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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 21:22
LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

LA COUR DE L'ÉLYSÉE...LE LOCATAIRE DOIT ÊTRE ENCORE REPARTI EN VOYAGE

 

ÉTRANGE CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 AVRIL 2023 : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA PREMIÈRE MINISTRE

 

Nous attendions avec impatience ce compte-rendu mis en ligne seulement ce jour, pour bien saisir ce qu'il faut entendre et attendre de la feuille de route de la Première Ministre Élisabeth BORNE.

Le communiqué est pour le moins laconique :

 

La Première ministre a présenté une communication fixant les priorités du Gouvernement et l'agenda parlementaire pour les mois à venir afin d'accélérer l'action de l'État sur les chantiers prioritaires définis par le Président de la République autour de quatre piliers :

  • le travail, le plein emploi et la réindustrialisation ;
  • la transition écologique ;
  • la construction d'une société de progrès, au travers notamment du renforcement des services publics ;
  • la justice et l'ordre républicain.

La Première ministre a redit aux membres du Gouvernement qu'il leur appartenait de mobiliser leur administration, à l'échelle nationale comme dans les territoires, afin de mettre en œuvre cette feuille de route. Elle a rappelé sa conviction que cette dynamique devrait se construire dans le dialogue avec les partenaires sociaux mais aussi avec tous les élus. Seul un engagement collectif, adapté à chacun des territoires, en expérimentant des réponses nouvelles, permettra d'offrir aux Français les résultats concrets qu'ils attendent.

Après cette annonce suit le long texte suivant qui porte sur deux thèmes : Programme de stabilité et Programme National de Réforme PNR :

 

La Première ministre a présenté publiquement ces priorités et l’agenda parlementaire des prochains mois à l’issue du conseil des ministres.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics, ont présenté une communication présentant le programme de stabilité et le programme national de réforme.

Ces documents seront transmis à la Commission européenne à l’issue d’un délai de quinze jours.

 

1. Le programme de stabilité

Le programme de stabilité permet de fixer les principales ancres de finances publiques et de politique économique à horizon 2027. Il présente le cadre macroéconomique et financier au sein duquel s’inscrivent les objectifs du Gouvernement : protéger les Français face à la hausse des prix de l’énergie, tout en menant des réformes d’ampleur pour soutenir la croissance, atteindre le plein emploi, accélérer la transition écologique et numérique, garantir la souveraineté économique de la France et assurer l’ordre républicain. Il s’inscrit dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises, avec des mesures déjà mises en œuvre : par exemple la suppression de la redevance audiovisuelle, qui a été actée dans la loi de finances rectificative pour 2022, ou encore la baisse des impôts de production actée dans la loi de finances initiale pour 2023.

Concernant les prévisions macroéconomiques, après la forte hausse de +2,6 % en 2022, l’activité en France résisterait avec une croissance de +1,0 % en 2023 malgré l’effet des conséquences de l’invasion russe en Ukraine et de la situation énergétique. L’inflation atteindrait +4,9 % en moyenne annuelle, après +5,2 % en 2022, avec une première partie de l’année marquée par une inflation des produits alimentaires et manufacturés élevée du fait de la diffusion des hausses passées des prix de l’énergie et des matières premières et un repli progressif au cours du second semestre.

Dès 2024, la croissance rebondirait repassant au-dessus de son rythme tendanciel (+1,6 %) et l’inflation poursuivrait son recul progressif pour s’établir à +2,6 %. Sur la période 2025-2027, l’activité poursuivrait son rattrapage et continuerait à évoluer au-dessus de son rythme potentiel sur la période, à +1,7 % en 2025 et 2026 puis +1,8 % en 2027. Sur l’ensemble de l’horizon de prévision, l’activité serait notamment soutenue par la progression de l’emploi en lien avec les réformes du Gouvernement et l’atteinte du plein emploi.

Concernant les finances publiques, le déficit public 2022 s’est établi à -4,7 % en nette amélioration par rapport à 2021 (-6,5 % du PIB) et 2020 (-9,0 % du PIB), deux années marquées par une mobilisation exceptionnelle des finances publiques pour répondre à la crise sanitaire et à ses répercussions économiques. Cette amélioration s’explique principalement par la quasi-extinction des mesures de soutien d’urgence et par la poursuite du rebond de l’activité.

En 2023, le déficit s’établirait à -4,9 % de PIB du fait de l’action du Gouvernement pour protéger les ménages et les entreprises les plus affectés par la hausse des prix de l’énergie, avec notamment le renforcement des dispositifs pour les entreprises avec l’amortisseur électricité et les aides guichet. Le coût net de l’ensemble de ces mesures de soutien s’établirait à 31 Md€ en 2023.

La trajectoire de finances publiques traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés et de désendettement, une fois la crise sanitaire passée : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % du PIB à l’horizon 2027, à 2,7% du PIB, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027, à une forte maîtrise de la croissance en volume de la dépense publique (dont celle de l’Etat) et à la dynamique attendue de l’activité. Sur la période 2023-2027, le Gouvernement s'est fixé pour objectif un désendettement progressif mais accéléré par rapport au précédent programme de stabilité, avec une réduction de la dette chaque année passant de 111,6 % fin 2022 à 108,3 % en 2027.

Ainsi, les mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français et de la compétitivité des entreprises seront mises en œuvre, tout en garantissant la soutenabilité de nos finances publiques et le désendettement de la France par la maîtrise de l’augmentation de la dépense publique dans toutes ses sphères. La maîtrise des dépenses publiques repose d’une part sur des réformes structurelles, comme la réforme des retraites inscrite dans la loi de finances rectificative de la sécurité sociale pour 2023 et la réforme de l’assurance chômage. Elle repose, d’autre part, sur un dispositif annuel de revue de dépenses placé sous l’autorité de la Première ministre portant sur l’ensemble des secteurs des administrations publiques. Les résultats de ces revues de dépenses alimenteront chaque année, et ce dès juin 2023, le projet de loi de finances initiale et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. L’effort de maîtrise des dépenses sera réparti entre les administrations publiques centrales, les collectivités territoriales et la sécurité sociale.

Ce programme de stabilité sera transmis au Parlement, puis à la Commission européenne, avec le programme national de réforme.

 

2. Le programme national de réforme (PNR) pour 2023 poursuit la stratégie de transformation de l’économie française.

Elaboré dans le cadre du semestre européen, le PNR présente la stratégie de politique économique du Gouvernement, en réponse aux grands défis de l’économie française. Il expose également l’état de la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience (PNRR), volet français du plan de relance européen.

Le PNR 2023 s’articule autour de quatre défis :

Le premier défi est la réponse à l’urgence écologique. Celle-ci invite à poursuivre les efforts lancés lors du précédent quinquennat en faveur de modes de production et de consommation plus respectueux de l’environnement, et à amplifier leurs premiers effets, l’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2030 ayant été porté à - 55 % net par rapport à 1990, en pleine cohérence avec les engagements pris au niveau européen. La stratégie française sur l'énergie et le climat (SFEC), feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique, ou encore la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables permettront notamment de décarboner rapidement et durablement notre économie.

Le deuxième défi est l’atteinte du plein emploi, la résorption des tensions de recrutement et la préparation des compétences de demain. Ces objectifs passent par un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi, une meilleure incitation au retour à l’emploi par la réforme de l’assurance-chômage, un développement des compétences par de la formation initiale et continue et une augmentation du travail des séniors à travers la mise en oeuvre de la réforme des retraites.

Le troisième défi est d’assurer la souveraineté énergétique, économique et numérique de la France. Les réformes destinées à y répondre visent à accélérer notre transition vers les énergies décarbonées, renouvelables et nucléaires, tout en réduisant notre consommation, par exemple à travers le plan de sobriété énergétique. Elles permettront également de conforter la compétitivité de nos entreprises et de renforcer leur capacité d’innovation grâce aux investissements de France 2030 ou encore au projet de loi Industrie verte.

Le quatrième défi est la lutte contre les inégalités, sous toutes leurs formes. Elle se poursuit grâce à des investissements et des réformes ambitieuses, notamment dans l’éducation, la petite enfance et la santé, pour bâtir la République de l’égalité des chances.

 

Nous  vous livrons ce texte sans commentaire, simplement en mettant en valeur (en rouge) les  " Quatre  Défis", points de repère dont nous verrons bien ce qu'il en sera dans 100 jours !

 

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25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 18:23
GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS !  RETRAITES...PRÉSENTS

GILETS JAUNES : LES SYNDICATS... ABSENTS ! RETRAITES...PRÉSENTS

 

 

 

 

POURQUOI NOUS AVONS TOUT INTÉRÊT À AVOIR DES CORPS INTERMÉDIAIRES EN BONNE SANTÉ

 

Il était un temps où l’utopie pouvait encore faire rêver : le chef du village rassemblait ses concitoyens sur la place principale pour une assemblée du peuple qui allait prendre les grandes décisions, élire et réélire son chef, abolir l’esclavage...C’était le principe de la démocratie directe qui a pu aussi régir les nombreuses civilisations du type tribal.

Pour le monde occidental, c’est la démocratie athénienne qui est réputée être l’ancêtre des démocraties modernes : les décisions sont prises par le peuple et l’agora devient le centre politique de la cité. Mais le mode de démocratie athénienne a vite atteint ses limites avec la croissance d’Athènes. Naissent des structures institutionnelles qui éloignèrent des membres de la cité du pouvoir de décision : entre le peuple et ses dirigeants se sont installées les structures qui mirent fin à la démocratie directe.

Ces « structures intermédiaires » se révèlent incontournables dans les vraies démocraties modernes : partis politiques, syndicats, associations, organisations professionnelles...qu’on nomme les CORPS INTERMÉDIAIRES.

Voir :

https://www.olonnes.com/2023/01/la-participation-au-pouvoir-des-corps-intermediaires-syndicats-et-partis-politiques-necessaire-et-incontournable.html

 

LA CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES RÉVÈLE LE RÔLE INCONTOURNABLE DES CORPS INTERMÉDIAIRES : PARTIS ET SYNDICATS

 

GILETS JAUNES ET CORPS INTERMÉDIAIRES : DEUX MONDES SÉPARÉS

Sous le premier mandat 2017/2022 du Président MACRON, il y eut une tentative du peuple français de ses faire entendre directement : ce fut la crise des Gilets Jaunes.

Nous étions dans une situation prérévolutionnaire improvisée, spontanée :

  • Le nouveau pouvoir était concentré dans les mains du Président MACRON,
  • La campagne électorale avait révélé la soif de changement du peuple français qui ne croyait plus les partis et les hommes politiques, les syndicats représentatifs ne faisaient plus recette...

Il ne restait plus face à face que le Président face au peuple manifestant mais inorganisé.

Or, le Président MACRON a pu désamorcer la crise parce que, justement, Gilets Jaunes et Syndicats se sont ignorés…les revendications des Gilets jaunes étaient, au départ, fiscales puis elles sont devenues plus politiques...donc pas de place pour l’action Syndicale

La situation serait devenue révolutionnaire si les extrémistes avaient réussi à se structurer et à phagocyter le mouvement populaire.

 

CRISE DE LA RÉFORME DES RETRAITES : RÔLE PRIMORDIAL DES SYNDICATS

Les Syndicats ont bien appris la leçon des gilets jaunes et ils ont donc pris les commandes de la contestation dans la rue et maintenu la pression.

Le thème des retraités était bien dans leurs compétences et ils avant des troupes à mobiliser.

Le système de gestion centralisé du Président MACRON est contesté dans l’opinion. Mal élu et affaibli, il a du plomb dans l’aile dans l’opinion qui a refusé au Président en 2022 une majorité au Parlement.

Les conditions sont donc remplies pour que les syndicats « corps intermédiaires » puissent agir avec le soutien populaire.

Il fait aussi mettre à l’actif des syndicats le fait qu’ils ont été efficaces dans la mobilisation, et exemplaires dans le maintien de l’ordre lors des rassemblements

La conclusion est claire : les Syndicats en France demeurent incontournables. Ils ont un rôle à jouer, des responsabilités à assumer. C'est un réel contre-pouvoir.

Le président MACRON a beaucoup agi pour mettre de côté syndicats, ordres, partis politiques...avec ses comités consultatifs conventions citoyennes sur le climat, sur la réforme de l’État...

Les Syndicats viennent de lui rappeler que même s’ils ne sont plus très représentatifs ils sont incontournables et savent être responsables et proposant.

 

Le Président MACRON est donc aujourd'hui condamné à devoir admettre qu’il ne peut continuer à ignorer les corps intermédiaires comme les syndicats : le mépris là aussi n’est plus de mise. C'est même reconnu par la Constitution.

 

 

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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 18:27
LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

LA COLÈRE GRONDE CONTRE L'ÉLYSÉE

 

 

DOUCE FRANCE !

Indéniablement, la France est d'une part, un des plus beaux pays du monde et d'autre part, c'est un pays où il fait encore bon vivre.

Les français ont en plus de leurs vieilles pierres, leur culture, leur histoire, leur réputation d'un peuple travailleur, astucieux, chercheur...Les Universités françaises ont répandu dans le monde entier leur savoir, le fruit de leurs expériences : le progrès et l'épanouissement de l'homme est ou était français. 

Il règne encore en France un  climat où les libertés peuvent prospérer. Nombre de pays nous envient ce droit protecteur des libertés collectives et individuelles même si parfois ce droit est écorché.

Pourtant, il suffit d'une loi mal ficelée et mal présentée pour faire descendre dans les rues de la douce France un million de personnes parmi les quelles une poignée de trublions violents sans vergogne et sans risques qui peuvent casser, brûler voire piller.

Mais la France montre qu'elle sait donc cependant encore se mettre en colère.

 

CE N'EST PAS LA FIXATION DE L’ÂGE LÉGAL DU DÉPART EN RETRAITE QUI AURAIT PU FAIRE SORTIR DES MILLIONS DE FRANÇAIS DANS LES RUES DES VILLES PETITES ET GRANDES 

Ne nous dites pas que c'est la "loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale pour 2023"qui a mis le feu aux poudres.

Certes, dans cette cette loi, fut glissée abusivement l'idée fixe à géométrie variable du Président de la République : faire passer l'âge légal du départ à la retraite de 62 à 64 ans.

D'ailleurs il ne faut être juriste patenté ou fin analyste exégète des textes de loi et autres jurisprudences pour lire l'embarras des 9 sages du Conseil Constitutionnel qui fondent leur raisonnement et leur décision non sur des textes mais sur leur intime conviction politique.

Voilà donc la longue phrase de nos 9 presque sages qui sauve le texte de loi du Président MACRON :

"Le Conseil constitutionnel a jugé que la circonstance que plusieurs procédures prévues par la Constitution et par les règlements des assemblées aient été utilisées cumulativement pour accélérer l’examen de la loi déférée, n’est pas à elle seule de nature à rendre inconstitutionnel l’ensemble de la procédure législative ayant conduit à l’adoption de cette loi. En l’espèce, si l’utilisation combinée des procédures mises en œuvre a revêtu un caractère inhabituel, en réponse aux conditions du débat, elle n’a pas eu pour effet de rendre la procédure législative contraire à la Constitution."

Désolé, pour les Sages, mais un texte c'est un texte...ou une procédure est régulière et conforme ou une procédure est irrégulière? Or, le Conseil Constitutionnel reconnaît la faute et il la déclare mais en l'espèce il la déclare ... mais faute vénielle...pour éviter au Président de la République et à sa première Ministre l'affront d'un rejet total de la loi et la pagaille...que voulait peut-être le Président de la République ?

La procédure fixée par la Constitution ou elle est respectée ou elle ne l'est pas...et si elle ne l'est pas...c'est tout le texte concerné qui doit être invalidé avec retour à la case départ...comme cela doit être fait pour les parties invalidées où là, bizarrement, les mêmes causes (la procédure) ne produisent pas les mêmes effets l'invalidation du texte.

Ce n'est plus du droit, c'est de la politique indignes de "magistrats".

Mais ce n'est pas l'essentiel. Tout cela est passé au-dessus de la tête des citoyens qui ont manifesté.

Ce n'est pas la première loi dont l'initiative est présidentielle qui se fait retoquer  par le Conseil Constitiutionnel ou par le Conseil d'État dans ses avis. Mais ce n'est cependant pas glorieux que le garant de la Constitution le ¨résident de la République soit le Premier à la violer.

 

L'ESSENTIEL : LE MÉCONTENTEMENT DES FRANÇAIS

La liste est longue, longue et l'addition des mécontentements est lourde :

- Pour son premier mandat :  Il avait tout promis, il n'a rien tenu....du coup...pour se faire réélire...il n'a rien proposé ni bilan ni projet de mandature...si ce n'est "tout sauf le Front National !" Ce n'est pas ainsi qu'on mène au combat un peuple à la peine,

- Les français commencent à avoir peur de la dette...qui va payer et rembourser demain ?

- La baisse du pouvoir d'achat et les riches sont toujours plus riches ; cela est visible, sensible pour des millions de français et entré dans les têtes même si prendre aux riches n'a jamais enrichi les pauvres, l'injustice est ressentie plus fortement en période de crise,  

- la moralisation de la vie publique...plus personne n'y croit,

- toujours plus de dépenses publiques et toujours moins de services publics de qualité : santé en décadence, éducation rétrogradée, armée sans munitions, insécurité et violence s'installent... 

- l'énergie : la facture pour le particulier monte, monte et la température chez lui baisse, baisse,

- les voyages présidentiels se terminent en cumul d'échecs : Afrique du Nord, Chine, Afrique Centrale...et les voyages coûtent cher !

Aujourd'hui, la chronique du bonheur en France est très dure à écrire parce que les sources de mécontentements des français deviennent des fleuves et que le Président MACRON a fait le choix de tout décider lui-même, il en résulte qu'il cristallise sur sa personne les colères des citoyens, il ne résout pas les vrais problèmes qu'il cache au bon peuple. Cela se retourne contre lui, bien sûr.

N'oublions jamais que les déficits des régimes sociaux en France : retraite, santé...sont financés par de la dette et qu'aucun gouvernement, aucun peuple ne peut accepter de voir son pays menacé de faillite et perdre ainsi toute indépendance...dans cette hypothèse très réelle...les français ne se poseront plus la question des 62 ou 64 ans car ce sera l'heure des sacrifices imposés à la France par les pays étrangers et par la finance mondiale !

 

C'est vrai, la France est un beau pays..mais  c'est un beau pays fait de mécontents viscéralement qui ont paradoxalement réélu minoritairement un Président en qui ils n'ont déjà plus confiance.

Pourquoi le Président MACRON n'a pas dit la vérité aux français sur l'état de la France qui l'oblige à faire un geste sur les retraites? C'est une autre forme de son mépris pour le peuple qui ne pourrait pas comprendre qu'il faudra un jour que la France ne vive plus au-dessus de ses mayens !

Le terrain est désormais propice à tous les dérapages et ce n'est pas le dernier discours Présidentiel qui a pu calmer les esprits...le 1er mai, le 14 juillet... ce sera les "100 jours" ...et les 100 jours ont conduit Napoléon à Waterloo pourtant encore l'Empereur était encore adulé par son peuple !

 

Lien programme Emmanuel MACRON 2017

https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

 

 

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

LE PROGRAMME MACRON 2017 : ÉDIFIANT ! Lien avec le programme : https://www.olonnes.com/le-programme-du-candidat-macron-avril-2017-faites-vous-meme-le-bilan.html

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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 15:49
CE SONT DES VEAUX !

CE SONT DES VEAUX !

 

 

 

Depuis presque 20 ans, nous ne cessons de dire et répéter deux choses essentielles, :

" GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR "

et

IL FAUT QUE LES FRANÇAIS SE RÉVEILLENT, qu’ils démentent les dires attribués au Général de Gaulle :

"Les français, des veaux ?"

Ce propos est rapporté par le fils du général de Gaulle et aurait été prononcé en juin 1940.

« Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il (son père le Général de Gaulle) me disait :

« Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins :  Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents

Les français,

« Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent. »

 

UN RAPPORT PARLEMENTAIRE QUI DEVRAIT NOUS ÉCLAIRER

 

Nous vous demandons de faire une grande attention à ce rapport du Parlement sur la crise de l’énergie ainsi résumée dans " vie-publique".

 

Six erreurs de la politique énergétique française

Le rapport pointe six erreurs de la politique énergétique française :

  • avoir sous-estimé les besoins d'électricité au regard des objectifs écologiques et de la sortie nécessaire des énergies fossiles ;
  • avoir opposé énergies renouvelables et nucléaire, au détriment de la sortie des énergies fossiles ;
  • ne pas avoir anticipé la prolongation de la durée de vie des centrales ainsi que leur renouvellement en série industrielle et non en chantier isolé ;
  • ne pas avoir construit plus vite de filières industrielles d'énergies renouvelables en remplacement des énergies fossiles ;
  • avoir laissé se construire depuis 20 ans un "cadre européen néfaste" pour le modèle énergétique français (   loi NOME, dispositif ARENH, concessions hydroélectriques, règles du    marché intérieur de l'énergie) ;
  • avoir arrêté le réacteur Superphénix en 1997 sans préserver l'avance française dans la recherche et le développement de la 4e génération.

et le rapport tire six leçons générales pour les 30 prochaines années

 

  • la nécessité de mettre en cohérence les ambitions climatiques, industrielles et énergétiques sur la durée ;
  • l'énergie n'est pas un bien comme un autre (la France doit défendre son propre mix électrique au sein de l'Union européenne) ;
  • l'énergie est une industrie, la 3e en France (maîtrise de la chaîne de valeur d'un secteur énergétique) ;
  • l'électricité ne fait pas tout (énergies renouvelables thermiques, réseaux de chaleur…) ;
  • la nécessité de préparer la maîtrise de la demande et la sobriété ;
  • la recherche a besoin de visibilité pour anticiper les cinq prochaines décennies.

 

CONCLUSIONS : NOS RÉFLEXIONS DÉSABUSÉES ÉMISES PAR PLUS INSTRUITS QUE NOUS QUE NOUS VOUS LIVRONS  AVEC UNE POINTE D'ESPOIR

La France est incontestablement dans la spirale infernale de la décadence dite déclassement : des pays neufs émergent, d’autres dont la France s’enfoncent.

Le système démocratique instaurée en France protège tant bien que mal les libertés individuelles mais il est intrinsèquement pourri comme un enfant trop gâté qui finira en prison !

Il a laissé au pouvoir des politiques qui l’ont trahie : des Mitterrand, des Hollande, des Royal, des écolos irresponsables, des Chirac...des Macron qui ont vendu la France et le savoir-faire de la France avec la complicité de leur entourage malsain et mal intentionné.

La France a continué a généré des héros que la race dominante des veaux s’est complu à conduire au pouvoir non pour le meilleur mais pour le pire.

Pour ceux qui veulent en savoir plus

https://www.vie-publique.fr/en-bref/288935-souverainete-energetique-grandes-erreurs-francaises-sur-trois-decennies

et pour ceux qui veulent en savoir encore plus : le rapport parlementaire intégral :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/ceindener/l16b1028_rapport-enquete#

 

S’il faut une conclusion à ces conclusions, nous écrirons simplement que dans le rapport parlementaire...il y a des solutions à portée de main pour de vrais gouvernants pas du type de ceux qui n’ont pas su gérer une crise sanitaire, pas su gérer notre autonomie énergétique, incapable de gérer une crise des retraites ...il appartient aux français de se réveiller et d’exercer leurs devoirs de citoyens en élisant des hommes et des femmes qui aiment leur pays et veulent lui redonner la flamme de la réussite.

 

 

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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 14:54
EMMANUEL MACRON : TROP DE POUVOIRS ?

EMMANUEL MACRON : TROP DE POUVOIRS ?

 

 

NOMINATIONS, ÉCONOMIE, CHEF DES ARMÉES, ARBITRE SUPRÊME, POLITIQUE ÉTRANGÈRE...UNE PRÉSIDENCE SURCHARGÉE MÈNE À DES DÉSORDRES

 

Cette parution quelques heures avant l’allocution télévisée du Président MACRON post « crise des retraites » se veut être une aide à la réflexion citoyenne sur l’exercice des pouvoirs constitutionnels et sur le rôle du Président de la République

 

LA NOMINATION DU PRÉSIDENT DE L’ADEME PROPOSÉE PAR LE PRÉSIDENT MACRON REJETÉE AU PARLEMENT

L’ADEME : c’est une Agence comme plus de 400 autres qui sont des opérateurs camouflés de l’État, des entités majoritairement financées par des subventions de l’État ou des taxes affectées, ou porteurs d’enjeux importants pour l’État.

Voir :

file:///C:/Users/UTILISATEUR/Downloads/Jaune2022_operateurs-W.pdf

L’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l’énergie) est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Budget : 2 milliards d’euros !

 

LE POUVOIR DE « NOMINATION » DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EST ÉBRANLÉ : UNE PREMIÈRE !

Ce pouvoir de nomination est défini dans la Constitution (article 13). Il fait l’objet de scandales dénoncés régulièrement...Le président trop souvent avec ces nominations remercie ou recase des bons serviteurs qui peuvent devenir de mauvais gestionnaires de ces fameuses et parfois fumeuses Agences ( 80 milliards d'euros de budget!).

Mais ce pouvoir de nomination est maintenant encadré (un peu) par le Constitution (article 13) :

« Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres.

Il nomme aux emplois civils et militaires de l'État.

Les conseillers d'État, le grand chancelier de la Légion d'honneur, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires, les conseillers maîtres à la Cour des comptes, les préfets, les représentants de l'État dans les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 et en Nouvelle-Calédonie, les officiers généraux, les recteurs des académies, les directeurs des administrations centrales, sont nommés en Conseil des ministres.

Une loi organique détermine les autres emplois auxquels il est pourvu en conseil des ministres ainsi que les conditions dans lesquelles le pouvoir de nomination du Président de la République peut être par lui délégué pour être exercé en son nom.

Une loi organique détermine les emplois ou fonctions, autres que ceux mentionnés au troisième alinéa, pour lesquels, en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de la République s'exerce après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée. Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions. La loi détermine les commissions permanentes compétentes selon les emplois ou fonctions concernés. » 

 

Le Président de la République a fait le forcing pour imposer à la tête de l’ADEME le maire LR de Charleville-Mézières Boris RAVIGNON. Mais, là, les parlementaires élus y compris certains de la majorité ont rejeté suer la base d'arguments juridiques forts la proposition faite par le Président de la République.

C’est la première fois qu’un candidat proposé par l’Élysée à ces postes «réservés», ici, la Présidence de l’Ademe, est retoqué depuis cette procédure introduite en 2008 à l’article 13 de la Constitution !

 

LA LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE 2024 2030 : UNE ALERTE À L’ADRESSE DU PRÉSIDENT MACRON QUI FAIT TRÈS MAUVAIS EFFET

Pierre MOSCOVICI est celui qui a osé écrire dans son rapport au Président de la République : « Nos finances publiques sont parmi les plus dégradées d’Europe, cela nous affaiblit

Or, Pierre MOSCOVICI, Président de la Cour des Comptes et Président du Haut Conseil des Finances Publiques, vient d’alerter officiellement les sénateurs sur les "incertitudes" de la loi de programmation militaire. Or, ce projet a déjà été présenté en Conseil des Ministres.

Ces « incertitudes » planent sur 13 des 413 milliards d’euros prévus par le gouvernement pour les armées, et en particulier sur 7,4 milliards qui ne sont pas « documentés ».

Il est particulièrement grave de constater que ce projet de loi de programmation soit ainsi improvisé et fait avec des approximations, voire des dépenses non explicitées donc sans fondement.

L’importance de cette loi de programmation est indéniable puisqu’elle est la réponse française à l’attaque contre l’Ukraine par la Russie et aussi le triste constat du délabrement de notre Défense Nationale suite au laxisme des précédents gouvernements et des promesses non tenues du Président Macron, chef des Armées.

 

Les deux informations que nous relayons attestent d’une certaine renaissance démocratique où l’on voit combien d’une part l’équilibre des pouvoirs est pour le citoyen une garantie de la légalité des décisions et orientations prises par l’exécutif et d’autre part, de juger des lacunes de l’entourage Présidentiel lorsque le Président sort trop souvent de son rôle d’arbitre suprême chargé du bon fonctionnement des pouvoirs publics.

 

 

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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 17:19
UNE CONSTITTION QUI SOUFFRE

UNE CONSTITTION QUI SOUFFRE

 

LA PSEUDO LOI DE RÉFORME DES RETRAITES : D’UNE ERREUR VOULUE DE FORME À UNE PREMIÈRE ERREUR PLUS GRAVE  DE FOND

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/04/vous-avez-dit-reforme-des-retraites.html

 

IL N’Y A JAMAIS EU FORMELLEMENT DE PROJET DE LOI PRÉSENTÉ PAR LE GOUVERNEMENT PORTANT L'INTITULÉ UNE « RÉFORME DES RETRAITES »

 

Paradoxalement, nous devons ainsi vous confirmer qu’il n’y a pas de « réforme des retraites » en effet aucun parti qui a saisi le Conseil Constitutionnel n’a demandé l’annulation de la réforme des retraites mais l’annulation de textes inclus dans le projet de loi gouvernemental sur le financement de la Sécurité Sociale.

D’ailleurs, le Conseil Constitutionnel a rectifié le tir gouvernemental dans l’intitulé même de sa décision ainsi libellée :

"Décision n° 2023-849 DC du 14 avril 2023

Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Non-conformité partielle"

Et cette décision débute ainsi :

 

« LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A ÉTÉ SAISI, dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 61 de la Constitution, de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, sous le n° 2023-849 DC, le 21 mars 2023, par la Première ministre. »

 

Pourquoi cette ambiguïté ! une loi et deux intitulés ; "réforme des retraites" ou "loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023" ?

C’est simplement parce que le Gouvernent a voulu utiliser abusivement la procédure du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, nous le répétons, en y glissant des mesures et des mesurettes sur les retraites, textes qui n’ont qu’un rapport très indirect avec le titre de la loi présentée au Parlement.

Cette manière de procéder lui permet de tenter de tromper le peuple et de se garder la possibilité de l’utilisation de l’article 47-1 de la Constitution qui traite du financement de la Sécurisé Sociale pour pouvoir empêcher le Parlement de débattre sereinement effectivement du droit qui concerne les retraites et éviter un débat gênant en se fondant sur l’article 47-1 qui offre une procédure d’urgence pour les besoins financiers de la Sécurité Sociale.

Autre « avantage » que le Gouvernement gardait avec sa formule ambiguë : celui qui lui permettait en plus d’utiliser aussi le 49-3 pour étouffer les tentatives des parlementaires de prolonger un débat.

C’est une nouvelle manifestation du Président de la République et de son Gouvernement de leur mépris du peuple et de ses représentants au Parlement qu’il espère tromper une nouvelle fois.

Tout cela n’est pas de bonne augure dans un  pays qui se prétend encore démocratique.

 

DES RÉSULTATS INATTENDUS : LA RÉVOLTE DANS LA RUE ET UNE DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL PLUS POLITIQUE QUE JURIDIQUE

Le résultat pour l’Exécutif c’est que le texte du projet de loi n’a intéressé aucun citoyen et que, par contre, celui-ci s’est aperçu qu’il a dû ingurgiter trop de débordements de mépris depuis les Gilets Jaunes et qu’il a manifesté sa colère dans la rue non contre une loi dont il ignorait le contenu mais contre le Président de la République qui abuse du droit au mépris du peuple et aussi contre les institutions.

Ainsi, la tentative du Président de la République de tromper les élus du peuple et le peuple se retourne contre le Président et mais surtout contre la France tous deux trompés par l’intitulé de cette loi mais pas dupes.

Le Professeur Dominique ROUSSEAU, professeur émérite de droit public de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne a été interrogé sur la Chaîne du Sénat et il a déclaré d’une part, que « Dans cette loi, beaucoup de dispositions n’ont pas un objet financier, or dans une loi de financement, il ne faut que des articles qui aient des objets financiers »et d’autre part, «  qu’il y des griefs d’inconstitutionnalité sérieux pour une annulation totale de la loi ».

Nous espérons que vous avez pu apprécier notre tentative d’explication d’une procédure tordue pour les besoins de la cause et nous poursuivrons avec notre objectif de formation citoyenne en descendant dans les mystères que nous avons relevés dans la décision du Conseil Constitutionnel du vendredi 14 avril 2023 et l’incompréhension dans laquelle nous sommes de l’attitude du Président de la République.

 

 À SUIVRE ;

ANALYSE DE LA DÉCISION ÉTRANGE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

 

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13 avril 2023 4 13 /04 /avril /2023 13:09
LE BARRAGE SAINT FERRÉOL QUI ALIMENTE TOUJOURS LE CANAL DU MIDI DEPUIS LE 17 ième SIÈCLE

LE BARRAGE SAINT FERRÉOL QUI ALIMENTE TOUJOURS LE CANAL DU MIDI DEPUIS LE 17 ième SIÈCLE

 

 

L’EAU, LA COUR DES COMPTES ET LE PRÉSIDENT MACRON

Suite de:

https://www.olonnes.com/2023/04/en-france-l-eau-ne-coule-plus-de-source.suite-1.html

NE NOUS BASSINEZ PLUS AVEC LA SÉCHERESSE !

La météorologie n'est pas encore une science exacte...messiers les faiseurs de fausses nouvelles abstenez-vous dans le doute.

En Vendée, les retenues d'eau (barrages qui fournissent 90% de l'eau potable aux 680 000 habitants et les 26 millions de visiteurs par an) sont pleines à 92.8%)... ces deniers jours, il est tombé 15 millimètres d'eau et demain il va encore pleuvoir !

LA VENDÉE CE N'EST PAS LA FRANCE COMME PARIS N'EST PAS LA FRANCE mais quand même ! L'eau ce bien commun vital, cela se gère.

 

LA COUR DES COMPTES FAIT UN CONSTAT TERRIBLE SUR LA GESTION DE L’EAU ET LE PRÉSIDENT MACRON SORT SON LE « PLAN EAU » DU 30 MARS 2023

La Cour des Comptes a sorti avec son rapport annuel de mars 2023 un rapport sur la gestion de l’eau vue du côté État. Un travail remarquable avec des exemples frappants de dérapage de l’appareil d’État.

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-rapport-public-annuel-2023

Ce bilan présenté par la Cour des Comptes est proprement cauchemardesque

Nous empruntons à son auteur la Cour des Comptes ce constat :

« L’État éprouve des difficultés réelles à faire respecter les règles jeu qu’il détermine.

Il doit concilier une logique administrative (régions, départements) et une logique hydrographique (sous-bassins versants).

 Les moyens dont il dispose pour assurer ses missions de police et de contrôle sont insuffisants. Présent partout, l’État est souvent trop faible pour assumer les responsabilités auxquelles il prétend.

 L’intrication entre ses responsabilités et celles des collectivités locales rend leur répartition incompréhensible et contribue à la dilution des responsabilités de chacun. »

"intrication" : État de choses étroitement emmêlées

Quel double constat d’échec !

  • Échec des structures mises en place par l’État que nous avons pu constater en participant aux « grands messes » sur l’eau.
  • Échec local : toutes les structures locales et il y a le trop-plein travaillent dans le vide : police de l’eau, Sage, Sdage, comité de bassins, syndicats...réunions, purement formelles, tribunes où les potentats des lobbys locaux et nationaux s'expriment...
La Gazette des Communes titrait, lors de la sortie du Rapport de la C3our des Comptes de mars 2023, :  "Politique de l’eau : l’organisation de l’État et des collectivités est à revoir"

Le problème et sa solution sont pourtant simples ; l’eau est un phénomène qui ne peut se gérer que sur place...L’État centralisateur doit reconnaître ce fait. Il n’est pas là pour gérer ce qui peut et doit l’être de manière décentralisée.

Par contre, il peut être l’arbitre et fixer les grandes orientations, promouvoir ou accompagner les expérimentations et la recherche.

C’est aux élus locaux qu’il appartient de gérer au quotidien la problématique de l’eau de leur secteur... et d’effectuer les investissements locaux nécessaires.

Paris, n’est pas la Provence ni le Nord, ni la Bretagne...

Le danger, dans ce domaine comme hélas dans bien d’autres, c’est que les élus locaux sont prisonniers des petits potentats locaux et de structures comme les FDESA...l’intérêt général parfois ne compte plus face ces structures locales et aux petits intérêts locaux qui n’en n’ont rien à faire de l’intérêt général.

En réalité, donc l’eau douce en France est un vrai panier de crabes et si on voulait en rajouter une couche il faudrait relever une lacune de taille : le rapport de la Cour des Comptes ne se penche pas sur le rôle néfaste des lobbys dans la gestion de l’eau : les dangereux pollueurs de l’agro-chimie industrielle, les tricheurs, les délégataires du Service Public de l’eau...mais ce n’est pas le rôle de la Cour des Comptes.

 

LE PLAN MACRON 2023

Qu’allait donc faire le Président de la République ? Annoncer un Plan EAU...un plan de plus. Nous avons lu et relu ses 10 pages de discours qui n’apportent rien si ce n’est quelques distributions de centaines de millions d’euros du contribuable. C’est un texte affligeant.

En plus, en réalité bassement politique et communication présidentielle quand ainsi le Président parle climat et eau il n’a plus à parler de l’impossible « réforme des retraites ».

L’eau serait ainsi un beau moyen d’éteindre l’incendie « retraites ! »

Seulement retraites et eau ont au moins un point commun...les mesures nécessaires et à envisager sur le champ ne peuvent produire des effets que plusieurs années après que les décisions aient été prises.

Le Président a présenté ce jeudi 30 mars 2023 son « plan eau », qui comporte 53 mesures. Les principales dispositions du discours Présidentiel incluent un plan de sobriété et  la volonté de plus souvent réutiliser les eaux usées...Ce n’est pas une révolution !

Ce discours de 10 pages est fondé sur deux axes : 

  • à court terme : préparer l'été prochain et éviter au maximum les coupures d'eau potable ;
  • d'ici 2030 : faire 10 % d'économie d'eau dans tous les secteurs.

Dans les 53 mesures prônées et éparpillées dans le discours par le Président MACRON il y a de nombreux constats déjà faits depuis des décennies.

Il y a même des propositions contradictoires : Les Agences de l’Eau sont à la peine, voire inutiles et ce ne sont pas les promesses présidentielles de rallonges budgétaires qui vont l’inciter à se réformer...et cela, la Cour des Comptes le répète depuis 2010 !

Ce n’est pas non plus en changeant le mode de facturation de l’eau déjà complexe que le Président résorbera les déficits locaux d’eau liés au climat et à l’imprévision des élus locaux qui n’ont pas assez investi dans les retenues et la lutte contre les pollueurs parfois sous la pression des écologistes locaux.

Les pollutions des sols ou des nappes phréatiques  d’origine agricole souvent et industrielle parfois sont les ennemis de la production d’eau potable. Elle surenchérit la production d’eau potable par la multiplication des traitements et en raréfie la source. Les allusions présidentielles aux méga-bassines, au retour à de plus saines pratiques en matière agricole ...des vœux qui seront vite tombés dans les nimbes de l'oubli.

 

Rappelons que la France ne manque pas d’eau ? Donc, ce n’est pas d’un Plan EAU dont la France a besoin mais simplement d’un plan de lutte contre les pollutions et d’investir dans des réserves locales gérées localement.

 

EN FRANCE, L’EAU NE COULE PLUS DE SOURCE...suite
EN FRANCE, L’EAU NE COULE PLUS DE SOURCE...suite
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8 avril 2023 6 08 /04 /avril /2023 11:28
L'EAU DOIT POUVOIR EN FRANCE À COULER À CONDITION D'ÊTRE RAISONNABLE

L'EAU DOIT POUVOIR EN FRANCE À COULER À CONDITION D'ÊTRE RAISONNABLE

 

 

 

 

L’EAU EST DEVENUE UN MARCHÉ JUTEUX...MAIS NE PAS OUBLIER QUE C’EST LE CONSOMMATEUR QUI BOIT ET QUI PAYE !

 

IL FAUT RAPPELER QUE LA FRANCE NE MANQUE PAS D’EAU

Selon les chiffres du Ministère de la Transition Écologique

- Eau consommée : le volume annuel d'eau consommée est estimé à 4,1 milliards de m3

- Eau prélevée : 28 milliards de m 3

- Consommation annuelle d’eau potable par habitant : 64 m3

Déduction simple : la ressource est suffisante, la gestion de la ressource est mauvaise depuis des décennies

Il faut démonter la mécanique qui donne ce piteux résultat.

 

L’EAU ET LE GROUPE VEOLIA : UN BIEN COMMUN MAL GÉRÉ ET UNE ENTREPRISE QUI DOIT VIVRE DANS UNE ÉCONOMIE ATYPIQUE

Nous sommes très étonnés d’apprendre qu’on peut changer des compteurs d’eau en parfait état de fonctionnement qu’ils marchent ou qu’ils ne marchent pas ! C’est pourtant ce qui nous a été annoncé.

Pour le territoire des Sables d’Olonne, VEOLIA est le délégataire du Service Public de l’EAU pour le compte du Syndicat mixte VENDÉE EAU (https://www.vendee-eau.fr/ ) qui gère l’eau quasiment de la totalité des communes de la Vendée.

Le rôle statutaire de Vendée Eau est clair comme de l’eau de roche :

« Vendée Eau est le service public de l’eau en Vendée. Vendée Eau est en charge de la protection et du captage de l’eau brute et de la production et de la distribution de l’eau potable pour les 19 communautés de communes et d’agglomération de Vendée (sur 19 !) ainsi que l’Ile d’Yeu. Vendée Eau exercera également, à compter du 1er avril 2023, la compétence assainissement collectif pour une partie du territoire vendéen. »

Il ne pleut pas la même quantité d’eau au Nord; au Sud; à l’Est et à l’Ouest de la Vendée donc l’idée de mutualiser l’eau au sein d’un département est très positive (nous le répétons) mais à deux conditions essentielles :

  • Que les partenaires dits « délégataires » des collectivités que ce soit VEOLIA, SAUR,...ou toute autre société soient des prestataires irréprochables,
  • Que les élus puissent exercer efficacement et impartialement leurs droits et devoirs du contrôle du respect des clauses des contrats de délégation de Service Public par leurs délégataires

Or, nous avons tous maintenant acquis la certitude que ces obligations ne peuvent être parfaitement exercées...d’où les scandales dénoncés publiquement !

Le scandale passe...les problèmes demeurent.

De plus, la position dominante de certains groupes internationaux ouvre la porte à des abus dans l’exécution de leurs obligations vis à vis de leurs donneurs d’ordres que sont contractuellement les collectivités territoriales.

Il est bon qu’il y ait en France de grandes entreprises comme VEOLIA pour rayonner à l’étranger mais il est très pernicieux que ces puissantes sociétés puissent en toute impunité avoir des positions dominantes et en abuser sur le territoire français.

Or, les délégataires quand ils usent et abusent de leurs pouvoirs dominants sur les élus, c’est au détriment de l’intérêt général et particulièrement de celui des consommateurs que nous sommes tous. C’est un fait acquis et dénoncé.

 

L’EAU : UN GROS MARCHÉ ET DES ENJEUX SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES TRÈS IMPORTANTS

L’exploitation du secteur, au sens large, en France, est un marché « très juteux » qui est estimé à 16 milliards d’euros (voir document Cour des comptes 2023).

...pour un produit qui a la valeur zéro...l’eau est un bien commun ! Vous pouvez prélever un verre d’eau à une source...elle ne vous coûtera rien !

On comprend que le donneur d’ordres (les élus) n’est pas armé pour lutter contre toutes les tentations que cette manne génère.

Au final, le grand perdant, maintenant, c’est le consommateur à deux titres :

  1. Il est oui! ...plumé : « la facture d’eau est imbuvable » et il garde le droit de se taire,
  1. Il est victime de la pénurie d’eau faute d’investissements nécessaires non réalisés alors qu’il existe la matière première et les moyens financiers de faire face mais que ces moyens sont subtilisés?

 

 

À SUIVRE:

DAVID CONTRE GOLIATH

EN FRANCE, EN 2023, L’EAU NE COULE PLUS DE SOURCE
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