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7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 17:33
NON AU PROJET DE RÉFORME DE LA CONSTITUTION ET AU RÉFÉRENDUM
LE PRÉSIDENT MACRON, L'ASSEMBLÉE NATIONALE, LE SÉNAT ET LE GOUVERNEMENT : LES   ACTEURS D'UNE TRISTE PIÈCE ILLISIBLE LE PRÉSIDENT MACRON, L'ASSEMBLÉE NATIONALE, LE SÉNAT ET LE GOUVERNEMENT : LES   ACTEURS D'UNE TRISTE PIÈCE ILLISIBLE

LE PRÉSIDENT MACRON, L'ASSEMBLÉE NATIONALE, LE SÉNAT ET LE GOUVERNEMENT : LES ACTEURS D'UNE TRISTE PIÈCE ILLISIBLE

IL EST INTERDIT À CEUX À QUI LES FRANÇAIS ONT DONNÉ POUVOIR DE GOUVERNER LE PAYS DE JOUER AVEC LEUR CONSTITUTION

 

Nous avons clairement expliqué pourquoi ce projet de référendum est inutile.

https://www.olonnes.com/2020/12/projet-de-referendum-demagogie-et-realisme.html

L'objet du référendum est simplement d'ajouter cette phrase à l'article 1 de "notre" Constitution de 1958 :

« La France garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ».

Or,  ceci existe déjà dans cette même constitution qui inclut dans sa rédaction la "charte de l'environnement".

De plus, ce référendum devrait avoir lieu en pleine période préélectorale (fin 2001) certainement pour faire passer son auteur, le Président de la République, pour un sauveur de la planète.

La ficelle politicienne est trop grosse !

 

UN PROJET INUTILE, COÛTEUX, INCOMPRÉHENSIBLE...

Ce projet adopté par l'Assemblée Nationale le 16 mars 2021 avance en catimini. Il n'intéresse quasiment personne.

Par contre, il  tombe dans une période où les "responsables" que sont le Président de la République, le Gouvernement, les députés et les sénateurs ont indubitablement d'autres décisions plus importantes à prendre : crise sanitaire, économie, réforme de la Justice, sécurité (terrorisme, banlieues?...), relance, chômage, retraites, dépendance, extrême pauvreté...

 

UNE MANŒUVRE D'ÉVITEMENT DU SÉNAT

Le Sénat a donc dû manœuvrer pour éviter l'affrontement et aussi éviter aux sénateurs de se faire traiter d'affreux anti "écologistes irresponsables de base ."

Il vient donc de voter un texte différent de celui qui a été adopté par l'Assemblée Nationale...donc juridiquement...le référendum ne peut avoir lieu. 

En effet, il faut que le texte soumis au référendum soit adopté par l’Assemblée Nationale et le Sénat dans les mêmes termes.

Ce qui à ce jour n'est donc plus le cas suite au vote par les sénateurs du texte suivant :

La France préserve l’environnement ainsi que la diversité biologique et agit contre le dérèglement climatique, dans les conditions prévues par la Charte de l’environnement de 2004. (en bleu, les différences entre les deux textes).

La procédure se poursuit donc et le Président de la République doit négocier avec le Sénat...puis avec les députés pour trouver un texte très hypothètique de compromis.

Répétons-le : un référendum est inutile ! La Constitution, texte de fondement de nos institutions, ne doit pas servir à des fins de basse politique politicienne. Ce n'est pas un hasard si le Conseil d'État, dans son avis obligatoire, a proposé une modification du texte et a attiré poliment l'attention du gouvernement sur les dangers graves de ce projet de référendum.

https://www.conseil-etat.fr/ressources/avis-aux-pouvoirs-publics/derniers-avis-publies/avis-sur-un-projet-de-loi-constitutionnelle-completant-l-article-1er-de-la-constitution-et-relatif-a-la-preservation-de-l-environnement

 

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20 avril 2021 2 20 /04 /avril /2021 08:54
ASSURANCE CHÔMAGE UNE RÉFORME INJUSTE ET INADAPTÉE

 

LE DÉCRET SUR LA RÉFORME ASSURANCE-CHÔMAGE : COPIE NULLE À REFAIRE POUR LA DEUXIÈME FOIS

Pour la deuxième fois la Ministère du Travail dépasse les bornes. Elle est obligée de reprendre sa nouvelle copie de décret concernant la réforme de l’Assurance-chômage. Ce décret publié le 31 mars 2021 que vous pourrez le trouver avec ce lien :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043306112

À mettre : « Dans la rubrique, chut ! On en parle pas ! »

Nos remarques sont aussi désabusées qu’acrimonieuses : ce n’est pas possible, Madame la Ministre du Travail, d’être aussi négligent !

 

UN TEXTE SENSIBLE ET ILLISIBLE

Minable : un texte retoqué une première fois sévèrement par le Conseil d’État qui, à nouveau, est retiré du circuit par la Ministre après avoir été publié au JO pour erreurs graves ! Exemples : il sanctionnait chômeurs partiels et congés maternité ...

 

NE PAS SE MOQUER DES DEMANDEURS D’EMPLOI

Il est interdit de se moquer des demandeurs d’emploi...le chômage est déjà une sanction terrible qui touche le travailleur : il lui fait mal, il fait mal à ses proches, c’est une plaie.

Il y a certes quelques abus de faux chômeurs : qu’ils soient plus sanctionnés ! Mais ces abus ne peuvent cacher l’immense détresse des 6 à 7 millions de vrais demandeurs d’emplois dans la détresse : COVID + CHÔMAGE, c’est si lourd à vivre !

 

LA GESTION DU CHÔMAGE : UN DOSSIER À RÉGLER ENTRE LES EMPLOYEURS ET LES REPRÉSENTANTS DES SALARIÉS : C’EST LE DIALOGUE SOCIAL

Que l’État laisse aussi aux partenaires sociaux le soin de régler le bon fonctionnement de Pôle Emploi et l’indemnisation du chômage.

Aujourd'hui la législation sur l'indemnisation du chômage a créé une usine à gaz et aboutit à ce type de fiasco antiréglementaire et financier (dette de 66 milliards d'euros à ce jour de l'UNEDIC) que nous rappelons ici.

Seul le dialogue social entre ces partenaires peut déboucher sur la gestion responsable, saine et difficile du problème. L’État doit être facilitateur du dialogue social mais pas étouffeur du dialogue social.

L’État n’a rien à faire dans ce dialogue...qu’il s’occupe d’abord et avant tout de ses fonctions régaliennes : SÉCURITÉ, ÉDUCATION, JUSTICE, SANTÉ...Qu’il se concentre déjà en priorité sur la pandémie et le grand service public de la Santé, celui de la Justice en panne et ceux de la Sécurité et de l’Éducation en décrépitude.

Cette « réforme » 2020, 2021 de l’Assurance Chômage : une faute lourde qu'il faut rajouter au passif du Gouvernement et du Président de la République.

 

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 14:53
MARIANNE BAILLONNÉE

MARIANNE BAILLONNÉE

N'oubliez pas ce soir 20h diffusion du conseil communautaire Les Sables d'olonne Agglomération

Plus d'informations : https://www.olonnes.com/2021/03/les-sables-d-olonne-agglomeration-conseil-communautaire-du-jeudi-1er-avril-2021.html

 

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION UN BIEN PRÉCIEUX TOUJOURS MENACÉ

On entre en période électorale pour les régionales et les départementales (si COVID-19 et le gouvernement n’imposent pas un nouveau report). C’est un galop d’entraînement pour 2022 où nous attendent la Présidentielle suivie des législatives.

Après ce que nous avons vécu lors de la précédente présidentielle de2017 avec le déclenchement de l’affaire FILLON, on peut s’attendre à tout...sauf à la sérénité, sauf à un vrai débat projet contre projet.

Il faudrait que la fièvre citoyenne pousse les candidats au dialogue et au réalisme. Faire des promesses à tout-va ne grandit ni le pouvoir ni le respect dû aux fonctions d’élus.

Déjà la machine à contrôler les médias est en route...la liberté d’expression va souffrir. Il y a des signes précurseurs inquiétants comme la loi Sécurité Générale, le contrôle sur les réseaux sociaux...

Il y a eu deux atteintes à la liberté d’expression qui se manifestent en limitant la liberté d’information : en bâillonnant les médias ou en tuant le débat.

 

L'INDÉPENDANCE DE LA PRESSE : UNE LIBERTÉ TRÈS RELATIVE

La presse est sous perfusion. Elle a besoin des subventions directes et indirectes (6 à 8 milliards d’euros par an). Ceci signifie que la presse est sous la dépendance du pouvoir distributeur des subventions et autres aides. Un faux pas vis-à-vis du pouvoir en place et c’est la menace de la perte de la subvention et de la disparition du journal.

L’autre pouvoir est celui ce l’argent ; le propriétaire de journaux et revues d’une part, ne peut plus pour vivre voire survivre économiquement, se passer de subventions et d’autre part, s’il veut rentabiliser ses affaires il est contraint de recourir aux recettes de publicité qui sont une forme de dépendance...nous nous souvenons de ces maires s’adressant à des journalistes en les menaçant de ne plus leur donner à publier les annonces municipales s’ils continuaient à les critiquer !

Avec la loi « Climat » nous voyons arriver la fin de nombreuses et importantes recettes de publicité pour la presse qui sera brutalement en grave péril économique et devra demander donc encore plus de subventions donc devra être encore plus de dépendante du pouvoir.

Combien de journalistes « impertinents » et bien appréciés du public de la télévision ont été mis sur la touche parce qu’ils avaient déplu au pouvoir pour avoir dit un mot de travers !

Ici s’arrête la liberté d’expression.

 

L’ASPECT SOURNOIS DU « POLITIQUEMENT CORRECT » QUI DÉFORME LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Le politiquement correct est le mode d’expression qui interdit désormais d’appeler un chat, un chat !

Ainsi il interdit de parler d’islamisme, d’orientations sexuelles, de religions principalement pour la dénoncer, une attitude qui consiste à policer excessivement son langage ou modifier des formulations parce qu'elles peuvent choquer.

Donc, il y a des mots interdits qui sont remplacés par des circonlocutions qui ne représentent plus la réalité.

C’est une forme sournoise et implacable de censure qui impose à celui qui veut s’exprimer d’utiliser le mot exact pour ne pas offenser tel ou tel groupe d'individus : les mots racisme, homo..., islamisme, gauchisme...et autres « isme ».

Or, lors des prochaines campagnes électorales il faudra bien que soient abordés les thèmes de fond : bilan de ce septennat, décentralisation, sécurité, laïcité, immigration, dette publique...et ce sera le « juge et partie et aux ordres » nommé Conseil Supérieur de l’Audiovisuel CSA, qui orientera le débat...au mépris de la liberté d’expression.

Il y a bien le refuge des réseaux sociaux qui sont de plus en plus cernés par ceux qui veulent les faire taire.

Certes, de ce côté, il y a des débordements insupportables et punissables. Mais la loi de 1881 dite loi sur la liberté de la presse et la Déclaration des Droits de l’Homme (1789) écornée par le projet de loi sur la « sécurité générale » doivent en théorie protèger cette liberté. Les juges sanctionnent les écarts et alimentent une jurisprudence abondante et incontestée et en constante évolution. Mais trop souvent quand le juge intervient le mal et les dégâts faits aux personnes par les abus de liberté ont déjà causé des préjudices irréparables.

 

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 21:04
CHACUN A LA POSSIBILITÉ CONCRÈTE DE PARTICIPER AU SAUVETAGE DE NOTRE PLANÈTE SANS CETTE LOI

CHACUN A LA POSSIBILITÉ CONCRÈTE DE PARTICIPER AU SAUVETAGE DE NOTRE PLANÈTE SANS CETTE LOI

LA LUTTE CONTRE LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE DE LA PLANÈTE SE GAGNERA PAR LA MOBILISATION DE TOUS ET L'ÉDUCATION ET PAS PAR UNE LOI DÉSTABILISANT ÉQUILIBRE SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET INSTITUANT UNE NOUVELLE FORME DE DICTATURE

 

Extraits de la présentation du projet de "loi climat" :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3875_projet-loi#

 

"Ce projet de loi participe à changer le modèle français et à accélérer l’évolution des mentalités. Il va agir sur la façon dont nous vivons en France, dont nous consommons et nous nourrissons, dont nous produisons à la fois les biens manufacturés et les produits agricoles, dont les biens et personnes se déplacent.

Ce projet de loi prévoit, en six titres, cette transformation sans précédent dans l’histoire de notre pays : consommation, production et travail, déplacements, logement, alimentation, évolution du droit.

Cette loi va ainsi agir pour transformer les modes de consommation (titre Ier). Nos habitudes de consommation, voire de surconsommation, ont en effet un impact important sur l’environnement."

 

IL FAUT ÊTRE CONSCIENT DE L'AMBITION DICTATORIALE DE CE PROJET DE LOI

Les citoyens et nos parlementaires seront bien prévenus des dégâts que cette loi va générer. L'intention de la Ministre de la Transition Écologique, l'irresponsable Barbara POMPILI, est d'asservir la population au nom de l'idéologie dite écologique. Ce n'est pas une ambition cachée, sournoise. La ministre annonce la couleur : ce n'est pas une évolution mais comme elle l'écrit une révolution.

Il faut parcourir le texte de présentation de cette loi dont nous donnons ci-dessus des extraits. C'est clair, les français sont prévenus.

Toute notre activité quotidienne et tout projet seront encadrés par des textes de lois et règlements  assortis de menaces de sanctions pénales. On oserait écrire que ce texte de la révolution écologique est semblable à ceux de la TERREUR en France en 1793. D'ailleurs, les mêmes avaient prévu l'échafaud et la procédure pour y arriver. Aujourd'hui, les promoteurs du texte avaient proposé et réclament encore haut et fort la création du crime contre l'écologie "l'écocide".

Avec cette loi "Climat" les libertés citoyennes subiront la déstabilisation programmée du corps social, la réglementation à tout-va de la vie de tous les actes de la vie courante des français sous la contrainte : c'est la dictature écologique.

Ce sera pire que ce que nous vivons pour tenter de nous sortir de la crise sanitaire.

Ce qu'il y a de terrible c'est que c'est ceux qui refusent les mesures sanitaires les jugeant liberticides sont les mêmes qui veulent aujourd'hui instaurer la dictature écologique.

Du petit déjeuner au coucher du soleil, il faudra affronter des contraintes nouvelles dites écologiques.

Nos déplacements, nos logements, notre nourriture, nos achats de toutes sortes, notre culture, l'éducation, les conditions de travail et de produire...  seront contrôlés, sanctionnés et gérés par l'État.

Tout cela pour "confiner" 66 millions de français qui sont responsables de moins de 1% de la pollution mondiale.

Le Président de la République et le Gouvernement et nous les citoyens qui laissons ces jours-ci le Parlement décider ainsi de notre sort nous sommes tous des lâches endormis par Covid-19.

En écrivant ces lignes nous avons conscience des mots chocs utilisés et répétés mais ils traduisent des heures de réflexions fondées sur les textes que nous reproduiront pour une prise de conscience. Les parlementaires n'ont pas le droit de voter ce texte volontairement révolutionnaire, jusqu’au-boutiste et irresponsable.

C'est de la folie pure. C'est mettre la France à genoux.

Ce qui est aussi terrible c'est que même l'héritage maigre positif de la Présidence MACRON sera détruit : sa tentative pour relever l'économie sera anéantie.

Mais ce qui est pire c'est d'abord que ce texte arrive devant le Parlement de notre Pays comme une loi "ordinaire" en profitant du désarroi qui a envahi la population avec la pandémie.

Les français peuvent adhérer à une politique écologique raisonnable donc consentie. Par contre, ils rejetteront des mesures dictatoriales imposées par la contrainte étatique aveugle que contient cette loi.

Il vaut mieux pour protéger notre planète 66 millions de français adhérant à une politique sage, fondée et écologique que 66 millions de français écrasés par des textes contraignants qu'ils rejetteront.

 

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29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 21:16
LES DÉPUTÉS AURONT-ILS LE COURAGE DE DIRE NON AUX DANGERS DE CETTE LOI ?

LES DÉPUTÉS AURONT-ILS LE COURAGE DE DIRE NON AUX DANGERS DE CETTE LOI ?

 

UNE LOI LIBERTICIDE

Nous avons examiné ce projet de loi en discussion depuis ce jour à l’Assemblée Nationale

https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000043113774/

Au compteur déjà 5392 amendements déposés par les députés.

Pour nous, il ne s’agit pas de modifier un texte mais de tout reprendre ne serait-ce que pour mettre en conformité le projet de loi avec l’avis du Conseil d’État.

 

LE RENIEMENT DE LA MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT

Ce projet de loi, cette « novation juridique » comme l’appelée la Ministre de l’Environnement Barbara POMPILI, c’est encore une marque de mépris de l’exécutif vis-à-vis du législatif et des citoyens . La procédure de vote d’urgence est d'ailleurs mise en route.

La Ministre de l’Environnement Barbara POMPILI, Europe Écologie Les Verts EELV, doit d’ailleurs être dans l’embarras : défendre un projet dont son parti ne veut pas ! Que ne fait pas faire la politique et l’ambition qui fait perdre à tout homme sa dignité.

C’est d’ailleurs ce type de comportement qui écœure le citoyen et l’écarte de la vie publique.

 

L’ARSENAL DES LOIS ET RÈGLEMENTS FRANÇAIS ET EUROPÉEN POUR DE NOMBREUX PARLEMENTAIRES EST TOUJOURS INSUFFISANT POUR SATISFAIRE LEUR BOULIMIE DE TEXTES LIMITATEURS DE NOS LIBERTÉS

Cette fois nous avons, avec ce texte de 69 articles, une vraie révolution en marche qui fera peser une menace sur tous les comportements, sur toutes les initiatives, sur tous les actes de la vie courante.

Le décideur ne sera pas celui qui a un projet mais ceux qui seront grands maîtres de l’application de ce texte qui sera suivi d’une multitude de règles pris par ordonnances, décrets, règlements .... Ce texte ouvre la dictature des ayatollahs de l’écologie tant sur la vie privée des citoyens que sur l’activité économique.

C’est une copie agrandie de ce que nous vivons en matière de règles concernant la crise sanitaire.

Le projet de loi remet en cause notre mode de vie de manière très contraignante et sous tous ses aspects.

 

LISEZ BIEN LE TEXTE DE PRÉSENTATION DE LA LOI

Ce projet de loi s’il est adopté ...

«  permettra de faire pénétrer l’écologie au cœur du modèle français et d’irriguer concrètement la société dans ce qu’elle a de plus fondamental :

 l’école,

 les services publics,

 la justice,

 mais aussi le logement et l’urbanisme,

 la publicité,

 la mobilité du quotidien.

  • Ce projet de loi n’agira pas seulement sur les structures de l’économie pour en accélérer la décarbonation,

 il innervera la culture du pays, en favorisant l’éducation à l’environnement,

 une publicité responsable,

 ou encore une consommation plus sobre. »

FERMEZ LE BANC !

L’appareil étatique qui ne cesse de montrer sa suffisance et son incapacité à gérer le pays va pouvoir multiplier ses tentacules, étouffer le citoyen, le conditionner.

Le citoyen se rend-il compte du danger ? Ce n'est pas ainsi que l'on inculquera aux citoyens le sens de la responsabilité face aux phénomènes climatiques.

Ce n'est pas cette loi folle qui va aller dans le sens de la sauvegarde de notre terre à laquelle nous adhérons tous.

En bloquant le dynamisme d'un pays qui ne représente que 1% de la pollution du monde cette loi va à l'encontre de son objet : sauver la planète.

 

 

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 21:33
L'ENVIRONNEMENT : COPIE NULLE DU GOUVERNEMENT AVEC SON PROJET DE LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE

L'ENVIRONNEMENT : COPIE NULLE DU GOUVERNEMENT AVEC SON PROJET DE LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE

 

LA LOI FOURRE-TOUT CLIMAT ET RÉSILIENCE

La loi fourre-tout « climat et résilience », honorée ce jour par des manifestations de l’écologisme ayatollah et irresponsable, reprend le concept de crime écologique dit écocide.

Quand ils prendront connaissance de cette loi les français raisonnables et profondément écologistes pragmatiques comprendront les dérapages incontrôlés du Gouvernement et du Parlement s'ils adoptent ce dispositif, mais, encore une fois, ce sera trop tard.

De plus, cette loi est déjà tardive. La France suivait les Gilets Jaunes en novembre 2018. Le Président de la République a participé à des rassemblements pour écouter les français. Le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel ont déjà rappelé au gouvernement ses engagements non tenus en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Au lieu de s’occuper du sexe des anges et de jouer de complaisance avec des minorités nombrilistes, le Président de la République aurait dû faire prendre les mesures prévues par les Accords de Paris sur le climat de 2015 signés en 2016.

Nous sommes en 2021...la France avait déjà pris du retard par rapport à ses engagements internationaux et c’est seulement en 2021 que le Gouvernement présente un projet !

Demain, lundi 29 mars 2021,  l’Assemblée Nationale qui ne représente plus réellement le pays à 1 an de l’élection Présidentielle et pendant la crise sanitaire commencera l’examen de cette mauvaise loi imposée par le chef de l’État.

 

L’ÉCOCIDE EST LA PARTIE PÉNALE DE LA LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE

L’écocide sanctionne une grave atteinte portée à l’environnement, entraînant des dommages majeurs à un ou plusieurs écosystèmes, et pouvant aboutir à leur destruction.

L’écocide était une demande des membres de la Convention Citoyenne pour le Climat CCC, espèce d’assemblée de 150 citoyens tirés au sort (après avoir été triés !) truc antidémocratique et anti parlementaire inventé par le Président de la République englué depuis  2018 dans sa grande peur des gilets jaunes.

Dans le rapport final de la CCC (décembre 2021) l’écocide devait viser à réprimer les atteintes graves à l'environnement. Cette atteinte grave était sanctionnée au titre de crime, pas un délit mais bien un CRIME ! pour un fait ou des faits dont la définition précise échappe au texte.

Cette demande imposée par la CCC est une véritable aberration juridique qui n’a pas résisté à l’analyse. Elle a été déjà amodiée par le Président de la République et le Gouvernement qui ont décriminalisé le texte mais accepté le principe pénal du délit. Voir l'avis du Conseil d'État en fin de cette publication.

Cette modification apportée aux souhaits de la CCC ’est d’ailleurs un grief soulevé contre le projet de loi et un des fondements des manifestations de ce jour.

Ce n’est pas ce qui était espérer pour une loi-cadre visant à attaquer les causes supposées du réchauffement climatique en application des Accords de Paris.

« Les délits d’écocide s’appliquent aux atteintes les plus graves à l’environnement au niveau national ». Les peines peuvent aller jusqu’à 10 ans de prison et 4,5millions d’euros d’amende. D’autres sanctions sont prévues pour la pollution des eaux, de l’air t des sols si les faits sont qualifiés d'"intentionnels"...bravo pour l’ambiguïté de la rédaction!

 

Projet de loi lien :

https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000043113774/

À ce long texte s’ajoute l’avis du Conseil d’État, très long texte aussi de 40 pages...ce qui n’est pas la norme de cette noble juridiction.

Sur la partie pénale que nous venons de présenter sommairement nous reprenons la fin de l’avis du Conseil d’État :

 

« Le projet de loi réprime ainsi de manière sensiblement différente et incohérente des comportements intentionnels causant des atteintes graves et durables à l’environnement.

Le Conseil d’État ne peut retenir ces dispositions telles que rédigées par la troisième saisine rectificative reçue le 3 février 2021.

NOR: TREX2100379L/Verte-140/40

Il attire par conséquent l’attention du Gouvernement sur la nécessité de rechercher, pour atteindre les objectifs poursuivis, d’autres choix de politique pénale s’inscrivant dans le respect des principes constitutionnels qui viennent d’être rappelés.

Les options devront veiller, d’une part, à ce que le champ d’application des infractions ou des causes aggravantes de peine soit cohérent avec l’objectif de renforcement de la protection judiciaire de l’environnement, d’autre part, à ce que le quantum des peines soit gradué et proportionné aux infractions ou aux causes d’aggravation qu’elles sanctionnent. »

 

En clair, c’est la condamnation de la partie pénale de cette loi élaborée dans la précipitation ; « une copie à revoir complétement » aurait pu dire un maître à son mauvais élève.

Mais demain on n'est pas à l'école mais au Parlement de la France.

 

 

 

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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 19:45
RÉHABILITER L’USAGE ET LA FORCE DU DROIT DE VOTE AVEC UNE DOSE DE PROPORTIONNELLE ... SUITE

 

LE SCRUTIN À LA PROPORTIONNELLE INTÉGRALE EST IMPOSSIBLE

MAIS LE SYSTÈME ACTUEL BRIME LES MINORITÉS CAR ELLES SOUS-REPRÉSENTÉES

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/03/rehabiliter-l-usage-et-la-force-du-droit-de-vote.suite.html

 

Que ce soit dans nos assemblées locales ou nationales, avec le mode de scrutin actuel, les partis minoritaires et leurs électeurs sont sous-représentés. Ceux qui votent pour les candidats de ces partis « pèsent » moins que ceux qui votent pour le parti majoritaire ; le principe d’égalité des citoyens n’est donc pas respecté strictement. Il pousse certains à l'abstention.

Cela conduit à ce paradoxe : il arrive fréquemment que la liste gagnante d'une élection ne recueille pas 50 % des voix des électeurs mais représente en nombre d'élus plus de 50% des sièges  et que les minorités, elles,  représentent plus de 50 % des voix et n'ont droit qu'à quelques sièges (strapontins) d'élus dans les assemblées !

Ce système actuel en vigueur d'abord est donc injuste et démobilisateur. Autre inconvenant : il prive la collectivité de l'apport que peut faire sans l'intérêt général une opposition proposante.

Mais il est aussi évident que l’instauration d’un mode de scrutin à la proportionnelle dans un pays où il y a le multipartisme engendre la nécessité de coalitions pour gouverner. Or, les coalitions ne cessent de se faire et de se défaire.

Les exemples sont patents chez nos voisins en Italie et en Espagne. Notre expérience de la Quatrième République (24 gouvernements de 1947 à 1958) démontre que le mode de scrutin à la proportionnelle pure et dure, s’il est démocratiquement souhaitable, rend un pays ingouvernable.

N’en déplaise à notre philosophe Jean-Jacques ROUSSEAU qui devrait rester le père des droits de l’homme sa formule figurant dans son « contrat social » :  « L’homme est né libre et partout il est dans les fers » n’est pas suffisante pour satisfaire l’égalité des citoyens. Les hommes ne naissent ni ne demeurent libres et égaux en droits mais ils doivent être égaux devant la loi.

Certes, cela n’a pas empêché Jean-Jacques ROUSSEAU d’être reconnu par les révolutionnaires comme le père de la devise « liberté, égalité » et il eut ainsi droit aux honneurs du Panthéon.

Mais la génétique n’existait pas en 1789 et le principe de l’égalité des citoyens dès la naissance n’est pas inné ni fondé. Il a cependant été la base de la déclaration des droits de l’homme de 1789 dont l’article premier stipule que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »

Sauf que le système de vote au scrutin majoritaire ne respecte pas ce principe d'égalité.

 

RÉHABILITER L’USAGE ET LA FORCE DU DROIT DE VOTE EN INTRODUISANT UNE DOSE DE PROPORTIONNELLE DANS LES SCRUTINS ET UN STATUT DES MINORITÉS

Pour gouverner il faut que du vote des citoyens sorte un homme ou une équipe qui ait le pouvoir de porter des projets et de les mener. Donc, du vote du peuple doit sortir une majorité et des minorités bien représentées.

Donc, il y a bien un beau principe qui est l’égalité des citoyens mais celui-ci ne résiste pas à la réalité de l’exercice des modalités d’expression du droit de vote et de l’exercice de la gouvernance d’un pays ou de ses collectivités locales.

Les élus des oppositions sont des élus du peuple qui méritent la considération et le respect et eux aussi doivent respecter les élus de la majorité.

Pour rendre les scrutins plus attractifs et plus justes tout en conciliant l’efficacité du pouvoir de gouverner et la représentation des minorités opposantes, il est donc souhaitable : 

- d'une part, d'introduire dans les scrutins majoritaires une dose sérieuse de proportionnelle,

-  d’autre part, de donner un statut avec des droits réels aux élus représentant des minorités.

Il est vraiment très regrettable et dommageable que le Président de la République qui avait fait cette promesse de « réforme de l'introduction d'une dose de proportionnelle dans les scrutins » encore une fois fasse « En marche, arrière ».

Il y avait, pour un fois, une possibilité de faire une réforme utile et certainement consensuelle !

 

En effet, ce ne serait pas une révolution : nombre d’élus présidents d’exécutifs, maires, présidents de conseils départementaux et régionaux ouvrent déjà à leurs collègues des oppositions les commissions voire même les présidences de commissions comme cela se fait au Sénat et à l’Assemblée nationale.

 

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 22:27
LE PLURALISME DES LISTES NE REMPLACE PAS L'INJUSTICE DU SCRUTIN MAJORITAIRE

LE PLURALISME DES LISTES NE REMPLACE PAS L'INJUSTICE DU SCRUTIN MAJORITAIRE

 

 

VOTES : « UNE DOSE DE PROPORTIONNELLE » AVAIT ANNONCÉ EN JUIN 2017 LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON ET ÉDOUARD PHILIPPE

 

RAPPEL DES FONDEMENTS DU DROIT DE VOTE DANS LA CONSTITUTION

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/03/rehabiliter-l-usage-et-la-force-du-droit-de-vote.html

L’importance du droit de vote est tel qu’il est inscrit en tête de la Constitution d’abord en instituant l’égalité entre les citoyens puis en en fixant règles et principes. Rappelons que ceci n’était pas évident avant 1789.

Cette égalité génère pour le droit de vote le principe : un citoyen=une voix.

Il est inscrit dans la Constitution de 1958 et même si c’est une répétition dans nos parutions, nous insistons : c’est tellement essentiel qu’il est bon à le rappeler dans le texte par les temps qui courent.

Article 1

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales

Article 2

...La devise de la République est "Liberté, Égalité, Fraternité".

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Article 3

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum...

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

N’en déplaise à notre philosophe Jean-Jacques ROUSSEAU qui devrait rester le père des droits de l’homme, sa formule figurant dans son « contrat social » :  « L’homme est né libre et partout il est dans les fers » n’est pas satisfaisante pour fonder l’égalité des citoyens. Les hommes ne naissent ni ne demeurent libres et égaux en droits mais ils doivent être égaux devant la loi, devant le droit de vote.

Certes, cela n'a pas empêché Jean-Jacques ROUSSEAU d’être reconnu par les révolutionnaires comme le père de la devise « liberté, égalité » et il eut ainsi droit aux honneurs du Panthéon.

Mais la génétique n’existait pas en 1762 quand le philosophe a écrit le contrat social. Le principe de l’égalité des citoyens dès la naissance n’est ni inné ni fondé. Il a cependant été la base de la déclaration des droits de l’homme de 1789 dont l’article premier stipule que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune»

Le vote est bien l’expression du pouvoir qui est toujours détenu par le peuple, de l’égalité et de la liberté des citoyens dans l’exercice de leurs droits dont le droit de vote. Mais ce principe, comme nous le verrons, se heurte aux réalités et aux exigences d'une bonne gouvernance.

C'est pour cela qu'il est urgent de trouver une voie intelligente qui puisse concilier, en 2021, dans les assemblées d'élus équitablement la représentation de tous les électeurs de la majorité et des oppositions. Il faut ainsi redonner au bulletin de vote toute sa valeur pour tous les citoyens. Le droit de vote doit être attractif pour être utilisé et mobiliser les citoyens. Aujourd'hui, l'abstentionnisme est une plaie.

À SUIVRE...

OUI À UN SCRUTIN MAJORITAIRE MAIS AVEC UNE DOSE DE PROPORTIONNELLE

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