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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 10:24
 LES VOTATIONS AUX SABLES D’OLONNE : UN EXEMPLE DE L’EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

 

 

PAS DE DÉMOCRATIE LOCALE SANS DÉCENTRALISATION RÉELLE

Poursuivons notre périple sur l’expression de la démocratie locale en redonnant la parole au peuple par l’exercice des votations, le droit de pétition et autres consultations comme aux Sables d’Olonne.

Voir : https://www.olonnes.com/2022/12/refonder-la-democratie-locale.html

 

La conclusion de nos 3 précédentes parutions sur ce thème est claire...depuis plus de 20 ans les gouvernants de tous bords qui se sont succédé ont promis la réforme territoriale, décentralisation, autonomie financière des collectivités locales...et il n’est rien sorti de positif et de concret...sauf des textes inappliqués et pire des textes qui sont restrictions aux libertés citoyennes locales.

 

DÉFENSE ET ILLUSTRATION DE L’AUTONOMIE LOCALE ET DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

La décentralisation dispose de fondements constitutionnels. Le premier article de la Constitution du 4 octobre 1958 de la France qui prévoit que « l’organisation de la République est décentralisée » et cela est repris à l’article 71 de ladite Constitution.

Les principes des libertés locales, de la décentralisation sont donc bien fondés juridiquement et donc incontestables.

Mais leur mise en œuvre se heurte à la mauvaise volonté de l’oligarchie « éna rchique » au pouvoir avec la complicité d’élus en place qui sont réfractaires au transfert de pouvoirs aux collectivités territoriales sauf quand cela les arrange comme par exemple : lors de la crise sanitaire.

Les attributions du maire sont multiples : état-civil, urbanisme et logement, écoles et équipements, activités culturelles, santé et aide sociale, police …s’il ne fait « pas » il peut être jugé responsable. S’il fait, c’est sous contrôles. Où sont l’autonomie locale, la décentralisation, les libertés locales ?

Nous vivons donc avec un système bancal, lourd et anti-démocratique qui est à rebâtir puisqu’un bon maire c’est celui qui ne fait rien sauf inaugurer les chrysanthèmes et serrer des mains.   

Un maire qui veut faire vivre la démocratie locale s’il veut organiser un référendum ou une simple consultation dans sa sphère de compétence et dans sa commune est dans l’obligation d’en référer au Préfet de son département.

La France a ratifié en 2007 la Charte européenne de l’autonomie locale qui « consacre le droit du citoyen de participer aux affaires des collectivités locales qui encourage et aide à la mise en œuvre de normes et de mécanismes visant à faire participer les citoyens à la prise de décision politique à tous les niveaux dans les États membres du Conseil de l'Europe ».

La Charte permet donc bien aux citoyens et aux élus de faire entendre leur voix et de façonner les décisions politiques, en plus de la participation aux élections.

 

INSTAURER LA DÉMOCRATIE LOCALE

Nous ne pouvons donc que nous étonner de voir des élus qui se disent légalistes et démocrates s’élever contre les initiatives du Maire des Sables d’Olonne qui multiplie les votations et a l’intention de continuer.

D’abord, le maire des Sables d’Olonne a été élu avec un programme qui prévoit des consultations de ses électeurs lors de son mandat. Respectons le vote des électeurs favorables à ces consultations. Ils ont élu librement leur maire.

Deuzio : les « votations » ne peuvent qu’être positives pour le rapprochement élus-citoyens même si elles sont encore très imparfaites dans leurs formulations justement à cause de textes qui briment la capacité des citoyens à s’exprimer en posant des conditions qui font perdre toute leur crédibilité aux référendums, aux consultations des électeurs et autres procédures actuellement en vigueur qui aboutissent à bloquer l’expression citoyenne.

Tertio : les projets et textes législatifs concernant les réformes territoriales sont souvent et à juste titre accompagnés de phases expérimentales...qu’aux Sables d’Olonne les élus s’unissent majorité et oppositions pour poursuivre dans cette voie de la consultation périodique des habitants libérant la parole citoyenne...

CE NE SONT PAS LES ÉLUS QUI SONT SOUVERAINS MAIS BIEN LE PEUPLE ! Donnons-lui le pouvoir et le cadre juridique pour s’exprimer souverainement et pour vivre pleinement sa citoyenneté.

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 22:26
AU DÉPART 5 QUESTIONS...À L'ARRIVÉE 4 QUESTIONS : C'EST L'ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

AU DÉPART 5 QUESTIONS...À L'ARRIVÉE 4 QUESTIONS : C'EST L'ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

 

 

 

 

LES FONDEMENTS JURIDIQUES ACTUELS DE L’EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE EN France

 

suite de

https://www.olonnes.com/2022/12/la-votation-aux-sables-d-olonne-et-la-democratie-locale-en-panne.html

Consultation, référendum, pétition ...mais pas votation ! Le législateur français n’aime pas l’exercice de la démocratie directe locale et les détenteurs du pouvoir ne l’aiment pas non plus.

Pourtant, il y a un mouvement favorable à l’exercice de cette démocratie et si la démocratie se développe sur le plan local, au niveau national cela ne pourra qu'être un mieux pour la réhabilitation de la démocratie.

 

D'une manière générale, le référendum local permet au corps électoral de se substituer au conseil municipal pour prendre une décision sur une affaire communale, alors que la consultation des électeurs intervient en amont du processus décisionnel pour « éclairer » le conseil municipal appelé à délibérer.

 

Examinons la panoplie complexe où le bon peuple souverain peut, en théorie, s’exprimer.

 

Le référendum local (lois de 2003 et 2004)

 Le dispositif existant auparavant, en matière de démocratie locale, a été considérablement élargi par les textes instaurant le référendum local (loi constitutionnelle du 28 mars 2003).

Le référendum local permet aux électeurs d'une collectivité territoriale, sous certaines conditions, de décider par leur vote de la mise en œuvre ou non d’un projet concernant une affaire locale.

Pour une commune, l’initiative appartient au maire qui est seul compétent pour proposer à son conseil municipal l’organisation d’un référendum portant sur un projet de texte relevant de sa compétence.

Le référendum est décisionnaire mais les conditions mises à sa réalisation le rendent inutile. IL faut que la moitié au moins des électeurs inscrits ait pris part au scrutin et qu’il réunisse la majorité des suffrages exprimés.  Si cette dernière condition est remplie, le référendum vaut décision que la collectivité locale organisatrice doit juridiquement appliquer.

Dans le cas contraire, le référendum n’a que la portée d’un « avis consultatif ».

 

Le droit de pétition local aux assemblées délibérantes

L’article 72-1 de la Constitution dispose que « les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence »

Une pétition peut donc avoir deux objets distincts : demander l’inscription, à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante de la collectivité territoriale, de l’organisation d’une consultation sur toute affaire relevant de sa compétence ou demander l’inscription d’une affaire à l’ordre du jour de la même assemblée.

Les conditions mises à l’exercice de ce droit le rend inopérant : demander n’est pas obtenir !

Il faut réunir un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune pour pouvoir demander qu'une consultation, sur toute affaire relevant de la compétence du conseil municipal, soit inscrite à l'ordre du jour de cette assemblée.

Le maire apprécie l'opportunité d'inscrire la demande à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante, le droit de pétition de la Constitution visant à demander, mais non pas à obtenir, l'inscription d'une affaire à l'ordre du jour de cette assemblée.

 

Les consultations populaires locales : demandes de consultation et autres consultations 

La loi du 13 août 2004 a créé dans le code général des collectivités territoriales (CGCT) une section nouvelle « consultation des électeurs »sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci.

La consultation n’est pas décisionnaire et c'est un avis sur des projets seulement envisagés.

L’initiative peut appartenir dans une commune au maire.

Le conseil municipal décide souverainement de l’organisation d’une consultation ou de son abandon.

L’initiative peut être citoyenne : un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune peut demander qu'une consultation, sur toute affaire relevant de la compétence du conseil municipal, soit inscrite à l'ordre du jour de l’assemblée délibérante (pour la commune, le conseil municipal). Cette assemblée décide aussi de l’organisation de la consultation ou de son rejet.

En fin de compte le législateur ouvre un droit au citoyen et il est aussitôt refermé.

 

Référendum, pétition, consultations diverses ...l’expérience montre que toutes ces procédures ne sont que de la poudre aux yeux et déjà désuètes car inutilisées.

Il faut donc refonder la démocratie locale si l'on ne veut pas tomber dans une hyper centralisation...qui est contraire à la Constitution.

Un bel exemple... :  

L’article 72-1 de la Constitution déjà cité ci-dessus dispose que « les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence ».

Cet article ajouté à la Constitution de 1958, il y a 20 ans, est d’une inutilité et d’une utilisation totales...un texte de circonstance n’a pas sa place dans la Constitution d’un pays...il faudra se souvenir de cet exemple en 2022 et 2023 où nos législateurs et autres dirigeants prônent d’introduire dans la Constitution des textes circonstanciels qui l'affaiblissent.

Le résultat est clair : En 2022, constatons donc :

  • l’absence d’exercice de toute souveraineté au plan local,
  • la démocratie locale qui a eu du mal à voir le jour s’effiloche et laisse la place à un centralisation du pouvoir que les français rejettent. Le pouvoir n'appartient plus au peuple souverain et là, il y a danger !

 

Après cette longue explication nécessaire à nos yeux pour comprendre  comment refonder la démocratie locale directe ou indirecte et redonnez de l'espoir et de l'envie aux citoyens, nous reviendrons « au plan local » : Vous avez dit votations aux Sables d’Olonne...Pourquoi pas ?

 

À SUIVRE

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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 13:11
MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

MARIANNE (BAILLONNÉE), LE SYMBOLE DE LA LIBERTÉ ET DE LA DÉMOCRATIE, C'EST NOUS TOUS CITOYENS FRANÇAIS

 

 

 

RÉFÉRENDUM, CONSULTATION, VOTATION, DROIT DE PÉTITION...LA DÉMOCRATIE LOCALE EST-ELLE VRAIMENT EN PANNE ?

La Constitution française de 1958 dispose que “la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).

Encore faut-il que le peuple puisse s’exprimer et garder un droit d’initiative pour exercer son droit de « légiférer » ou au moins d’impulser des décisions bloquées par l’exécutif (maire, président de collectivités territoriales, gouvernement, Président de la République).

 

LA « VOTATION »

Votation : le maire des Sables d’Olonne Yannick MOREAU rappelle qu'une « votation » n'est ni une élection, ni une consultation.

Il donne sa définition des consultations-votations organisées depuis 2019 aux Sables d’Olonne "Une votation est une demande d'avis, une forme de sondage XXL, parfaitement légal et ouvert à tous, qui éclaire la municipalité et le débat public local."

D’abord, rappelons que la « votation » c’est simplement le fait de voter...votation est un terme peu usité ...sauf en Suisse, pays démocratique avec un État fédéral où les citoyens sont appelés à se prononcer sur le plan fédéral généralement trois ou quatre fois par année. Ils sont convoqués pour voter sur des " initiatives populaires ", des " référendums facultatifs " ou des " référendums obligatoires ".

Votation, étymologiquement signifie simplement « émettre un vœu » sans plus.

Les Sables d’Olonne vivent donc une nouvelle expérience : une forme, selon nous, inédite sur le plan juridique français d’exercice de la démocratie locale : en 2019, il y a eu la « votation » sur le dévoiement de la route littorale, puis en 2022 nouvelle votation sue le déboulonnage de la statue Saint-Michel et les 4 questions de novembre dernier. Le Maire Yannick MOREAU a confirmé sa promesse d’autres votations en 2023.

Cette initiative locale doit nous interroger sur les droits et devoirs du citoyen : droit de participer aux décisions locales et nationales, droit d’impulser les décisions du Parlement (loi), droit d’interpeler les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. Autrement dit : le citoyen est-il un être passif qui regarde passer les trains ?

Pourquoi le citoyen français est-il devenu aussi passif ?

Il vote ou s’abstient et basta ! Quand il vote, il donne un mandat et le pouvoir souverain lui échappe...les maires, les députés, les sénateurs, les ministres, le gouvernement (dont nombre de membres ne sont même pas des élus, y compris le Premier Ministre !) se coupent du peuple souverain et font ce que bon leur semble, voire ce qui les intéresse dans le bon comme dans le mauvais sens. Le mandat d’élu donne trop souvent la grosse tête. Mais pourtant être élu ce n’est qu’exercer une fonction et le bénéficiaire du mandat d'élu doit savoir rendre des comptes et le mandant doit pouvoir contrôler la bonne exécution du mandat qui a été donné à l'élu.

Le système qui régit actuellement en France l’exécution de son mandat par un élu et le pouvoir souverain du citoyen sont aujourd’hui totalement dévoyés d’où la dérive totale et appauvrissement du système démocratique.

La « votation » sablaise n’est-elle pas une sortie de ce système qui aboutit au fossé qui devient un gouffre entre citoyens et élus ?

 Souvenons-nous du Grand Débat qui a suivi la crise des « Gilets Jaunes » et le simulacre de la dernière élection présidentielle sans débat qui a abouti à un record de rejet par abstention, à la négation du droit et devoir de vote.

Ne peut-on remettre un peu de démocratie au moins au plan local en permettant au peuple souverain d’exercer son pouvoir par votation, consultation, initiative de référendum, droits de pétition.

 

À SUIVRE

REFONDER LA DÉMOCRATIE LOCALE

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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 18:53
LES FRANÇAIS DOIVENT DEMANDER DES COMPTES

LES FRANÇAIS DOIVENT DEMANDER DES COMPTES

 

« PRÉPARATION AUX RISQUES D’APPROVISIONNEMENT ÉLECTRIQUES HIVERNAUX » : LA CHASSE AUX COUPABLES DOIT ÊTRE DÉMOCRATIQUEMENT OUVERTE !

 

"RISQUES D'APPROVISIONNEMENT VEUT DIRE RISQUES DE COUPURES !"

 

SOUS CE VOCABLE TECHNOCRATICO POLITIQUE : LE GOUVERNEMENT PRÉPARE LES ESPRITS AUX COUPURES D’ÉLECTRICITÉ

 

Nous avons donc lu pour vous attentivement le texte du Conseil des ministres de ce 29 novembre 2022.

Donc, ce n’est pas un « risque d’approvisionnement » mais tout simplement mais brutalement des risques de coupures de deux heures par jour voire plus.

La Première ministre a donc présenté cette communication relative à la préparation aux risques d’approvisionnement électriques hivernaux. (voir ci-dessous le texte intégral de cette triste mascarade )

D’abord, il faudrait expliquer aux citoyens pourquoi EDF, entreprise nationale, à 100 % , ne peut assurer sa mission de fourniture d’électricité aux abonnés d’office d’EDF que nous sommes tous.

Comment se fait-il qu’un pays qui produisait plus d’électricité que ses besoins, qui exportait son électricité et son savoir-faire réussit-il cet exploit? en 2023? à ne plus produire assez ?

 

« CHERS GOUVERNANTS », VOUS DEVEZ D'ABORD DES EXCUSES AU PEUPLE FRANÇAIS QUI EST CLIENT OBLIGATOIRE DU FOURNISSEUR EXCLUSIF EDF, ENTREPRISE NATIONALE

RESPONSABLES ET COUPABLES : SABORDEURS DE LA PÉPITE EDF

Avant de nous expliquer comment l’approvisionnement est devenu insuffisant, nos gouvernants présents et passés dirigeants d’EDF, qui se sont versés des milliards d’euros de bénéfice doivent des excuses au peuple français.

Les responsables sont connus.

Il y a eu des sabordeurs qui ont fait sombrer le navire, le super paquebot France EDF : membres du conseil d’administration,  écologistes qui ont tué la filière nucléaire,la filière hydroélectrique...politiciens complices de ces écologistes accueillis comme ministres pour récupérer des voix écologistes, les derniers Présidents de la République successifs encore en vie,  SARKOZY, HOLLANDE, MACRON (en tant que Ministre des Finances, candidat à la Présidence 2017et  2022  et Président qui a fermé FESSENHEIM !)...

Il y a eu aussi les sabordeurs de l’intérieur de l’entreprise EDF : les syndicats avec en tête des militants CGT suivis par d’autres syndicats plus corporatifs comme SUD... courtisés par la Direction d’EDF qui a acheté la paix sociale au prix fort et avec des compromis qui se retournent aujourd’hui contre tous les français.

 

Pour nous réchauffer cet hiver nous devrons, tous citoyens unis, monter à PARIS pour demander des comptes à ceux qui, par négligences, calculs bassement politiques ont cassé EDF !...pourquoi pas un Grand Débat National "QUI A TUÉ EDF, COMMENT REDONNER EDF AU PEUPLE" ?

 

 

 

COMMUNICATION

DU CONSEIL DES MINISTRES DU 29 NOVEMBRE 2022

 

La Première ministre a présenté une communication relative à la préparation aux risques d’approvisionnement électriques hivernaux.

 

Le contexte de crise énergétique que nous connaissons a conduit le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour garantir les meilleures conditions pour le passage de l’hiver.

 

Ainsi, un plan de sobriété a été annoncé, assorti de mesures visant à lisser les pics de consommation électrique, et soutenu par une campagne de communication grand public. Dans le même temps, le Gouvernement s’est assuré du remplissage de nos stocks de gaz, de la maximisation de la production de nos capacités renouvelables et thermiques disponibles, et du suivi de la disponibilité du parc nucléaire. A ces mesures d’anticipation s’ajoute la sécurisation des capacités d'importation. L’accord de solidarité énergétique qui vient d’être signé par la Première ministre, entre la France et l’Allemagne, y contribue. L'ensemble de ces leviers vient compléter les dispositifs usuels à la main du gestionnaire du réseau de transport RTE (baisse de tension, interruptibilité, EcoWatt).

 

Si l’ensemble de ces mesures, mobilisées pour augmenter les marges de manoeuvre du système électrique cet hiver, tant sur la production que sur la consommation, venait à être insuffisant, un plan national de délestage électrique pourrait être mis en oeuvre et concerner alternativement des portions de départements métropolitains pour une durée de deux heures. Cette situation, fortement corrélée à l’aléa climatique, ne peut être à ce jour exclue ni confirmée : elle doit donc être préparée. C’est la raison pour laquelle la Première ministre a activé, depuis le début du mois de novembre, une Cellule interministérielle de crise dédiée, dans un format « anticipation », associant l’ensemble des ministères.

 

Le délestage est une mesure exceptionnelle, mise en oeuvre en dernier recours par les gestionnaires du réseau électrique, pour éviter un déséquilibre du système électrique national. Le 18 novembre, RTE a indiqué qu’il estimait que le risque était faible pour les mois de novembre et décembre, mais qu’il augmentait pour le mois de janvier. Le passage en « rouge » de l’indicateur EcoWatt, qui signifie la possibilité d’un recours à une coupure électrique programmée, fera l’objet d’une communication grand public. Si ces coupures devaient néanmoins intervenir, elles dureraient deux heures consécutives, en affectant alternativement des portions de départements. Les périodes de délestage concerneraient les pics de consommation électrique situés les jours ouvrés, sur des créneaux horaires indicatifs de 8 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures.

 

Le travail mené, qui associe l’ensemble des ministères et qui sera décliné par les préfets dans les territoires, a pour objectif d’anticiper les effets de ces coupures dans la vie quotidienne, économique et sociale du pays. Les infrastructures sensibles, nécessaires à la continuité de la vie de la nation, ou permettant de garantir la continuité des soins, ont été recensées et ne seront pas concernées par les éventuels délestages.

 

Les interruptions de l’alimentation électrique, quoique rares et généralement liées à des phénomènes exceptionnels, ne sont pas inconnues des Français : la durée moyenne de coupure par client est de l’ordre d’une heure par an. Si ces coupures devaient être déclenchées, elles pourraient néanmoins se traduire par des perturbations de la vie quotidienne, concernant les communications téléphoniques, les transports, les écoles, ou le fonctionnement des dispositifs automatiques dépendants de l’alimentation électrique. Un dispositif de communication nationale, préventive et pédagogique, est prévu à destination du grand public. Des dispositifs territoriaux spécifiques seront mis en place pour s’assurer de la mise en sécurité des personnes vulnérables.

 

La préparation d’éventuelles coupures d’alimentation électrique est l’affaire de tous : opérateurs, État, collectivités territoriales et élus, acteurs économiques et associatifs, et citoyens eux-mêmes. Tous, par leurs gestes quotidiens de sobriété énergétique, peuvent contribuer à éviter le recours aux coupures.

 

 

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7 novembre 2022 1 07 /11 /novembre /2022 19:25
NOUS NE POUVONS LAISSER BAILLONNER LA LIBERTÉDE D'EXPRESSION DE QUICONQUE

NOUS NE POUVONS LAISSER BAILLONNER LA LIBERTÉDE D'EXPRESSION DE QUICONQUE

 

 

UNE INTOLÉRABLE ATTEINTE À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

 

Pour protéger la neutralité de notre Association, nous ne faisons pas suivre de pétition.

Nous faisons donc, par la présente publication , une exception à la règle car, en l’espèce, nous avons jugé que cette condamnation qui frappe et censure un sénateur citoyen médecin est une atteinte intolérable à la liberté d’expression.

Pour lever toute ambiguïté sur notre motivation de porter à votre connaissance cette pétition nous précisons que chacun garde la liberté totale de signer ou de ne pas signer. Nous informons mais ne voulons pas influencer.

Lien avec la pétition,

sélectionner le lien ci-dessous

clic droit

et "ouvrir le lien"

https://www.mesopinions.com/petition/politique/soutenons-senateur-alain-houpert-face-suspension/191571

 

 

 

TEXTE INTÉGRAL DE LA PÉTITION

 

Auteur : Association BonSens.org

Soutenons le sénateur Alain Houpert, privé d'exercice de la médecine temporairement avec sursis en étant "Coupable de courage".  Alain Houpert aurait d'ores et déjà décidé de faire appel. 

Soutenons la parole continente et sage de cet homme courageux, qui, dans l'exercice de son mandat de Sénateur, a apporté une critique étayée de la politique sanitaire menée par le gouvernement devant les élus de la Nation. Au-delà de la lourdeur sans pareille de cette décision, c'est la voix d'un représentant de la Nation que l'on essaie de contrôler ou de faire taire. 

La situation

Suite à trois plaintes déposées contre lui pour ses critiques de la politique sanitaire du gouvernement, la CDOM (chambre disciplinaire de l'ordre des médecins) de Bourgogne-Franche-Comté a sanctionné vendredi 4 novembre Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or (LR) et radiologue, d’une interdiction temporaire d'exercer la médecine. 

La première plainte a été déposée par le syndicat de l’Union française pour une médecine libre (présidé par le sulfureux médecin généraliste Jérôme Marty), la seconde par le Conseil départemental de Côte-d’Or de l’Ordre des médecins et quatre médecins, la troisième par le Conseil national de l’Ordre des médecins.

Dans chaque cas, la chambre disciplinaire a donné raison aux plaignants, lors d’une audience qui s’est déroulée le 10 octobre 2022. Le jugement vient d’être rendu public.

Celle-ci a justifié sa décision en dénonçant l'"attitude quasi irresponsable" du radiologue, dont les prises de positions médiatiques n’ont pu "que rajouter à la confusion médiatique de l'époque" et "décrédibiliser fortement les actions entreprises par les autorités sanitaires dans le cadre de la lutte contre une pandémie planétaire", estime la chambre disciplinaire.

Motifs des plaintes

Alain Houpert, Sénateur, dispose donc à ce titre d'un mandat de représentation du peuple, le conseil départemental de Côte-d'Or de l'ordre des médecins et le syndicat de l'Union française pour une médecine libre (UFML) lui reprochent de "diffuser par voie de presse et par publication sur les réseaux sociaux des informations erronées et non éprouvées scientifiquement. Alors que ce dernier dispose de la spécialité de médecin radiologue, il revendique un droit à la prescription d'un protocole de traitement dit précoce pour la Covid, qui ne repose sur aucune donnée acquise de la science médicale et n'émet aucune réserve sur cette initiative prétendument non éprouvée. Le Dr Houpert se livre par ailleurs à une critique systématique des tests dits PCR (Polymerase Chain reaction) qui ne permettraient pas d'estimer effectivement le nombre de « cas positifs » et sur le résultat desquels seraient néanmoins prises des « mesures liberticides » par le gouvernement français ; - dans le même temps, le Dr Houpert mène une campagne stigmatisant l'inutilité et l'inefficacité des vaccins mis à la disposition du public, et protégeant de la propagation du Covid."

- Quant au Conseil national de l’Ordre des médecins, celui-ci attaque “l’intervention du Dr Houpert dans la vidéo intitulée Hold-up [au cours de laquelle il] remet en cause la gestion de la crise sanitaire par les pouvoirs publics et incite les professionnels de santé à ne pas suivre les recommandations relatives à la prise en charge des patients.“

 

De nombreux soutiens affluent

 

Au sein du monde politique, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a apporté sur Twitter son "soutien amical" à Alain Houpert :

https://twitter.com/oliviermarleix/status/1588838117976449024?s=20&t=HcmzXfe31WkAuyvY8r8uOw

"Où est encore la liberté de pensée dans notre pays ?", s'est indigné pour sa part Gilles Platret, vice-président des Républicains : 

De son côté, la sénatrice LR Laurence Muller-Bronn a dénoncé une "société où le doute n'est plus permis" : "Il n’est absolument plus possible d’avoir une pensée raisonnée, de poser des arguments et des contre-arguments, de les étayer, de peser sa réflexion pour en définir une intime conviction. Non, il faut forcément suivre une ligne, une doxa, un évangile politique", a-t-elle fustigé. 

Même posture pour la sénatrice LR Sylviane Noël : "Drôle de démocratie qu'est devenue la France où il n'est plus possible d'exprimer autre chose que la doxa officielle...", a-t-elle déploré. "Tous les médecins parlementaires ont exprimé leurs positions concernant le Covid et il est le seul sanctionné. Pourquoi ?", s'est interrogé la sénatrice LR Sylvie Goy-Chavent, après avoir exprimé sa "solidarité totale". "Notre collègue et ami A. Houpert est probablement coupable d’avoir raison trop tôt et d’avoir eu le courage de le dire !", lui a répondu la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat.

Des marques de solidarité répercutées par Florian Philippot, président des patriotes, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, Gilbert Collard, eurodéputé Reconquête !, anciennement membre du Rassemblement national, ou encore Stéphane Ravier, sénateur Reconquête, également ancien cadre du RN.

Nous appelons donc les Français à se mobiliser en signant cette pétition en soutien au Sénateur Houpert et nous les invitons par ailleurs à la faire circuler auprès du plus grand nombre.

 
Pétition basée sur l'article publié dans FranceSoir.fr

 

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28 octobre 2022 5 28 /10 /octobre /2022 21:41
NOUS NE POUVONS PAS SUIVRE NOTRE PRÉSIDENT S’IL SORT DE SON RÔLE CONSTITUTIONNEL D’ARBITRE

 

 

OÙ NOUS CONDUIT LE PRÉSIDENT MACRON ?

 

Nous n’avons pas pour rôle de porter des jugements sur la « politique », mais, par contre, à la lueur des règles qui régissent nos institutions nous nous devons de tenter d’éclairer nos concitoyens sur ce qui peut constituer des manquements, des fautes, des risques. C’est la fonction du droit d’alerte citoyen, nous devrions dire du devoir d’alerte, devant le désarroi actuel des français.

La fonction de Président de la République est un honneur suprême confié à un citoyen que le peuple s’est choisi mais elle est aussi très exigeante et ces exigences ne supportent pas de dérogations.

Cette fonction est certes protégée par les immunités mais le Président a la lourde charge d’être garant des institutions, de l’indépendance de la justice et garant du respect de la constitution. Quel programme, quel lourd engagement pour un homme ou une femme.

S’il cède à la tentation de descendre dans l’arène sur toutes choses y compris sur des « faits divers » il doit lui être rappelé que l’arbitre dans la Constitution comme en matière sportive se doit d’être au-dessus de la mêlée et s’il devient un partisan il est disqualifiable car il sort du cadre qui lui définit sa fonction.

 

UN POUVOIR PRÉSIDENTIEL MAL DÉFINI

Certes, le Président est élu par le peuple français, il est l’arbitre suprême mais il a aussi son « domaine réservé » par exemple comme chef des Armées, comme garant du bon fonctionnement de L’État, comme responsable de la politique étrangère car la constitution le nomme « garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ».

Ainsi, la Constitution, pour définir le rôle du Président de la République, a institué cette ambiguïté arbitre et joueur !

Il ne faut pas oublier que l’accouchement de cette constitution ne fut pas sans douleur dans le débat entre son principal auteur Michel DEBRÉ et le Général de GAULLE qui voulait que le Président de la Cinquième République puisse s’appuyer sur une Constitution qui soit un costume taillé pour lui.

Il est donc difficile de faire en sorte que le costume taillé pour le Général de Gaulle en 1958 et rapiécé 24 fois aille bien en 2022 à Emmanuel MACRON.

Mais il faut faire avec et effectivement le Président MACRON lors de son premier mandat a tenté à plusieurs reprises de s’affranchir de cette Constitution et s’est fait rappeler à l’ordre par le Conseil Constitutionnel puis par le peuple français lors des élections législatives de juin 2022.

 

MAIS, EN 2022, QUE PEUT FAIRE LE PRÉSIDENT MACRON ? LA France TEL UN VAISSEAU FANTÔME

Le Président a commencé, avant sa réélection et pour se faire réélire, par trahir non la lettre de la Constitution mais son esprit et les français l’ont élu, mal élu, mais légitimement élu.

En effet, ne pas faire de campagne électorale quand on se représente c’est demander aux français de donner au futur Président un blanc-seing pour 5 ans. Ce n’est pas une hypothèse prévue par la Constitution.

Au moins, en 2017, le candidat MACRON avait élaboré un vrai programme mais les français ont jugé que son programme, mot qui commence comme pro messe, n’a pas été réalisé.

Et pourtant, les français attendent que leur Président dise où il les mène.

Cela est patent : autant les précédentes communications récentes du Président de la République Emmanuel MACRON avaient laissé les chroniqueurs pantois et terriblement silencieux autant la dernière intervention pour l’émission L’ÉVÉNEMENT suscite de vives réactions de tous bords. Où notre Président conduit-il le pays se demandent-ils en chœur ?

Il est passé du rôle d’ARBITRE à celui de joueur n’hésitant pas à descendre dans l’arène et à siffler des pénaltys sous forme de 49-3 à répétition.

Les français en ont pris acte et ils demandent donc au Chef de l’État de leur expliquer comment il compte gouverner...surtout avec un pouvoir législatif renforcé au niveau de la Chambre des Députés même si ses composantes sont divisées ?

Il y a bien un gouvernement présidé par une première Ministre qui n’a plus aucun pouvoir, aucune initiative.

Face à ce vide sidéral et face à cet imbroglio institutionnel, le Président des français intervient sur tout donc ne décide de rien et souvent ses interventions sombrent souvent dans l’irréalisable, dans l’incrédible ...et les crises économiques, financières, industrielles, écologiques, sanitaires, sécuritaires, morales......rodent et ne peuvent qu’assombrir l’horizon qui se couvre de pessimisme.

La France est donc dans la situation d'un vaisseau fantôme dont le capitaine passe de la barre au désordre qui règne dans la cale puis aux voiles qui se déchirent alors que le vaisseau frôle les récifs.

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24 octobre 2022 1 24 /10 /octobre /2022 21:22
 MACRON 2 en 2022

MACRON 2 en 2022

 

 

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE UN « ARBITRE » DIT LA CONSTITUTION DE 1958

 

2022, DÉBUT D’UN NOUVEAU RÈGNE AVEC UN PRÉSIDENT POUR L’INSTANT AFFAIBLI

MACRON  1 (2017/2022) se présenta en 2017 aux élections présidentielles et les français ont choisi l’espoir du changement qu’il représentait.

Ces espoirs furent déçus à tel point qu'au deuxième tour des élections législatives en juin 2022 les électeurs ont refusé au Président réélu la majorité à l’Assemblée Nationale avec, en prime, une abstention record. Après l’élection de l’homme qui, en 2017, représentait l’Espoir, c’est donc un constat de déception qui a été acté en juin 2022.

Rappelons les chiffres ravageurs des élections des législatives 2022

48, 5 millions d’électeurs

Abstention record 53,77 % : plus de la moitié des français ne croit plus en la force de son bulletin de vote et pire aux abstentionnistes il faut ajouter 7,6 % de bulletins nuls et blancs

Résultat : 245 députés dit de la majorité sur 577 députés.

On retrouve la transcription de l’ambiance pessimiste dite de lassitude de la population pour la chose publique.

 

UNE SITUATION NÉCESSITANT UN POUVOIR FORT, STRUCTURÉ ET RASSEMBLEUR

En effet, dans cette période de début de quinquennat les difficultés se cumulent :

  • La guerre à la porte de l’Europe et toutes ses conséquences,
  • Une économie mondiale chancelante frappée par une inflation très importante, avec des secteurs en crise,
  • Une crise sociétale qui se retrouve en matière de sécurité, d’éducation, de gestion des flux migratoires,
  • Une nouvelle crise de confiance des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants,
  • Une situation institutionnelle nouvelle et difficile à gérer : une assemblée nationale comprenant une  "majorité " et trois oppositions qui unies sont majoritaires.

Face à cette situation, nous nous devons tenter de ne pas adopter une posture critique vis-à vis des gouvernants dont on ne peut contester la légitimité...il faut désormais faire avec ! Mais il faut veiller.

 

MACRON 2, LE PRÉSIDENT QU’IL NOUS FAUT : UN ARBITRE

Rappelons les propos du Président MACRON le mercredi qui suivait le vote du second tour des Législatives du 19 juin 2022 :

« J'entends et suis décidé à prendre en charge la volonté de changement que le pays a clairement exprimé » parce que « c'est mon rôle comme garant de nos institutions ». Prenons le Président MACRON aux mots qui l'engagent devant la Nation.

Accolons à cet engagement le rôle qu’attribue l’article 5 de la Constitution au Président de la République qui « veille au respect de la Constitution et assure PAR SON ARBITRAGE le fonctionnement des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégralité du territoire et du respect des traités. »

Pour le vote du budget 2023, le passage en force avec l’usage de l’article 49-3 est l’expression contraire à une méthode qui se voulait être fondée sur la recherche du compromis. La raideur du propos de la Première Ministre en rajoute et elle est aussi contraire à l’objectif de la recherche du compromis entre le Gouvernement et l’Assemblée Nationale.

Nous, citoyens, constatons donc aujourd’hui :  

  • Que le pouvoir reste totalement contrôlé par l’Élysée qui se mêle de tout et que le Gouvernement devient ainsi une institution marginalisée alors qu’il devrait être le lien et le liant entre le Parlement et l’exécutif et un « partenaire conseil » du Président voire un « fusible »,
  • Que nous venons de vivre lors des derniers débats à l’Assemblée Nationale et l’utilisation du 49-3 une méthode qui ne correspond à celle des compromis et transparence promise par la Président de la République en personne. Cette méthode ne peut donc pas aboutir à rétablir l’autorité du Président et à sa reconnaissance par le Parlement,
  • Que le Président continue à descendre dans l’arène au lieu d’être l’arbitre au-dessus de la mêlée. On le voit bien avec la gestion de la crise du carburant. Ce n’est pas un arbitre mais un joueur qui se met en danger lui-même et sa fonction.
  •  Que le Président, chef de l’État « garant de l’indépendance de la France » doit superviser voire diriger la politique étrangère. Il faut vis-à-vis du monde un Président français qui s’impose en se consacrant à cette tâche avec la hauteur de vue qu’impose au monde le passé d’une France reconnue et écoutée.

Il va donc falloir que le peuple français et les institutions gardiennes du bon fonctionnement de l’État réussissent à imposer au Président de la République qu’il se consacre à ses hautes fonctions présidentielles et protège son rôle d’arbitre dans toute sa plénitude et que ce soit le Gouvernement qui assume l’intendance. La France doit demeurer une démocratie parlementaire exemplaire.

 

 

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22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 10:35
MARIANNE BAILLONNÉE

MARIANNE BAILLONNÉE

 

 

DÉSINFORMATION ET LIBERTÉ D'INFORMATION

 

Dans la période électorale que nous avons vécue en cette année 2022 la presse a gardé encore sa mauvaise "presse" et le nombre de lecteurs continue à s'éroder.

La liberté d'expression, la liberté de la presse, l’accès à l'information, la clause de conscience du journalisme

(l'article L7112-5 3° du Code du travail)...beaucoup de mots forts furent prononcés et ont caché une réalité d'une information complexe et sombre "on ne vous a pas tout dit".

 

LA SURVIE DE LA PRESSE

En France, la presse en général et la presse d'opinion en particulier ne vit que grâce aux perfusions sous forme de subventions et autres aides  : aides directes aux organes de presse, aides à la distribution, aides à la modernisation, TVA réduite, avantages fiscaux aux journalistes...L'ensemble représente environ un budget annuel estimé à 1 milliard d'euros avec une courbe ascendante impressionnante!

 

QUI DIT AIDES DIT DÉPENDANCE ET LE FRANÇAIS NE CROIT PLUS EN SA PRESSE SOUS TOUTES SES FORMES

Qui dit aides dit perte de liberté ...quand un organe de presse est dépendant de subventions c'est sa liberté qui est mise en cause et aujourd'hui la presse et les médias en général ont du aligner leur conception de la liberté d'expression en acceptant des compromis et compromissions.

Ajoutons une autre forme de dépendance : le rôle de puissance occulte des GAFA auxquels il faut ajouter au moins Microsoft.

Nous avons attendu que retombe la fièvre électorale très relative pour ces élections de 2022 pour vous livrer cet exemple de désinformation figurant ci-dessous. Exemple choisi et particulièrement choquant quand on le relit avec quelques mois de recul.

De plus, depuis quelques semaines, nous souffrons particulièrement de ce mal où les fais divers, le climat et ses aléas et les suppositions sur ce sujet ressassées comme des certitudes scientifiques nous inondent et occultent peut-être volontairement au moins en partie les vrais problèmes à expliquer aux français comme ceux de l'insécurité, l'inflation et ses vraies causes, les malaises dans l'Éducation et dans la Police (dossier réforme impossible de la Police Judiciaire), l'accueil des immigrés (volontaires ou pas), le déficit budgétaire, le malaise de la politique étrangère française, le malaise dans les Universités où s'affrontent des courants de pensées déstructurants qu'il serait bon d'expliquer, la maladie du système de santé français  ...

 

LA NON INFORMATION DÉSINFORMATION PAR Daniel BALCAEN

Le 27 mars 2022, Éric ZEMMOUR rassemblait plus de 60.000 personnes sur la place du Trocadéro.

De ce rassemblement, les médias n’ont pas retenu le discours de plus d’une heure d’un souffle et d’une hauteur rares. Ils n’ont pas non plus retenu le calme de la foule, l’absence totale de dégradation (aucune voiture brûlée, aucune vitrine brisée, aucun tag sur les murs) ni l’absence totale de violence contre les forces de l’ordre.

Ils n’ont retenu que 10 secondes pendant lesquelles une partie de la foule a scandé « Macron assassin ».

Le 13 avril, quelques dizaines d’étudiants d’extrême-gauche ont envahi la Sorbonne pour protester contre les deux candidats du second tour (le Capitalisme et le Fascisme…). Résultats : des portes défoncées et des tags sur les murs d’un bâtiment historique. Et parmi ces tags un « Buter Macron ». Un appel direct au meurtre donc. Qui n’a pas suscité de réaction de la part des médias ou de la classe politique.

Apparemment, appeler à tuer le Président de la République est beaucoup moins grave que de l’accuser de complicité d’assassinat.

Si les journalistes se demandent pourquoi leur profession est si méprisée par les Français, il y a peut-être là une piste. Notons aussi, parmi les tags, un « Niqué lé flics ».

Thomas d’Aquin, Du Bellay, Ronsard, doivent se retourner dans leurs tombes. Mais il n’est pas certain que ces « étudiants » de gauche sachent qui ils sont.

Publié sur "La Lettre patriote"

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