L’INDÉPENDANCE ET L’OBJECTIVITÉ DE LA PRESSE : UNE UTOPIE CERTES, MAIS IL Y A UN DROIT À DÉFENDRE CELUI DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION AVEC LE MAINTIEN DU PLURALISME
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https://www.olonnes.com/2023/10/liberte-de-la-presse-et-des-journalistes.html
L’entrée dans le monde des médias d’un certain Vincent BOLLORÉ et de son groupe n’a pas l’air de plaire à tout le monde. Ce fut un révélateur. La chasse gardée de la gauche sur certains médias est ainsi apparue au grand jour.
Il s’écrit que le groupe au niveau de Canal Plus perd beaucoup d’argent. Et alors ? Est-ce de l’argent sale, y a-t-il de l’argent propre ? Est-ce un sacrilège d’investir dans un secteur concurrentiel qui soi-disant ne gagne plus d’argent ?
Mais brutalement le lecteur, les spectateurs, les patrons de presse s’aperçoivent que le monolithisme des médias de gauche se fendille et que les subventions ne suffisent peut-être plus à combler des gouffres financiers....la liberté n'a pas de prix ?
Serait-ce donc qu’il faut de l’argent, beaucoup d’argent, pour faire vivre ou simplement permettre la survie des médias et particulièrement des journaux, hebdomadaires, chaînes de télévision.
Il était un temps où la presse enrichissait ses patrons, maintenant elle peut les appauvrir. De plus, les recettes provenant de la publicité ont été drainées, siphonnées par la Télévision au détriment de la presse écrite privée.
Or, par principe, celui qui se permet de dépenser et de perdre de l’argent c’est d’une part, qu’il en a et d’autre part, c’est qu’il espère souvent mais pas nécessairement en retour au moins un peu de reconnaissance.
Cela signifie aussi que la liberté d’expression des médias ne peut qu’être relative puisqu’il faut que ceux qui permettent aux médias de survivre soient "remerciés" et que les rédacteurs, producteurs, directeurs ...doivent au moins ne pas écrire de choses qui déplairaient au « patron » financeur.
Les journalistes qui semblaient majoritairement de gauche, brutalement, s’aperçoivent ainsi que tous les français ne sont pas de gauche et qu’eux-mêmes qui tentent d’influencer leurs lecteurs en sens unique vers la gauche ne sont plus toujours objectifs...c’est la pensée unique de gauche qui s’étiole ?
Ils s’aperçoivent aussi qu’il y a des lecteurs, des spectateurs qui s’accrochent à des médias qui ne sont pas marqués à gauche et qui sont vilipendés par les leaders de la pensée unique de gauche qui, en fin de compte, défendent aussi des privilèges corporatistes et nous avons vu qu’ils sont importants.
C’est le succès par exemple en matière de télévision de C news qui monte en audimat et pourtant dont les collègues journalistes n’ont pas la réputation d’être de gauche.
Les journalistes favorables à la pensée unique de gauche se sont-ils aperçus qu’ils alimentent par leurs outrances voire sectarisme leurs ennemis en leur offrant une clientèle qui les a fuis et qui se réfugie chez ceux qu’ils ont déclarés être leurs ennemis de droite, complotistes, réactionnaires, climatosceptiques, réactionnaires... qui assument .