DEUXIÈME TOUR : SE RESSAISIR
Dans de nombreux pays, des citoyens sont honorés voire adulés alors qu’ils déshonorent leur pays et méprisent leurs concitoyens. Pourquoi en serait-il autrement en France ?
Plus de 50 % d’abstention, c’est une réalité, une crise sociétale, c’est une dérive collective...comme un naufrage provoqué par l’incompétence du Commandant et de son équipage et le poids d’un passé qui est un lourd passif. Les français n'aiment plus leur histoire, leurs institutions, leur mode de vie...
Le Président de la République a le pouvoir de dissoudre l’Assemblé Nationale...en cas de crise y compris de crise dite institutionnelle comme c’est le cas quand le Président et la majorité parlementaire ne sont pas en phase. Situation nommée « cohabitation » !
Dans la phase actuelle, entre les deux tours, il n’y a pas lieu de faire de la politique fiction.
Simplement, la situation devrait inciter les 53 % d’abstentionnistes du premier tour à se souvenir qu'ils ont un devoir à exécuter : VOTER et une image à sauvegarder, celle d’un pays où la démocratie (gouvernement du peuple par le peuple souverain et pour le peuple) est encore inscrite dans ses textes constitutionnels, dans ses mœurs citoyennes et dans sa pratique du liberté, égalité, fraternité !
VOTER, C’EST CONSACRER LA DÉMOCRATIE ET LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE : VOTER, C’EST PLUS UN DEVOIR QU’UN DROIT
53 % d’abstentions dans un pays cité comme exemple pour ne pas dire modèle de démocratie, c’est un échec collectif. C’est un caprice d’enfant gâté géré par une oligarchie qui ne conduit pas le pays à la gloire mais le mène lentement et sûrement à la décadence...au déclassement !
Sur cette terre, des gens meurent pour conquérir des espacés de liberté. Plus de la moitié des citoyens français nantis, démocratiquement parlant, et écœurés par des décennies de pratiques démocratiques dévoyées, trompée, méprisée tourne le dos à leur privilège de vivre dans un pays de libertés et démocratique.
Hier, nombreuses étaient les réflexions sur le droit de vote et le vote obligatoire. Une obligation de trop : obliger le bon peuple à exercer un privilège. O liberté, que de crimes commet-on en ton nom ! Obliger le peuple français à exercer ses droits : le forcer à profiter de ses libertés !
La France est un pays détraqué par ses divisions, malade de son bien-être et qui vit sur un petit nuage en pensant qu’on peut rester éternellement sur un nuage : plus le temps passe ainsi plus dure sera la chute.
Le dimanche 19 juin 2022, allons en chœur voter même si, pour nombre d’entre nous, citoyens responsables, il faudra choisir entre la peste et le choléra, entre le devoir et l’espoir ou simplement choisir d’être citoyen non pas d’un jour mais de tous les jours en "veillant" pour sauvegarder la démocratie.
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