LA VIOLENCE, MODE D’EXPRESSION
De tout temps la violence a été un moyen d’expression de mécontentements même s’il est condamnable.
Il y a eu l’expression de la violence avec des révoltes contre des injustices, contre des dirigeants, des manifestations qui tournent mal...
En France, il existe, en 2024, un droit de manifester qui est acquis mais à certaines conditions : le droit de casser, brûler, voire tuer n’est pas acquis encore quel que soit la cause invoquée.
Et il existe aussi en France des groupements d’extrémistes de droite, de gauche, écologiques parfois bien structurés et qui ont dans leurs rangs des professionnels dont la devise pourrait être « Nous ne sommes pas là pour convaincre mais pour combattre ».
UN CONSTAT INQUIÉTANT : EN 2024, LA VIOLENCE SEULE PAYE !
Il y a eu ces dernières années des manifestations souvent violentes :
- les gilets jaunes,
- les manifestations qui ont dégénéré lors des rassemblements contre la réforme des retraites,
- à Bure (centre d’enfouissement des déchets nucléaires),
- à SAINTE SOLINE contre les bassines dans les Deux Sèvres,
- géographiquement plus généralisées, les « émeutes de juin et juillet 2023 ».
Ces manifestations sont sorties du cadre légal. Parfois, elles sont interdites et elles peuvent prendre des formes nouvelles inquiétantes : celles de violences préparées « professionnellement ».
Il est même parfois fait appel à des mercenaires étrangers qui ont la pratique des explosifs et autres engins incendiaires.
Les mouvements se radicalisent. Les meneurs et organisateurs de ces violences ont conclu que la manifestation a bien sûr un objet (anti-nucléaire, anti réforme sur les retraites...) mais que ce n’est pas une manifestation bien organisée, classique qui permet d’atteindre l’objectif. Par exemple, le retrait du projet de réforme sur les retraites ne sera pas obtenu malgré un nombre très important de manifestants.
Mais c’est par la violence et le rendu des médias sur les expressions violentes que ces mouvements extrémistes s’appuient. Il y a un renoncement à la non-violence et le passage à l’organisation de la manifestation vise désormais à principalement provoquer l’affrontement avec les forces de l’ordre.
Ainsi, les manifestations dont les médias parlent ne s’improvisent pas.
Les observateurs constatent par contre aussi que le « radicalisme » paye et que la manifestation classique ne permet plus d’obtenir le gain d’une cause dont les organisateurs sont les porte-parole.
Ils ne perdent plus de temps à faire de beaux calicots et pancartes...ils cherchent ce qui leur permettra d’exprimer leur violence organisée et à se doter de matériel et équipements leur permettant d’atteindre leurs objectifs de jusqu’au-boutistes.
Enfin, il faut malheureusement noter que l’usage de la violence n’est plus condamné fermement par la population...les sondages montrent qu'elle est même parfois banalisée. Ce danger de banalisation est confortée par une certaine complaisance des médias vis-à-vis des images violentes.
Enfin, parmi les dangers, il faut noter qu’il y a en plus une surenchère dangereuse entre mouvements qui se radicalisent.
Afin de ne pas mélanger les genres volontairement nous n’avons pas parlé du "terrorisme" autre expression violente voire barbare mais nous n'avons traité seulement que la violence « politique ».