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22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 17:30
OÙ PASSE L’ARGENT DU CONTRIBUABLE : À FAIRE DES RAPPORTS ? UN BEL EXEMPLE

 

 

 

UN RAPPORT DE PLUS ! ENCORE SUR LA DÉCENTRALISATION...AUTREMENT NOMMÉE RÉFORME TERRITORIALE TANT DE FOIS PROMISE ET TANT DE FOIS REPORTÉE

 

Voilà un bel exemple qui devrait aider nos concitoyens dans leur choix avant d’aller voter ou d’aller s’abstenir...même si nous n’admettons pas cette posture qui est un mode d’abandon de ses droits de citoyens si chèrement acquis et défendus.

C'est peut-être juger la mandature MACRON en la regardant par le petit bout de la lorgnette...mais cela nous parait une illustration atroce d'une gestion de la France en dérive !

 

 

LE MILLEFEUILLE EN CAUSE QUI RÉGIT DÉJÀ DANS LES FAITS L’ORGANISATION TERRITORIALE DE LA France

 

La Constitution de 1958 est claire. Dans son article 1 elle stipule :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

Donc, la « décentralisation » existe déjà puisque son existence même est déjà inscrite dans la constitution de 1958...pourquoi un rapport ce plus ?

Dans son programme de 2017 (page 29), le Président MACRON avait déjà pris l’engagement suivant :

« Nous réduirons le millefeuille administratif

Nous supprimerons au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles. »

Il y a dans cette promesse du candidat MACRON déjà des incongruités puisque la Constitution de 1958 affirme donc que la France a « une organisation décentralisée » et que d’autre part, l’article 72 de cette Constitution précise bien quelles sont en France les collectivités territoriales :

« Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.»

 

Alors pourquoi donc faut-il créer une commission ad hoc et mobiliser de hauts fonctionnaires et juristes (voir la liste en annexe) pour créer ce qui existe déjà et même le reprendre devant le sénat en commission sous forme de bilan de la mission d’Éric WOERTH ?

De plus, le 7 juin 2024, est publié le Rapport RAVIGNON (maire de Charleville-Mézières et Président d'Ardenne Métropole) « Coûts des normes et de l’enchevêtrement des compétences entre les collectivités locales ».

L’officiel « Vie publique » qui annonce cette parution précise bien que « 7,5 milliards d'euros chaque année, soit 0,3% du PIB, c'est le coût de l'enchevêtrement des compétences entre collectivités territoriales selon le rapport de Boris RAVIGNON. Pour le réduire, le rapport propose de clarifier les répartitions de compétences et les relations entre l'État et les collectivités. »

 

 

LA MISSION CONFIÉE PAR LE PRÉSIDENT MACRON À ÉRIC WOERTH : ENCORE UN RAPPORT AUSSI NUTILE QUE COÛTEUX

 

Voir le Rapport :

https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2024-05/woerth.pdf

 

C’est un souhait présidentiel...d’autres écriront que c’est la préparation par le Président MACRON d’un effet d’annonce d’une réforme nécessaire que nous attendrons ( voir ci-dessous la copie de la lettre de mission du Président MACRON) et qui ne viendra ( jamais?).

L'auteur du Rapport Éric WOERTH a été Ministre du Budget et du Travail, cadre dans une importante société de Conseil chargé d’affaires auprès des collectivités locales. Il est âgé de 68 ans, diplômé de la grande École HEC, il a été élu local, maire de Chantilly, et Président d’une « Agence » nommée ADO Agence de Développement de l’Oise dont la gestion est particulièrement mise en cause par la Chambre Régionale des Comptes. Il est (était) encore député de l’Oise (jusqu’à sa dissolution) et questeur de l’Assemblée Nationale. Il a rejoint la majorité présidentielle en 2022 !

Il a été impliqué puis blanchi dans l’affaire BETTENCOURT (2010/2015) et dans les dossiers TAPIE et celle de la vente d’une forêt domaniale de 51 hectares à la Société des courses de Compiègne : affaires pour lesquelles il bénéficiera de non-lieux. Il est aussi toujours impliqué dans le dossier SARKOZY pour complicité de financement illégal de campagne électorale.

Donc, quand le Président MACRON signe sa lettre de mission, en novembre 2023, les conditions d’une réforme territoriale qui mérite ce nom ne sont pas remplies.

Ce Rapport de 160 pages (annexes comprises) avançant 51 propositions ne servira à rien. Une réforme territoriale en France est impérative mais toute réforme territoriale passe par des procédures très périlleuses politiquement et ne peut aboutir que dans la mesure où elle obtiendra au départ une large adhésion des élus eux-mêmes, de leurs associations...

Son titre n’est plus à l’ordre du jour : "DÉCENTRALISATION : le temps de la confiance" alors qu’on est dans le temps de la défiance.

Son auteur, appartenant à la majorité du Président, dans un temps où les Sociétés de Conseil ne sont plus en odeur de sainteté et de transparence,  était-il vraiment l'homme consensuel chargé d'un tel rapport.

N'y avait-il pas quand il la reçu sa "mission"concernant ce Rapport d'autres priorités budgétaires ?

Saura-t-on un jour le coût d'un tel chef d’œuvre qui ira vite aux archives ?

Il a mobilisé du beau monde (voir la liste ci-dessous des "rapporteurs ") qui avait, nous l'espérons, autre chose à faire que de participer à l’élaboration de ce chef d’œuvre de la technocratie remis au Président de la République le 30 mai 2024 et qui ne servira à rien !

Le document comporte in fine la longue liste des personalités que les rapporteurs ont rencontrées (page 131) et qui ont perdu aussi leur temps !

Vraiment : quel gâchis...

Voilà un bel exemple d’Étude nommée RAPPORT avec un titre qui nous ferait mourir de rire si ce n’est que c’est trop triste « le temps de la confiance »! alors que la France tombait déjà dans la défiance.

 

OÙ PASSE L’ARGENT DU CONTRIBUABLE : À FAIRE DES RAPPORTS ? UN BEL EXEMPLE
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OÙ PASSE L’ARGENT DU CONTRIBUABLE : À FAIRE DES RAPPORTS ? UN BEL EXEMPLE
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4 novembre 2022 5 04 /11 /novembre /2022 18:59
MOBILISATION CITOYENNE POUR DONNER SON AVIS...AUX SABLES D'OLONNE

MOBILISATION CITOYENNE POUR DONNER SON AVIS...AUX SABLES D'OLONNE

FIN NOVEMBRE 2022 LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE YANNICK MOREAU INVITE LA POPULATION À DONNER SON AVIS SUR DIVERS POINTS CONCERNANT LA VIE DE LA COMMUNE

 

RAPPEL SUR LA « CONSULTATION POPULAIRE »

La bible des communes et autres collectivités territoriales (Communes, Communauté de Communes, Communauté d’Agglomération, Département, et autres variantes ...), se nomme CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CGCT qui reprend les règles légales de fonctionnement des collectivités qui sont très "encadrées". Ce mot est d'ailleurs trop faible pour qualifier la situation actuelle.

Pourtant, il est bien écrit dans l’article 1er de la Constitution de 1958 que « La France est une République indivisible...son organisation est décentralisée. »

 Une collectivité territoriale est ainsi définie : « C’est une autorité publique distincte de l'État. Chaque collectivité (commune, département, région) est dotée d’un exécutif et d’une assemblée délibérante élue au suffrage universel. Elle exerce librement ses prérogatives en complément de l’action de l’État. »

C’est donc à ce niveau que s’exprime comme le rappelle la Constitution la « décentralisation ». La commune est parmi les collectivités territoriales la plus décentralisée, c’est l’échelon de base de l’expression de la démocratie car la commune contrairement aux autres collectivités territoriales bénéficie de la « clause générale de compétences » mais cette belle expression cache une réalité très restrictive puisque cette indépendance s’effectue sous le contrôle de l’État donc dans le cadre des lois de la République.

Ainsi donc, dans ce cadre rigide, les responsables élus de la commune font vivre la démocratie locale et peuvent organiser des consultations des habitants à condition que celles-ci entrent dans la « clause générale de compétences ». C’est donc la possibilité d’organiser référendums et consultations.

Il faut dire que cette possibilité de démocratie directe locale est encore très peu utilisée par les 35 000 communes françaises. C’est un triste constat mais mobiliser les citoyens dans l'époque que nous vivons n'est pas chose aisée.

Le maire des Sables d'Olonne fait donc avec cette consultation soit un pari audacieux soit il espère réveiller l'esprit citoyen français endormi par le poids des désillusions et celui de la crise d'individualisme. A moins que le maire fasse un double pari sur les deux situations évoquées : réveil citoyen et mobilisation pour vivre plus intensément sa ville "LES SABLES D'OLONNE" qui bouge.

 

LA CONSULTATION DE NOVEMBRE 2022 AUX SABLES D’OLONNE

C’était une promesse électorale du candidat YannicK MOREAU. Elle sera donc tenue.

Vous pouvez connaitre  maintenant les  5 questions qui sont exposées dans la presse et sur le site de la commune :

https://www.lessablesdolonne.fr/toutes-les-actualites/actualites-a-la-une/18408-votation-sablaise-5-questions.html

que nous avons reprises (voir ci-dessous)

https://www.olonnes.com/2022/10/l-expression-de-la-democratie-locale-une-nouvelle-consultation-populaire-aux-sables-d4olonne.html

Le Maire rappelle sur le site de la mairie les conditions de cette consultation :

« L’équipe municipale a pris l’engagement de vous placer au cœur des décisions, de vous associer aux projets. Une méthode que vous adoptez, en participant aux Comités Consultatifs de Quartiers, en proposant vos idées dans le cadre des Budgets Participatifs, en assistant aux réunions publiques, en apportant vos contributions lors d’ateliers de travail... et cette année, avec deux votations sablaises. La première portait sur la statue Saint-Michel, cette deuxième édition vous permet de vous exprimer sur 5 questions qui touchent à la fois à notre vie quotidienne, mais aussi à l’avenir que nous voulons pour les Sables d’Olonne. »

 

LES MODALITÉS PRATIQUES DE LA CONSULTATION CONNUES À CE JOUR

 

Il est prévu deux types de modalité pour ce vote : sur Internet ou le samedi 26 novembre dans 5 bureaux de vote

À noter que pour cette consultation les habitants qui possèdent une résidence secondaire pourront votez.

Qui peut voter ?

 Les habitants des Sables d’Olonne (résidence principale ou secondaire)

qui ont au moins 18 ans

 Pour en attester, vous devrez fournir lors du vote, un justificatif de domicile ou un avis de taxe foncière et une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou permis de conduire).

 Comment voter ?

 2 possibilités :

 1 - Sur internet - Simple, sécurisé, rapide

 Renseignez votre nom, prénom, date de naissance et adresse.

  • Scannez ou prenez en photo votre justificatif de domicile et votre pièce d’identité
  • Répondez à la question posée par OUI / NON.
  • Des agents sont à votre disposition pour vous aider et vous guider : appelez le 02 51 23 16 00.

 2- Dans les bureaux de vote : le samedi 26 novembre de 9h à 14h

Vous pouvez voter dans le bureau de vote de votre choix, il y en a 5 :

 Hôtel de Ville des Sables d’Olonne,

  • Mairie annexe de la Jarrie,
  • Mairie annexe du Château d’Olonne,
  • Capitainerie de Port Olona,
  • École primaire de la Pironnière.

Pour voter, vous devez présenter un justificatif de domicile et une pièce d’identité.

Pensez également à vous munir d’un crayon pour répondre aux questions.

 Un seul vote est autorisé par personne : soit en ligne, soit en présentiel.

Avant chaque passage à l’urne, un contrôle permettra de vérifier si le votant n’a pas déjà voté.

À l'issue du scrutin, un second contrôle sera réalisé : en cas de double vote, physique et internet, seul le vote dans l'urne sera comptabilisé.

 Les résultats seront proclamés quelques jours après la clôture du vote.

 

LES CINQ QUESTIONS DE LA CONSULTATION SABLAISE

DE FIN NOVEMBRE 2022

 

Question 1

 L’explosion des prix de l’énergie frappe durement nos collectivités, qui ne sont protégées par aucun bouclier tarifaire. En 2022, l’augmentation est de plus de 950 000 euros pour le gaz et l’électricité. Et la facture pourrait encore s’envoler en 2023 avec une augmentation estimée à 1,6 million d’euros, soit + 150 %.

En complément des actions mises en œuvre par la Ville et l’Agglo pour économiser de l’énergie et déployer des solutions d’avenir, il est question de fermer temporairement la piscine à ciel ouvert du remblai. L’économie réalisée est estimée à 100 000 euros

 Êtes-vous favorable à la fermeture temporaire de la piscine du remblai, du 1er décembre 2022 au 31 mars 2023, pour réaliser des économies d’énergie ?

Question 2

 L’équipe municipale a décidé au printemps 2022 d’expérimenter l’interdiction de fumer sur la plage familiale de Tanchet afin de protéger les non-fumeurs du tabagisme passif, d’éviter les mégots dans les pâtés de sable et de permettre à tous de savourer pleinement notre bon air marin.

Un seul mégot pollue 500 litres d’eau et met plus de 10 ans à se dégrader dans la nature. De nombreuses personnes ont exprimé leur satisfaction, d’autres souhaitent laisser la liberté à chacun de fumer, ou non, sur la plage.

 Êtes-vous favorable à l’extension en 2023 de l’interdiction de fumer sur l’ensemble des plages urbaines des Sables d’Olonne ?

 

Question 3

  En 2015, l’État a confié à l’entreprise Orange la responsabilité de déployer la fibre pour 100 % des foyers et entreprises des Sables d’Olonne, d’ici fin 2020. Aujourd’hui, le constat est malheureusement sans appel : 2 ans de retard et seulement 77,3 % des locaux (42 224) sont raccordables.

Depuis le début du projet, les élus locaux alertent sur les manquements d’Orange. Mais, l’engagement contractuel lie Orange à l’État, et non pas à nos collectivités qui ne peuvent ni contraindre, ni sanctionner l’entreprise.

Au 31 décembre 2022 ce contrat entre Orange et l’État prend fin.

 

 Souhaitez-vous que la Ville et l’agglomération des Sables d’Olonne demandent à l'État deux choses :

1 - de sanctionner financièrement Orange pour ne pas avoir tenu ses délais et ses engagements ;

2 - de ne pas prolonger le contrat avec Orange, afin que ce soit un acteur public vendéen, Vendée Numérique, qui finalise le déploiement de la fibre des 12 000 foyers et entreprises sablais qui n’ont toujours pas été raccordés ?


Question 4

 La loi SRU impose 25 % de logements sociaux aux Sables d’Olonne.

La Ville démontre sa volonté de faciliter l’accès au logement et de produire davantage de logements sociaux. Ainsi, entre 2007 et 2020, leur nombre est passé de 867 à 2 318, soit une progression de + 150 %, et la Ville impose aux promoteurs jusqu’à 40 % de logements sociaux, selon les programmes immobiliers.

Cependant, l’État nous demande de produire plus de 4 000 logements sociaux pour rattraper ce qu’il considère comme un retard. Autrement dit, selon la logique de l'État, tous les permis de construire délivrés aux Sables d’Olonne au cours des prochaines années seraient exclusivement destinés à la construction de logements sociaux.

 

Êtes-vous favorable à l’application stricte de la loi SRU qui exige que les 4 000 prochains logements construits aux Sables d’Olonne soient exclusivement des logements sociaux ?


Question 5

 L’Agglomération et la Ville des Sables d’Olonne s’engagent pleinement dans la transition énergétique. La construction d'une station multi énergies vertes et l'installation de panneaux photovoltaïques sur tous les nouveaux équipements publics en sont l'illustration. Autour de chez nous, plusieurs centrales éoliennes en mer sont en projet ou ont déjà vu le jour : au large de La Baule, de l’île d’Yeu et de Noirmoutier, ou encore d’Oléron.

 Seriez-vous favorable à la construction d’un parc éolien en mer visible depuis la plage et les côtes des Sables d’Olonne ?

 

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4 août 2021 3 04 /08 /août /2021 13:15
UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE UN PRIVILÈGE : À ABOLIR ?...COMME D'AUTRES LE 4 AOÛT 1789

UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE UN PRIVILÈGE : À ABOLIR ?...COMME D'AUTRES LE 4 AOÛT 1789

 

FISCALITÉ IMMOBILIÈRE : BIENTÔT LA FIN DES RÉSIDENCES SECONDAIRES ?

 

Un sujet qui tombe « À propos », en ce 4 août, où l’on célèbre l’abolition des privilèges...en 1789 !

Ce titre choc d’une tribune libre de la Revue Capital doit tous nous interroger.

Voir lien : https://www.capital.fr/immobilier/fiscalite-immobiliere-la-fin-des-residences-secondaires-1411174?utm_campaign=20210804&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco#nlref=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&srAuthUserId=2489caa23f098fd06c4a7c14d997d770&utm_campaign=20210804&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco&nlsha=3a3c375488759c9ec5d0722cf348b35581b76fbd7ef470aca33e1cb599d6d062

 

Il n’y a pas de trêve estivale en matière fiscale.

« Gouverner c’est prévoir »...donc les élus locaux prévoyants craignent le pire pour les budgets de leurs collectivités. En effet, la suppression totale l’an prochain de la taxe d’habitation même si elle est compensée à l’euro près par une dotation de l’État est un danger. Chacun sait que, avec sa légitime perte de confiance en la parole de l’État, celui-ci ne tient pas ses promesses.

Donc, déjà les maires partent à la recherche de recettes nouvelles...et d’abord celles qui sont à portée de main comme la taxe sur les résidences secondaires. Elle est pour l’instant acceptée par le contribuable heureux propriétaire privilégié donc potentiellement taillable et corvéable à merci !

La question a d’ailleurs déjà été posée en Conseil Municipal des Sables d’Olonne et le sujet est à l’étude. Pour maintenir son budget en équilibre, maintenir la qualité des services publics locaux, ne pas augmenter inconsidérément la dette de la collectivité, maintenir un niveau d’investissement suffisant, il y a donc deux solutions :

  • Faire des économies d’échelle sur les frais de fonctionnement comme cela est espéré à terme par la fusion de communes et la mutualisation des moyens humains et techniques entre les communes, communautés de communes et autres gains de productivité...C’est possible, douloureux mais faisable,

 

  • Augmenter les recettes dont la principale est constituée par les taxes...c’est aussi possible mais à la marge...et à condition que l’économie nationale donne des signes de reprise réelle et que la confiance revienne et d’abord la confiance des citoyens vis-à-vis de leurs élus locaux et aux élus nationaux gouvernants...et là ce, n’est pas gagné !

 

 

LA RÉSIDENCE SECONDAIRE...UN PRIVILÈGE ? PEUT-ÊTRE PAS...

Pour nombre de communes, il y a un réel problème social grave de logements pour leurs « sédentaires » et surtout pour les jeunes foyers à revenus modestes. Donc, la multiplication des résidences secondaires fermées à longueur d’année peut apparaitre comme une injustice...un privilège !

Mais le problème est beaucoup plus complexe qu’il n’apparait :

 

  • avec la nécessité pour nombre de foyers de prévoir une nouvelle résidence pour leurs retraites,
  • l’opportunité de profiter des emprunts à taux très faible pour investir tant qu’on est actif et que les taux sont bas...
  • pour ceux qui envisagent le télétravail comme un mode nouveau de vie, ils sont prêts à abandonner leur résidence liée au site où ils travaillent...

 

Tous ces cas et bien d’autres motivent la recherche de « résidences secondaires »...qui, en fait, sont de futures résidences principales et ne méritent pas d’être surtaxées.

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 22:40
TOUS ANTI COVID

ON A TOUS INTÉRÊT À SE CONNECTER

 

APRÈS LE QUASI ÉCHEC ET L'ABANDON DE STOP VIRUS LE GOUVERNEMENT MET EN PLACE

 

"Tous Anti Covid"

 

POUR TOUT SAVOIR SUR CE NOUVEL OUTIL DANS LA LUTTE CONTRE LA PROPAGATION DE L'ÉPIDÉMIE

 

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tousanticovid

 

Une application qui permet à chacun d’être acteur de la lutte contre l’épidémie.

L’application intervient en complément et au service de la méthode traditionnelle de suivi des contacts

Vous pouvez télécharger l’application sur l’Apple Store et le Google Play : bonjour.tousanticovid.gouv.fr/

 

 

TOUS ANTI COVID
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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 17:22
COVID-19 RESTONS VIGILANTS ...DÉPISTAGE Suite
COVID-19 RESTONS VIGILANTS ...DÉPISTAGE Suite

 

 

 

 

AUX SABLES D’OLONNE, LA CAMPAGNE DE D֤ÉPISTAGE EST PROROGÉE D’UNE JOURNÉE LE 15 AOÛT

 

Facebook de Yannick MOREAU, Maire des Sables d’Olonne

 

« Campagne de dépistage #COVID prolongée d’une journée demain samedi 15 août de 10H à 16H place du tribunal.

 

Résultat partiel des 3 premières journées : 10 cas positifs sur 2.450 personnes testées.

100% des cas positifs sont des personnes jeunes, entre 16 et 40 ans.

 

 

C’est un bon résultat qui doit nous conduire à une plus grande vigilance et à nous protéger les uns les autres. »

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20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 09:14
MUTUALISATION : GOMMER LES VIEILLES ET STÉRILES QUERELLES DE CLOCHER

MUTUALISATION : GOMMER LES VIEILLES ET STÉRILES QUERELLES DE CLOCHER

 

MUTUALISATION DES MOYENS AU SEIN DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES: UNE OBLIGATION LÉGALE LONGTEMPS MISE SOUS LE BOISSEAU AU PAYS DES OLONNES

 

S'UNIR POUR MIEUX TRAVAILLER DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL

Il était un temps, pas si éloigné que cela, où pour faire un petit trou dans une route "frontalière" entre les trois  communes voisines ou même pour la pose d'un panneau de direction  au Pays des Olonnes,  il fallait réunir les responsables administratifs et fonctionnels des 3 communes, les élus des 3 communes, les responsables de la Communauté de Communes et les élus de celle-ci...Kafka y aurait perdu son latin !

Mais ce n'est pas tout...le projet ficelé il fallait faire prendre des décisions dans les 4 collectivités...et les marchés publics ...

 

LA MUTUALISATION DES MOYENS ENTRE COLLECTIVITÉS VOISINES, : LES SABLES D'OLONNE

Mutualiser, mettre en commun : c'est une question de bon sens et de bonne gestion mais cette  question se heurte sur le terrain à des difficultés de tous ordres : difficultés administratives, querelles de clochers et de personnes...

Ceci est si peu naturel qu'il a fallu une loi incitative pour tenter d'améliorer la collaboration intercommunale . En effet, depuis la loi de réforme des collectivités territoriales de 2010, les collectivités doivent produire un rapport relatif aux mutualisations entre les services d’une communauté et ceux de ses communes membres. Ce rapport comprend notamment un schéma de mutualisation à mettre en œuvre pendant le mandature.

Suite à l’expérience sablaise 2018/2019 découlant des créations de l'agglomération et de la ville nouvelle fusionnée les Sables d'Olonne le Maire a décidé de structurer la mutualisation en partant du test des services techniques de ces deux collectivités.

C'est au détour de la délibération N°64 proposée en conseil communautaire de l'Agglomération des Sables d'Olonne de ce jeudi 16 juillet que ce problème a été posé avec délicatesse par le Président Yannick MOREAU.

Celui-ci propose au Conseil de voter pour le recrutement d'un consultant en organisation des collectivités territoriales en vue de la création d'un service technique commun entre Les Sables Agglomération et la Ville des Sables d'Olonne.

Cela ne sera pas fait ex nihilo : le maire a rappelé que déjà des opérations sont montées en commun par les services techniques de la Ville et ceux de l'Agglomération. Il en est ainsi de chantiers comme ceux de la Place du Vendée Globe, Téléphone et informatique...

 

MIEUX TRAVAILLER, MIEUX GÉRER : LA MUTUALISATION EST INCONTOURNABLE

Il y a la nécessité de gain de productivité et donc une économie d'échelle dans une période où les finances publiques et particulièrement celles des collectivités territoriales sont mises à mal et risquent de souffrir encore plus avec les conséquences de la crise sanitaire.

Il y a aussi la nécessité d'élever le niveau des compétences. Tout devient de plus en plus complexe : voirie, contraintes environnementales, assainissement, contraintes administratives et normatives...donc cela génère des coûts supplémentaires que la mutualisation de moyens devrait permettre d'absorber.

Il n'est pas question de tout mutualiser brutalement au niveau des deux collectivités. Le Maire a donc choisi la mutualisation au niveau des Services techniques qui est déjà en marche et qu'il faudra maintenant "codifier" et généraliser en accompagnant les personnels concernés et les élus pour la réalisation des projets tels que le plan vélo, le plan "forêt", la mise aux normes des bâtiments des collectivités...un beau et important projet et un exercice qui ne sera pas toujours facile !

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 21:40
LES FORTS COEFFICIENTS DE MARÉE C'EST BEAU MAIS CELA "MANGE" LES PLAGES

LES FORTS COEFFICIENTS DE MARÉE C'EST BEAU MAIS CELA "MANGE" LES PLAGES

 

DU JEUDI DE L'ASCENSION AU DIMANCHE 24 MAI FERMETURE NÉCESSAIRE DE LA PLAGE

En effet, la marée a décidé de rendre impossible et ingérable l'exigence de distanciation, règle que nous impose encore CORONAVIRUS.

En effet, avec un horaire de haute mer entre 17 et 18h30 durant ce pont de l'Ascension et un coefficient de marée d'environ 80 et compte tenu de l'affluence envisagée il ne sera pas possible de respecter et faire respecter les normes de distanciation donc...

La mairie des Sables d'Olonne s'est vue contrainte d'interdire  l’accès des plages urbaines (Grande plage, Présidents et Tanchet) les après-midis de ce Pont.

Voir ci-dessous

...

ACCÈS À LA PLAGE AUX SABLES D'OLONNE POUR LE PONT DE L'ASCENSION : LE COEFFICIENT DE MARÉE DICTE AUSSI SA LOI
ACCÈS À LA PLAGE AUX SABLES D'OLONNE POUR LE PONT DE L'ASCENSION : LE COEFFICIENT DE MARÉE DICTE AUSSI SA LOI
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23 janvier 2020 4 23 /01 /janvier /2020 21:41
EN 2020, COMMENT GÉRER CETTE SI BELLE PETITE MAIRIE OCCITANE ?

EN 2020, COMMENT GÉRER CETTE SI BELLE PETITE MAIRIE OCCITANE ?

 

UNE LOI "RÉFORMETTE" ET ÉLECTORALISTE NE CHANGERA PAS LA DONNE DES ÉLUS DÉPASSÉS ET COMPLIQUE ENCORE LA GESTION DES COLLECTIVITÉS.

 

 

RAPPEL DE L'INGÉRABLE

La France : 35 500 communes

53 % des communes ont moins de 500 habitants !

72% ont moins de 1000 habitants 

90% ont moins de 3 000 habitants et ne représentent que 29 % de la population !

 

UNE RÉFORME INUTILE ET DÉMAGOGIQUE

 

Après avoir tapé sur le dos des maires, le Président de la République qui n'a jamais été un élu du peuple avant d’accéder à la magistrature suprême s’est aperçu qu’il avait commis une erreur en méprisant les maires…il a maintenant besoin de leurs voix et de leur soutien. Il tente de donner des gages.

 

Et « En marche » est, là aussi, devenu en « marche arrière ».

 

 

LA VRAIE RÉFORME PASSE PAR UN REGROUPEMENT DES COLLECTIVITÉS ET LA SUPPRESSION DE FEUILLES DU MILLEFEUILLES INGÉRABLE

 

La loi "engagement et proximité" du 27 décembre 2019 vise, dit le site du gouvernement, à rééquilibrer le rôle des maires au sein des structures intercommunales : la loi prévoit la mise en place d'un "conseil des maires" au sein des EPCI (communautés de communes, agglomérations) , elle facilite la modification des périmètres des intercommunalités et apporte des garanties aux communes lors du transfert des compétences eau et assainissement aux intercommunalités.

 

Résultat : on va complexifier le rôle et l'exercice des compétences des intercommunalités (communauté de communes et agglomérations). Nous disons bravo pour cette grossière erreur faite par démagogie et pure électoralisme !

 

Pour le statut du maire et peut-être des adjoints la loi prend acte de leurs responsabilités croissantes :

  • elle crée un dispositif d'assurance obligatoire pour toutes les communes afin d'apporter une protection juridique aux maires ;
  • les maires peuvent demander aux préfets des "conseils de légalité" pour assurer la sécurité juridique de leurs actes ;
  • les indemnités des maires des communes de moins de 3 500 habitants peuvent être revalorisées selon un dispositif gradué en trois tranches : quelle mesure inutile et démagogique à quelques semaines des élections municipales !

La loi va dans le détail ...est-ce le rôle du législateur ? Ainsi, elle prévoit aussi des mesures comme la prise en charge des frais de garde pour leurs proches occasionnés par des réunions obligatoires….comme s'il fallait une loi pour donner cette "facilité-aumône" aux élus ?

 

TOUT CELA EST DE LA "FOUTAISE" (Mot du Général de GAULLE, en 1958)

 

Les élus parlementaires qui ont voté cette loi (combien savent d'ailleurs ce qu'ils ont voté ?) se sont déshonorés.


Incapables de régler le problème de la très difficile gestion des 35 000 communes de France, le problème d'une vraie réforme territoriale, le gouvernement et le Parlement se déshonorent en bricolant ainsi.

 

La moitié des maires de France abandonnent la fonction. Grand bien leur fasse...ils vont tourner la page et faire la place aux jeunes volontaires et espérons-le compétents mais surtout nous aurions tendance à dire tant mieux ! et à leur souhaiter un bon retour "à la vie civile, professionnelle et familiale "! Certains, hélas !  vivaient collés à leur fauteuil, le regard fixé sur le renouvellement de leur mandat en flattant leur clientèle.

 

Ils ont occulté, par leurs méthodes qui vont jusqu'à être maffieuses, le travail admirable des 80 % d'élus locaux qui tentent sans moyens de faire vivre au mieux leur commune. Ils ont fait barrage à leurs potentiels successeurs. Ils ont pourri la noble fonction d'élu.

 

Ce n'est pas parce qu'un élu a fait 4 mandats successifs qu'il est un bon maire...ce serait plutôt l'inverse. Le mandat d'élu n'est pas fait pour s'y installer à vie.

 

Tant que le statut d'élu local n'aura pas été adapté aux impératifs du siècle d'une gestion sérieuse il y aura à la tête des collectivités des élus incompétents, véritables roitelets, usant et abusant d'un pouvoir sans contre-pouvoir. Il y aura des maires incapables d'exercer leur noble fonction dans et pour l'intérêt général, allant parfois allant parfois nager dans le marigot du compromis et de la magouille.

 

Il appartient aux électeurs français qui sont condamnés à élire des maires qui très souvent ne pourront exercer leur mission, de veiller d'une part, à la bonne l'exécution du mandat donné à leurs élus et d'autre part, de faciliter les regroupements volontaires de communes pour avoir des entités gérables et des élus compétents et responsables.

 

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