Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 16:29
LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

LA COUR DE L'ÉLYSÉE ENCORE VIDE . LE LOCATAIRE ENCORE EN VOYAGE ?

 

 

 

 

LE PRÉSIDENT EN VOYAGES ET LA FRANCE EN CRISE

Il nous faut encore et toujours défendre nos institutions démocratiques encore meilleur rempart contre toutes les formes de dictature. La concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme est un danger. 

Pour ceux qui l’auraient oublié la France dispose d’une ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Catherine COLONNA, alors que c’est le Président MACRON qui a pris sa place.

Or, le Président n’a tiré les leçons ni des élections des députés, ni celles de son voyage aux résultats catastrophiques en Algérie ni celle du peuple français en colère.

Pour la première fois, les citoyens français expriment en réponse au mépris du Président la haine qu’ils peuvent ressentir et même exprimer à l’encontre de leur Président ...Le mot est maintenant apparu et doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont la triste expression de cette haine.

Ainsi, nous avons scruté les informations d’ailleurs peu nombreuses au dernier voyage du Président Macron en Afrique Centrale.

Le président est revenu à PARIS convaincu que la voix de la France peut encore porter en Afrique comme si à l’Élysée on n’entend pas les slogans africains haineux qui pullulent contre la France.

« Moi, je ne donne pas de leçon de démocratie aux Africains. » comme si le sang, la sueur et les larmes versées par la France n’avaient pas ouvert l’Afrique au monde. Culpabiliser un peuple dans un climat de crise mondiale et nationale est une erreur impardonnable pour nombre de français.

Désireux d'instaurer une nouvelle relation d'égal à égal avec les pays africains, le Président MACRON  pense ainsi  se débarrasser de l'image d'arrogance associée à la France alors qu’agissant comme il le fait il humilie son pays. Il oublie que le coq gaulois n’aime pas qu’on crache sur sa fierté et sa générosité.

Ceci confirme ce que nous écrivions sur le précédent voyage en Algérie :

https://www.olonnes.com/2022/08/le-voyage-inutile-du-president-macron-en-algerie.html

À cela, ajoutons la fuite du chef de l’État en Espagne le 19 janvier 2023 entouré de 11 ministres quand la France commençait le même jour son périple de manifestations contre le projet RETRAITES. Cette escapade aux frais de la princesse a choqué les français à juste titre.

Pour la première fois, les citoyens français expriment donc leur haine en réponse au mépris du Président qu’ils peuvent ressentir et qui est même exprimée à l’encontre de leur Président.

Le mot est maintenant apparu et lâché. Il doit faire peur. Le refuge d’une partie importante du peuple dans les rangs des extrémistes est un grave danger qu’il ne faut surtout pas négliger.

Les réactions verbales d’une extrême violence de certains députés sont l’expression du passage de la contestation à celui de la haine.

Ces mécontents majoritaires de tous bords dans l’opinion publique demandent au Président de mettre son intelligence et sa fonction au service de son pays et de cesser de papillonner d’un sujet à l’autre, de voyager pour le plaisir et de concentrer toujours les pouvoirs sur sa personne avec les risques que cela fait encourir au Pays.

Tout cela ternit, comme s’il en était besoin encore plus, l’image du Président MACRON.

Ces voyages sont inopportuns et contre-productifs tant en politique intérieure que sur le plan de la politique extérieure.

Il n’a même pas attendu que la bave de la haine de certains dirigeants de pays africains à l’égard de la France soit sèche pour retourner en Afrique.

Plus d’un million de français dans les rues d’un pays composé de citoyens viscéralement désunis entre eux mais qui se retrouvent maintenant unis par leurs griefs à l’encontre de leur Président.

La France demande au Président qu’il écoute et s’occupe des français en priorité et de l’Europe où la guerre, la décadence et la pauvreté s’installent.

 

À SUIVRE :

LES RAISINS DE LA COLÈRE DU PEUPLE DEVIENNENT LES RAISONS DE LA HAINE

 

Partager cet article
Repost0
26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 22:22
LE RÉGIME PARLEMENTAIRE FRANÇAIS PLIE MAIS NE ROMPT PAS

 

 

 

UNE ALERTE : L'EXÉCUTIF A TROP ABUSÉ DU 49-3 ET MAINTENANT AVEC LE RECOURS AU  47-1 Il TENTE DE FAIRE PASSER EN FORCE SON PROJET SUR LES RETRAITES

Il TUE LE DÉBAT ET LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE

 

Notre labeur d’Association Citoyenne nous conduit à tenter d’apporter une information éclairante  aussi objective que possible à nos sympathiques lecteurs sur le fonctionnement de nos institutions, d’où l’exercice qui suit...

 

LES TROIS POUVOIRS

Au sommet de l’État il y a une répartition assez précise des 3 pouvoirs

Le pouvoir exécutif avec à sa tête le Chef de l’État mais qui nomme le Gouvernement

Le pouvoir législatif dévolue au Parlement composé de la Chambre des Députés et du Sénat.

Le pouvoir judiciaire indépendant, en théorie.

La logique veut que ces pouvoirs soient « indépendants » dans le cadre de l’interdépendance et du devoir de collaboration des 3 pouvoirs indépendants mais coopérants.

Intéressons-nous donc au « partage » essentiel théorique et réel écrit dans la Constitution du pouvoir entre le Chef de l’État (exécutif) et le pouvoir législatif : le Gouvernement étant, en théorie, la charnière entre les deux pouvoirs.

PRÉÉMINENCE, INDUBITABLE DANS LES FAITS, DU POUVOIR EXÉCUTIF REPRÉSENTÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AVEC LE RISQUE D’UN BLOCAGE INSTITUTIONNEL SI...

La Constitution dit (article 8) que c’est le Président de la République qui nomme le Premier Ministre et (article 12) et qu’il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Dans une institution celui qui nomme le responsable et celui qui le « vire » est en principe le Chef. Ceci est conforté dans les faits.

Ainsi le Président de la République est le Chef réel et suprême de l’exécutif.

Ceci est confirmé par cette petite phrase de l’article 9 de la Constitution : « Le Président de la République préside le conseil des ministres. »

Le gouvernement en est réduit à être « le gouvernement du Président de la République » et son chef le Premier Ministre n’est qu’un valet du Roi, responsable de la gestion d’une pléthore de ministres et sous-ministres.

Et le ou la Premier Ministre va chercher ses ordres à l’Élysée.

Par contre, s’il y a problème, c’est lui qui prend les coups alors qu’il n’a que les miettes de pouvoir donc de responsabilité que lui laisse le Président de la République.

Mais l’ambiguïté demeure parce que l'article 20 de la Constitution mentionne que c'est bien le Premier Ministre qui « détermine et dirige la politique de la Nation ». Ainsi, il y eut la « cohabitation » de 1986 MITTERAND, Président et CHIRAC, Premier Ministre, où le pouvoir fut dilué entre le Parlement, le Président de la République et le Gouvernement mais le régime constitutionnel a fonctionné.
C’était et c’est aujourd’hui à nouveau le retour à la case du régime parlementaire avec un Président "minoritaire" au Parlement.
LE POUVOIR LÉGISLATIF PEUT REPRENDRE LE POUVOIR : C’EST LE RETOUR À LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE
ARRÊTONS D’AFFAIBLIR LE PARLEMENT
Le pouvoir de faire la loi reste aux représentants du peuple souverain : le Parlement. L’article 24 de la Constitution est clair : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. Il comprend l'Assemblée nationale et le Sénat. ». Le peuple français en a décidé ainsi aux dernières élections des députés en 2022.
Le Parlement peut ainsi bloquer toute initiative proposée par le Président de la République.
Effectivement, l’Assemblé Nationale a démontré sur le projet de loi incluant la réforme des retraites qu’elle pouvait dire NON...et contre ce NON...le Président de la République et son Gouvernement ne peuvent qu’utiliser les outils de l’appel au peuple en prononçant la dissolution de l’Assemblée Nationale ou des subterfuges comme le recours aux articles 47 et 49 dont le célèbre 49-3 fort utilisé pour museler le Parlement.

Les scènes que nous avons vécues à l’Assemblée Nationale lors du non-débat sur le projet de loi rectificative du financement de la Sécurité sociale 2023 intégrant la réforme des retraites déjà peuvent affaiblir le Parlement.

Dans cette période de crise entre l’exécutif et le législatif le député socialiste Guillaume GAROT vient de déclarer « Il y a urgence à arrêter d'affaiblir le Parlement ».
En effet, affaiblir le Parlement, c’est aller contre la volonté du peuple donc tourner le dos à la démocratie et ouvrir une crise.  Nous espérons vivre sereinement une cohabitation et ne pas avoir à subir une crise institutionnelle surtout pour un projet de loi qui peut et doit être retiré et ainsi revenir aux débats au Parlement dans la sérénité retrouvée. Ce n'est pas à la RUE qu'il appartient de se substituer au Parlement.
Partager cet article
Repost0
23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 11:35
L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

L'ESPOIR : AUX URNES CITOYENS !

 

 

 

 

 

LE CHEF DE L’ÉTAT C’EST LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET « SON GOUVERNEMENT » LE PEUPLE C’EST NOUS TOUS Y COMPRIS CEUX QUI N’ONT PAS VOTÉ : NOUS ESPÉRONS ENSEMBLE VITE TOURNER LA PAGE

 

 

EMMANUEL MACRON MAL ÉLU, MAL AIMÉ

C’est la première et profonde ambiguïté : lors des élections présidentielles d’avril 2022 le peuple n’a donné de majorité à Emmanuel MACRON élu et a confirmé son vote de défiance lors de l’élection des députés avec :

Aux Présidentielles de 2022 : élu mais mal élu

Inscrits : 49 millions

Emmanuel MACRON au premier tour obtient :  9,7 millions de voix POUR soit 20% des inscrits

Emmanuel MACRON au deuxième tour obtient : 18,8 millions de voix POUR soit 38, 5 % des inscrits 

À l’Élection des Députés de 2022 : plus de majorité

Élections des 577 députés : 250 députés pour la majorité présidentielle (majorité et Modem et divers compris).

Le Président MACRON avait entendu la Vox Populi et réalité il a poursuivi son chemins seul avec un gouvernement très technocratique donc inexistant et à la botte du Président quoi qu’il en coûte ?

Le résultat dans les sondages aujourd'hui est pour l’instant sans ambiguïté : les français dans leur majorité sont toujours divisés mai unis contre leur Président.

Le système d’élection majoritaire de la Cinquième République a atteint ses limites ; il fut créé pour le Général de Gaulle qui aimait la France,  il n’est pas fait pour Emmanuel MACRON qui n’a pas la même conception de la France et du pouvoir.

 

EMMANUEL MACRON AIME LE POUVOIR SOLITAIRE ET N’AIME PAS LE PEUPLE FRANÇAIS ET SES MENTORS TIRENT MAINTENANT LEURS RÉVÉRENCES POUR FUIR LES AMBIGÜITÉS

Le Projet dit abusivement « réforme des retraites » alors qu’il s’agit d’une simplement d'une petite loi rectificative des financements de la Sécurité sociale  fait éclater la vérité du sentiment profond des citoyens

Ainsi est consacré le désamour général exprimé dans les rues.

Ses proches qui lui ont ouvert les portes du pouvoir, eux, entendent encore la Vox Populi dans la rue et  lâchent  le Président qu’ils ont fabriqué et fait élire.

Citons Alain MINC : « Emmanuel Macron est un roi en CDD ! »...et il suggère au Président MACRON de "tirer sa révérence à la de Gaulle en cas de dissolution ratée".

Citons Jacques ATTALI qui écrit, le 15 février 2023, sur son site cette phrase assassine : «  Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?!  ... Il serait temps de tourner la page. Soit en renonçant, soit en passant en force si on n’y tient vraiment (on devine ma préférence).  En tout cas, de passer au plus vite à autre chose. »
Citons enfin Jean PEYRELEVADE sur la façon de traiter le dossier réforme des retraites par le chef de l’État : « Ainsi participe-t-il directement au développement d'un mal profond de la démocratie française, le déni de réalité ».

 

QUAND LE BATEAU FRANCE COULE...AUX URNES CITOYENS !  POUR TENTER LES ULTIMES MANŒUVRES POUR LE RAMENER AU PORT

Le rat a la réputation d’être intelligent et de savoir apprécier les situations pour tenter de se sauver même si la situation est catastrophique !

Quant au bateau France il faut reconnaitre qu’il a déjà perdu son commandant.

Mais quand le bateau coule les rats partent les premiers, dit le proverbe et les 3 « rats » cités ci-dessus qui ont beaucoup donné pour Emmanuel MACRON nous donnent l’espoir d’un grand changement.

 

 

Partager cet article
Repost0
22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 15:48
LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

LE LOCATAIRE PRÉCAIRE DE L'ÉLYSÉE S'INTÉRESSE-T-IL ENCORE À SON PROJET PHARE DE RÉFORME DES RETRAITES ?

 

 

 

 

LE SÉNAT EST SAISI DU PROJET DE LOI DANS LEQUEL LA « RÉFORME DES RETRAITES » EST INCLUSE

Nous allons tenter de vous apporter quelques compléments d'information sur le débat et peut-être une surprise vous attend sur ce qui suit donc la tragi-comédie nulle parlementaire qui vient de se dérouler à la Chambre des Députés.

 

Le Code actuel de la Sécurité Sociale, pour ce qui concerne le passage de l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans, est ainsi rédigé :  

« Article L351-1

L'assurance vieillesse garantit une pension de retraite à l'assuré qui en demande la liquidation à partir de l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 qui stipule :

Article L161-17-2

 L'âge d'ouverture du droit à une pension de retraite mentionné au premier alinéa de l'article L. 351-1 du présent code, à l'article L. 732-18 du code rural et de la pêche maritime, au 1° du I de l'article L. 24 et au 1° de l'article L. 25 du code des pensions civiles et militaires de retraite est fixé à soixante-deux ans pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1955. » 

Les Sénateurs vont devoir se pencher sur le...

« PROJET DE LOI DE FINANCEMENT RECTIFICATIVE

DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2023

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

En application de l’article 47-1, alinéa 2, de la Constitution, le Sénat est saisi, en première lecture du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale dont la teneur suit : »

TRANSMIS PAR

MME LA PREMIÈRE MINISTRE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

(Envoyé à la commission des affaires sociales.)

 

En français gouvernemental,  "loi de financement rectificative de la Sécurité sociale" signifie réformette des retraites...qui sont effectivement bien de la compétence de la Sécurité Sociale  et permettrait de construire une presque nouvelle usine à gaz législative. Elle met déjà des dizaines de milliers de salariés en grève et fonde des manifestations très importantes.

 

CE BEAU TITRE CACHE UN BEAU MODÈLE DE LOI FOURRE-TOUT QUI PEUT-ÊTRE NE SERVIRA À RIEN

En effet, suit, ce titre reproduit ci-dessus, un texte de projet de loi très long, un vrai fourre-tout, incompréhensible pour le commun des mortels, puisqu’il renvoie déjà dans sa première partie nommée « DISPOSITIONS RELATIVES AUX RECETTES ET À L’ÉQUILIBRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR L’EXERCICE 2023 » au Code de la Sécurité Sociale, au statut des clercs de notaires, au Code des Transports, au Code du Travail, au Code des pension, au Code des Collectivités Territoriales...

 

L’article 1 bis du projet de loi est déjà un chef d’œuvre...c’est simplement un aveu du doute gouvernemental sur l’opportunité d’une telle loi qui n’entrerait en vigueur au plus tôt qu’en septembre 2023 et qui devra être repensée courant 2024 où il faudra revenir au projet du Président MACRON (premier mandat » de SYSTÈME UNIVERSEL DE RETRAITE ).

« Article 1er bis (nouveau)

 
 

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité, les conditions et le calendrier de mise en œuvre d’un système universel de retraite faisant converger les différents régimes et intégrant les paramètres de la réforme prévue par la présente loi. »

 

Chers lecteurs,  la découverte de cet article nouveau nous laisse dubitatif  : dans un an, au printemps 2024, faudra-t-il refaire une nouvelle loi alors que la France sera plongée dans les derniers préparatifs des JO ( juillet août 2024) ?

Cet article rajouté nous laisse pantois : l'aurions nous mal compris ? Rédigé à la hâte les rédacteurs en ont-ils mesuré toutes les ambiguïtés ? Les rédacteurs des lois ne peuvent ainsi traiter à la légère des textes dont chaque mot doit être pesé, lu et relu. N'y a-t-il pas dans cette rédaction une expression qui sente trop la précipitation et donc la confusion.

 

Mais en 2024 où faudra-t-il aller pour manifester dans un Paris en travaux JO?

Y aura-t-il des membres du Parlement disponibles pour voter une loi nouvelle plus ambitieuse que celle qui est présentée?

Quels seront les dégâts sociaux de cette première de tentative de réformette  que nous vivons?

Le Conseil Constitutionnel va-t-il sanctionner le projet actuel après son adoption pour usage abusif  de la procédure article 47-1 de la Constitution ?

En résumé, cet article 1er bis nouveau du projet de loi consacre-t-il la mise en sommeil du projet soumis aux sénateurs ?

 

À SUIVRE : QUE DEVIENT LA RETRAITE À 64 ANS DANS LE PROJET ACTUEL ?

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2023 6 18 /02 /février /2023 17:15
DANS CET HONORABLE BÂTIMENT , UN DÉBAT NUL QUI SE TERMINE AVEC UN GOÛT AMER D'INACHEVÉ !

DANS CET HONORABLE BÂTIMENT , UN DÉBAT NUL QUI SE TERMINE AVEC UN GOÛT AMER D'INACHEVÉ !

 

 

 

 

TOUS LES ACTEURS DE LA CHAINE DE L’ÉLABORATION D’UNE LOI SONT TOUS PERDANTS

Voilà le résultat au 18 février 2023 après 9 jours de débats à l’Assemblée Nationale : ce sera la première fois que l’examen d'un texte à l’Assemblée s’achèvera sans vote parce que le délai constitutionnel aura été atteint !

Ces jours de débat n’auront donc servi à rien si ce n’est qu'à affaiblir les pouvoirs de l’Assemblée Nationale et bloquer un peu plus le processus législatif et le fossé qui le sépare de l'exécutif et des citoyens.

C’est peut-être de la mauvaise politique spectacle d’où le pouvoir législatif sort encore plus amoindri puisque ce débat ne débouche sur rien.

 

LE GOUVERNEMENT ET LE CHEF DE L’ÉTAT ONT COMMIS UN CUMUL D’ERREURS PEUT-ÊTRE VOLONTAIRES

Si cette hypothèse se confirme : ce serait de la basse politique, celle que le citoyen n'aime pas. Miner le terrain pour tuer le débat !

IL LEUR SERA REPROCHÉ NOTAMMENT :

  • Un projet mal ficelé que tout un chacun a découvert petit à petit : les 64 ans ne sont pas le plus important et pourtant c’est ce point qui est retenu au niveau de la population. Rien que cela constitue un échec.
  • De ne pas avoir été sensible au mécontentement du peuple français,
  • Ne pas avoir poussé plus loin le dialogue avec les partenaires sociaux,
  • Une procédure pour faire passer une loi mal préparée donc mal expliquée (carrières longues, pénibilité, travail des femmes...) voire inconstitutionnelle avec un abus d’un article 47-1 et un projet de loi fourre-tout qui donne à juste titre l’impression de se moquer du législateur et de la population.

 

L’ASSEMBLÉE NATIONALE : D’AUTRE REPROCHES GRAVES

  • Un niveau de de gamins chahuteurs dans une Cour de Récréation sans maître pour surveiller et prévenir et sanctionner les mauvais coups. Nous avons déjà connu cela dans le passé. On pouvait espérer la disparition de ces pratiques qui déshonorent une institution,
  • Un abus de procédures comme celle des amendements détournés de leur objet : l’amélioration d’un projet de loi. Dans le cas d’espèce, il s’agissait de rendre le débat impossible. Ce n’est pas ainsi que le pouvoir législatif se fera respecter et aimer des citoyens,
  • Une partie de cache cache : les républicains en embuscade sont restés planqués, le Rassemblement National aux abonnés absents, la NUPES étale ses divisions et fait du mauvais cinéma et Renaissance assiste au spectacle des nuls en récréation...pas sérieux !
  • De plus, le blocage de la France Insoumise avec ses 20 000 amendements a fait de l’obstruction et le point principal du report à 64 ans de l’âge légal du départ à la retraite n’a pas été abordé...alors que c’est justement contre cette mesure que la population manifeste !

Donc, le travail fait par les députés est NUL !

Résultat calamiteux : le texte n’est pas voté et le Sénat repart sur un texte présenté par le Gouvernement

En effet, l’article 47-1 de la Constitution prévoit que « Si l'Assemblée nationale ne s'est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d'un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours »

Prochaines étapes au Sénat, la journée de protestation du 7 mars...

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 18:39
LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

LE PRÉSIDENT MACRON ARBITRE POURRAIT SORTIR LA TÊTE HAUTE S'IL SIFFLAIT LA FIN DE LA RÉCRÉATION SUR LES RETRAITES...

 

 

 

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE ET DANS L'IMPASSE

Suite de :

https://www.olonnes.com/2023/02/retraites.une-cause-nouvelle-de-retrait-e-du-projet-de-loi.html

Sous MACRON 1 il y avait une idée forte pour une vraie réforme des retraites le « régime universel » qui aurait pu aboutir se faire à condition d’y mettre de la concertation et du temps...et il y avait du temps effectivement pour la faire !

Maintenait, avec l’échec programmé et confirmé de la procédure parlementaire, la France reviendra grâce à l’article 47-1 à la dictature présidentielle avec l’usage abusif des ordonnances qui permettent au Président de faire n’importe quoi...par ordonnance.

D’ailleurs, sur ce projet et les éventuelles ordonnances il n’est pas du tout sûr que saisi par les parlementaires le Conseil Constitutionnel accepte l’usage de l’article 47-1 (procédure spécifique en matière budgétaire et non fait pour réformer un point de droit social de grande importance). Le Président et son gouvernement ont pris un risque qui a été certainement mesuré par les conseillers.

Alors, pourquoi prendre ce risque qui consacrerait l’humiliation du Président MACRON si son projet devient échec total ?

« ARTICLE 47-1.

Le Parlement vote les projets de loi de financement de la sécurité sociale dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l'Assemblée nationale ne s'est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d'un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l'article 45.

Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

 

CONSEIL PRATIQUE ET PRÉSOMPTUEUX AU PRÉSIDENT MACRON

Monsieur le Président, prenez donc la sage décision de reporter votre projet.

Vous vouliez une réforme « quoi qu’il en coûte », faites donc peser sur les partenaires sociaux le poids de votre fonction présidentielle et de vos pouvoirs pour qu’ils prennent en charge leur devoir de préserver et réformer le système de retraite français par la négociation.

Les partenaires sociaux pourront tenter de gommer les inégalités dans un projet d’accord GRENELLE DES RETRAITES et d’examiner si l’avenir des retraites peut, par exemple,  passer par un peu ou beaucoup de capitalisation...Les partenaires sociaux seront plus utiles à la France autour d’une table que dans les rues dans une France qui sera encore à l’arrêt le 7 mars 2023.

Notre Président MACRON sait parfaitement qu’il y a pour la France des choses plus importantes et plus urgentes que son projet très mal en point : la gestion de la crise russo-ukrainienne et ses conséquences, la crise de l’hôpital et de la Santé en France, la Justice malade, l’éducation, la réforme territoriale nécessaire, la dette...

Quand en citoyen responsable, nous regardons objectivement le niveau des enjeux humains voire mondiaux entre ce qui se passe à l’Est en Ukraine, Russie, au Sahel, en Chine...et ce qui se passe en France avec l’objet et le niveau ridicule du débat sur les retraites, nous devons constater que notre Pays devrait avoir honte du spectacle qu’il donne.

C’est pour cela aussi que nous insistons pour demander au Président MACRON LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PROJET RIDICULE DE RÉFORME DES RETRAITES.

 

QUEL TRIOMPHE POUR EMMANUEL MACRON S'IL RÉUSSISSAIT À RÉUNIR AUTOUR DE LA TABLE EMPLOYEURS ET SALARIÉS AVEC UNE FEUILLE DE ROUTE CONDUISANT À UN ACCORD SUR UNE VRAIE ET JUSTE RÉFORME DES RETRAITES !

Ce n’est pas de la politique mais du bon sens !

Partager cet article
Repost0
17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 12:03
LE PRÉSIDENT ÉCOUTERA-IL LA VOIX DE LA SAGESSE ?

LE PRÉSIDENT ÉCOUTERA-IL LA VOIX DE LA SAGESSE ?

 

 

 

 

CONSTAT D'UN ÉCHEC DE LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE ...DONC LA SAGESSE COMMANDE DE CLORE MAINTENANT LE DÉBAT

 

ÉCHEC DU PRÉSIDENT MACRON ET DE « SON » GOUVERNEMENT

 

L'article 2 de ce projet de réforme porté par le gouvernement, et débattu durant trois journées, a été repoussé par 256 voix contre 203, et 8 abstentions.

Le projet de loi nommé projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, dans lequel le Gouvernement et le Président MACRON ont caché « visible » la pseudo-réforme des retraites pour pouvoir utiliser abusivement d’un article 47-1 de la Constitution a dérapé dans la rue, à la Chambre  des députés, dans la population...

Dans cet article 2 du projet de loi passé assez inaperçu, le public citoyen a pu découvrir que le Gouvernement voulait sanctionner les entreprises qui se séparaient un peu trop facilement de ses seniors...

Ce n’était pas de la philanthropie gouvernementale ou un souci de moraliser la vie économique et sociale du Pays qui a motivé l’exécutif à l’écriture d’un article de loi aussi inutile qu’ingérable.

Il faudra qu’un jour Monsieur MACRON apprenne que le domaine social appartient de droit aux employeurs et aux salariés...qu’il ne peut remplacer la compétence des partenaires sociaux...dans ce domaine, il peut impulser des réformes mais pas imposer. Sinon c'est la rue qui prend la parole voire les décisions !

Le Président et son équipe ont glissé cette mesure dans le projet de loi mais c’est simplement l’appât du gain...les caisses de l’État sont vides, les entreprises gagnent de l’argent...donc on va  leur en prendre. Ainsi raisonne la technocratie démagogique et parisienne soi disant omnisciente qui nous gouverne.

D’ailleurs, les estimations du coût de la réforme varient d’une déclaration gouvernementale à l’autre. Pour 2023, coût limité à un montant 400 à 600 millions d’euros puisque la loi si elle est votée ne s’appliquera qu’au 1er septembre 2023.

Mais le coût financier de la suppression des principaux régimes spéciaux n’est pas chiffré et là ce sera dans le temps des milliards d'euros à injecter dans le dispositif retraites. 

On comprend ainsi pourquoi le document du Sénat sur le budget social stipule :

« UNE PRÉSENTATION INSUFFISANTE DES ENJEUX DE LA RÉFORME À VENIR DES RÉGIMES SPÉCIAUX » !...

Gouverner c’est prévoir !...sauf pour les gouvernements du Président MACRON.

À SUIVRE ...

UNE RÉFORME INUTILE, MAL PRÉPARÉE DANS UNE URGENCE INJUSTIFIÉE

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 12:44
LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

 

 

 

 

LE TRAVAIL EST UN BESOIN ET MÊME UN DROIT

 

Il peut même être un bonheur.

La crise sanitaire a révélé des interrogations sur la valeur travail et a fait éclore des prises de position irresponsables qu’il ne faut pas laisser passer.

Il y a des principes intangibles tel que le travail crée de la richesse, il crée la liberté.  L’homme était soumis à la nature, à ses caprices, c’est bien le travail de l’homme qui a libéré l’homme.

Il faut rappeler le PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DE incorporé dans notre Constitution de 1958

Art.5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé,
dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

Art.8. Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination
collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

Art.11. (La loi) Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans
l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables
d’existence

 

RÉFLEXIONS SUR LE RAPPORT DE L’HOMME AVEC LE TRAVAIL APRÈS LA CRISE SANITAIRE

Opposer travail et liberté, c’est l’expression de la démagogie de bas étage dont il faut laisser la paternité aux irresponsables.

 Mais de là à dire que le travail rend l’individu libre il n’y a qu’un pas qu’il faut faire avec beaucoup de prudence. Quand un individu était envoyé aux « travaux forcées » ce n’était pas lui procurer de la liberté !

Oui, le travail rend libre à deux conditions : que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

L’opposé du travail est l’oisiveté, mère de tous les vices...vendre l’oisiveté comme mode de vie comme but est une escroquerie.

 Il faut être professeur d’économie comme Sandrine ROUSSEAU, Europe Écologie Les Verts pour oser dire que « le travail est une valeur de droite » et revendiquer le « droit à la paresse , c’est peut-être une revendication que la liberté d’expression permet de clamer, mais c’est surtout l’expression d’une irresponsabilité monstrueuse. Le travail est une valeur commune, un droit et peut-être un devoir.

Cela va plus loin car vraiment il faut faire de la politique de Comptoir du Café du Commerce pour oser penser et dire aussi que les jeunes particulièrement sont atteints d’une épidémie de flemme.

Il y a des malades, des fainéants par nature mais, par exemple, n’oublions pas que toutes les études sur les chômeurs prouvent que parmi les maux sociétaux un des pires est le chômage, la privation d’emploi et donc de travail.

D’ailleurs quand un individu a fauté on l’enferme en prison. Donc, on le prive de sa liberté et de travail...mais pour le réhabiliter il lui est ouvert possibilité de travailler en prison.

Pour rendre le travail plus attractif, il faut pouvoir améliorer la place du travail dans la vie, les conditions de travail mais avec prudence. La France n’est pas une île et laisser partir le travail à l’extérieur se révèle la pire des bêtises : c’est priver la France d’emplois, la priver de biens essentiels comme les médicaments.

OUI, le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

 Les études sur la privation d’emploi sont claires :

« LE TRAVAIL EST DONC UNE POSSIBILITÉ D’ACCOMPLISSEMENT DE SOI.
EN ÊTRE PRIVÉ BRUTALEMENT, C’EST RUINER LE CHEMIN DE CET ACCOMPLISSEMENT »  Christophe Dejours, médecin psychiatre et psychanalyste, fondateur de la psychodynamique du travail

Partager cet article
Repost0