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7 avril 2024 7 07 /04 /avril /2024 21:45
BERCY : REMETTRE LES FINANCES PUBLIQUES EN BONNE SANTÉ EST-CE POSSIBLE ?

BERCY : REMETTRE LES FINANCES PUBLIQUES EN BONNE SANTÉ EST-CE POSSIBLE ?

 

 

LE PRÉSIDENT MACRON ET SON GOUVERNEMENT À L’ÉPREUVE DE LA RIGUEUR IMPOSÉE PAR LA SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES EN 2024

 

Ces 40 dernières années ans d’insouciance, de démagogie, de basse politique et de laxisme se sont écoulées comme si la France avait oublié la triste fin de l’expérience de 1981/1983 du Président Mitterrand qui lui aussi avait cru que l’argent était magique ...mais cela n’a pu durer que deux ans et s’est achevé par la « rigueur » du plan DELORS. Opération réussie.

 

LE BILAN CONSTERNANT 2017/2024 : LE DÉCLASSEMENT DE LA France ET LE RETOUR À LA RIGUEUR

 

Ce déclassement de notre pays est illustré par l’énumération incontestable et terriblement affligeante qui suit :

  • La Croissance en berne 0,7%
  • La Productivité en chute libre
  • Le Chômage restant élevé 8%...ce n’est donc le plein emploi promis
  • Paupérisation croissante : 9 millions de pauvres
  • Dette publique :  plus de 3 100 milliards d’euros
  • Déficit commercial abyssal : plus de 100 milliards d’euros
  • Déficit public de plus de 5% du PIB
  • Insécurité : 92 % des Français jugent que l'insécurité progresse dans l'Hexagone
  • ...

 

Ainsi le mot « rigueur » qui était banni devient toléré et le pays attend donc le redressement possible, souhaité et incontournable car la France est riche. Mais elle est au bord du gouffre.

Le monde de la finance et même la Bourse ne s’y trompent pas : malgré une situation nationale dégradée elle attire encore les capitaux étrangers.

 

 

LE MAL QUI FRAPPE LA France ET QUI CONSACRE SON DÉCLASSEMENT : DES SERVICES PUBLICS MAL GÉRÉS

C’est indubitablement les dysfonctionnements des services publics qui coûtent en 2024 58% du Produit Intérieur Brut PIB.

Ceci montre que ce soit pour l’État français ou comme pour tout autre régime « étatisé » l’idée voire la doctrine selon laquelle l’État doit intervenir systématiquement dans les principaux domaines sociaux et économiques conduit à la faillite, à la régression économique et sociale. On l’a aussi bien vu avec tous les régimes dits communistes qui promettaient et imposaient égalitarisme et bonheur.

Pourtant, le Président MACRON depuis son accession au pouvoir a joué le « toujours plus d’État», plus de déficit public avec toujours plus de services publics mal gérés.

Le monde entrepreneurial privé français résiste et nourrit le PIB : industrie du luxe, aéronautique, agriculture (à relancer) avec ses géants mondiaux, armement, innovation...

Donc, en France, le secteur public déficitaire et mal géré se nourrit donc des efforts et de la réussite du secteur privé...mais cela a atteint les limites du supportable ...nous arrivons à un stade où le Secteur Public et l’État déconsidéré, décrédibilisé par sa dette et la gestion désastreuse de son patrimoine à force d’appauvrir le secteur privé tuera sa mère nourricière.

L’État français de 2024 doit donc effectivement et immédiatement prendre les décisions qui s’imposent et ce sera la « RIGUEUR » d’abord à son niveau mais il faudra aussi que ses gouvernants aient l’intelligence et le courage de faire le ménage chez eux et de réussir à convaincre les français des « sacrifices » qu’il faut faire.

 

Ce n’est pas gagné !

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 22:11
LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

LE PRÉSIDENT DÉPENSIER QUI A MIS LA FRANCE À GENOUX

 

 

 

 

DÉFICIT BUDGÉTAIRE ET DETTE PUBLIQUE FORMENT UN COUPLE INFERNAL ET INDISSOCIABLE

 

NOUS ALLONS FÊTER LES 50 ANS SUCCESSIFS DE DÉFICITS BUDGÉTAIRES !

L’État, depuis 50 ans, a pris les deux très mauvaises habitudes de dépenser plus qu’il ne gagne et de dépenser toujours plus.

Quand il faut payer ces folies...il n’y a qu’un moyen avoir recours à l’emprunt tant que l’État trouve des organismes et mécanismes qui acceptent de prêter et la dette de la France est comme la petite bête qui monte, qui monte...

 

TOUS COUPABLES...MAIS LE PLUS COUPABLE MAINTENANT, C’EST LA MACRONIE...QUI PAYE 50 ANS DE GESTION CONDAMNABLE ET QUI N’A FAIT QU’ACCENTUER LA GABEGIE ET L’IRRESPONSABILITÉ

C’est trop facile de dire que c’est de la faute des prédécesseurs…mais, dans le cas précis du Président MACRON depuis 2017, donc depuis 7 ans, rien n’a été fait en matière d’économies dans le bon sens.

Il n’y a eu que des mesurettes, des réformettes et des discours qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Et les pauvres qui écoutent les dites promesses l’ont réélu. Ils vont casquer et endosser la charge des mesures qui seront aussi nécessaires qu’impopulaires !

Nous le répétons depuis des années et encore récemment...voir... :

https://www.olonnes.com/2024/03/les-impots-augmenteront.html

« Pourtant il faudra y passer et ce sera en catastrophe lors de cette fin de mandature «tout sera fait dans la précipitation » nous prédisent nos analystes Jacques ATTALI et Alain MINC. »

 Nous ne pouvons même pas incriminer nos parlementaires puisque le budget insincère de 2024 a été préparé par le Ministre des Finances Bruni LE MAIRE du Gouvernement Élisabeth BORNE nommé par le président de la République et que le budget a été décidé non par le Parlement mais avec le 49/3

Mais, maintenant c’est trop tard, il faudra y passer !

Effectivement, il y a ce lourd passé et passif de 50 ans de mauvaise gestion de « nos politiques » mais il y a surtout la folie et l’aveuglement de la MACRONIE qui refuse de voir la vérité en face pour continuer à dépenser à tout va.  Pourtant elle savait et elle n'a pas réagi.

Contrairement à ce qu'il a écrit, Emmanuel MACRON a été Ministre des Finances et donc aussi irresponsables que tous les Ministres de ses gouvernements successifs.

Le président MACRON a écrit aux français en 2017 « Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses »...paroles, paroles ...mais là c’est bien un écrit, oui écrit  et signé du Président MACRON !...des ministres responsables ??? Cela n’existe plus.

Pourquoi Emmanuel MACRON, avec les pleins pouvoirs dont il disposait lors de son premier mandat de Président, n’a-t-il pas réalisé ce qu’il avait promis?

Simplement parce qu’il manque de courage, qu’il a eu peur des "gilets jaunes" et qu’il assouvit sa soif de pouvoirs pensant que la sanction ne tombera jamais (après moi, le déluge) et les français sont des veaux!

Une situation des finances publiques très dégradée...il suffit de la cacher au bon peuple en lui donnant du pain et des jeux.

C’est si facile de piocher dans les réserves obligatoires des Caisses de retraite, d’emprunter à tout va, de jouer au Président riche d’un pays qui s’appauvrit...

 

AUJOURD’HUI, LES CHIFFRES SONT L, INEXORABLES ET CE NE SONT PAS DES PAROLES...MAIS C’EST LE PEUPLE QUI VA PAYER

La démocratie montre ses faiblesses :

Un président irresponsable qui cumule abusivement les pouvoirs,

Des ministres irresponsables,

Des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires qui ne jouent plus leurs rôles,

Des citoyens endormis, anesthésiés

À ne pas vouloir prendre les décisions quand il le fallait, quand cela était possible le Président MACRON se trouve maintenant acculé. Ce n’est pas lui qui va décider...ce sont les financiers, les préteurs créanciers de la France qui vont imposer les sacrifices au peuple français...quoi qu’il en coûte au peuple français

Le peuple français bercé d’illusions va payer l’irresponsabilité des dirigeants qu’il a élus et aussi son aveuglement, peut-être sa lâcheté et son optimisme béat.

Quel miracle, quelle réaction permettra, encore une fois, de sauver la France et À QUEL PRIX ?

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22 mars 2024 5 22 /03 /mars /2024 21:17
LA COUR DES COMPTES N'A PAS POUR HABITUDES DE FAIRE ET PUBLIER DES RAPPORTS PROVISOIRES ET APPROXIMATIFS

LA COUR DES COMPTES N'A PAS POUR HABITUDES DE FAIRE ET PUBLIER DES RAPPORTS PROVISOIRES ET APPROXIMATIFS

 

ÉNERGIES, POURQUOI UN RAPPORT PROVISOIRE : UN SCUD OU UN PÉTARD MOUILLÉ ?

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/les-mesures-gouvernementales-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-l-energie-ont-profite-a-qui.html

 

Nous comptions trop sur le savoir et le pouvoir des « magistrats » « conseillers » de la Cour des Comptes (Rue Cambon à Paris ...tout près de l’Élysée !) sur ce sujet complexe des aides publiques versées pour adoucir les factures des énergies entre 2021 et 2024.

72 milliards d’euros depuis 2021 (estimation provisoire de la Cour des Comptes) ont donc été distribués de manière certainement assez opaque voire brouillonne aux particuliers, à certaines entreprises et aux fournisseurs d’énergies. Ceci est un aspect certain et non contesté du dossier.

Rappelons que concernant le « bouclier tarifaire » sur l'électricité, le gouvernement a finalement annoncé en avril 2023 une poursuite du bouclier tarifaire pour continuer à limiter la hausse des prix, et ce pour deux ans supplémentaires, soit 2024 et 2025.

Avouons ainsi que le Rapport de la Cour des Comptes auquel nous faisions confiance nous a déçus.

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-mesures-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-lenergie

 

Mais d’abord, la Cour a pris soin de préciser que c’est un rapport qui  est « provisoire ».

« La Cour s’est attachée à établir un bilan provisoire des mesures prises notamment en termes de modalités de mise en œuvre, d’effets sur les clients finals et sur les finances publiques et enfin d’articulation avec les politiques énergétiques de plus long terme »

...ce Rapport est donc une sorte de brouillon et aussi un cri d’alarme.

Les «jugements» de cette « juridiction » composée de fonctionnaires sont toujours marqués des sceaux de la prudence et de la diplomatie.

 

« DES PROCÉDURES RISQUÉES » , EN CLAIR, LES FONDS PUBLICS ONT ÉTÉ DISTRIBUÉS N’IMPORTE COMMENT : 25 PROCÉDURES RECENSÉES PAR LA COUR !

Mais, les citoyens qui sont les contribuables financeurs de cette opération, ne sauront peut-être jamais la vérité sur cette distribution peut-être justifiée, partiellement, totalement, même pas du tout.

Les résultats financiers 2023 faramineux annoncés par les grands groupes fournisseurs et distributeurs des dites énergies TOTAL ÉNERGIES, EDF, ENGIE ont-ils été abondés par la manne du plan MACRON ? Le rapport définitif, s’il est publié, nous donnera peut-être la réponse...quand la France sera passée à autre chose et il ne servira à rien !

 

Extraits de la synthèse élaborée par la Cour des Comptes.

 

« Élaborées dans l’urgence, et ajustées au fil du temps et de l’évolution des prix supportés par telle ou telle catégorie de consommateurs, ces mesures accumulent près de 25 dispositifs aux caractéristiques très diverses en termes de champ d’application, de modalités de mise en œuvre et de coût. Elles sont, en masses financières, majoritairement destinées aux ménages (pour 60 %) et pour l’essentiel (à 90 %) non ciblées en fonction des revenus ou des capacités d’absorption de ce choc par les bénéficiaires. Les aides aux entreprises sont cependant plus ciblées que celles aux ménages, mais leur multiplicité aboutit à un paysage particulièrement complexe de l’intervention publique

... Aux incertitudes près de certains chiffrages encore prévisionnels, le coût brut pour l’État de l’ensemble des mesures adoptées à date et depuis l’automne 2021 atteindrait près de 72 Milliards d’euros « 

Nous citoyens voudrions être éclairées sur ce dossier alors que le président MACRON et son gouvernement sont en proie à un accès de fièvre peu ordinaire sur le déficit record sur le budget 2023 et sur la bombe que constitue la dette.

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21 mars 2024 4 21 /03 /mars /2024 16:32
DES RÉSULTATS FINANCIERS EXCEPTIONNELS EN 2023 !...POUR LES ENTREPRISES NATIONALES...PAS POUR LES CONSOMMATEURS

DES RÉSULTATS FINANCIERS EXCEPTIONNELS EN 2023 !...POUR LES ENTREPRISES NATIONALES...PAS POUR LES CONSOMMATEURS

 

 

 

DES MESURES EXCEPTIONNELLES POUR UNE SITUATION QU’ON ESPÈRE EXCEPTIONNELLE

 

 À QUI PROFITENT OU ONT PROFITÉ LES 72 MILLIARDS D’EUROS DISTRIBUÉS PAR EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE ?

 

Nous allons encore une fois nous fier aux travaux de la Cour des Comptes sur des faits qu’il faudra un jour pouvoir authentifier par une véritable enquête des services financiers spécialisés et de la Cour des Comptes.

Les montants des factures concernant la consommation des énergies par les citoyens depuis 2021 se sont envolées.

Ce n’est pas un phénomène nouveau depuis la première crise dite "choc pétrolier" de 1973 (guerre du Kippour) il y a crises économiques auxquelles sont liées les énergies consommées pour les besoins de la population et de l’économie.

En 1973, dans le contexte de la Guerre du Kippour, les pays exportateurs de pétrole diminuent leur production. C'est le début du premier choc pétrolier, un choc d'offre négatif, à l'origine d'une forte inflation et d'une hausse du chômage.

En 2021, le gouvernement a pris diverses mesures (le "bouclier tarifaire") pour atténuer l’impact des hausses de l’énergie sur le poste de charges des dépenses des ménages et des entreprises. Ces hausses aggravaient la baisse du pouvoir d’achat raboté par l’inflation plus ou moins liée à la guerre russo-ukrainienne.

 Le « bouclier tarifaire » a donc été mis en place par le gouvernement en 2021 pour permettre de contrebalancer la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs et les TPE et PME. Le bouclier tarifaire sur le gaz a pris fin en juillet 2023 avec la fin du Tarif Réglementé du gaz. Le bouclier tarifaire sur l'électricité est progressivement supprimé au cours de l'année 2024.

Ce sont donc des mesures mises en œuvre par l'État de manière exceptionnelles, complexes et très lourdes financièrement pour les Finances Publiques. Les sommes ainsi engagées par les gouvernements ne sont pas encore connues avec exactitude. Une première estimation les chiffre à 72 Milliards d’euros  pour la période 2021/2024

La Cour des Comptes ne pouvait pas ne pas réagir et ce d’autant plus que son rôle et sa raison d’être est de veiller à la régularité des comptes publics et que des procédures exceptionnelles ont été largement utilisées et qu’on ne connait pas l’impact de cet interventionnisme étatique...Circulez,  y a rien à voir dans le quoi qu'il en coûte!

 

MAIS ALORS QUI SONT LES GRANDS BÉNÉFICIAIRES DU "BOUCLIER TARIFAIRE" ?

 

Jusqu'à preuve du contraire ce ne sont pas les particuliers consommateurs mais peut-être plutôt les grands distributeurs.

C'est ce qui a attiré l’attention du public, de la Cour des Comptes et la nôtre :

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/les-mesures-exceptionnelles-de-lutte-contre-la-hausse-des-prix-de-lenergie

Les procédures exceptionnelles ont été mises en œuvre par l'État pour distribuer des "aides"mais  les mesures comme le « bouclier tarifaire » ont bénéficié à qui ?

Alors que les prix du pétrole et de l’électricité restaient élevés en 2023, et que certaines mesures exceptionnelles ont été, en France, prolongées jusqu’en 2024, la Cour des Comptes s’est attachée à établir un "bilan provisoire" des mesures prises notamment en termes de modalités de leur mise en œuvre, d’effets sur les clients finals et sur les finances publiques et enfin d’articulation avec les politiques énergétiques de plus long terme.

Voir:

 

Document de synthèse du Rapport de la Cour des Comptes

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68957

 

RÉSULTATS  FINANCIERS 2023 DES FOURNISSEURS D’ÉNERGIES : FABULEUX ! POUR EUX MAIS PAS POUR LE CONSOMMATEUR

 

TOTAL ÉNERGIES : 21,4 milliards d’euros de bénéfices

EDF : 10 milliards d’euros de bénéfices

GDF ENGIE : 5,4 milliards d’euros de bénéfices

 

 

ALORS, POURQUOI LES FACTURES D'ÉNERGIES NE BAISSENT PAS ?

Avec ces résultats le consommateur est en droit de se demander pourquoi ses factures de gaz, électricité, carburants... continuent d’augmenter...et pire : il fait des efforts pour diminuer sa consommation et ses factures continuent d’augmenter ...et l’État ( donc, nous les contribuables) a, en plus, déboursé 72 milliards d'euros pour soit-disant éviter aux consommateurs une flambée des factures d’énergie.

 

 

À SUIVRE ...

 

CE QU’EN DIT LA COUR DES COMPTES ?

 

 

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16 mars 2024 6 16 /03 /mars /2024 19:09
PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

PRÉSENTATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

 

 

LA COUR DES COMPTES JUGE LES FINANCES PUBLIQUES FRANÇAISES ET NOUS INTERPELLE : ATTENTION DANGER !

 

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-rapport-public-annuel-2024

Quand approche le printemps, la Cour des Comptes célèbre maintenant l’événement à sa manière en publiant son RAPPORT PUBLIC ANNUEL RPA.

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68842

Les médias se précipitent sur ce « monument» (725 pages) en espérant y trouver des éléments révélateurs des dysfonctionnements de l’État et de ses centaines de démembrements. En effet, tout un chacun critique cet État tentaculaire surtout quand il en subit les conséquences désagréables : gaspillages, hausses injustifiées ou insuffisamment justifiées des dépenses publiques, procédures complexifiées, normes...

 

UN BUDGET 2024 ENCORE EN FORT DÉFICIT ET EN PLUS INSINCÈRE : UN SOMBRE TABLEAU

Le problème est que comme ce qu’écrit la Cour des Comptes n’est pas contestable et se révèle parfois scandaleux le « Tribunal des comptes publics » dit Cour des Comptes commence par nous dire ce que nous savions déjà...les finances publiques sont mal gérées. L’habitude de l'État MACRON quoiqu'il en coûte de dépenser toujours plus qu’il ne gagne génère des dettes de l'État qui cumulées mettent en péril la crédibilité même du Pays.

C’est là où on voit la quasi inutilité de la Cour des Comptes impuissante à faire respecter l’orthodoxie comptable et budgétaire, le respect des traités et engagements de l’État. Il constate et dénonce...mais derrière et après, rien ne se passe. Même au Parlement il n’y a pas de moyen coercitif pour dénoncer une situation dangereuse et y remédier. Rappelons-nous les grandes crises financières.

En effet, la France s’est engagée par la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 à résorber son déficit budgétaire à l’horizon 2027, donc à faire des économies et à diminuer cette dette dont le niveau a dépassé la côte d’alerte  et plombe l'avenir.

Le déficit public du budget 2023 s’est encore légèrement creusé et devrait atteindre 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), dans un contexte marqué, à la différence des deux années précédentes, par un faible dynamisme des recettes fiscales.

La situation d’ensemble des finances publiques (à fin février 2024) est donc anormalement mauvaise et condamnable et la Cour des Comptes nous dit que le budget 2024 n’arrangera pas la situation.

Donc, pour 2023, plus de dépenses que prévu et moins de recettes que prévu...et pour 2024 ce n’est pas mieux : plus de dépenses publiques votées et encore moins de recettes. C’est la marche vers la faillite ! (sauf s’il y a recours à des hausses massives des impôts...perspective fort désagréable).

Tout laisse à croire que ce qui a été voté dans la loi de programmation 2023/2027, loi de redressement des finances publiques, devient pour la Cour des Comptes en ce début 2024 obsolète et mensonger.

Tel que c’est parti, en ce début 2024, le redressement des finances publiques en France pour 2027 n’est pas possible.

En clair, le Président de la République et son et ses futurs Gouvernements laissent filer la dérive budgétaire et ils s’en lavent les mains...Emmanuel MACRON en 2027 ne sera plus là et laissera la France et ses finances publiques dans une situation dégradée et dégradante pour la France.

CE QUE DÉNONCE LA COUR DES COMPTES SERA-T-IL ENFIN ENTENDU PAR LE PRÉSIDENT MACRON ? OSERA-T-IL PRENDRE LES MESURES QUI S'IMPOSENT ?

 

 

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15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 18:37
QUE D'EAU, QUE D'EAU, POLLUÉE QUI RETOURNE À LA MER

QUE D'EAU, QUE D'EAU, POLLUÉE QUI RETOURNE À LA MER

 

L'EAU : ON NE VOUS DIT PAS TOUT

 

Dans le panier de la ménagère, dans les calculs des indices de suivi du pouvoir d’achat il y a un produit nommé « eau potable » que, nous, français, recevons à profusion et dont la fabrication ne coûte rien puisque c’est un don du ciel et qui pourtant ...vous coûte cher!

 

EAU POTABLE : UNE VAGUE DE HAUSSES

Après les hausses des tarifs de l’électricité, du gaz et des assurances, une autre dépense essentielle connaît une augmentation, mais de manière plutôt discrète.

Ce sont les collectivités territoriales qui fixent les tarifs de l’eau. Ceci peut expliquer qu’on parle plus des factures gaz et électrice que factures d’eau. Pourtant celle-ci grimpe en silence : lentement mais sûrement, dans l’indifférence. D’après les professionnels, l’augmentation moyenne sera pourtant de 5% comme ce fut le cas en 2022 et 2023 avec un prix moyen du m3 qui approche les 5 euros.

Ce prix moyen comprend la part assainissement qui est grosse consommatrice d’énergie et ...de produits chimiques et autres charges liées à l’inflation dont les coûts de gestion du service et les travaux d’entretien.

Ceci fait qu’à partir d’une production du produit de base qui ne coûte rien : la pluie, don du ciel  et qui tombe en surabondance ( voir chiffres ci-après) en France toute une industrie s’est bâtie aux frais du consommateur.

 

LE CYCLE INFERNAL QUI FAIT GRIMPER VOTRE FACTURE D’EAU

L’eau tombe du ciel et va, en grande partie, s’enfouir dans le sol pour alimenter des réserves colossales et nécessaires surtout dans les-dites nappes phréatiques.

Dans son trajet, elle collecte toutes les pollutions celles de l’air, celles de l’agriculture chimique, celles des rejets industries et humains et celles des déchets mal traités...

Mais puisque les maires sont responsables de l’alimentation en eau potable de leurs concitoyens, l’eau potable qui est majoritairement puisée dans les nappes phréatiques doit être « consommable». Donc l’eau de source doit être analysée et traitée avant d’être distribuée au consommateur.

C’est le travail de la chaîne « assainissement » : prendre de l’eau non polluée au départ et qui tombe donc du ciel, la laisser transiter sur et dans un sol où elle est filtrée naturellement  mais aussi se charge de toutes les pollutions qu'il faudra donc traiter pour la rendre buvable !

Ce circuit explique que, dans la facture d’eau, la part « assainissement » représente environ 50 % du montant de la facture et comme nous l’indiquions l’assainissement est gros consommateur d’énergies non seulement pour rendre et vérifier que la dite eau est potable mais aussi pour construire et entretenir les dizaines de milliers de kilomètres de réseau de distribution et les ouvrages de stockage.

 

IL FAUT RAPPELER QUE LA FRANCE NE MANQUE PAS D’EAU

Voyez les chiffres du Ministère de la Transition Écologique

- Eau consommée : le volume annuel d'eau consommée est estimé à 4,1 milliards de m3

- Eau prélevée : 28 milliards de m 3

- Consommation annuelle d’eau potable par habitant : 64 m3

- Ressource en eau disponible par an : 193 milliards de m3 !

 

Donc, il est nécessaire de bien prendre en considération les deux conclusions suivantes :

  • 1) nous partons d’une denrée initiale qui ne coûte rien pour garantir aux français un approvisionnement en eau potable puis pour assumer la consommation des français il y a des milliards d’euros qui sont miraculeusement « injectés » dans le circuit économique et si l’on en croît les prophètes de mauvaises augures ce sera insuffisant pour faire face aux méfaits du réchauffement climatique,

 

  • 2) la consommations des français en eau potable ne représente qu’une infime partie de l’eau prélevée...en clair si la gestion de l’eau était rationalisée on ne devrait plus entendre parler de pénuries, de restrictions...si ...gouverner c’est prévoir !

 

Pour en savoir plus :

https://www.cieau.com/connaitre-leau/les-ressources-en-france-et-dans-le-monde/etat-des-ressources-en-eau-en-france-faut-il-sinquieter-dune-penurie/

 

https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/Fichiers/Presse/CP-SISPEA13-2023.pdf

 

https://www.olonnes.com/2023/04/en-france-en-2023-l-eau-ne-coule-plus-de-source.html

 

 

 

 

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 17:22
AlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTIONAlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTION

AlAIN MINC ET JACQUES ATTALI : DEUX DÉÇUS DU MACRONISME DONT ILS AVAIENT ASSURÉ LA PROMOTION

 

 

« FAUT-IL AUGMENTER LES IMPÔTS ? »

 

Nous recommandons cette émission (lien ci-dessous) qui nous a permis de retrouver deux génies aux super QI. Alain MINC et Jacques ATTALI furent « conseillers » de nos Présidents. Ils viennent  de débattre sur le thème « Faut-il augmenter les impôts ?»

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-lundi-11-mars-2024-5907921

 

UNE MISE AU POINT HORS SUJET MAIS INTÉRESSANTE...MADAME BORNE N’A PAS VOTÉ SON BUDGET 2024 !

D’abord ,en prologue de cette émission, il y a eu cet «  échange» qui débute sur le rappel d’une incongruité de première grandeur … Jacques ATTALI nous dit qu’en décembre 2023 «on a voté un budget ...ce budget a été voté par un gouvernement »... Lapsus significatif : la Première Ministre, en l’occurrence Élisabeth BORNE, n'a pas voté le budget 2024 (il fut voté par du 49/3 !).

En effet, constitutionnellement et normalement rappelons qu’il appartient au gouvernement de mettre en œuvre le budget qu’il a préparé et proposé au vote du Parlement.

Mais, le Président MACRON, dans la foulée, « licencie » sa Première Ministre et il n’y aura pas de gouvernement pendant un mois...la France a bien supporté ce vide et elle a, en prime, un budget pour 2024 : situation qualifiée de « surréaliste » par Jacques ATTALI.

Ce sera au nouveau gouvernement ATTAL d’exécuter le budget voté par Monsieur 49/3

Où va-t-on donc sous le règne macronien de l'« absurdie » ou tout est mélangé, improvisé...?

 

UNE SITUATION FINANCIÈRE TRÈS INQUIÉTANTE QUI NE SE RÉSOUDRA QU’AVEC LE RECOURS À DES HAUSSES D’IMPÔTS

Passons aux choses plus sérieuses que nous retenons de cet échange MINC-ATTALI que nous résumons avec gravité et résignation ainsi.

La dette rend la situation hyper chaude « Il y a le feu » ont répété les intervenants. On l’a compris quand on voit l’empressement mis par le Ministre des Finances Bruno LE MAIRE pour détricoter le  budget qui vient d'être « voté » !

C’est d’abord la modification par décret du budget en introduisant 10 milliards d’économies !...Mais conscient que cette ponction sera insuffisante pour rassurer le monde financier le Ministre ajoute pour crédibiliser sa gestion une annonce de 20 Milliards d’économies de plus pour le futur budget 2025 !

La réalité, avec l’éclairage MINC ATTALI, nous voyons que le Président MACRON n’a pas voulu faire ce qu’il avait promis pour son premier mandat réduire les dépenses publiques, réformer l’État. Maintenant,en 2024, la France est politiquement irréformable.

Pourtant il faudra y passer et ce sera en catastrophe lors de cette fin de mandature «tout sera fait dans la précipitation » nous prédisent nos analystes Jacques ATTALI et Alain MINC.

 

OUI, IL FAUDRA AUGMENTER LES IMPÔTS !

Nos compères MINC-ATTALI le voient ainsi :

  1. Augmenter la TVA ...impôt injuste par excellence comme le fit en son temps Angela MERKEL : + 3%,
  2. Augmenter, pour certain,s l'impôt sur les revenus pour compenser un peu l’injustice de l’augmentation de la TVA,
  3. Il n’y aura pas de réformes de l’État : impossible à réaliser en cette fin de mandat,
  4. Mais sans réforme de l'État il ne sera pas possible de faire les milliards d'économies nécessaires pour redresser la France et éteindre l'incendie nommé. Voilà ce qui va se passer avant 2027 selon nos futurologues.

Si cela se passe ainsi,  ce sera l’échec total des deux mandats présidentiels d’Emmanuel MACRON.

Le seul espoir est que l’homme providentiel que la France attend réussisse à émerger et à faire ce qui a été réalisé au prix d’efforts incommensurables en GRÈCE et au PORTUGAL...ce sera donc dans la douleur !...

Merci, Monsieur MACRON, pourtant (mal) réélu en 2022 par le peuple souverain! Vous avez bien trompé les français...quand on pense qu' Alain MINC et Jacques ATTALI ont « fait » le candidat MACRON et ils l’ont créé et  porté au pouvoir. Quel échec collectif de la bien-pensance parisienne de nos deux auteurs conseillers promoteurs de la candidature MACRON et eux aussi déçus du macronisme.

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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 19:35
L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/le-rearmement-demographique-pourquoi-comment.html

 

L'EMBELLIE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

Lors de sa dernière conférence de presse le Président MACRON a fait une sorte de digression sur un phénomène social qui est en effet inquiétant pour la France : la chute de la natalité.

Quand la France s’honorait de plus de 800 000 naissances par an le sujet n’était pas encore d’actualité. Mais le Président a saisi le fait de la parution des statistiques INSEE pour soulever le problème de la la chute de la natalité en France qui n’est pas sans conséquences graves pour un pays.

En 2023, seulement 678 000 bébés sont nés en France. C'est 6,6 % de moins qu'en 2022 et près de 20 % de moins qu'en 2010. La courbe ci-dessus donne bien la vue de la dégringolade des naissances en France.

 

CHUTE DE LA NATALITÉ : QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ET SIGNIFICATIONS ?

Dans l’immédiat cette chute de la natalité signifie un changement de modèle social qui se traduit globalement par une perte de confiance dans des valeurs fondamentales qui ont fait le « bonheur » en France.

Un enfant qui naissait dans une famille c’était la joie partagée pour la cellule de base qu’est ou qu‘était la « famille ».

Le désir d’enfant, comme tout autre désir de l’être humain, est indéfinissable. Il résulte d’une quête du bonheur que l’on espère toucher du doigt un jour. Le vœu d’avoir un enfant est beaucoup plus concret et maintenant avec les moyens contraceptifs il s’inscrit dans une démarche volontaire. Désirer un enfant, c’est y rêver sans savoir si cela finira par se concrétiser.

Les moyens de contraception faut qu’effectivement c’est un choix très souvent raisonné. Or le climat actuel est à la morosité...comme avoir un enfant c’est avoir confiance en l’avenir et cette confiance passe par la notion de famille, cellule de base protectrice de la société.

Mais la quête du bonheur est liée aux conditions présentes de vie : précarité, liberté, chômage, logement...la prise de risque de satisfaire l’envie d’avoir un enfant est reléguée avec l’espoir du retour à des temps plus sécurisants.

Mais la baisse de la natalité peut, pour un pays évolué, avoir des conséquences graves pour l’avenir : une population vieillissante, le manque de « cotisants » pour supporter les charges de la solidarité et particulièrement les retraites, la santé, le non remplacement de travailleurs et le nécessaire appel à l’immigration (voir l’Allemagne) ...

Cela signifie aussi qu’en France règne sournoisement la peur du lendemain, le rejet de la solidarité, de la notion de famille...

 

LA  RESPONSABILITÉ DU PRÉSIDENT MACRON DANS CETTE MARQUE DU DÉCLIN FRANÇAIS

D’une part, cette chute de la natalité a son origine avant l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel MACRON. Celui-ci n’a fait qu’aggraver fortement une situation pernicieuse pour l’avenir du Pays.

D’autre part, le Président MACRON est coupable d’avoir accentué au nom de sa volonté présidentielle la destruction de la base de la solidarité et de la sécurité que constituait la Famille. En août 202, le chef de l‘État disait après la révolte de juin 2023 «« On constate que les cadres familiaux et éducatifs ont explosé. Une immense majorité des personnes interpellées vient de familles monoparentales ou de l'Aide Sociale à l'enfance. Cela montre que le chantier de la famille est essentiel. »...paroles...paroles...

 Encore une fois, le Président fait un diagnostic exact sur la santé de la cellule de base de notre société qu’est la famille...mais les actes qui pourraient guérir le mal ne viennent pas et, en ce domaine, la situation économique du pays ne permettra pas de réconcilier le duo FAMILLE- NATALITÉ et de donner aux français l’espoir de jours meilleurs : la confiance en l’avenir alors que la guerre est aux portes de la France.

Le discours présidentiel est positif quand il parle de lutte contre l’infertilité mais ce sont aussi des paroles. Il est impossible dans la situation actuelle du budget de la santé d’avoir d'urgence un plan gouvernemental cohérent pour inverser la courbe de la natalité.

De plus, des mesures prises ou en cours d’élaboration vont à l’encontre d’une politique familiale qui soit effectivement nataliste, la PMA pour tous, l’IVG dans la constitution qui est une mesure démagogique, le droit à l’enfant...ne vont pas conforter le besoin de sécurité, de confiance en un avenir meilleur, de soutiens à la notion de « famille » et aux familles qui pourront être de vrais et solides foyers d’accueil de l’enfant attendu et espéré.

Aucune annonce de soutien aux familles dites nombreuses (logement, déductions de charges et ou revalorisations des prestations des allocations familiales...on ne voit venir aucune mesure concrète...le « chantier essentiel de la famille » déclaré  pour le Président MACRON n’est pas ouvert et même pas au bureau d’études !

 

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