Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

21 février 2021 7 21 /02 /février /2021 19:22
LES FRANÇAIS DEMANDENT DES VACCINS ET PAS D'ÉTAT D'URGENCE

LES FRANÇAIS DEMANDENT DES VACCINS ET PAS D'ÉTAT D'URGENCE

 

STOP À L’ÉTAT D’URGENCE ?

 

L’état d'urgence est une mise entre parenthèses de l'État de droit au profit du maintien de l'ordre public.

Il y a maintenant un an que cela dure et personne ne crie STOP ! C’est pourtant un crime de lèse démocratie.

L’état d’urgence est par définition liberticide puisqu’il permet de court-circuiter les procédures de protection des citoyens. En supprimant concrètement le rôle du Parlement, il permet à un groupe de technocrates à l’Élysée et à Matignon assis autour d’une table dans un beau bureau d’écrire des kilomètres d’ordonnances fixant des mesures qui le plus souvent ont quasiment toutes le caractère réglementaire et donc ne relèvent ni de la loi ni même de décrets

Premièrement, l’état d’urgence « sanitaire » a-t-il été et est-il encore nécessaire ? La réponse est non car quand on constate qu’après un an d’exercice de l’état d’urgence on ne voit pas ce qu’a pu apporter de positif cette suspension de l’État de droit pour combattre si maladroitement un nouveau virus. L’état d’urgence correspond à une situation exceptionnelle (comme ce fut pour les attentats de 2015) mais quand l’exceptionnel devient la règle, ce n’est plus de l’exceptionnel !

Deuxièmement, l’état d’urgence salutaire a montré son inutilité ; il n’a pas fait venir des masques, ni des vaccins, il n’a pas exterminé Covid-19. Pire, il est contreproductif puisqu’il transforme ceux qui doivent décider en simples exécutants irresponsables. C’est le cas des 35 000 maires de France, des conseillers départements et régionaux condamnés à subir.

Troisièmement, s’habituer à l’état d’urgence, accepter sans cesse son renouvellement est dans ce qui fut une démocratie (gouvernement du peuple par le peuple) une catastrophe collective ; c’est transformer le peuple en troupeau de moutons capable de se jeter dans le gouffre parce qu’au fond, l’homme-mouton de tête, a vu de l’herbe fraîche là où il n’y a que du roc. On vous dit : « pas de masque »: on n’en met pas ; on vous dit, dans la foulée « Mettez tous des masques » sinon contravention ! L’état d’urgence est-il nécessaire pour cela ?

Quatrièmement : un homme à la tête de l’État ouvre les vannes de l’argent public qui coule à flot…chômage partiel, aides aux entreprises, aux salariés, aux soignants, mais tout cela le Parlement peut le décider et même vite par les élus du peuple. Ils ont été élus pour faire la loi. Leur collégialité et le bicaméralisme doivent permettre d’affiner les textes qui vont générer des contraintes pour tout le bas et petit et bon peuple. Demandez aux restaurateurs, à tous ceux qui ont dû fermer leurs « boutiques » ce qu’ils en pensent !

On tue le parlementarisme et le parlement pour dire après que députés et sénateurs ne servent à rien. L’exécutif, avec son conseil scientifique pataugeant et maintenant au rancart, devait mener la guerre et chasser le virus avec ses pouvoirs spéciaux. Malheureusement on en est loin et malgré l’état d’urgence c’est le pouvoir exécutif qui en sort affaibli et le pouvoir judiciaire au sens large avec le conseil d’état, le conseil constitutionnel, émettent des rappels à l’ordre à l’exécutif qui petit à petit, se décrédibilise.

Cinquièmement, il faut donc se poser la question…qu’est-ce qu’a pu et peut encore apporter de plus le maintien de l’État d’urgence ?... Cette question est particulièrement gênante car les français quasiment unanimement ignorent l’état d’urgence lui-même mais alors pourquoi le maintenir ?

Sixièmement, le confinement sert au moins à une chose : attirer l’attention sur le rôle actuel des parlementaires qui ne peuvent plus siéger utilement ?

Soit, ils débattent sur des textes importants comme la loi la loi bioéthique, la modification du mode de vote pour 2022, la loi confortant le respect des principes de la République, dans l’indifférence la plus totale, soit ils restent dans leurs circonscriptions en famille et ou préparer les élections futures. Si cette situation perdure, les parlementaires seront-ils encore respectables et respectés ?

Il faut que cette situation du Parlement en congés cesse donc que l’état d’urgence qui n’a que trop duré ne soit pas reconduit.

Partager cet article
Repost0
14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 21:38
LA CONSTITUTION FRANÇAISE À REVOIR ?

LA CONSTITUTION FRANÇAISE À REVOIR ?

 

UN GOUVERNEMENT DRAGHI D’UNION NATIONALE : DE L’EXTRÊME GAUCHE À L’EXTRÊME DROITE EN PASSANT PAR LE CENTRE ET AILLEURS

L’Italie allait déjà mal avant la pandémie. Elle cumulait crises sanitaire, financière, politique…

Alors, chez nos voisins transalpins, à la faveur d’un nième renversement du gouvernement, il y a la tentative de recours à l’homme providentiel nécessaire car, en 2021, la situation ne s’améliorait pas.

Mario DRAGHI, surnommé "Super Mario" pour son rôle dans la crise de la dette de la zone euro en 2012 vient de prêter serment après avoir constitué son gouvernement que nous appellerons « gouvernement de Salut Public ».

Ce gouvernement d’union assez resserré mélange des anciens ministres et des techniciens et des politiciens de l’extrême droite (Matteo SALVINI), du centre, du centre gauche, des indépendants (Mouvement 5 étoiles ni droite ni gauche, ni élites)…

Mario DRAGHI a obtenu, la semaine dernière, le vote de confiance des députés. Il devint « chef du Conseil des Ministres »…en réalité il est chef d’une coalition fondée sur la confiance accordée à l’homme indépendant, à l’économiste nommé Mario DRAGHI.

 

UN VRAI CHEF DE GOUVERNEMENT POUR UNE MISSION TRÈS DIFFICILE

Le chef du gouvernement italien a réussi cette union sacrée avec pour missions et promesses le redressement économique avec l’aide de l’Europe, la sortie de la crise sanitaire Covid-19 qui a fait déjà plus de 100 000 morts et de la crise des « migrants ».

Pour réussir sa mission le nouveau chef du gouvernement italien peut aujourd’hui compter sur le soutien d’après les sondages de plus de 80% de la population.

Il a donc pas mal d’atouts dans sa main…à cela il faut ajouter la perspective d’élections en 2023 où toutes les cartes peuvent être rebattues dans une Italie qui rejette une gouvernance des partis classiques en se réfugiant dangereusement dans des structures qui ne sont pas des partis politiques.

 

ANALYSER CETTE SITUATION POUR LA FRANCE

En 2017, en élisant Emmanuel MACRON la « petite » France qui est allée voter pensait rejeter les partis classiques de la droite à la gauche ainsi qu’un système centralisé, étatisé et technocratisé qui avait fait les preuves de son impuissance.

Elle avait élu son homme providentiel, Emmanuel MACRON, sur la base d’un programme « RETROUVER NOTRE ESPRIT DE CONQUÊTE POUR BÂTIR UNE France NOUVELLE ».

Les Gilets Jaunes, les rejets de la réforme sur les retraites et Covid-19 ont abattu, reporté, décrédibilisé ce programme qui ne trouvait pas de défenseurs ni même un parti nouveau pour le porter. Il reste un Président seul.

En 2021 et 2022, la France va aller d’élections en élections : Régionales, Départementales et Présidence de la République.

La France qui pense plus Covid-19, déconfinement…se cherchera alors son nouvel homme providentiel qui lui redonnera confiance avec un programme crédible sans compromis avec des partis appartenant à un passé rejeté.

 

CE QUI EST BON POUR L’Italie (régime parlementaire) PEUT-IL L’ÊTRE POUR LA France (régime quasi présidentiel) ?

Attention, l’Italie n’est pas la France !

L’Italie a un système parlementaire fort, fondé sur les Article 56 de sa Constitution « La Chambre des députés est élue au suffrage universel et direct. » et son Article 71 « L'initiative législative appartient au gouvernement, à chaque membre des chambres et aux organes et institutions auxquels elle est conférée par la loi constitutionnelle. Le peuple exerce l'initiative législative au moyen de la proposition, par cinquante mille électeurs au moins, d'un projet rédigé en articles. »

Et le chef d’État italien est un réel Président de la République d’un régime parlementaire représentant le pays et son unité, un régulateur, un arbitre éventuel.

Ce serait un régime idéal démocratiquement mais le mode d’élection des députés italiens ne permet pas de dégager une majorité forte : multipartisme et impuissance découlent d’alliances des partis qui se font et se défont au gré des circonstances…comme ce fut en France durant la quatrième République.

 

Il faudra donc que la France choisisse entre régime présidentiel ou régime parlementaire. Son régime bâtard actuel a aussi fait les preuves de ses graves ambiguïtés. L’homme providentiel qu’elle devra se donner en 2022 devra trancher.

Partager cet article
Repost0
11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 11:27
CLIMAT !

CLIMAT !

 

LOI CLIMAT : UN TEXTE INCOMPRÉHENSIBLE QUE MÊME LES ÉLUS N’ÉTUDIENT PAS DANS LEUR INTÉGRALITÉ
DANGER !

Voilà le sibyllin compte-rendu du Conseil des Ministres de ce mercredi 10 février 2021 sur le principal sujet de ce conseil qui est ce qu’on appelle le projet de « loi CLIMAT ET RÉSILIENCE» qui fait suite au « bidouillage » de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Un texte d’un soixantaine d’articles (65) qui sera soumis au Parlement.

" CE QUI SE CONÇOIT BIEN S'ÉNONCE CLAIREMENT "

Ce texte à la "mode MACRON" mélange tout dans un même texte : une méthode peu démocratique que nous dénonçons depuis la première loi fourre-tout MACRON (2014). Souvenez-vous de la  « Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques »…il faut oser le faire et oser ainsi se moquer des parlementaires et des citoyens : avec un mélange de social, d’économie, de sécurité, du transports, du juridique…

En effet, il s’agit de lois dites fourre-tout, illisibles dont la forme et le fond qui sont pensées et écrites de manière à interdire au citoyen une compréhension claire et rapide. Qui sait d'ailleurs ce que veut dire le mot « résilience » inclus dans l'intitulé de la loi ?

Comme l’autre loi fourre-tout dite « séparatisme » : Que veut dire ce mot ? Il s’agit simplement, en français courant, de la lutte contre l’« islamisme radical ».

Lors du compte-rendu de ce Conseil des Ministres par le porte-parole du gouvernement Gabriel ATTAL sur l’épineux dossier de la loi CLIMAT, celui-ci avec une prudence qu’on ne lui connait pas a cédé la parole à Barbara POMPILI, Ministre de la Transition Écologique, transfuge d’Europe Écologie Les VERTS, EELV .

Le projet qu’elle a présenté ne manque pas d’ambitions puisqu’il s’agit de mettre en place les promesses faites par la France, par Emmanuel MACRON et par son prédécesseur.

Vous pourrez voir ci-dessous, il ne s’agit pas moins, comme a pu le dire textuellement la Ministre, que de « changer de civilisation, de culture et de mode de vie ».

Soit, la Ministre de l’Écologie et le Président de la République rêvent et distribuent du rêve soit, ils s’attaquent immédiatement, effectivement et concrètement aux vrais problèmes du réchauffement climatique, de l’émission des gaz à effet de serre, à l’agriculture chimique, aux transports, au nucléaire qui revient à la mode…mais alors il faudra vite constater :

  • qu’il reste moins de 15 mois avant la fin de la mandature dont 12 mois de campagne électorale,
  • que les bouleversements annoncés vont se heurter à la réalité et à la faiblesse du pouvoir comme on l’a vu avec l’interdiction du glyphosate et autres néonicotinoïdes,
  •  
  • Qu’aujourd’hui le souci des français c’est COVID-19 et que cette révolution POMPILI et ses diktats écologiques se heurteront aussi à la réalité des possibilités de la France et des résistances organisées que vous pourrez détecter en parcourant dans le compte-rendu ci-dessous,
  •  
  • que rien n’est possible dans ce domaine sans une action commune au niveau de l’Europe et là c’est pas gagné !
  •  
  • les professionnels auront leur mot à dire et la multitude de contraintes nouvelles que cela leur occasionnera ne seront pas admises comme du pain béni surtout que la crise économique post-COVID annoncée rendra tout difficile.

La réalité c’est que l’État sort de son rôle de facilitateur voire incitateur pour prendre le rôle de promoteur et étendre encore son emprise sur tout pour occulter l’essentiel de ses obligations régaliennes : sécurité, ordre public, santé, justice, éducation…qu’il ne sait assumer .

 

UNE LOI POUR RIEN ?

Il ne reste plus qu’à penser qu’avec l’arrivée des périodes électorales juin 2021 et mai 2022 cette loi, soit, ne sera pas votée, soit, restera lettre morte mise au rang des vœux pieux qu’on sort dans les bilans pour justifier une activité lors d’une campagne électorale.

Alors qu’avec du réalisme,  des mesures ciblées pouvaient être choisies, expérimentées et mises à l’actif de leurs auteurs.

Chacun pourra apprécier la hauteur de vue du projet …quant aux moyens d’atteindre cet objectif… la Ministre a répété qu’il y aura les 30 milliards du plan de relance sans dire quand et pour quoi.

Il nous est promis non seulement cette loi mais aussi de « nombreux décrets » avant la fin de la mandature. Cela signifie que deviendra du domaine réglementaire et technocratique ce qui est, en partie, du domaine de la loi comme l’est l’exemple que nous vivons avec la gestion des insecticides ! un pas en avant trois pas en arrière ! et du contentieux en vue ?

 

UN REFERENDUM EN FIN 2021 ? UNE SORTIE POUR EMMANUEL MACRON ?

Enfin, la Ministre nous a confirmé qu’il y aurait bien en fin d’année 2021un référendum pour inclure l’environnement dans la Constitution sur le texte qui devra être adopté au Parlement.

 

Si jamais cette hypothèse se confirmait, ce serait un référendum à 4 ou 6 mois d’élections présidentielles : du jamais vu !

 

Un référendum qui se terminerait certainement avec beaucoup d’abstentions, sans portée sérieuse, et un vote qui serait non sur le CLIMAT : POUR ou CONTRE MACRON. On n’ose pas y croire !...à moins que si ce référendum échouait ce soit une porte de sortie que s’offre Emmanuel MACRON qui suivant l’exemple du général De GAULLE démissionnerait.

La Ministre Barbara POMPILI ex EELV a même osé déclarer en réponse à un journaliste que ce référendum en fin d’année 2021 «  C’est réaliste ! »…c’est vrai que le réalisme n’est le point fort des écologistes dits Verts ?

Non, ne nous fourvoyons pas dans la politique fiction que d’autres savent mieux faire que nous !

Dans cette loi, dans ces projets, sérieusement, il nous semble qu’il y a du bluff, trop de bluff !

Le pouvoir macronien se moque trop des citoyens et la démocratie est bien à la peine.

 

 

CONSEIL DES MINISTRES

DU 10 FÉVRIER 2021

Texte intégral du compte rendu écrit sur la Loi Climat et Résilience

 

La ministre de la Transition écologique a présenté un projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

En avril 2019, le Président de la République annonçait la mise en place d’une Convention citoyenne pour le climat, avec l’objectif d’apporter une contribution à la lutte contre le changement climatique en répondant aux attentes des Français en matière de transition écologique et d’association à la décision publique. Réunissant 150 citoyens tirés au sort, cette Convention a été chargée de proposer une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de justice sociale.

Fruit d’un travail démocratique inédit, ce projet de loi est la concrétisation des propositions de nature législative de cette Convention citoyenne pour le climat. Il s’inscrit dans la réponse globale préparée par le Gouvernement aux propositions de la Convention citoyenne, après la mise en œuvre, dès le mois de juillet 2020, des premières mesures de niveau réglementaire, la mobilisation de 30 milliards d’euros du plan France Relance pour la transition écologique et l’adoption de plusieurs mesures dans la loi de finances initiale pour 2021. Le projet de loi engage une transformation profonde du pays et accélère l’évolution des comportements autour de six grands thèmes qui touchent le quotidien :

- consommer : les habitudes de consommation ont un impact important sur l’environnement. Les comportements des consommateurs ont évolué ces dernières années, avec une transition engagée vers une logique de « moins mais mieux ». Le projet de loi accompagne cette tendance en donnant à tous les citoyens, y compris les plus jeunes, les clefs et les outils pour s’informer, se former et faire des choix de consommation éclairés. Il renforce la régulation de la publicité, en interdisant notamment la publicité pour les énergies fossiles dont l’utilisation est la première cause du changement climatique. Il prévoit la création d’un « CO2-score », l’expérimentation du « Oui Pub » et fixe l’objectif de 20 % de surface de vente en vrac dans les magasins de plus de 400 m² d’ici 2030 ;

- produire et travailler : le projet de loi accélère le verdissement de l’économie en alignant la recherche sur la stratégie nationale bas carbone, ou encore en intégrant systématiquement des clauses environnementales dans les marchés publics. Il prévoit également d’adapter la gouvernance de l’emploi à la transition écologique, renforce la protection des écosystèmes et favorise le développement des énergies renouvelables pour tous et par tous, notamment par une meilleure articulation avec les outils de planification territoriaux ;

- se déplacer : le projet de loi a pour objectif d’amplifier la mutation des déplacements du quotidien déjà engagée par la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités. Il promeut les alternatives à la voiture individuelle et la transition vers un parc de véhicules moins carbonés, tout en modifiant les modes d’organisation du transport en ville, avec notamment la création de zones à faibles émissions pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants et l’obligation pour les régions de proposer des tarifs permettant de favoriser l’usage des transports collectifs plutôt que des transports individuels. Il encourage le recours au train plutôt qu’à l’avion en interdisant les vols domestiques quand une alternative en train existe en moins de 2h30 et prévoit la compensation carbone systématique des vols intérieurs. Il fixe des objectifs pour réduire les émissions des véhicules d’ici à 2030 ;

- se loger : le projet de loi agit sur la manière dont vivent les Français, en s’intéressant à l’occupation de l’espace et à leur habitat. Il vise à accélérer la rénovation écologique des bâtiments, avec des mesures pour éradiquer les passoires thermiques d’ici 2028 tout en accompagnant les ménages modestes dans les travaux de rénovation. Il fixe parallèlement un objectif de division par deux du rythme d’artificialisation des sols sur la décennie à venir par rapport à la décennie écoulée, objectif qui sera décliné dans les territoires. Il place la lutte contre l’artificialisation au coeur de l’aménagement du territoire. Il prévoit enfin des dispositions visant à adapter les territoires côtiers au recul du trait de côte, l’érosion étant amplifiée par les effets du changement climatique ;

- se nourrir : le projet de loi accompagne la transformation du modèle alimentaire et agricole français, en diminuant les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole et en soutenant le développement de l’agroécologie. Il soutient une alimentation plus saine et plus locale, avec la mise en place d’une expérimentation de menus végétariens quotidiens dans les cantines publiques pour les collectivités locales volontaires et l’extension des dispositions de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (dite « EGAlim ») à la restauration collective privée qui devra proposer au moins 50 % de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits biologiques, en 2025 ;

- renforcer la protection judiciaire de l’environnement : le projet de loi durcit les sanctions pénales en cas d’atteinte à l’environnement, en particulier lorsqu’elles sont intentionnelles et qu’elles ont des effets graves et durables.
Ce projet de loi se singularise d’ores et déjà par la façon dont les lois peuvent être construites, dans une approche plus participative. Au-delà de la méthode d’élaboration innovante, le projet de loi se caractérise par le coup d’accélérateur donné à la transition de la France vers une société neutre en carbone, plus résiliente, plus juste et plus solidaire, telle que voulue par l’Accord de Paris sur le climat. Il a l’ambition d’entraîner et d’accompagner tous les acteurs dans cette indispensable transition, en accélérant certaines tendances et en engageant des mutations culturelles nécessaires.

Il permettra de faire pénétrer l’écologie au cœur du modèle français et d’irriguer concrètement la société dans ce qu’elle a de plus fondamental : l’école, les services publics, la justice, mais aussi le logement et l’urbanisme, la publicité, la mobilité du quotidien. Ce projet de loi n’agira pas seulement sur les structures de l’économie pour en accélérer la décarbonation, il innervera la culture du pays, en favorisant l’éducation à l’environnement, une publicité responsable, ou encore une consommation plus sobre.

Les mesures du projet de loi contribueront au respect des engagements climatiques pris par la France à la fois par le biais de mesures dont l’impact carbone est directement quantifiable (par exemple la mise en place de zones à faible émission, l’interdiction de location des passoires thermiques en 2028, la compensation carbone intégrale des vols domestiques), mais aussi de catalyseurs de changement de comportements, indispensables à la transition mais à l’impact moins directement quantifiable (par exemple la régulation de la publicité, l’éducation à l’environnement, une alimentation saine et durable, ou encore l’affichage environnemental). L’impact sur le climat de la loi devra être évalué en tenant compte des lois votées depuis le début du quinquennat, du plan France Relance, ainsi que de l’ensemble des suites données par le Gouvernement aux 146 propositions de la Convention citoyenne retenues.

C’est cet ensemble cohérent qui fournit à la France les leviers et outils pour tenir ses engagements et respecter la trajectoire vers la neutralité carbone à horizon 2050, à condition de mettre en œuvre de façon résolue et volontariste les dispositions qui auront été adoptées.

Partager cet article
Repost0
10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 12:41
UNE BATAILLE PERDUE D’AVANCE ?

 

LE CONFLIT ENTRE UN PAYS VIEUX ET QUI A ABANDONNÉ SES VALEURS FONDÉES SUR DES SIÈCLES DE CIVILISATION FACE À UNE AUTRE CIVILISATION FONDÉE SUR UNE RELIGION EXIGEANTE, INTOLÉRANTE, CONQUÉRANTE ET LIBERTICIDE

 

D’un côté, la France vieux pays à l’extrême liberté, prisonnier de son histoire « liberté, égalité, fraternité » et incapable d’imposer l'application à tous de ses lois tant elle est affaiblie par une défense sans bornes des droits de l’homme qui accorde des droits mais n’impose pas les devoirs qui en découlent.

Des dirigeants déconnectés appartenant à une oligarchie qui use et abuse d’un pouvoir à d’autres fins que le vrai combat et qui est volontairement aveugle et incohérent face aux réalités vécues par le peuple et a abandonné son devoir régalien d'assumer la sécurité des citoyens et un bon fonctionnement de la justice qui est perdue, incapable d’exercer sereinement son pouvoir.

France, tu as a perdu tout le sens et la force de cohésion de ton peuple avec l’abandon des valeurs morales qui ont été fondées par des siècles d’histoire.

Face à la France historique, des jeunes et des moins jeunes manipulables et manipulés par des ayatollahs qui imposent sans scrupules une doctrine conquérante faite d’exigences et de  devoirs et qui, profitant d’un terrain où les libertés sont sans limites, tente d'imposer sa loi qui n'est pas française.

 

ET LA DROGUE !

Rajoutons à ce tableau aussi l’importance de la drogue et de tous les trafics qui l’accompagnent. C’est un ingrédient pourrissant toute société qui implante son industrie avec la complaisance d’un pouvoir lui abandonnant lâchement une partie du pays.

Toutes les villes de France ont des zones de non-droits acceptées par le pouvoir et parfois ce sont des villes entières comme Villeurbanne, Tourcoing, Roubaix, Mantes...et aussi des quartiers de Marseille, Toulouse, Rennes, Nantes, Strasbourg, Paris et ses banlieues,  Grenoble…la liste s'allonge sans cesse.

 

LE RÉTABLISSEMENT DU PAYS MALADE

 

COVID-19, notre grande épreuve actuelle a en principe un caractère passager et elle est pourtant combattue par la "guerre" et une mobilisation déclarées, non sans mal, par nos dirigeants.

Ceux-ci seraient donc capables de s’attaquer à un virus, par définition infiniment petit, et incapable de s’attaquer à l’autre fléau qui frappe toute la société française à visage découvert, même si certains visages, eux, sont malheureusement voilés : un islamisme conquérant, destructeur des libertés fondamentales qui régnent en France et de toute une société bâtie au prix du sang versé et des larmes répandues par des générations de civilisation judéo-chrétienne.

Il faut que toi, France, grande nation, qui, certes, ne représente plus qu’1% de la population du monde, il faut que tu te réveilles pour sortir du cauchemar qui hante tes jours et tes nuits et que, comme contre la Covid-19, tu déclares la guerre avec les moyens de ta puissance à l’ennemi qui veut la destruction de ta civilisation.

 

Situation désespérée ? Certainement pas : un pouvoir qui est capable, en mars 2020, d’imposer à tous les français et étrangers sur son territoire un confinement total, un pouvoir qui est capable, en 2021, d’établir le couvre-feu et de le faire respecter a donc la possibilité, la force, le droit et le devoir de rétablir l’ordre républicain sur tout le territoire.

S’il ne le fait pas c’est bien qu’il ne le veut pas. Et dans ces conditions, il appartient au peuple souverain de reprendre le pouvoir pour rétablir la République une et indivisible défendant son sol, ses lois fondamentales, ses traditions…en éliminant sans état d’âme toutes les barrières fantomatiques et parfois idéologiques qui paralysent l’appareil d’État …

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 19:18
DES JEUNES, DES MOINS JEUNES, PAS RÉVOLUTIONNAIRES...

DES JEUNES, DES MOINS JEUNES, PAS RÉVOLUTIONNAIRES...

 

ET LES GILETS JAUNES ? ILS AVAIENT RAISON ? TROMPÉS, OUI, MAIS ILS N’ONT PAS OUBLIÉ.

Il semble bien que personne n’a osé tirer les conclusions des 2 millions de personnes qui ont participé au Grand Débat National.

 

Partons de l’élection présidentielle 2017 avec son record d’abstentions pour une présidentielle mais aussi avec le pari des électeurs qui ne se sont pas réfugiés dans l’abstention et qui ont pensé que le candidat Emmanuel MACRON apportera le souffle pour la création d’un nouveau monde.

Pour conforter leur vote ils ont élu des députés « nouveaux » qui, malheureusement, ne représentaient pas le pays mais une certaine élite tandis que les énarques envahissaient les cabinets ministériels. Ce ne sera pas du sang neuf qui coulera dans les veines du pouvoir !

Ainsi naissait la désillusion : des députés godillots, des amateurs dont nombre ont fui, un parti présidentiel qui n’est jamais né et pire qui, au contraire de prospérer et d’occuper le terrain est devenu au vu et au su de tous un club d’amateurs inconnus comme s’ils ne croyaient ni en leur mandat ni en leur avenir ! Le Président MACRON ne compte plus depuis longtemps sur ses troupes mais sur lui-même et sur des équipes qui se révélèrent décevantes à l’image de certains de ses ministres vite décrédibilisés.

En effet, l’équipe que le peuple espérait fut désespérante : des Ministres qui partent par rafales car accrochés par des enquêtes préliminaires, conflits d’intérêts, erreurs graves... (Richard FERRAND, François BAYROU, Agnès BUZYN, Nicole BELLOUBET, Nicolas HULOT, Sylvie GOULARD…)…du jamais vu dans cette cinquième République.

Il y avait donc bien pour diriger l’État des amateurs et des technocrates…ce n’était pas cela le renouveau.

La sanction des élections est tombée lors des municipales et des sénatoriales : abstentions et échecs des listes et candidats de la majorité.

La chance du Président MACRON c’est qu’en face de lui, les oppositions n’ont jamais été crédibles et que dès 2020, COVID-19 sera la grande peur qui tue tout débat.

 

2021…L’ANNÉE DE L’OUBLI DE COVID-19 et 2022…L’ANNÉE DU RETOUR DU VRAI GRAND DÉBAT ET DES GILETS « BLANCS »

Les Gilets jaunes, ce fut la grande peur du Président MACRON mais il n’a pas su tirer les conclusions de cette révolte calme, froide, réfléchie lors du Grand Débat qui s’est échoué dans les méandres de la violence bien manipulée et des entourloupes du pouvoir de la macronie.

Mais il reste que 2 millions de personnes se sont exprimées dans le Grand Débat National.

Deux millions de personnes qui n’oublient pas que le Président de la République a enterré leurs espérances, leurs cahiers de doléances…Louis XVI lui, en 1789, n’a pas enterré les cahiers de doléances de mai 1789.

Depuis 2018, personne n’a osé tirer les conséquences du Grand Débat National. Le conservatisme a eu peur, mais il s’est réinstallé sans gêne.

Personne n’a mesuré la rupture, le fossé qui sépare le peuple des élites qui ont encore et auront encore en 2022 l’espoir de continuer à vouloir gérer le Pays. Et Dieu sait si le post COVID-19 sera dur à gérer !

Mais, ce n’est pas pour cela que l’esprit du Grand Débat National et les gilets jaunes ont disparu. Aujourd’hui, ils ont conscience qu’ils avaient raison et qu’ils se sont fait avoir.

Hôpitaux, retraites, dette, inégalités, Administration pléthorique, dépensière et impuissante, centralisation du pouvoir et moquerie sur la décentralisation …tous les problèmes ressortiront du dessous de la table…aucun n’est réglé…ils ont juste été recouverts d’une toile légère que le premier vent de la juste révolte soulèvera aux nues et au su de tous…ce sera le vrai débat…mais avec qui  ? Le peuple français changera la couleur de ses  gilets  mais il ne laissera pas "n'importe qui" reprendre les rennes de l’État.

 

Partager cet article
Repost0
5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 17:30
DANS CETTE BELLE BÂTISSE, FACE À LA PLACE DE LA CONCORDE, IL S'EN DIT, IL S'EN FAIT DES BÊTISES

DANS CETTE BELLE BÂTISSE, FACE À LA PLACE DE LA CONCORDE, IL S'EN DIT, IL S'EN FAIT DES BÊTISES

 

DÉPUTÉS : UNE RÉMUNÉRATION ET UNE PRISE EN CHARGE GÉNÉREUSE DES FRAIS LIÉS À LA CHARGE

Les députés disposent : 

- d'une rémunération mensuelle brute de 6 953 euros (5 177 euros nets),

-  d'une  avance de frais de mandat et de secrétariat . Le montant mensuel de cette avance est de 5 373 euros et d'un crédit affecté à la rémunération de collaborateurs dont le montant mensuel du crédit est de 10 581 €.

- de la dotation matérielle des députés (DMD), une enveloppe spécifiquement dédiée aux frais de téléphonie, de taxis/VTC, et d’affranchissement du courrier qui passe en 2021 de 18 950  à 21 700 euros ? C'est cette augmentation de 15% pour 2021 qui choque la presse et nombre de citoyens.

Nous passons sur nombre d'avantages et prestations offertes aux députés comme les services au sein de l'Assemblée, les voitures avec chauffeurs, l'accès aux restaurants de l'Assemblée, hébergement, droits à la retraite, prises en charge "chômage" s'ils ne sont pas réélus ...

 

UNE DOTATION CONTRÔLÉE  DONT L'AUGMENTATION EST À JUSTE TITRE CONTROVERSÉE : +15% ! FONDÉE SUR UN ARGUMENT DÉBILE

Nous ne ferons pas de l'anti-parlementarisme de base mais quand même ! La représentation nationale mérite le respect surtout si elle-même respecte la nation. Mais, dans ces histoires comme ce fut déjà le cas en 2019 pour cette maladresse que fut  l'augmentation de la dotation pour hébergement, les députés se sont servis une nouvelle fois des fonds publics pour satisfaire un peu trop des besoins personnels. La représentation nationale a une attitude indigne et incompréhensible. Quelle maladresse !

On comprend de mieux en mieux pourquoi, parmi les projets de réformes (tombés à l'eau,) du Président MACRON figurait la diminution d'un tiers du nombre de députés et de sénateurs (discours de juillet 2017 lors du Congrès de Versailles). Il y avait de l'économie à réaliser sur le dos de la représentation nationale qu'il n'affectionne pas particulièrement.

D'une part, le Président MACRON ayant conforté le côté régime présidentiel (surtout avec les pouvoirs spéciaux concernant l'urgence sanitaire) les députés sont réduits au chômage partiel.

D'autre part, quand on voit l'hémicycle de l'Assemblée Nationale quasiment vide, le nombre de séances et le temps en commission  on peut à juste titre se demander pourquoi ils ont besoin de se faire sur-indemniser de leurs frais annexes ! Il n'y a pas, encore, dans la fonction, de la place pour les heures supplémentaires. Un député, s'il n'est que député, est un "cadre" et aussi un employeur libre d'organiser son temps de travail et de récupérer ses heures de nuit, de trajet...quand et comme il veut.

Le fondement de cette bêtise d'indemnisation augmentée exagérément déconsidérant les élus est que, suite à la pandémie, il faut que ces élus communiquent plus avec leurs concitoyens et comme le prix du timbre va augmenter ...augmentons l'indemnité !

Franchement les questeurs de l'Assemblée Nationale qui ont avancer cet argument du timbre poste "se foutent de la ...figure des citoyens."

Au contraire, cette indemnité aurait du être baissée car vous ne nous ferez pas croire que pour envoyer des messages à leurs concitoyens les députés utilisent beaucoup de timbres. Ils doivent utiliser INTERNET et toutes ses possibilités, comme tout un chacun ou presque. Donc, cette ligne budgétaire devrait être diminuée tous les ans sauf pour les députés qui veulent faire des collections de timbres et apporter ainsi une subvention à la POSTE en mal de redressement !

Il faut aussi savoir que seulement une quarantaine de députés pour ces frais personnels utilisent tout le crédit que "nous" leur offrons ...c'est-à-dire que plus de 500 députés laissent au budget de l'Assemblée une bonne part de leur dotation et c'est pour faire plaisir aux 40 autres dépensiers que cette mesure aussi idiote que critiquable à juste titre a été votée avec le budget de la France déjà tellement déficitaire!

 

PETITS RAPPELS

Nombre de députés : 577

Nombre de sénateurs : 348

La France est championne du nombre de parlementaires pour 100 000 habitants. C'est un record mondial dont on se passerait bien quand on voit ce qui est écrit ci-dessus.

Rappel en moyenne un siège de député coûte 1 million d'euros par an si on rapporte le budget de l'Assemblée au nombre de députés.

Partager cet article
Repost0
1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 23:02
LA JUSTICE

LA JUSTICE

 

LE PRINCIPE : L’INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE, LA RÉALITÉ DEVIENT AUTRE

Suite de

https://www.olonnes.com/2021/01/l-independance-de-la-justice.html

Si comme nous l’avons vu la Constitution de 1958 proclame, en France, l’indépendance de la Justice, la réalité est plus cruelle.

En effet, le pouvoir politique garde un pouvoir sur les magistrats. Le Président de la République est Président du Conseil de la Magistrature. Position ambiguë puisqu’en plus, c’est le Président de la République qui nomme les magistrats de rangs élevés.

Ce pouvoir officiel qui est celui qui est défini aussi pour ses modalités dans la Constitution est donc dangereux en lui-même.

Les magistrats ambitieux se battent pour leur carrière et toutes les armes sont bonnes d’une part, pour obtenir les bonnes grâces du Conseil Supérieur de la Magistrature qui « donne son avis » pour les nominations et d’autre part, auprès du Pouvoir Exécutif dont le Ministre de la Justice qui nomme les magistrats !

Ainsi, les juges de rang élevés sont nommés par la Président de la République après avis (favorable ou pas) du Conseil de la Magistrature…qui est présidé par le même Président de la République !

L’indépendance de la Justice est donc fragile. Les magistrats sont un corps de 8600 membres...si au plus haut niveau l'indépendance de la Justice est mise à mal, comme nous le verrons, c'est à plus ou moins long terme, tout le corps qui sera infectée et la défiance des citoyens vis-à-vis de leur Justice deviendra un nouveau danger pour l'équilibre de la société.

 

LA CONFUSION DES POUVOIRS EXÉCUTIF ET JUDICIAIRE

L’élection des membres de l'important  Conseil de la Magistrature par leurs pairs est dominée par 2 syndicats dont celui de la magistrature SM réputé à gauche.

Depuis quelques années, le loup est sorti du bois…de hauts magistrats se sont compromis en servant la politique. Ce sont ainsi les magistrats qui ont aidé Emmanuel MACRON pour qu’il accède au pouvoir en détruisant le candidat François FILLON, favori des sondages.

Cette opération s’est montée sur la base d’un dossier concernant des faits en partie prescrits s’étalant de 1981 à 2012…et révélés au grand public, comme par hasard, en 2017. Il y avait donc bien dans les tiroirs des magistrats depuis des années des dossiers qui ont été (par hasard ?) rouverts lors de la campagne électorale 2017. En la matière, il y a bien eu chez des juges préméditation pour intervenir dans la vie politique !

Sans cette procédure Emmanuel MACRON n’aurait certainement pas été élu. Les accusations portées publiquement, sans le respect du secret de l’instruction, pendant la période électorale, ont cassé la candidature François FILLON.

Il ne faut surtout pas oublier cette donnée.

Passons au cas SARKOZY qui demeure encore pour les observateurs une menace pour les candidats potentiels en 2022. Si, dans l’affaire BYGMALION, un magistrat instructeur a refusé de renvoyer le dossier de l’ex Président SARKOZY devant la correctionnelle, il y a une raison juridique…le dossier monté à charge de l’ancien Président ; comme l’atteste l’affaire des écoutes, ne le permettait pas. Cette manipulation n’est pas ce que les français attendent de leur Justice.

Il faut que les magistrats mesurent le danger pour eux « d’entrer » ainsi en politique…Nous sommes, en France et en 2021, avec un pouvoir politique qui ne jouit plus d’une grande confiance du peuple. Donc, ces magistrats tentés et succombant remettent gravement en cause l’indépendance de la Justice.

Dans ces procédures comme dans d’autres, des juges qui, heureusement, ne sont pas la Justice s’arrogent le droit d’abandonner leur devoir d’impartialité pour peser sur l’opinion publique…c’est certes une façon de montrer l’indépendance de la Justice…en mettant la Justice au service d’un clan ou d’un homme.

S’il y a un point qui est incontestable c’est le plus, en matière d’indépendance de la Justice institutionnalisée par la Constitution et le moins, au niveau de l’impartialité dans ces affaires politiques…Ainsi, la Justice a pu voler au peuple l’élection libre et ouverte du Président de la République en 2017.

 

 

LA JUSTICE NE DOIT PAS INTERFÉRER AVEC LA POLITIQUE : QUE LE VOL DE L’ÉLECTION DE 2017 NE SE REPRODUISE PAS

L’interférence entre la Justice et la politique dans notre République est donc dans la nature des choses : souvenons-nous dans notre histoire d’autres fameuses affaires.

Les quatre pouvoirs institutionnels :

Il y a deux pouvoirs constitutionnels incontestables juridiquement même s’ils sont bien à la peine en 2021 : l’exécutif avec un pouvoir quasi présidentiel et le législatif avec un Parlement affaibli.

Mais, il y a aussi deux autres pouvoirs puissants et plus occultes : celui des juges liés avec le pouvoir médiatique…ils ont volé au peuple les élections présidentielles de 2017…il ne faudrait pas que des dossiers dormants dans des bureaux des juges ressortent en fin 2021, début 2022.

Il ne faudrait pas qu’une nouvelle collusion juges, politiques et médias nous « tuent » encore des candidats potentiels aux prochaines élections et truquent ainsi encore les élections de 2022. La réaction du peuple grugé une nouvelle fois pourrait d’être violente.

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 20:06
L'INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE

 

IL FAUT LAISSER LA JUSTICE AUX MAGISTRATS ET LA POLITIQUE AUX POLITICIENS, ÉLUS DU PEUPLE

 

Suite de :

https://www.olonnes.com/2021/01/la-problematique-de-la-justice-en-2021.html

Examinons la période de la cinquième République .

Nous sommes passés du stade de la réflexion qui a suivi l’élaboration de la Constitution de 1958 dont il ne faut pas oublier que le père fut Michel DEBRÉ, Ministre de la Justice, au doute sur l’indépendance de la Justice.

Puis, aujourd’hui, le débat est brutalement redescendu dans la rue : les éditorialistes, les juristes, les auxiliaires de justice, les passionnés de justice et les politiques…sont passés du stade du doute sur l’institution JUSTICE et sa quête d’indépendance à l’inquiétude. Ils tirent la sonnette d’alarme.

Avant 1958, nous avions une Justice et donc une magistrature trop soumise au pouvoir politique.

La Constitution de 1958 avec son article 64 est claire :

« Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.

Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.

Une loi organique porte statut des magistrats.

Les magistrats du siège sont inamovibles. »

Les articles suivants de la Constitution explicitent les modalités de cette cette garantie d’indépendance.

Mais, dans un régime devenu de plus en plus présidentiel, confier la sauvegarde de l’indépendance de la Justice au Président de la République, chef de l’exécutif, ce n’est pas raisonnable, c’est dangereux comme on a pu le voir dans l’affaire BENALLA.

 

ÉVITER LES DEUX PLUS GRAVES ÉCUEILS : LA RÉPUBLIQUE DES JUGES ET UNE JUSTICE AUX ORDRES ET FAIRE VIVRE UNE JUSTICE INDÉPENDANTE

Face aux Pouvoirs Exécutif impuissant et Législatif défaillant, il peut se présenter deux cas extrêmes :

La République des juges : les juges imposent leur pouvoir, allant jusqu’à suppléer le pouvoir politique défaillant. Récemment, ces dernières années, ce fut le cas en Italie et aussi, d’une autre manière, en Espagne.

Une Justice aux ordres du pouvoir : les juges servent le pouvoir quitte à exécuter les basses besognes que le pouvoir leur dicte. On trouve cela dans toutes les dictatures.

Il reste une troisième voie : Une Justice indépendante. La Justice est un des 3 pouvoirs avec l’Exécutif et le Législatif. Le pouvoir judiciaire est indépendant. Donc, en théorie, c’est presque l’idéal pour le citoyen, c’est une garantie à condition que les magistrats soient à la hauteur de la mission qui leur est confiée. Dans la pratique, cette indépendance est toujours relative et très fragile, sans cesse remise en cause.

La Justice ne peut vivre que si ses serviteurs sont vraiment indépendants.

Une Justice aux ordres, c’est le signal d’alarme de la fin de la démocratie, de la garantie des libertés. Le peuple qu’elle est sensée servir alors ne croit plus en elle. Pour une société perdre confiance en sa Justice, c’est le début de sa désagrégation, cela peut aller jusqu’à la tentative pour chacun de se faire justice.

La République des juges, c’est aussi la fin de la vraie démocratie…le pouvoir législatif est bâillonné, contrôlé par les juges. Les élus du peuple sentent peser sur eux une autorité qui n’est pas celle du peuple mais celle des juges. C’est le conflit larvé et permanent que nous observons entre Législatif et Judiciaire depuis plus de 5 ans, en Italie. En Espagne, c'est le pouvoir des juges qui est exorbitant par rapport aux pouvoirs  Exécutif et Législatif.

Si dans le texte de la Constitution  française, c’est bien l’indépendance de la Justice qui est inscrite, dans les faits le peuple français a découvert et découvre chaque jour que l’indépendance de la Justice devient très relative.

Des procédures sont ouvertes contre des hommes publics, les dossiers SARKOZY, BALLADUR, BENALLA, DUPONT-MORETTI, FILLON…influent sur la notion d’indépendance de la Justice et nous découvrirons que l’indépendance de la justice est menacée.

 

À SUIVRE : LA RÉALITÉ SUR L’INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE

 

 

Partager cet article
Repost0