Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

19 septembre 2023 2 19 /09 /septembre /2023 20:45
C'ÉTAIT POUR 2023 ! 2024 N'AMÉLIORERA PAS LA SITUATION...DES NUAGES DANS LE CIEL DE FRANCE

C'ÉTAIT POUR 2023 ! 2024 N'AMÉLIORERA PAS LA SITUATION...DES NUAGES DANS LE CIEL DE FRANCE

 

 

 

 

UNE RENTRÉE POLITIQUE SOUS LE SIGNE DE LA DIFFICULTÉ BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE DE LA FRANCE

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/09/le-budget-2024-une-equation-difficile-a-resoudre.html

 

LES CONTRAINTES 2023 NÉES DE 50 ANS DE LAXISME BUDGÉTAIRE

Le résultat de 50 ans de toujours plus de dépenses publiques conduit l'État Français à devoir se serrer la ceinture sans dire qu'il va mettre en place un plan d'austérité !

Comme cela fut clairement dit par Pierre MOSCOVICI Premier Président de la Cour des Comptes lors de sa présentation en juillet 2023 de la trajectoire financière de l'État :

Pour ceux qui veulent aller plus loin nous recommandons le document de la Cour des Comptes : Situation et perspectives des finances publiques;

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/20230629-RSPFP-2023.pdf

 

- La France au sein de la zone Euro ne peut plus se permettre d'afficher des divergences au sein de cette zone euro...la France  présente une trajectoire moins ambitieuse que celle de nos partenaires européens,

 - La France doit donc s'engager à maîtriser ses dépenses publiques ; il faudra faire porter les efforts pour obtenir 10 à 12 milliards d’économies à réaliser par an !

- Mais la France ne doit  pas dépenser plus mais dépenser mieux...et là il y beaucoup à retenir pour pouvoir répondre à la question : la France en Europe dépense plus que les autres pays pour obtenir une qualité des Services Publics dégradée,

- La trajectoire financière présentée par la France n'est pas crédible car elle est fondée sur des hypothèses notoirement trop optimistes et le France si elle ne rétablit pas ses finances publiques sera isolée au sein de l'Europe...la Cour des Comptes parle de divergences au sein de la zone Euro et c'est très grave.

Pour ceux qui veulent aller plus loin nous recommandons le document de la Cour des Comptes : "Situation et perspectives des finances publiques" :

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-06/20230629-RSPFP-2023.pdf

 

UN GOUVERNEMENT VEUT RASSURER LES CITOYENS POUR 2024 MAIS LA CRUELLE RÉALITÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE DE LA FRANCE NE PERMET PAS L'OPTIMISME

Des cafouillages que nous avons entendus ces dernières semaines avec des communications divergentes entre l’Élysée, Matignon et  BERCY...il ressort :

- pour le budget 2024 qu'il n'y aura pas d'impôts nouveaux et même une promesse de baisse en...2025 ?? ce qui est intéressant mais seulement pour celui qui y croit ! et 2025 n'est pas 2024 !

- pas de hausse de la facture électricité, mission impossible...puisque la facture d’aujourd’hui est amoindrie fictivement par le bouclier tarifaire...

- une baisse des dépenses publiques de 16 milliards d'euros particulièrement en supprimant ou diminuant le "bouclier tarifaire" électricité, 

- 7 milliards de dépenses seront consacrés au plan Vert...

 

LE GOUVERNEMENT VA-T-IL FAIRE VOTER AU PARLEMENT UN BUDGET INSINCÈRE ?

Comment le Gouvernement pourra-t-il dégager des moyens pour rétablir une situation claire et saine et crédible ?

Nous découvrirons le déficit prévisionnel du budget en fin septembre : une seule chose est sûre, encore une fois, le budget de la France va être présenté avec un déficit supérieur au fameux 3% du PIB.

La situation financière de la France est dégradée : trop de dépenses, pas de recettes nouvelles possibles, une dette insoutenable qui va continuer à augmenter en 2024.

Les prélèvements obligatoires mettent la France en tête, pour la zone Euro, en battant tous les records avec un taux de 45,4  % du PIB. Or, il  n'est nullement question de rogner sur les dépenses publiques.

Les dépenses publiques culminent à 57% du PIB et la qualité des services publics paradoxalement ne cessent de se dégrader : hôpitaux, sécurité, armée, éducation...

La dette a franchi le cap symbolique et alarmant des 3 000 milliards d'euros soit 115% du PIB et les taux d’intérêts qui montent pour lutter contre l'inflation vont impacter fortement le budget : le poste "intérêts de la dette" va en 2024 dépasser le budget de l’Éducation !...il pourrait atteindre 50 milliards en 2024 et atteindre 70 milliards d'euros en 2027 ! Et face à cette situation le Président MACRON ne cesse de promettre des dépenses supplémentaires.

Face à cette situation et aussi face à l'inexistence de volonté ferme exprimée par le Gouvernement de redressement des finances publiques de la France, nous ne pouvons qu'afficher notre pessimisme.

Aujourd’hui,  déjà la Banque de France prend du recul et elle contredit les annonces des hypothèses gouvernementales pour l'élaboration du budget 2024 jugées trop optimismes pour ne pas dire mensongères particulièrement sur l'évolution de l'inflation et pour la prévision de la croissance. Les chiffres annoncées par la Banque de France sont inférieurs à ceux du gouvernement. Par exemple, pour le taux de la croissance la Banque de France annonce un taux de 0,9 % pour 2024 alors que le Gouvernement a opté pour un hypothèse de taux de 1,4 %. 

Déjà, la Cour des Comptes avait estimé que les prévisions gouvernementales étaient trop optimistes.

Maintenant, sortant de son habituelle réserve, la Banque de France contredit aussi le Gouvernement.

Tout cela n'est pas rassurant ! et n'est pas de bonne augure pour rétablir la confiance entre le peuple français et ses dirigeants : Président de la République et Gouvernement. Cela se traduit déjà par les dépôts record des français en épargne : signe patent de défiance par rapport au lendemain.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2023 2 11 /07 /juillet /2023 15:10

COMMUNIQUÉ

CONVIVIALITÉ !

CONVIVIALITÉ !

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 20:56
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

 

 

 

2022 : 45,4 % DU PIB ENGLOUTI PAR LES IMPÔTS EL LES COTISATIONS SOCIALES

Les résultats officiels définitifs des comptes 2022 de l’État commencent à tomber.

En matière de recettes tous les records sont battus en 2022 (source INSEE).

C’est un record de recettes pour l’État qui trouve en partie son explication et son origine par la reprise économique post COVID.

Sans polémique, c'est un constat dramatique pour la France, un risque qu'il faut avoir en tête par exemple pour expliquer la crise des retraites.

 

 

LA REPRISE DE 2022 : UNE AUBAINE IMMORALE POUR LES FINANCES PUBLIQUES : salaires en hausse, TVA boostée...

Une bonne part des impôts et cotisations sociales sont basées sur les salaires et sur la consommation TVA)... quand l’activité redémarre les rémunérations des salariés augmentent en masse et ceux-ci consomment plus dont payent plus de TVA sur leurs achats de produits de consommation et sur leurs investissements !

En 2022, le déficit public s'établit à 124,5 milliards d'euros, après 162 milliards d'euros en 2021, soit 4,7 % du produit intérieur brut : « nul mais en progrès ! » aurait pu écrire le Professeur Principal, la Cour des Comptes à son élève (l’État) !

Ainsi, les charges de fonctionnement nettes de l’État s’élèvent à 225,6 Md€ en 2022, en hausse de 18,9 Md€ par rapport à 2021 ! Il avait été question d'économies de fonctionnement !

L’impact de la forte hausse des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie, conséquences de la guerre en Ukraine est donc hyper favorable aux recettes de l’État  si celui-ci était raisonnable.

C’est immoral mais c’est comme cela ! Plus l’essence est chère, plus l’État s’en frotte les mains...cela lui évite de chercher à faire des économies...ce qui peut générer du mécontentement social, comme ce fut le cas pour les Gilets Jaunes.

 

LA POLITIQUE IMMORALE D’EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE

L’État poursuit sa fuite en avant du dépenser plus et souvent mal.

Pour l’État s’éviter aujourdhui de tenir ses engagements de faire des économies, c’est aussi immoral.

En effet comme il est dit ci-dessus en 2022, l’État se paye un déficit de 124,5 milliards d’euros qui ont fait que la dette continue à croître et dépasse les 3.000 milliards d’euros. Plus cela va, plus l’État vit à crédit et c’est la France qui passe sans cesse plus sous le joug des fournisseurs de crédit...souvenons-nous de la Grèce !

Au lieu d’utiliser l’aubaine de la croissance de ses recettes pour faire diminuer la dette de la France l’État joue les cigales et surcharge la dette avec son "quoi qu’il en coûte" poursuivi.

Le Président de la République et son Ministre des finances surchargent la barque France en 2023.

 

LES AVEUX SOUS PRESSION DE L’EUROPE ET DE LA FINANCE  : L’HABITUDE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE QUI DÉCRÉDIBILISE LA FRANCE

Le budget 2024 en préparation va être douloureux à expliquer aux français qui commencent à craindre les méfaits d’une dette dont le remboursement se fait avec de nouveaux emprunts...donc avec des taux qui ne cessent de croître.

Le Ministre des Finances fait des promesses qu’il ne tiendra pas...il en est ainsi non seulement avec les projets de budget 2024 où le ministre des Finances ose parler d’économies et de retour à un déficit budgétaire qui serait ramené en dessous de 3% du PIB.

En effet, le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des Ministres le 26 avril 2023.

Ce Programme de Stabilité présente les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixée à horizon 2027.

Cette trajectoire traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois les crises sanitaires et de l’énergie passées : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité.

Le ratio de dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026...on rase gratis !

 

LE PROBLÈME : LE MONDE FINANCIER, LA COUR DES COMPTES, NE FONT PLUS CONFIANCE AU POUVOIR EN PLACE. ATTENTION AUX COTATIONS DE LA France !

La France est attendue au coin du bois par le monde implacable de la Finance.

Si le Président de la République et son ministre des Finances n’apportent pas des preuves tangibles du retour à une gestion saine de la France, celle-ci perdra toute crédibilité.

Puisqu’elle est en position de faiblesse de par ses mauvaises habitudes dépensières et de par une dette hors normes qui ne cesse de lui coûter plus cher, le danger de la mise sous-tutelle de la France existe concrètement et structurellement.

Ceci explique aussi pourquoi le bateau France tangue, que le capitaine semble incapable de redresser la barre...la France n'est plus écoutée car elle a trop menti et que ses dirigeants ne sont crédibles. Les chiffres eux ne mentent pas et les dernières annonces gouvernementales ont donc été accueilles avec un grand scepticisme.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2023 4 18 /05 /mai /2023 20:41
L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTATL'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

L'ÉLYSÉE INAUDIBLE, L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉCRÉDIBILISÉE...LE PEUPLE NE CROIT PLUS EN SON ÉTAT

 

 

 

 

UNE ADMINISTRATION BLOQUÉE, INCOMPÉTENTE MAIS TOUTE PUISSANTE...LA DÉLIQUESCENCE DE L'ÉTAT

La France est le seul pays au monde qui peut se permettre de détourner 56 % de sa richesse nationale produite au profit d’un État dépensier et impuissant voire honnis.

Nous donnons ci-dessous quelques exemples au niveau du vécu, du quotidien qui expriment clairement pourquoi les français n’en peuvent plus et pourquoi les fonctionnaires au service du citoyen deviennent victimes expiatoires du courroux souvent justifié du citoyen qui se présente « au guichet ».

Vous aurez aisément d’autres exemples d'expériences malheureuse avec les aides au logement, les primes promises et dont l’utilité est contestable...

 

9 MOIS POUR LA DÉLIVRANCE DE LA CARTE D’IDENTITÉ

C’est une décision de l’État d’imposer au citoyen la nouvelle carte d’identité sauf que l’État, ce monstre français anonyme et irresponsable, n’a pas mis les moyens humains et matériels pour faire face à ses obligations.

Il envoie donc ses agents des collectivités territoriales au casse-pipe face aux citoyens révoltés et ou désabusés par encore un service public incapable de répondre à la demande citoyenne.

La France est ce pays moderne où il est demandé au citoyen de pouvoir justifier de son identité 24 heures sur 24 et où la satisfaction d’une première demande du Sésame carte d’identité n’est possible qu’après un premier rendez-vous obtenu dans les 2 à 3 mois auxquels il faut ajouter encore 2 à3 mois pour la délivrance du titre.

Avec un peu de chance, le demandeur devra attendre 6 mois...certains malchanceux en ont eu pour 9 mois et plus.

 

JUSTIFIER DE SON IDENTITÉ AUPRÈS DE SA BANQUE AVEC UNE PIÈCE D’IDENTITÉ À JOUR...À CONDITION QUE L’ÉTAT METTE DES MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS POUR QUE LE CITOYEN PUISSE ACCOMPLIR DES FORMALITÉS SIMPLES

Pour une ouverture voire une fermeture de compte dans une banque il faut maintenant présenter sa carte d’identité à jour (non périmée) .

Le conseiller de la banque fait alors souvent à l’insu de son client une copie de la carte d’identité qu'l lui a demandée.

Comme cela, ledit conseiller de la banque peut justifier à sa hiérarchie qu’il a fait le nécessaire pour la mise à jour du compte client...Par contre, le client n’a aucune garantie de l’usage qui sera fait des informations ni des informations soustraites au client au nom d’une circulaire qui a trait au terrorisme et au blanchiment d’argent !

La seule chose sûre c’est que ces informations sont redirigées vers les services fiscaux !

 

UN RÉSULTAT FABULEUX : L’ÉTAT IMPOSE DES OBLIGATIONS AUX BANQUES MAIS LE MÊME ÉTAT EST INCAPABLE DE DONNER À SES ADMINISTRATIONS LES MOYENS POUR METTRE EN ŒUVRE CE QU’IL A ÉDICTÉ

Ainsi, nous aboutissons à ce résultat fabuleux...l’État impose au banquier de fournir toutes informations sur ses clients dont l’identité qui doit être est justifiée par un document que le même État est incapable de fournir dans des conditions décentes.

On devrait en dire aussi en constatant avec tristesse le délabrement de la Justice en France...face à l’insécurité croissante, il y a effectivement une forte pression populaire pour demander aux Magistrats d’appliquer la loi y compris et, particulièrement pour les récidivistes, en appliquant effectivement le Code Pénal aux auteurs de délits et crimes sanctionnés par l’incarcération...mais à quoi cela peut-il servir s’il n’y a pas de places suffisantes pour recevoir dans les prisons prévenus et condamnés ? Pas de personnel pénitentiaire suffisant pour encadrer les délinquants incarcéré, pas de place..ainsi va la Justice en France en 2023 !

 

MAIS OÙ PASSE DONC LA RICHESSE PRODUITE PAR LES FRANÇAIS ET PRÉLEVÉE PAR UN ÉTAT TENTACULAIRE ET IRRESPONSABLE ?

Le citoyen est donc conduit à se poser la question : les budgets de l’État sont augmentés sans cesse, les déficits culminent, la dette s’envole...mais où passent donc les milliards que représentent les 56 % de la richesse créée par la France consommés par un État dépensier, budgétivore incapable d’assumer correctement même les fonctions qui lui sont dévolues ou qu’il se donne : sécurité, continuité des services publics, santé, défense, justice...

La désaffection des français pour leur État est grave. Ils ne croient plus à ses deux composantes du pouvoir : l’exécutif est au plus bas dans les sondages et le législatif s’enfonce dans la médiocrité comme l’atteste le niveau du débat sur les retraites. Le peuple a préféré s’exprimer dans la rue ; il ne fait plus aucune confiance dans ses élus au Parlement. C’est donc une remise en cause des Institutions défaillantes.

Le peuple surtout ne supporte plus que le fruit de son travail soit confisqué par un État toujours plus dépensier mais qui n’arrive pas même pas à assumer ses missions.

Le système démocratique à la française est à bout de souffle. La violence dans la rue devient un mode d'expression du peuple français.

Cette question de l’incompréhensible dépense publique mine le citoyen, le révolte et elle perdure...quoi qu’il en coûte !

Partager cet article
Repost0
6 mars 2023 1 06 /03 /mars /2023 17:44
PEUT-ON FAIRE CONFIANCE ?

PEUT-ON FAIRE CONFIANCE ?

 

 

 

VOILÀ LE SCANDALE ET LE DANGER POUR TOUT CITOYEN 

Suite de:

https://www.olonnes.com/2023/03/votre-banquier-auxiliaire-de-la-police-et-du-fisc.suite.html

 

LE RISQUE RÉEL ET IMPORTANT DE VOLS DE MILLIONS DE DONNÉES PERSONNELLES...ET LE FISC !

L' information a été tardive et jamais démentie : le danger d’atteinte grave aux libertés individuelles pour tout citoyen n’est donc pas écarte.

La Direction Générale des Finances Publiques (le fisc) a essayé, en 2021, de se ménager un accès à l’ensemble des opérations bancaires sur tous les comptes de France.

Votre banquier vous contraint maintenant à remplir un formulaire qui alimente en informations le fisc, la justice...

Mais le fisc a tenté d'obtenir un accès direct et permanent à toutes les opérations réalisées sur l'ensemble des comptes bancaires ouverts en France : virements, dépôts, chèques émis ou encaissés, sur des années, jusqu'à dix ans après la clôture du compte. La totale !

Il s'agissait de faire évoluer, sur le plan technique, le fichier des comptes bancaires et assimilés (Ficoba).

Créé en 1971, informatisé en 1982, mis à jour en 2002, le Ficoba liste tous les comptes bancaires ouverts en France : comptes courants, comptes d'épargne, comptes titres, etc. Il contient actuellement près de 800 millions de références, dont 300 millions de comptes actifs. Les établissements bancaires sont obligés de l'alimenter. Il est utilisé par les services des impôts, mais aussi par la police et les organismes de sécurité sociale ou les notaires, afin d'identifier un bénéficiaire.

Grand spécialiste des finances publiques, le député Nouveau Centre Charles de Courson confirme : « Un tel projet n'a pas été évoqué au Parlement. C'est une réforme qui n'aurait pas de base légale, a priori. »

La CNIL, Commission Nationale Informatique et Libertés,  n’a pas été consultée alors qu’une extension aussi massive du Ficoba porterait indiscutablement atteinte au respect de la vie privée.

C'est une information d'une gravité extrême qu'une association citoyenne se doit de dénoncer fermement au nom des sacro-saints droits de l'homme et des atteintes ou des tentatives d'atteintes aux libertés individuelles soient perpétrées. Cela est maintenant possible et facile à réaliser ! ET S'AMPLIFIE

 

LA COLLECTE DES DONNÉES PERSONNELLES A DÉBUTÉ ET S'AMPLIFIE

A lire de site officiel service-public.fr : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2233 (voir ci-dessous) le nombre et la liste des informations personnelles collectées et rentrées au fichier Ficoba est limitée

Mais, le problème c'est que le banquier qui vous interroge ou vous fait remplir le fichier va beaucoup plus loin ??? alors de quel droit ?

- est-ce les banques qui trichent ? En profitant du dossier Ficoba ?

- est-ce que le particulier peut s'opposer aux désirs des banques d'en savoir plus et trop sur ses clients ?

- quelles protections existent sur l'exploitation de ces données et leur diffusion à des tiers ?

 

LE FICHIER FICOBA

 

Le fichier Ficoba liste tous les comptes bancaires ouverts en France : comptes courants : Également appelé compte à vue ou compte chèque. C'est un compte de dépôt ordinaire ouvert auprès d'une banque qu'on utilise pour effectuer des opérations courantes (retrait, virement, paiement).,comptes épargne, comptes-titres : Compte sur lequel le titulaire peut déposer des titres financiers (par exemple : actions, obligations, Sicav), etc.

Ficoba liste aussi les coffres-forts loués en France.

Il indique les opérations d'ouverture, de modification et de clôture d'un compte, en précisant les informations suivantes :

  • Nom et adresse de la banque qui gère le compte
  • Identité du ou des titulaires
  • Caractéristiques essentielles du compte (numéro, type de compte, etc.)
  • Date et nature de l'opération déclarée (ouverture, clôture, modification)

Il n'indique pas les opérations effectuées et le solde des comptes.

Les informations sont conservées pendant toute la durée de vie du compte et 10 ans après sa clôture.

Le fichier est renseigné et actualisé par les banques.

Vous ne pouvez pas vous opposer à l'inscription de vos comptes dans le Ficoba : mais qui sait cela ?

 

LE DANGER RÉEL : PIRATAGE ET USAGES ABUSIFS DE DONNÉES PAR DES PERSONNES AYANT ACCÈS À FICOBA

- La cybercriminalité 

Le 10 octobre 2022 nous apprenions que les données personnelles bancaires de plus d’un million de personnes avaient " fuité".

La fuite porte  des informations telles que les numéros de carte, les dates d'expiration, les numéros, les noms des titulaires de cartes, les noms des banques, les types de cartes, les adresses physiques, les adresses électroniques, les numéros de sécurité sociale et les numéros de téléphone.

- Qui a accès à Ficoba ?

Des milliers de personnes ont accès au fichier Ficoba : sont-elles toutes fiables ? Certainement pas !

- Quelles sont les mesures de sécurité prises ?

Par définition, on ne sait pas.

 

Ce qu'on sait de manière sûre, c'est que que les clients des banques se font régulièrement pirater à partir de données figurant sur leur RIB.

Donc, nous ne pouvons donner que des consignes de prudence et signaler à travers les réseaux sociaux les abus des banques, les risques encourus par leurs clients et exigez des pouvoirs publics que déjà le nombre de personnes ayant accès à Ficoba soit limité et qu'elles soient identifiées et responsabilisées.

Nous savons aussi maintenant que les banques collectent à l'insu de leurs clients plus d'informations que Ficoba le permet .

LE DOSSIER EST OUVERT ! RÉAGISSONS.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2023 7 05 /03 /mars /2023 21:36
NOUS ADORONS LE TITRE : AUTO-CERTIFICATION D'UNE PERSONNE PHYSIQUE À DES FINS FISCALES

NOUS ADORONS LE TITRE : AUTO-CERTIFICATION D'UNE PERSONNE PHYSIQUE À DES FINS FISCALES

 

 

 

 

Rien que l'intitulé du document est aussi repoussant que bassement technocratique. Il ne cache qu'à moité son objectif inquisitoire et certainement inutile.

 

LES BANQUES : ATTEINTES GRAVES À NOS LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET GROS RISQUES DE DIVULGATION DES DONNÉES PERSONNELLES DES CLIENTS DES BANQUES  

Suite de:

https://www.olonnes.com/2023/03/votre-banquier-auxiliaire-de-la-police-et-du-fisc.html

https://www.olonnes.com/2022/10/les-banques-n-aiment-plus-leurs-clients.html

En France, les banques ont donc accepté de sacrifier leurs devoirs de conseiller de leurs clients, leur devoir de confidentialité, devenant une annexe des services fiscaux et des services de sécurité (Police, Renseignements...).

 

LA BANQUE N’A PLUS DE CLIENTS. ELLE A DES VACHES À LAIT SOUS HAUTE SURVEILLANCE TAILLABLES ET CORVÉABLES

Donc, le client n’est plus un client, le conseiller de clientèle n’est plus un conseiller et nous, les simples citoyens, sommes contraints de devoir être leurs clients et dans l'obligation de leur confier toutes nos transactions et toutes nos petites économies.

Les droits reviennent aux banquiers, les devoirs incombent aux clients particuliers et aux personnes morales concernées.

Il y a le droit à erreur pour le banquier et pas de droit à l’erreur pour tous les déposants de fonds dans une banque...toutes dérives volontaires ou pas du client est sanctionnée par des frais mal encadrés par la loi et prélevés d’office sur ses comptes : 20 euros de pénalités pour, par exemple, 2 millions de clients cela fait 40 millions d'euros au profit de la banque.

 

QUELQUES PRÉCISIONS CHIFFRÉES SUR LES BANQUES ET LEURS CLIENTS

Les résultats des comptes des banques sont opaques à cause de nombreuses provisions pour risque difficiles à identifier. Mais quand on examine les chiffres ci-dessous il faut bien conclure en demandant humblement et fermement aux banques de mieux considérer leurs clients...elles travaillent pour et grâce à eux.

99% des français ont au moins un compte en banque

Près d’un français sur 2 est multibancarisé, c’est-à-dire qu’il a plusieurs banques

81 millions de cartes de paiement en France

Seulement 42 % des Français déclarent avoir confiance dans le système bancaire.

Résultats net 2022 pour BNP : dix milliards d'euros

 

UNE PROCÉDURE ET DES DEMANDES HORS NORMES. LES « OBLIGATIONS LAGARDE » NOUS MÈNENT OÙ EN MATIÈRE DE LIBERTÉS INDIVIDUELLES ?

Certes, on peut comprendre que la banque ait besoin de connaitre ses clients par exemple si un particulier demande un crédit il doit donner des garanties ne serait-ce que pour justifier de son domicile, ses revenus et de sa capacité d'assumer le remboursement de la somme empruntée.

Mais il est incompréhensible que, par exemple, pour une simple clôture de compte, le banquier invoque une « circulaire » de 2009 (version en vigueur au 29 mars 2021) pour justifier la collecte des informations très personnelles de son client.

Ces données  sont  introduites au niveau des ordinateurs des banques et elles iront on ne sait où et seront consultables par on ne sait qui sauf qu'on sait qu'il y a le fisc comme destinataire !

C'est un manque sérieux de professionnalisme. Pourquoi les banques maintenant ont-elles accepté cette contrainte et piègent-elles leurs clients pour les contraindre à répondre à un très long questionnaire fort indiscret.

D’ailleurs, ce type d’action auprès des particuliers n’a jamais empêché la fuite des capitaux et la circulation de l’argent sale.

Pour nous, une circulaire n’impose pas à une banque d’être l’auxiliaire de services de renseignements avec du personnel non qualifié pour ce type d’opération. Si elle acquiesce par devoir, obligation ou complaisance, cela ne devrait être possible que, dans des circonstances précises, en avisant clairement le client et sous contrôle judiciaire de l’utilisation et de la destination des informations collectées...

 

CHANTAGE ET DÉONTOLOGIE

Le client n'a pas à subir le chantage que nous avons vécu : pas d'informations sur une seule question...blocage du compte client !

Cette obligation généralisée comme toute autre n’a jamais  empêché les transferts illégaux de fonds par des politiciens, par des patrons d’entreprises en quête de paradis fiscaux pour échapper à l’impôt en France par des truands et trafiquants...

N’empêche que les demandes d’informations du « conseiller » se fondant sur les pseudo risques de blanchiment d’argent ou pire de financement du terrorisme sont ainsi manipulées maladroitement par un employé de banque.

Ce sont de sublimes HUMILIATIONS du client et un danger latent d’utilisation dévoyée de nos données personnelles de client faites par les banques.

La techno hiérarchie de la banque se soumet à BERCY et à des traités mais elle en oublie les bases du métier, sa déontologie :

  • Respect du client qui la fait vivre,
  • Mesures de protection des données personnelles,
  • Formation du personnel en contact avec la clientèle.

Nous devons faire cesser ce scandale et aussi protéger le personnel des banques contraint à cette basse besogne. Il doit abandonner son rôle d'inquisiteur.

Nous savions déjà depuis des décennies que les institutions bancaires françaises n’étaient pas enclin à instaurer en leur sein une vraie gestion des ressources humaines chargé d'exécuter les ordres cogités par des directions lointaines et hors sol ! Comme celle de faire la course à l'ouverture de succursales puis quelques années âpres d'en fermer des milliers ! C'est le client et le personnel des banques qui payent ces erreurs comme celles du dossier Jérôme KERVIEL, le scandale du CRÉDIT LYONNAIS et celui de la Banque DEXIA.

Aujourd’hui, les banques  franchissent un pas que nous devons aussi dénoncer pour protéger les 370 000 salariés du secteur bancaire chargés de faire appliquer strictement et bêtement des normes que nous jugeons pernicieuses et dangereuses pour toute la collectivité française.

Nous le démontrerons dans notre prochaine parution.

 

À SUIVRE ...

VOILÀ LE SCANDALE ET LE DANGER POUR TOUT CITOYEN : LE RISQUE IMPORTANT DE VOLS DE MILLIONS DE DONNÉES PERSONNELLES...ET LE FISC !

Partager cet article
Repost0
4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 17:58
LE CLIENT D'UNE BANQUE EN FRANCE PRÉSUMÉ COUPABLE DE BLANCHIMENT D'ARGENT ET DE TERRORISME

LE CLIENT D'UNE BANQUE EN FRANCE PRÉSUMÉ COUPABLE DE BLANCHIMENT D'ARGENT ET DE TERRORISME

 

 

LES BANQUIERS ET LEURS CLIENTS : UNE SITUATION DÉGRADÉE

 

Poursuivons notre pérégrination dans le monde bancaire en développant l'incroyable que nous avons vécu.

Ce voyage nous a projeté dans un monde où la Banque sur "ordre de l'État"ne cesse d'imposer au client des contraintes nouvelles tout en diminuant sans cesse la qualité du service rendu.

Suite de:

https://www.olonnes.com/2022/10/les-banques-n-aiment-plus-leurs-clients.html

D’un côté, nous sommes informés souvent de nouvelles mesures souvent contraignantes pour protéger nos données personnelles sur nos portables, sur nos ordinateurs personnels... et de l’autre côté, nous apprenons régulièrement que des hackers avaient encore réussi à s’introduire dans les ordinateurs soi-disant protégés et à voler des données personnelles médicales, financières, bancaires ...des particuliers, des entreprises, des services d’État...

Et maintenant, la Banque va imposer à son client de lui fournir des données personnelles sans respect des  garanties de confidentialité sur ces données !

 

LA BANQUE COLLECTEUR INTRAITABLE DE VOS DONNÉES PERSONNELLES : L’INQUISITION

FOURNITURE OBLIGATOIRE DE DONNÉES TRÈS PERSONNELLES

La liste des questions très personnelles posées par notre « conseiller » s’allongeait alors que notre rendez-vous n’avait comme seul objet celui de clore un compte d’assurance vie pour des besoins de trésorerie urgents !

Compte tenu des questions personnelles posées, nous avons décidé de cesser d'y répondre alors que notre « conseiller » n’était pas arrivé au bout des questions qu’il devait poser pour compléter toutes les rubriques figurant sur son écran.

 Simplement, nous voulions savoir où il voulait en venir et si nous étions dans l’obligation de répondre à toutes ses questions (notre situation de famille, impôts, revenus, placements...). La réponse du conseiller fut : c’est la loi, ce sont des circulaires qui nous imposent de faire cela.

Et le chantage a suivi : si nous ne répondions pas, il refuserait de s’occuper de notre dossier et de nous donner tout conseil : pas d’information, pas de conseil, pas d’opérations bancaires sur notre compte !!!

Nous avons donc réitéré simplement notre demande de justifier le pourquoi de cette inquisition et son fondement en lui rappelant que nous étions un client depuis plus de 30 ans ...Il avait donc eu largement le temps de s'informer sur notre situation.

Nous lui avons suggéré faire venir sa chef (e)!..il est effectivement sorti de son bureau. Son retour fut, sans sa chef (e), mais avec le document qui figure en illustration ci-dessus. Ce document est censé justifier son droit ou pire son devoir d’inquisiteur.

C’est la copie d’un arrêté de 2009, signé Christine LAGARDE, qui fixe les droits et devoirs des banques en matière d’informations « liées à la connaissance du client et de la relation d’affaires aux fins d’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » 

D’abord ce qui se conçoit bien s’énonce clairement...du pur jus de l’énarchie cette circulaire !

Deuxièmement, et plus grave, le client est donc  présumé fraudeur ou terroriste par le seul fait qu'il est ou devient client d'une banque qui, elle  est prisonnière d’une circulaire qui porte atteinte aux libertés individuelles. Ce texte dont la valeur juridique est à relativiser contraint les banques à une action de collecte d'informations abusive voire humiliante pour celui qui pose la question et celui qui doit, sous la menace, y répondre

Pourquoi les banques ont-elles accepté ce rôle de "flic" qui n'est vraiment pas le sien ?

À SUIVRE...

ATTEINTES AUX LIBERTÉS INDIVIDUELLES DES CLIENTS D'UNE BANQUE ET DIVULGATION DE DONNÉES PERSONNELLES

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2022 4 03 /11 /novembre /2022 22:28
BANQUE ET POLICE

 

 

LES BANQUIERS ET LEURS CLIENTS : UNE POLITIQUE MANAGÉRIALE QUI A DÉSHUMANISÉ LEURS RAPPORTS

Poursuivons et terminons notre pérégrination sur le pire que nous ayons vécu dans ce monde de la banque.

Elle évolue dans un sens qui va jusqu’au mépris du client et à qui elle ne cesse d'imposer des contraintes nouvelles tout en diminuant sans cesse la qualité du service rendu.

Suite de

https://www.olonnes.com/2022/10/les-banques-n-aiment-plus-leurs-clients.html

D’un côté, nous sommes informés souvent de nouvelles mesures souvent contraignantes pour protéger nos données personnelles sur nos portables, sur nos ordinateurs personnels... et de l’autre côté nous apprenons régulièrement que des hackers avaient encore réussi à s’introduire dans les ordinateurs soi-disant protégés et à voler des données personnelles médicales, financières, bancaires ...des particuliers, des entreprises, des services d’État...

 

LA BANQUE COLLECTEUR INTRAITABLE DE VOS DONNÉES PERSONNELLES 

Nous avons été très choqués des demandes d’un de nos « conseiller commercial » qui, avant de répondre à nos attentes objet d’un rendez-vous programmé, a commencé à vérifier si nous étions à jour de nos données personnelles dans les fichiers de la banque et si nous pouvions ainsi les justifier : domicile, date de naissance, situation de famille, revenus ...

Nous étions prévenu de cette entrée en matière par courrier. Donc, nous avions préparé quelques justificatifs mais nous n’étions pas préparés à un tel interrogatoire de police et même à une vérification tatillonne de nos justificatifs...surtout que nos rapports avec cette banque datent de plus de 30 ans !

Mais là, comme la liste des questions posées s’allongeait tellement que nous avons dit que nous voudrions passer à la question posée pour le rendez-vous : clore un compte d’assurance vie pour une opération urgente !

Notre requête a été très mal perçue...nous refusions ainsi de répondre à toutes les questions qu’il devait poser pour compléter toutes les rubriques figurant sur son écran. Certaines peut-être n’étaient effectivement pas à jour.

Nous voudrions savoir pourquoi le « conseiller » qui nous faisait l’honneur de nous recevoir le prenait de si haut et nous faisait la leçon. Simplement, nous voulions savoir où il voulait en venir et si nous étions dans l’obligation de répondre à toutes ses questions. La réponse fut : c’est la loi, ce sont des circulaires qui nous imposent de faire cela. Si nous ne répondions pas, il refuserait de nous donner tout conseil : pas d’information, pas de conseil !!! Nous avons donc réitéré simplement notre demande de justifier le pourquoi de cette inquisition et son fondement et lui rappelant que nous étions un client...Nous lui avons suggéré faire venir sa chef !...il est effectivement sorti de son bureau. Son retour fut, sans sa chef, mais avec le document qui figure ci-dessus. Ce document est censé justifier son droit d’inquisiteur.

C’est la copie d’un arrêté de 2009, signé Christine LAGARDE, qui fixe les droits et devoirs des banques en matière d’informations « liées à la connaissance du client et de la relation d’affaires aux fins d’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » 

Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement...du pur jus de l’énarchie.

Mais, en fin de compte, notre conseiller de la banque dont nous sommes client depuis plus de 30 ans se demande si, par hasard, nos revenus ne proviendraient pas d’opérations de blanchiment d’argent sale ou du financement du terrorisme !!

Il aurait pu nous demander cela et ne pas aller jusqu’à nous demander la copie de notre déclaration d’impôt.

 

UNE PROCÉDURE ET DES DEMANDES HORS NORMES...MAIS LES « OBLIGATIONS LAGARDE » OÙ NOUS MÈNENT-ELLES EN MATIÈRE DE LIBERTÉ

Certes on peut comprendre que la banque ait besoin de connaitre ses clients. Pour cela rien n’est plus simple que de fixer un rendez-vous régulièrement et de lui poser les bonnes questions.

Invoquer une « circulaire » de 2009 (version en vigueur au 29 mars 2021) pour collecter des informations très personnelles qui iront on ne sait où, consultables par on ne sait qui, est un manque sérieux de professionnalisme. Les banques maintenant ont accepté cette contrainte et piègent leurs clients. Ce type d’action auprès des particuliers n’a jamais empêché la fuite des capitaux et la circulation de l’argent sale.

Pour nous, une circulaire n’impose pas à une banque d’être l’auxiliaire de services de renseignements avec du personnel non qualifié pour ce type d’opération. Si elle acquiesce par devoir, obligation ou complaisance elle devrait se faire que dans des circonstances précises en avisant clairement me client et sous contrôle de l’utilisation et de la destination des informations collectées ...

De plus, cette mesure n’a pas empêché les transferts de fonds par des politiciens, par des patrons d’entreprises en quête de paradis fiscaux pour échapper à l’impôt en France.

Comme nous étions un client obtus, borné notre conseiller a condescendu, pour se débarrasser de nous, d’accéder à notre demande de liquidation de l’assurance vie concernée objet de notre rendez-vous.

N’empêche que les demandes d’informations du « conseiller » se fondant sur les pseudo risques de blanchiment d’argent ou pire de financement du terrorisme ainsi manipulées maladroitement par un employé de banque est une sublime HUMILIATION du client et un danger latent d’utilisation dévoyée de nos données personnelles de client d’une banque.

La techno hiérarchie de la banque a oublié les bases du métier:

  • Respect du client qui la fait vivre,
  • Mesures de protection des données personnelles,
  • Formation du personnel en contact avec la clientèle. 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0