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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 20:56
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL
L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

L'ÉLYSÉE ET BERCY EN 2023 : DEUX INSTITUTIONS QUI ONT PERDU LEUR CRÉDIBILITÉ AU NIVEAU MONDIAL

 

 

 

2022 : 45,4 % DU PIB ENGLOUTI PAR LES IMPÔTS EL LES COTISATIONS SOCIALES

Les résultats officiels définitifs des comptes 2022 de l’État commencent à tomber.

En matière de recettes tous les records sont battus en 2022 (source INSEE).

C’est un record de recettes pour l’État qui trouve en partie son explication et son origine par la reprise économique post COVID.

Sans polémique, c'est un constat dramatique pour la France, un risque qu'il faut avoir en tête par exemple pour expliquer la crise des retraites.

 

 

LA REPRISE DE 2022 : UNE AUBAINE IMMORALE POUR LES FINANCES PUBLIQUES : salaires en hausse, TVA boostée...

Une bonne part des impôts et cotisations sociales sont basées sur les salaires et sur la consommation TVA)... quand l’activité redémarre les rémunérations des salariés augmentent en masse et ceux-ci consomment plus dont payent plus de TVA sur leurs achats de produits de consommation et sur leurs investissements !

En 2022, le déficit public s'établit à 124,5 milliards d'euros, après 162 milliards d'euros en 2021, soit 4,7 % du produit intérieur brut : « nul mais en progrès ! » aurait pu écrire le Professeur Principal, la Cour des Comptes à son élève (l’État) !

Ainsi, les charges de fonctionnement nettes de l’État s’élèvent à 225,6 Md€ en 2022, en hausse de 18,9 Md€ par rapport à 2021 ! Il avait été question d'économies de fonctionnement !

L’impact de la forte hausse des prix à la consommation et plus particulièrement des prix de l’énergie, conséquences de la guerre en Ukraine est donc hyper favorable aux recettes de l’État  si celui-ci était raisonnable.

C’est immoral mais c’est comme cela ! Plus l’essence est chère, plus l’État s’en frotte les mains...cela lui évite de chercher à faire des économies...ce qui peut générer du mécontentement social, comme ce fut le cas pour les Gilets Jaunes.

 

LA POLITIQUE IMMORALE D’EMMANUEL MACRON ET BRUNO LE MAIRE

L’État poursuit sa fuite en avant du dépenser plus et souvent mal.

Pour l’État s’éviter aujourdhui de tenir ses engagements de faire des économies, c’est aussi immoral.

En effet comme il est dit ci-dessus en 2022, l’État se paye un déficit de 124,5 milliards d’euros qui ont fait que la dette continue à croître et dépasse les 3.000 milliards d’euros. Plus cela va, plus l’État vit à crédit et c’est la France qui passe sans cesse plus sous le joug des fournisseurs de crédit...souvenons-nous de la Grèce !

Au lieu d’utiliser l’aubaine de la croissance de ses recettes pour faire diminuer la dette de la France l’État joue les cigales et surcharge la dette avec son "quoi qu’il en coûte" poursuivi.

Le Président de la République et son Ministre des finances surchargent la barque France en 2023.

 

LES AVEUX SOUS PRESSION DE L’EUROPE ET DE LA FINANCE  : L’HABITUDE DU DÉFICIT BUDGÉTAIRE QUI DÉCRÉDIBILISE LA FRANCE

Le budget 2024 en préparation va être douloureux à expliquer aux français qui commencent à craindre les méfaits d’une dette dont le remboursement se fait avec de nouveaux emprunts...donc avec des taux qui ne cessent de croître.

Le Ministre des Finances fait des promesses qu’il ne tiendra pas...il en est ainsi non seulement avec les projets de budget 2024 où le ministre des Finances ose parler d’économies et de retour à un déficit budgétaire qui serait ramené en dessous de 3% du PIB.

En effet, le Programme de Stabilité (PSTAB) 2023-2027 a été présenté en Conseil des Ministres le 26 avril 2023.

Ce Programme de Stabilité présente les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixée à horizon 2027.

Cette trajectoire traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois les crises sanitaires et de l’énergie passées : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % de PIB à l’horizon 2027, et ce grâce à un redressement du solde structurel de 1,3 point entre 2023 et 2027 et à la dynamique attendue de l’activité.

Le ratio de dette publique s’inscrirait en baisse à l’horizon 2027, avec une stricte décroissance année après année sur l’ensemble de la trajectoire et à un rythme marqué à compter de 2026...on rase gratis !

 

LE PROBLÈME : LE MONDE FINANCIER, LA COUR DES COMPTES, NE FONT PLUS CONFIANCE AU POUVOIR EN PLACE. ATTENTION AUX COTATIONS DE LA France !

La France est attendue au coin du bois par le monde implacable de la Finance.

Si le Président de la République et son ministre des Finances n’apportent pas des preuves tangibles du retour à une gestion saine de la France, celle-ci perdra toute crédibilité.

Puisqu’elle est en position de faiblesse de par ses mauvaises habitudes dépensières et de par une dette hors normes qui ne cesse de lui coûter plus cher, le danger de la mise sous-tutelle de la France existe concrètement et structurellement.

Ceci explique aussi pourquoi le bateau France tangue, que le capitaine semble incapable de redresser la barre...la France n'est plus écoutée car elle a trop menti et que ses dirigeants ne sont crédibles. Les chiffres eux ne mentent pas et les dernières annonces gouvernementales ont donc été accueilles avec un grand scepticisme.

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