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6 octobre 2019 7 06 /10 /octobre /2019 21:53
LES SÉNATEURS PRIS EN OTAGE PAR LEURS GRANDS ÉLECTEURS NE POURRONT VOTER UNE LOI NÉCESSAIRE SOUS UNE AUTRE FORME

LES SÉNATEURS PRIS EN OTAGE PAR LEURS GRANDS ÉLECTEURS NE POURRONT VOTER UNE LOI NÉCESSAIRE SOUS UNE AUTRE FORME

MAIRE, MISSION IMPOSSIBLE ? ...UNE LOI EN COURS D'ADOPTION PAR LE PARLEMENT À 6 MOIS DES ÉLECTIONS MUNICIPALES POURRA-T-ELLE MODIFIER LA DONNE ?

 

Faisons une pause dominicale dans notre dossier sur les élections municipales pour nous pencher sur la réaction du Président de la République et sa tentative, à la veille des élections municipales de mars 2020, de rapprochement auprès des maires que, maladroitement, il a fustigés au début de son mandat.

Cet été les médias se sont fait l'écho du refus de nombreux maires de se représenter aux prochaines élections : une crise des vocations était annoncée. (à voir ?).

Rappelons qu'après le décès du maire de SIGNES (commune du Var) la commission des lois du Sénat a consulté tous les maires de France sur les agressions et menaces dont ils sont victimes dans l'exercice de leurs fonctions. Cet aspect des choses va être inclus dans le projet de loin dit Engagement et Proximité.

Françoise GATEL, sénatrice, corapporteur de la loi ENGAGEMENT ET PROXIMITÉ a annoncé la couleur "il faut remettre les maires au cœur de la République."...les 35 000 maires ?

La commission des lois du Sénat (chambre dite des collectivités territoriales) propose déjà plus de 130 amendements au texte gouvernemental qui prend ainsi une tout autre dimension.

 

Par le projet de loi relatif à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique, le Gouvernement souhaite :"lutter contre la fracture territoriale", "valoriser et accompagner ceux qui s'engagent pour la collectivité, en améliorant les conditions d'exercice des mandats locaux" et "étendre les libertés locales, conforter le rôle du maire pour trouver un meilleur équilibre avec son intercommunalité, simplifier le quotidien des élus locaux et mieux adapter certaines règles ou seuils aux réalités territoriales".

En résumé, le texte déposé au Sénat comporte maintenant, dans sa version rectifiée, 33 articles qui tendent à :

- renforcer le rôle des communes et des maires au sein des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) (titre I) ;
- renforcer les pouvoirs de police du maire (titre II), notamment en matière de contrôle du respect des règles de sécurité par les établissements recevant du public (art. 12), de fermeture de débits de boissons (art. 13), de répression des constructions irrégulières (art. 14) et d'incivilités et comportements troublant la sécurité publique (art. 15) ;
- simplifier l'exercice quotidien des compétences de la commune par le maire (titre III) ;
- renforcer les droits des élus locaux (titre IV), notamment par une meilleure prise en charge des frais de garde qui résultent des activités de tous les élus municipaux (art. 27) et par une revalorisation des indemnités des élus des petites communes (art. 28) ;
- favoriser l'exercice du droit de vote et la participation électorale en facilitant l'exercice du droit de vote par les personnes détenues ainsi que l'établissement de procurations (titre V, art. 33).

 

ENCORE UN TEXTE DE CIRCONSTANCE ET IMPORTANT VOTÉ À LA HÂTE. IL VA COMPLEXIFIER LES RELATIONS COMMUNES INTERCOMMUNALITÉ...

La lecture du texte ci-dessus montre le chambardement que cela va occasionner dans les relations communes, inter-communalité, départements ...elle découpe les compétences.

Il y a certes des aménagements pour la répartition des compétences commune/intercommunalité mais ce qui est proposé se heurte à la réalité de l'existence du millefeuille territorial avec ses 35 000 communes et  600 000 élus : UNE SITUATION INGÉRABLE ET INTOUCHABLE CAR CE SERAIT UNE ATTEINTE AUX GRANDS ÉLECTEURS QUE SONT LES MAIRES DES PETITES COMMUNES DONC UNE ATTEINTE AU RESPECTABLE SÉNAT ! UN JOUR IL FAUDRA BIEN REVOIR LE PROBLÈME ET LE SYSTÈME AVEC UNE VRAIE RÉFORME TERRITORIALE.

 

ALORS, POURQUOI UN TEXTE DE LOI SUPPLÉMENTAIRE INUTILE ?

C'est la démagogie pré électorale qui dicte aujourd'hui les textes : revaloriser la fonction des maires pour qu’ils soient plus favorables à la majorité présidentielle lors des prochaines municipales !

La loi redonne quelques pouvoirs aux maires, ils seront plus protégés, les élus pourraient être mieux formés, droit à des jours pour les campagnes électorales, quelques sous d'indemnités en plus des miettes aux frais du contribuable pour appâter les élus ...ce sont des mini-emplâtres sur la jambe de bois que constitue le mille-feuille territorial français actuel ingérable.

L'échec de la réforme territoriale 2015 désormais incontestable avec le rapport sanglant de la Cour des Comptes sur la réforme catastrophe des Régions ne sert même pas de leçon.

Cette loi proposée "ENGAGEMENT ET PROXIMITÉ " ne répond pas et ne peut pas répondre au besoin de la FRANCE de simplifier son découpage territorial en diminuant le nombre de communes, supprimant les départements...en décentralisant des compétences au niveau des Régions. Il faut une FRANCE dans l'EUROPE avec une structure à 3 étages GRANDES COMMUNES - RÉGIONS - ÉTAT. Tout le reste n'est que démagogie !

Le projet de loi présenté complexifie la situation actuelle du territoire français qui est déjà une aberration au niveau de l'EUROPE...ce projet de loi est donc inutile pour la FRANCE donc néfaste pour les français.

De plus ce projet ne résout pas le problème fondamental du citoyen qui a une activité professionnelle et une famille et donc qui ne peut, en général, pas accéder aux fonctions de maire laissant ainsi la place souvent à moins compétent que lui ! voire moins désintéressé. C'est une situation injuste, anti-démocratique...et qui coûte très cher à la collectivité qui se prive ainsi de talents. L'incompétence des élus coûte une fortune à la France.

Même si la loi est adoptée la mission du maire...restera donc une mission impossible et les parlementaires auront perdu beaucoup de temps !

 

 

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29 août 2019 4 29 /08 /août /2019 17:10
CE SONT LES CITOYENS QUI, PAR "LEURS VOTES", CHOISISSENT LEURS ÉLUS ET DOIVENT LEUR DEMANDER DES COMPTES

CE SONT LES CITOYENS QUI, PAR "LEURS VOTES", CHOISISSENT LEURS ÉLUS ET DOIVENT LEUR DEMANDER DES COMPTES

POURQUOI UNE VRAIE RÉFORME DU STATUT DES MAIRES ET ÉLUS LOCAUX EST NÉCESSAIRE MAIS QUASI IMPOSSIBLE FACE À DES BLOCAGES STRUCTURELS ET CONSTITUTIONNELS ?

suite de :

http://www.olonnes.com/les-maires-preserver-leur-fonction-passe-par-des-mesures-pour-preserver-et-leur-probite.htm

 

Sont en cause : la taille des communes, le statut des élus, les structures nationales figées dans la constitution...

 

LE SÉNAT ET LES GRANDS ÉLECTEURS : ANTIDÉMOCRATIQUE AU POSSIBLE MAIS NÉCESSAIRE ?

Le pouvoir législatif est, en théorie, actuellement, détenu par le Parlement. Celui-ci est composé de la Chambre des députés et du Sénat.

On peut discuter sur l'utilité du Sénat, deuxième Chambre dite chambre de réflexion...ce qui signifie clairement que la Première Chambre est celle des députés et qu'elle n'est pas capable de vraiment bien légiférer seule!

 

RAPPEL : LE MODE D'ÉLECTION DES SÉNATEURS ET LEUR RÔLE. INTERFÉRENCES AVEC LE STATUT DES MAIRES

Complexe, antidémocratique, non représentatif de la population...nombreuses sont les critiques à l’adresse du Sénat, des sénateurs, de leurs rôles...le Grand Débat a confirmé ce malaise profond ressenti par les citoyens sur la nécessité même et le rôle d'un Sénat .

C'est la rançon de la création d'un système "camériste" (Parlement composé de deux Chambres).

Comme il ne faut pas faire obstacle à l'expression de la volonté nationale représentée par les députés élus au suffrage universel, la deuxième Chambre n'est qu'une Chambre dite "chambre haute" en réalité "Basse", chambre de réflexion peu représentative de la population qui ne se présente pas le rôle de cette deuxième Chambre.

"Les 348 sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par environ 162 000 grands électeurs. Dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs formé d'élus de cette circonscription : députés et sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel." (site du Sénat)

Les grands électeurs sont donc très majoritairement des élus des communes. Il est donc aisé pour un sénateur de bien connaitre, maîtriser ses électeurs et donc d'assurer sa réélection et ces grands électeurs connaissent bien "leurs" sénateurs.

Le caractère représentatif de la nation est donc pour un sénateur très relatif. Par contre, c'est quand même, parfois, un contre pouvoir consacré dans la Constitution pour le meilleur et parfois pour le pire (voir ci-dessous).

La Vendée, par exemple, lors des dernières élections sénatoriales, avait 1733 grands électeurs pour élire 3 sénateurs !

 

UNE SITUATION DE BLOCAGE

L'inconvénient  majeur de cette situation, réside surtout dans le fait que les sénateurs peuvent bloquer toute réforme constitutionnelle surtout si celle-ci peut concerner une réforme territoriale et leur ré-égibilité. C'est ce que nous vivons à nouveau. Si les maires hurlent au scandale sur une projet de loi, sur une réforme constitutionnelle ...les sénateurs ne peuvent aller contre "leurs grands électeurs" et la machine est bloquée ! Plus de vraies réformes territoriales possible...que des réformettes coûteuses et inefficaces.

D'où une situation bloquée : touchez pas à notre maire, touchez pas à nos communes, touchez pas à la répartition des compétences, touchez pas au Sénat...

Les Présidents de la Cinquième République qui ont tenté de bousculer un peu les maires ou  les sénateurs ont dû, en général, battre en retraite.

Les maires représentent donc une force insoupçonnée dans l'équilibre des pouvoirs. Mais l'intérêt général dans cette situation passe trop souvent bien en arrière plan face aux ambitions, copinages...d'une minorité d'élus dont la bonne moralité peut-être parfois mise en doute. Cette minorité pourrit la fonction d'élus et dessert ses vrais fidèles serviteurs.

 

SORTIR VITE DE CETTE SITUATION DE BLOCAGE

Il n'est pas question ici de noircir le tableau avec des exemples qui frappent, par an, quelques dizaines d'élus brebis galeuses mais qui dégradent gravement la dignité de la fonction d'élus.

Nous citons les faits reprochés à des élus dans les dernières procédures en cours qui font l'objet de poursuites et ont fait parfois parfois l'objet  de sanctions prononcées :

- favoritisme,

- prise illégale d'intérêts, attribution illégale de marchés,

 -escroqueries ou complicité d'escroqueries, abus de biens sociaux, détournements de fonds publics, corruption,

- faux en écritures...

Pour nous, association citoyenne, il s'agit de mettre le doigt sur une triste réalité parce qu'elle très dangereuse pour la démocratie locale elle-même.

Nous ne pouvons admettre que Patrick BALKANY puisse déclarer "Si on n'investit que ceux qui n'ont pas été condamnés par la justice, on n'a plus de candidats dans les Hauts de Seine." Dans le livre que nous avons cité "Délits d'élus" figure une liste de "400 politiques aux prises avec la justice". Il faut que la justice passe sans faiblir mais ce n'est pas suffisant.

Le maire est une "institution" incontournable, indispensable et solidement établie.

Les élus locaux sont soumis en permanence  aux sollicitations de leurs concitoyens électeurs. La commune est la structure de base de la pyramide des institutions françaises. c'est le lieu privilégié où élus et électeurs vivent proches.

Il faut donc sauvegarder l'institution "MAIRE" pour sauvegarder la NATION démocratique FRANCE.

 

UNE RÉFORME NÉCESSAIRE ET URGENTE

Cela passe donc par une double réforme : une réforme des textes qui concernent les élus et l'exercice de leur mandat et une réforme des mentalités et procédures au niveau des magistrats saisis des défaillances d'élus.

La France et ses serviteurs honnêtes, besogneux, méritants qui composent la majorité des élus méritent qu'une réforme très sérieuse du statut de l'élu fixe la limite de leurs responsabilités, les mette à l'abri des faux pas et coupe court aux velléités de ceux qui pourraient se laisser prendre par les démons tentateurs qui rodent partout où il y a argent, honneurs, avantages...

Il faut par des exemples "encadrés juridiquement" que les magistrats de toutes les juridictions se prononcent sur les signalements et procédures qu'ils reçoivent pour que disparaisse le ressenti de la population face à la l'impunité dont les élus paraissent pouvoir bénéficier de la part d'une JUSTICE malade, déclassée par rapport aux pays voisins et qu'il faudra bien un jour aussi soigner comme les Français le réclament depuis des décennies.

Un délit est un délit sanctionnable qu'il soit commis par le simple citoyen ou pire par un élu dont la conduite doit être exemplaire compte tenu du mandat que le peuple lui confie.

Les Français ont le droit d'avoir et de réclamer une JUSTICE digne de leur pays, des ÉLUS réconciliés avec leurs concitoyens...ces deux exigences doivent être transcrites dans les décisions gouvernementales. Elles passent bien avant des réformettes et réformes inutiles, coûteuses et très souvent avortées à peine conçues !


 

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 21:46
LE MILLEFEUILLES EN CAUSE AINSI QUE LES 35 000 COMMUNES ET LE STATUT DE L'ÉLU

LE MILLEFEUILLES EN CAUSE AINSI QUE LES 35 000 COMMUNES ET LE STATUT DE L'ÉLU

MAIRE, EN FRANCE, UNE NOBLE FONCTION AUJOURD'HUI IMPOSSIBLE À EXERCER

suite de

http://www.olonnes.com/2019/08/les-maires-un-sondage-porte-ces-elus-au-pinacle-de-l-amour-des-francais.une-erreur-de-casting.html

 

 

LES MAIRES : UN CONCENTRÉ DE TOUS LES POUVOIRS

Rappelons que c'est le collège des conseillers municipaux de la commune élus au suffrage universel qui constitue l'assemblée des élus nommée  "conseil municipal". Ils sont élus par leurs concitoyens de leur commune.

Puis, juste après les élections municipales, c'est par un vote à bulletin secret que les conseillers municipaux élus choisissent celui d'entre eux qui sera leur maire.

Le maire est donc un conseiller municipal élu par deux votes successifs dont celui de ses collègues.

 

Le maire est à la fois le chef de l'exécutif qui applique les décisions (délibérations) du conseil municipal mais il est aussi le "Président" du conseil municipal qui vote toutes les décisions qu'il fera exécuter...il est donc doté du pouvoir "législatif" local et du pouvoir exécutif et en prime il est Officier de Police judiciaire.

Il est le responsable de l'ordre public : maintien de l’ordre, de la sécurité, de la tranquillité et de la salubrité publics sur le territoire de la commune.

Il est le représentant de l'État.

Le Maire concentre donc au niveau communal beaucoup de pouvoirs ! donc de responsabilités (potentiellement !) mais comment peut-il les exercer  ?

 

PEUT-ON RÉHABILITER LA FONCTION DES MAIRES : MAIRE, FONCTIONS ET MISSIONS TROP SOUVENT IMPOSSIBLE À EXERCER

La fonction de maire reste une fonction valorisante à caractère bénévole (ouvrant cependant droit à indemnités prises en charge par le budget de la commune).

Trois certitudes :

- cette fonction de maire est devenue techniquement d'une extrême complexité qui fait que les maires de petites communes ne peuvent assumer correctement leurs obligations faute de compétences, faute de personnel, faute de moyens...

- l'ampleur des compétences demandées et donc de l’investissement personnel de l'élu est telle que ceux qui seraient à même d'occuper le poste s'ils ont, dans la vie civile, des responsabilités importantes ne peuvent consacrer le temps nécessaire pour bien gérer leur commune...donc ils sont en grand nombre auto-éliminés de la possibilité d'accéder à la fonction de maire. Pour nous, cette situation est une atteinte à la démocratie locale et à l'égalité des citoyens à accéder aux fonctions électives.

- 34 968 maires : c'est une folie ! c'est une folie française qui coûte cher...comme l'indique le sondage (voir précédent article :

http://www.olonnes.com/2019/08/les-maires-un-sondage-porte-ces-elus-au-pinacle-de-l-amour-des-francais.une-erreur-de-casting.html)

les français jugent leurs élus incompétents ! et confier la gestion des 34 968  communes à des incompétents...cela finit par coûter très cher au Pays et donc dégoute les citoyens qui voit bien le gaspillage, les faiblesses du système...ce n'est pas l'élu qui est responsable du fiasco que nous constatons mais c'est le système qui est devenu ingérable.

Les réformettes territoriales successives n'ont pas fait évoluer la situation : la FRANCE demeure un millefeuilles ingérable ! Le nombre de strates des collectivités territoriales doit diminuer, le nombre de communes doit être considérablement réduit sans diminuer la qualité des services de proximité (les moyens de communication nouveaux doivent rendre cela possible dans des délais brefs).

 

UNE VRAIE RÉFORME QUI DÉBLOQUERAIT LA SITUATION : DES ÉLUS RESPONSABLES, RÉMUNÉRÉS POUR UNE FONCTION À DURÉE LIMITÉE

Avec les dernières réformettes, la France s'est dotée d'un système complétement dévoyé : l'exercice des compétences confiées au maire se réduit comme peau de chagrin suite aux transferts des principales  compétences de la commune aux "intercommunalités "...le maire petit à petit voit son pouvoir diminuer alors le maire est-il encore responsable de tout pour ses concitoyens ? Certainement plus maintenant.

Le retour à la confiance élus/électeurs passe par l'égalité des citoyens face au droit pour tout citoyen de faire une parenthèse dans sa vie professionnelle pour se consacrer au service de la vie publique pendant une durée qui pourrait être fonction de la taille de la commune et des fonctions exercées. En effet, aujourd'hui un citoyen normalement constitué ne peut à la fois se consacrer sérieusement à la gestion de sa commune, de son intercommunalité, du département...et continuer à gérer sa vie personnelle, son métier, entreprise, cabinet, commerce, ferme...

Ceux qui, depuis 2 ou 3 décennies, comme nous, suivent l'exercice du pouvoir exercé par les maires sont atterrés par la pauvreté des débats, par l'incompétence, par les difficultés croissantes de l'exercice de leurs pouvoirs par les maires.  

Le statut souhaitable doit rendre l'élu indépendant par rapport aux pressions qu'il subira systématiquement. Un maire doit être un "patron " de sa commune à laquelle il consacre l'essentiel de son temps. C'est impossible actuellement avec les 35 000 communes dont plus de la moitié a moins de 500 habitants.

 

À SUIVRE : POURQUOI UNE VRAIE RÉFORME EST NÉCESSAIRE MAIS QUASI IMPOSSIBLE À RÉALISER FACE À DES BLOCAGES STRUCTURELS ET CONSTITUTIONNELS ?

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 14:03
UNE MAIRIE DONT LA CONSTRUCTION (4,5 millions d'euros) N'EST PAS JUSTIFIÉE

UNE MAIRIE DONT LA CONSTRUCTION (4,5 millions d'euros) N'EST PAS JUSTIFIÉE

UN SONDAGE TROMPEUR : 83 % DES FRANÇAIS ONT UNE "BONNE OPINION" DE LEURS MAIRES

Ce sondage et les réactions qu'il a engendrées nous donnent l'occasion de nous préparer à l'échéance de mars 2020 : les prochaines élections municipales.

 

QUE PEUT VALOIR CE SONDAGE ?  CERTAINEMENT PAS GRAND CHOSE

Sur le site de l'IFOP ce sondage porte ce commentaire :

"Parmi les critiques formulées à l’encontre des élus en général figurent aux premiers rangs la longueur des carrières politiques (70%), la rémunération excessive (66%) ainsi que la concentration des pouvoirs dans leurs mains (55%). Autre illustration de la défiance à laquelle sont confrontés les élus, seuls 30% des Français les jugent compétents, 26% proches des préoccupations des citoyens et 20% honnêtes."

La communication faite sur ce sondage (sondage IFOP, pour le journal du dimanche) nous surprend donc fortement.

En effet, nous notons que, dans le même sondage, les français ne sont que 38 % à avoir une bonne opinion des élus en général...donc 62 % des "sondés" ont une opinion défavorable des élus ou n'ont pas ou plus d'opinions sur leurs élus !

Alors comment peuvent-ils être 83 % à dire qu'ils ont une opinion favorable de leurs maires !...qui sont pourtant bien des élus ! (voir ci-dessous)

À moins que les français "sondés" pensent que leurs maires ne sont pas des élus ?...c'est grave à quelques mois des élections municipales (mars 2020).

 

INCOMPÉTENTS, CARRIÉRISTES, PIRE MALHONNÊTES ?

Pire : les français dans les autres questions de ce sondage sont donc très sévères avec leurs élus puisque :

- ils estiment à 70% que les "carrières" des élus sont trop longues,

- qu'ils ne sont que 30% à estimer leurs élus compétents,

- et que seulement 26 % des élus sont honnêtes,

- que les élus sont trop payés.

Ces pourcentages s'appliquent donc à tous les  élus, les maires y compris...comment peut-on alors avoir une bonne opinion de quelqu'un qu'on estime incompétent, pas honnête, carriériste et ayant trop de pouvoirs ?

Ce sondage et sa présentation sont comme l’aurait dit le général de Gaulle : "une foutaise".

De plus, quand on parle "des maires", peut-on porter un jugement aussi bien sur un maire d'une commune de moins de 100 habitants et que sur ceux des grandes villes et des villes moyennes.

Il faut savoir que dans notre cher pays 53% de ses communes ont moins de 500 habitants et que ces communes ne représentent que 6,4% de la population.

Ce sondage est donc trompeur !

 

À SUIVRE : LES MAIRES D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN...

 

 

LE MAIRE DE CETTE PETITE COMMUNE TRAITÉ ET JUGÉ COMME LE MAIRE DE PARIS ?

LE MAIRE DE CETTE PETITE COMMUNE TRAITÉ ET JUGÉ COMME LE MAIRE DE PARIS ?

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 17:05
LA FUSION DES  COMMUNES : LES ESPOIRS NE DOIVENT PAS ÊTRE DÉÇUS

AVERTISSEMENT AVANT LA " FUSION " ESPÉRÉE AU PAYS DES OLONNES

 

AU 1er JANVIER 2019, LE NOUVEAU MAIRE DES SABLES D’OLONNE DEVRA ÊTRE UN SUPER GESTIONNAIRE ET NE PAS CÉDER À LA FACILITÉ

La fin du mille-feuille territorial promise par le Président HOLLANDE devait permettre de limiter la dépense publique.

D’abord le mille-feuille demeure entier et il y a même des feuilles en plus !  

Nous avions déjà insisté sur l’échec de la réforme territoriale HOLLANDE : elle a été quasiment limitée aux Régions et là maintenant la Cour des Comptes nous dit…l’économie espérée sera une augmentation des charges des Régions ! Cela sans être devin nous le savions : toute fusion commence par couter pour finir à moyen terme à éventuellement rapporter.

 

QUE DONNE DONC LA MINI-RÉFORME "HOLLANDE" QUI S'EST QUASIMENT LIMITÉE AUX FUSIONS DES RÉGIONS ? UNE GESTION HASARDEUSE

La Cour des Comptes dans son dernier rapport passe en revue l’échec des Régions sur le plan structurel et sur celui de la gestion et constate que "la réforme territoriale récente n’a que partiellement simplifié l’architecture institutionnelle locale et la répartition des compétences entre les collectivités, qui demeurent d’une grande complexité."

Donc, dans l'immédiat, c'est un échec sur le plan de la gestion.

Pour la Cour des Comptes, tout y passe : hausse des frais de personnel, doublons des bâtiments, logos, augmentation des indemnités des élus…

De plus, avec le maintien des départements et la création des métropoles, la complexification du partage des compétences s'accroit. Par exemple, en matière de Transports, on ne sait plus exactement encore qui fait quoi ? Idem pour les interventions économiques où demeurent souvent encore possibles les cumuls de subventions communes, départements, régions, État, Europe demeurent.

 

FUSION DES COMMUNES AU PAYS DES OLONNES : ÉVITER CETTE ERREUR GRAVE DES RÉGIONS EN PRÉPARANT SEREINEMENT LES ÉCHÉANCES DU  1er JANVIER 2019 ET DE MARS 2020

En matière d'harmonisation des structures et de la gestion commune un important travail a été réalisé ces derniers mois et cela devrait rassurer les citoyens. Le Comité de Pilotage, au moins vu de l'extérieur, fonctionne bien, les budgets des 3 communes sont maîtrisés et l'harmonisation de la fiscalité locale sera rendue possible et indolore sans augmenter la pression fiscale.

Les outils de gestion communs tant financiers qu'en ressources humaines se mettent en place.

Il appartiendra donc à la prochaine équipe et à son "chef" de réussir et cela ne s'improvise pas. Pour cette équipe, l’investissement humain, la disponibilité et le sens de l'intérêt général seront très importants. Ceux qui mettront des obstacles par des ambitions personnelles démesurées à la création de cette équipe porteront une lourde responsabilité en cas d'échec.

Il appartiendra aussi aux citoyens de veiller à protéger leur acquis qu'est la FUSION et les espoirs qu'elle permet de faire du Pays des Olonnes un havre de paix et de progrès.

Il faut donc pour ne pas rompre l'élan que la guéguerre larvée entre les 3 maires menace que place soit faite à l'investiture au 1er janvier 2019 d'un homme ou d'une femme et de son équipe pour gérer la transition.

Il faut pouvoir offrir à l'équipe qui prendra le relais en 2020, lors des prochaines élections municipales, les conditions de la réussite de la ville nouvelle des Sables d'Olonne.

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 18:03
LA FUSION DES COMMUNES DOIT AVOIR DU BON POUR LA GESTION DES COLLECTIVITÉS LOCALESLA FUSION DES COMMUNES DOIT AVOIR DU BON POUR LA GESTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES

 AU PAYS DES OLONNES AU 1er JANVIER 2019 3 COMMUNES FUSIONNÉES ET DÉJÀ AU 1er JANVIER 2018 L'AGGLOMÉRATION

 

CES MODIFICATIONS DANS LA STRUCTURE DES COLLECTIVITÉS ONT DÉJÀ EU DU BON SUR LE PLAN DE LA GESTION

 

LES MARCHÉS PUBLICS

Lors de chaque conseil municipal, lors de chaque conseil communautaire de l'Agglomération des accords scellent des accords inter collectivités ou la formation de groupements d'achats permettant de mieux se positionner lors des marchés et donc de réaliser des économies.

 

REGROUPEMENTS, FUSION RENDENT LES ÉLUS PLUS VERTUEUX

Il y a une volonté des élus, il y a aussi une dynamique de la sagesse budgétaire imprévue.

Nous sommes effectivement, avec le vote des budgets 2018, étonnés du redressement des comptes des collectivités concernées.

En 2014, La Communauté de Communes des Olonnes CCO était au fond du trou, en quasi cessation de payement..l'agglomération LES SABLES D'OLONNE affiche en 2018 une bonne santé financière. On ne parlait qu'endettement excessif des Sables d'Olonne, de hausse des taux d'imposition à Olonne sur Mer , de la gestion de Château d'Olonne ...maintenant, c'est (presque )du passé...

 

LES INVESTISSEMENTS AUGMENTENT

Olonne sur mer prévoit d'augmenter ses investissements en 2018.

Château d'Olonne prévoit d'augmenter ses investissements en 2018

Les Sables d'Olonne prévoient d'augmenter ses investissements

Les Sables d'Olonne Agglomération prévoient d'augmenter ses investissements

Ce n'est pas que le résultat d'une bonne gestion. Il y a aussi des tactiques politiciennes mais c'est "mieux" ainsi qu'avant !

 

L'ENDETTEMENT DIMINUE

Toutes les collectivités diminuent leur endettement.

La pilule des emprunts toxiques est quasiment avalée.

 

LES TAUX D'IMPOSITION

Ils sont bloqués sauf pour Olonne sur Mer qui a rejoint par étapes les villes sœurs et ainsi le passage au taux unique pour les impositions des 3 communes qui vont fusionner se fera sans douleur.

 

LES CHARGES DE FONCTIONNEMENT

C'est le point dur : les charges de personnel qui croissent toujours . Les charges de personnel représentent en moyenne 50 % des frais de fonctionnement.

Au moins, trois explications à cette situation :

- c’est l'État qui fixe les augmentations de la valeur de l'indice des fonctionnaires territoriaux, des primes...

- le poids de l'ancienneté dû au statut,

- les compétences des collectivités qui ne cessent de croître en nombre et en technicité.

 

Donc, l'aspect gestion comptable et financière a acquis une certaine sagesse à l'approche de fusion et création de l'agglomération. Cela s'est fait en douceur.

Quant aux choix des investissements et l'absorption de projets comme le Village d'entreprises, le Vendéopôle, le Pôle Équestre de la Vendée, du dévoiement de la route littorale..."cadeaux empoisonnés", comme l'a dit une élue toujours à la pointe du combat. Il faudra à l'avenir pour le Pays un GESTIONNAIRE qui a fait ses preuves pour sortir de l'ornière de ces investissements hasardeux.

C'est un choix qui appartient aux élus non sur la base de calculs politiciens mais sur celui de la CAPACITÉ DE GESTIONNAIRE DU FUTUR LEADER LOCAL qui aura fort à faire.

Mais à chaque mandat suffit sa peine.

 

 

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 21:07
MARIANNE SOUFFRE QUAND ELLE SUIT LES DÉBATS DES ASSEMBLÉES LOCALES

MARIANNE SOUFFRE QUAND ELLE SUIT LES DÉBATS DES ASSEMBLÉES LOCALES

EN FRANCE, 650 000 ÉLUS EN PORTE À FAUX : BÉNÉVOLES ? RÉMUNÉRÉS ?

Le sujet est revu actualité suite à un article de CORSE MATIN sur la hausse pharaonique des indemnités des élus corses  suite à la réforme territoriale qui au 1er janvier 2018 à fusionner les deux conseils départementaux corses et l’ex-Collectivité Territoriale de Corse (CTC). 

Après les élections des 3 et 10 décembre 2017 derniers, la nouvelle Assemblée est installée avec 66 élus;

Lors d'une installation d'une assemblée la loi dit que les élus se votent leurs futures indemnités dont le montant global est en principe "plafonné" par une enveloppe fixée aussi par la loi pour l'ensemble des élus. En réalité, les élus se répartissent le montant de cette l'enveloppe qui est un plafond de dépenses suivant les fonctions attribuées aux élus du Président jusqu'à l'élu de base.

LES INDEMNITÉS CONTESTÉES EN CORSE

Or, ce jour, une polémique a submergé la Corse suite à cette annonce de l'augmentation de leurs indemnités par rapport à celles qui étaient versées aux élus des précédentes assemblées :

 

+ 40 % d’indemnités pour les Présidents de l’Assemblée de Corse et du Conseil Exécutif

+ 47 % pour les élus

+ 56 % pour les mêmes de la commission permanente

Sur les réseaux sociaux il a plu des noms d'oiseaux et autres injures en corse en plus de la tempête qui sévissait sur l'Ile.

Il est dit que cette "grille" a été décidée par le Gouvernement et non par l’Assemblée de Corse...

Les défenseurs arguent du fait que les élus sont taillables et corvéables à merci 24h/24h …ce n’est même pas le SMIC qu'ils touchent.

Les détracteurs disent que l'élu n'est pas là pour s'enrichir et que le problème n’est pas celui de l'augmentation des indemnités mais de l’implication de l’élu. Certains méritent leur indemnité mais d’autres qui brillent par leur absence ne les méritent pas. C’est au résultat que l’on doit juger les élus.

 

CE DÉBAT FRISE LE RIDICULE ET L'INCONVENANCE. Il  S'ÉTERNISERA TANT QU'EN FRANCE LE STATUT DE L'ÉLU NE SERA PAS REVU

Veut-on des élus fantoches chargés de l’inauguration des foires et marchés  ?

Veut-on des technocrates élus professionnels plus ou moins richement dotés ?

Le fait de ne pas choisir entre la peste et le choléra conduit à toutes les dérives et à ce déversement verbal corse de ce jour.

La démocratie et le vote universel propulsent au sommet de la hiérarchie des élus choisis par le peuple non sur leur savoir et leur savoir-faire mais sur des critères plus affectifs que rationnels ou sur des critères partisans.

Reredisons-le la complexité des fonctions et celle des dossiers qu'ont à gérer les élus des collectivités locales ferment la porte du pouvoir local aux bonnes volontés qui en auraient la capacité...restent les autres qui se disputent des places voire des indemnités.

Ce dossier des indemnités pour l'exercice de fonctions d'élus surtout pour les responsables des exécutifs pourrit le débat de la démocratie locale.

 

POUR UN VRAI STATUT DE L'ÉLU QUI ACCÈDE AUX RESPONSABILITÉS

Premier principe : plafonner la multiplicité des mandats successifs : l'élu, réélu  tombe dans le clientélisme et son objectif de réélection est pernicieux pour les projets et pour une bonne gestion de la cité,

Deuxième principe : donner à tous le droit d’accès aux fonctions à  responsabilité,

Troisième principe : il faut que l'élu soit responsable et donc  qu’il ait les moyens d’être responsable,

Quatrième principe : Il faut qu’il soit honnête et donc  qu’il ait les moyens d’être honnête;

Donc, il faudra un jour permettre aux citoyens volontaires qui se présentent au suffrage de leur concitoyens que la nation assure au minimum :

la garantie, pendant l'exercice de leurs fonctions, d'une rémunération décente...ce qui n'est pas le cas pour beaucoup actuellement,

la garantie pour l'aménagement de leur sortie du mandat exercé d'un maintien de rémunération pour la reprise de leur carrière ou leur reconversion.

 

AUJOURD'HUI LE PLUS MAUVAIS SYSTÈME

À défaut le système actuel est le pire et le plus anti démocratique puisqu’il interdit à nombre de citoyens l’accès aux postes de maires, conseillers départementaux,...il facilite cet accès à certains comme nombre de fonctionnaires, retraités, à ceux qui ont les moyens financiers de s'occuper de la chose publique...et ferme la porte aux autres.

Les élus actuels ne sont plus représentatifs de la population française.

Les élus actuels n'ont souvent pas les compétences nécessaires pour assumer leurs lourdes responsabilités...ils ne peuvent donc être responsables de leurs erreurs !

DES PAYS VOISINS ONT RÉSOLU LE PROBLÈME. Il faudrait donc aller voir et étudier leur adaptation au "modèle" français.

 

 

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 11:29
LES ÉCONOMIES PRÉVUES DANS LE PROJET DE RÉFORME NE SE RÉALISERONT PAS

LES ÉCONOMIES PRÉVUES DANS LE PROJET DE RÉFORME NE SE RÉALISERONT PAS

LE RAPPORT SANGLANT DE LA COUR DES COMPTES SUR LA GESTION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES APRÈS LA "RÉFORME 2015/2016"

LA FRANCE IRRÉFORMABLE ?

Rappelons que la pseudo réforme

- a diminué le nombre de régions,

- n'a pas supprimé les départements,

- a gonflé les compétences des intercommunalités,

- n'a quasiment rien fait au niveau des communes surtout pour inciter à un regroupemen nécessaire.

 

LA COUR DES COMPTES DANS SON  "Rapport sur la situation financière et la gestion des collectivités territoriales et de leurs établissements publics" CONSTATE UN FIASCO EN CE QUI CONCERNE LA RÉFORME TERRITORIALE

- Les coûts de transition pour la mise en place des structures nouvelles (principalement les Régions) ne seront pas compensés par des économies "à moyen et long terme qui sont encore incertaines ",

 

- la masse salariale ne part pas pour être maîtrisée car l'harmonisation des statuts du personnel se fait par le haut,

 

- les départements continuent d'exercer la majorité de leurs compétences alors qu'initialement leur disparition était programmée dans le projet...longue vie au millefeuille qui ruine la France !

 

Ce rapport fait de nombreuses autres constatations sur les budgets de toutes les collectivités, la croissance des frais de fonctionnement surtout et avant tout des frais de personnel et encore la croissance des recettes fiscales alors que les collectivités ne cessent de pleurer parce que l'État baisse ses dotations !

 

CONSTAT PEU RÉCONFORTANT ALORS QU'ON REPARLE RÉFORME

 

 

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