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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 21:40
REFORME TERRITORIALE : n'importe quoi, n'importe comment

APRES LES ECHECS DES PRECEDENTES TENTATIVES DE REFORMES TERRITORIALES ET DEPUIS DEUX ANS AVEC LA NOUVELLE TENTATIVE,  NOUS NOUS EFFORÇONS DE DEMONTRER QUE LA REFORME TERRITORIALE TELLE QU'ELLE EST PRESENTEE AU VOTE DES PARLEMENTAIRES ABOUTIT A UN FIASCO, A UN LEURRE.

 

Voilà où cela mène : vous avez été appelés à voter pour élire des conseillers départementaux dont on ne sait pas ce qu'ils vont faire et leur devenir. Voilà bien une illustration de cette réforme aberrante.

 

C'est avec une triste satisfaction que nous voyons que nous sommes rejoints dans nos analyses par les rédacteurs d'une revue sérieuse comme la revue fiduciaire. Pour la réforme en cours ...nos parlementaires ont perdu des mois à pondre des textes perturbateurs, inefficaces et coûteux : une réforme ? Non, un trompe l'oeil que le citoyen va payer cher en plus !

 

Extrait du Site URBANEWS 2015 04 08 (les sous-titres sont de la rédaction)

 

 

"La réforme territoriale est déjà ratée"

 

UNE REFORME NECESSAIRE MAIS UN PROJET AVORTÉ

 

"Si la volonté de réforme territoriale est à saluer, sa mise en œuvre relève au mieux de l’incompétence, au pire de l’absurdité.

Commencer une réforme territoriale par le plus grand échelon revient à commencer le repas par le dessert.

En effet, ce sont les 36 552 communes (INSEE, 2011) qui auraient dû être les premières collectivités concernées par la réforme. Les communes françaises représentent près de 40% du nombre total des communes de l’Union Européenne. Ce chiffre n’est pas dérangeant dans l’absolu mais il le devient lorsque ces communes ayant très peu d’habitants (certaines n’ont aucun habitant ) présentent de fortes lacunes en termes de services publics ou de services à la population.

Si l’on prend au niveau purement urbanistique, difficile de trouver un interlocuteur compétent sur le sujet lors d’un aménagement urbain ou d’un PLU car les services des petites mairies ne sont pas taillés pour répondre aux besoins de la population du fait de leur petite taille démographique et donc des petits moyens financiers dont ils disposent.

Ce sont donc les services de l’État ou de l’EPCI local (s’il est assez grand pour en avoir les compétences) qui prennent le relai. S’il fallait diminuer le nombre d’élus et rationaliser la représentativité territoriale (et donc son coût), il est absurde de commencer par les entités qui en ont le moins. Sur les 618 000 élus en France, plus de 560 000 sont des élus municipaux, alors que les élus régionaux sont 2040.

 

UNE REFORME FAITE N’IMPORTE COMMENT

 

Ensuite, l’absurdité vient du découpage qui a été réalisé.

Ce n’est pas un découpage mais un collage de Régions.

En plus d’être prise par le mauvais bout, la réforme est faite n’importe comment.

Depuis la définition des limites administratives des Régions actuelles (datant de 1972), la France a connu quelques changements notables au niveau des réalités socio-économiques et culturelles : baby-boomers au travail (et demain à la retraite), 30 Glorieuses, crises économiques, périurbanisation, autoroutes et TGV, développement durable, etc.

 

DEFAUT DE CONSULTATION

 

Chaque Métropole, chaque agglomération, chaque communauté de communes aurait dû être consultée pour connaitre son sentiment d’appartenance régional pour ensuite définir les contours des nouvelles régions.

L’exemple de Nantes qui ne sera pas bretonne semble être l’illustration parfaite.

Ou alors les agglomérations du sud de la Picardie ayant des relations quasi-exclusives avec l’Ile-de-France qui feront « équipe » avec le Nord – Pas de Calais.

Une considération géographique aurait également pu être faite pour avoir des Régions fortes sur un territoire remarquable : une Région Méditerranée (avec la Corse) aurait pu voir le jour ou une Région autour du couloir rhodanien, voir une Région de la côte Atlantique.

Pleins de possibilités s’offraient aux territoires pour être plus forts sur la scène nationale et européenne, plus cohérents pour les habitants.

Malheureusement, la solution de facilité a été retenue et elle sera couteuse car sans aucune cohérence il faudra redessiner les frontières régionales d’ici peu.

Le seul critère qui n’aurait pas dû être pris en compte dans cette réforme territoriale a pourtant été le seul qui a joué : le critère politique.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:59
Le conseil général de la VENDEE, futur conseil départemental

Le conseil général de la VENDEE, futur conseil départemental

A VERSER ENCORE AU DOSSIER DU VOTE DU DIMANCHE 29 MARS 2015

 

 

ON VOTE POUR LES DEPARTEMENTALES....MAIS DEMAIN EXISTERA-T-IL ENCORE  DES DEPARTEMENTS ?

 

IL Y A ACCORD DROITE GAUCHE POUR SUPPRIMER LES DEPARTEMENTS  mais cela ne se fera pas tout de suite ! ...ou jamais tellement les élus tiennent à leurs sièges, indemnités, honneurs : mais où est l'intérêt général ?...

 

Nous vous livrons ce texte très fort extrait de MARIANNE

 

"De Balladur en 2002 à Attali en 2008, nombreux sont les rapports qui ont proposé la suppression des départements, et Manuel Valls, dans sa déclaration à l'Assemblée nationale, en avril 2014, reprend cette même proposition.

 

Mais contre toute attente, et comme pour faire échec à la région, le gouvernement décide de consolider les départements en y faisant élire ou réélire, les 22 et 29 mars, plus de 4 000 conseillers.

Avec les budgets dont ils disposent, les départements pourront continuer à bloquer la mise en place d'un pouvoir régional vraiment décentralisé.

Rappelons que, regroupés, ces budgets représentent généralement plus du double du budget de la région dont ils font partie et que, dans beaucoup de régions, le budget du plus gros département est souvent supérieur à celui de la région tout entière !

Ce n'est pas l'addition des budgets insuffisants de deux ou trois régions qui fera un budget plus important pour les gérer ensemble...

ALSACE, SAVOIE, PAYS BASQUE, HAUTE NORMANDIE, NORD PAS DE CALAIS...on aurait pu fusionner région et deux départements comme cela vient d'être fait pour la Corse

On va peut-être supprimer les départements, nous disent les candidats , mais, en attendant, plus de 4 000 sièges sont à pourvoir, alors élisez-nous pour six ans dans le cadre des départements actuels.

 

INFLATION D'ELUS

Pour les régions, il était prévu de plafonner le nombre des conseillers dans les nouvelles assemblées régionales à 150, mais les députés ont voté un amendement pour que ce nombre soit le même que le total du nombre des élus dans les assemblées actuelles. Pour la nouvelle région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, ce nombre va s'élever à 169. Il atteint 182 dans l'Aquitaine élargie et 203 pour Rhône-Alpes unie à l'Auvergne !

Il semble assez clair que la priorité, pour les élus, c'est de retrouver leur siège dans les assemblées départementales et régionales, pour d'autres de s'y faire élire, et sans doute pour certains d'y cumuler des mandats.

Cela leur importe beaucoup plus que d'alléger le mille-feuille territorial dont ils occupent toutes les strates.

Ce sont aussi toutes les préfectures, les sous-préfectures et les 36 000 communes qui demeurent, tout comme le nombre de députés et de sénateurs.

Le cumul des mandats est toujours pratiqué et leur durée n'a toujours pas de limites.

 

Comment ne pas s'étonner de voir André Vallini, secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, se présenter aux élections départementales, en Isère, où il siège depuis 1992, comme pour sceller le statu quo territorial qu'il est pourtant chargé de faire bouger ?

C'est dans ce contexte que les citoyens sont appelés à voter pour légitimer une réforme qui maintient en place départements et régions.

Faut-il rappeler que, depuis 1986, à chaque élection régionale, c'est près de 10 % d'électeurs en moins qui se présentent aux urnes, pour tomber à moins de 50 % en 2010.

Aux élections cantonales, le taux de participation, qui a toujours dépassé 60 %, n'était plus que de 45 % en 2011.

 

Quel taux d'abstention faudra-t-il atteindre pour que les politiques réagissent face à une telle situation ? "

 

Extrait de MARIANNE 13 mars 2015

 

Alors ce dimanche 29 mars 2015 va-t-on voter :

- pour élire des "délégués départementaux" dont on ne connaît ni les fonctions qu'ils auront à exercer ni la durée de leur mandat,

- pour sanctionner la politique nationale du gouvernement et du Président ou pour l'approuver ?

Un vote qui se fera dans l'ambiguité la plus totale et une représentation "départementale" décrédibilisée. On aurait aimé autre chose avec une vraie réforme territoriale dont la FRANCE et la démocratie ont toujours un besoin absolu.

 

 

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 09:59
TROP D'ELUS EN FRANCE et on vient de battre nos records

LA FRANCE COMPTE-T-ELLE TROP D'ELUS ?

"réduire de moitié le nombre d'élus ne serait pas absurde" Alain JUPPE en 2014

 

LE NOMBRE D'ELUS EN FRANCE PAR RAPPORT A D'AUTRES PAYS

La FRANCE compte 618.384 élus (auxquels il faut ajouter 200 à 300 conseillers départementaux supplémentaires suite au nouveau mode d'élection des conseillers départementaux ) contre 24.200 en Grande-Bretagne.

Et pour une même population.

 

En France, on a un élu pour 104 habitants. Outre-Manche, c’est un élu pour 2 600 habitants.

L'Angleterre est-elle plus mal gérée que la France ?

L'Angleterre est-elle moins démocratique que la France ?

On ne peut pas imaginer réduire la dépense publique sans réduire le nombre d'élus !

Et nous n'arrivons pas à le réduire.

 

AUTRICHE :  40 488 élus pour 8.2 millions d'habitants (1 élu pour 209 habitants)

SUEDE : 37 000 élus (1 élu pour 258 habitants)

IRLANDE  : 1964 élus ( 1 élu pour 2 336 habitants)

ROYAUME UNI : 24 200 élus (1 élu pour 2 600  habitants)

USA : 4.5 fois moins d'élus qu'en FRANCE

 

 

LES ELECTIONS DEPARTEMENTALES DE MARS 2015 NOUS FONT BATTRE NOTRE RECORD : les élus coûtent 2 milliards d'euros (chiffre FRAP  : 2 milliards €, chiffre René DOSIERE, député apparenté PS en 2012 : 1,2 milliard € ...cherchez où faire des économies ?

Cumulards de mandats,  parfois cumulards de retraites et d'indemnités, parfois cumulards de salaires d' indemnités d'élus...

et le citoyen garde le droit de cumuler les impôts qu'il paye...est-il maso quand il va voter pour payer plus d'impôts ?

 

La réforme territoriale a réussi à faire augmenter le nombre d'élus

Important à savoir avant d'aller ce dimanche 29 mars 2015

En effet, pour ces élections départementales nous avons diminué le nombre de cantons. Mais nous avons réussi l'exploit d'augmenter le nombre d'élus au niveau des départements !

Nous avons diminué le nombre de régions : nous avons gardé le même nombre d'élus !

 

Avec ces éléments et le résultat que vous savez : à vous de conclure et de juger si la FRANCE a ou n'a pas trop d'élus régionaux.

 

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:34
Le millefeuille qui grossit, qui grossit...

Le millefeuille qui grossit, qui grossit...

AUJOURD’HUI, ON ENTERRE A L'ASSEMBLEE NATIONALE UNE VRAIE REFORME TERRITORIALE : ENCORE UNE REFORME TERRITORIALE QUI A ECHOUE LAMENTABLEMENT

 

LE MILLEFEUILLE GROSSIT...le citoyen se serre la ceinture, les élus s'enrichissent, la nation s'appauvrit.

Au départ l’idée était aussi bonne que simple : écraser le millefeuille qui écrase les citoyens par son coût et rend le système ETAT/ Collectivités Territoriales ingérable …un étage était supprimé le département inadapté avec les moyens actuels de communication et déjà vidé de son pouvoir avec les régions au-dessus et les agglomérations et intercommunalités en dessous.

Mais maintenant comme le département garde ses prérogatives…que reste-t-il de la REFORME ?

Le millefeuille ne s’est jamais aussi bien porté : les régions moins nombreuses sans plus d’attributions, on y ajoute les métropoles pour tout compliquer : au 1er janvier 2015, les agglomérations de Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Montpellier, Nantes, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse deviennent des métropoles. À cette date, est également créée une nouvelle collectivité territoriale, distincte de l’administration de l’État, qui doit prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis, la métropole de Lyon, qui se substitue sur son territoire au département du Rhône (une amélioration ?).

 

LE DEPARTEMENT A SAUVE SA PEAU…des perdants les citoyens français, des gagnants des élus qui gardent un paquet d’indemnités et dont on ne sait ce qu’ils auront à faire !

 

( Salaire d'un conseiller général  : de 1500 à 3000 euros par mois et un coût annuel 120 millions d’euros pour la FRANCE). A cela s'ajoutent les indemnités pour certains postes.

Les électeurs sont appelés aux urnes dans moins de deux semaines pour élire leurs représentants dans les "conseils départementaux". Et pourtant, les prérogatives de ces collectivités ne sont pas encore définitivement arrêtées. C'est ce mardi 10 mars, que le projet de loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), définissant la répartition des compétences entre collectivités, doit être voté par l'Assemblée nationale, en première lecture, avant un vote au Sénat.

Si le processus législatif est loin d'être terminé, les compétences allouées aux départements, après des mois de débat, ne font pas partie des points de divergences entre les deux chambres. Le projet de loi initial de juin 2014, qui entendait transférer le plus possible de compétences des départements vers les régions et les intercommunalités, dans la perspective d'une suppression des conseils départementaux à l'horizon 2020, a bien évolué.

En octobre, sous la pression des radicaux de gauche, Manuel Valls se prononçait pour le maintien des départements, au moins dans de nombreuses zones rurales.

Finalement, les Conseils départementaux conservent une large partie des prérogatives de leurs "ancêtres", les Conseils généraux, à l'exception des transports scolaires et du développement économique (avec la suppression de la clause de compétence générale) désormais dévolus aux régions. Dans un entretien accordé à l'AFP le 6 mars dernier, le président de l'Assemblée des Départements de France et président du Conseil général des Côtes d'Armor, Claudy Lebreton (PS), estimait que "les départements sont sauvés".

Le Département demeure  ainsi un acteur incontournable en matière sociale (personnes âgées, personnes handicapées, aide à l'enfance, RSA). Il est aussi en charge de la gestion de la voierie (une compétence qui devait à l'origine être transférée à la région) et des collèges (construction et entretien).

 

DIMANCHE 22 mars, Dimanche 29 mars 2015 : un vote sanction ?

 

Et les dimanche 22 mars 2015 et 29 mars 2015 il faudra élire des conseillers départementaux : dont on ne sait ce qu'ils auront à faire ?

Ce ne sont pas les départements qui sont sauvés mais les sièges d'élus au détriment d'une meilleure organisation de la FRANCE...et cela au moment des comptes, nous sera reprochés...pour l'instant, contribuables amis, payez !

 

On ira (peut-être) les 22 et 29 mars  voter pour sanctionner globalement tous nos politiques qui ont fait échouer une réforme territoriale nécessaire et surtout pour garder le droit essentiel de poser  leur postérieur dans les fauteuils de l'ex Conseil Général et garnir leur porte feuille d'indemnités injustifiables !

 

OUI, NOUS SOMMES EN COLERE !

 

 

 

 

 

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 22:53
COMMUNE NOUVELLE, COMMUNE UNIQUE...la loi est votée

UNE REFORME PARMI LES REFORMES QUI NOUS CONCERNENT :  pas une révolution mais une incitation favorable au projet de fusion au Pays d'Olonne. 

 

UNE REFORME QUI VIENT DE LA BASE...après moultes hésitations,

 

Communes nouvelles : une véritable réforme territoriale s'engage. On ne parle plus de communes fusionnées mais de création d'une commune nouvelle. Il faudra s'y faire !

 

La proposition de loi améliorant le régime des "communes nouvelles", initiée en janvier 2014 par Jacques Pélissard, député du Jura, président d’honneur de l’AMF, a été adoptée définitivement le Sénat le 4 mars 2015.

 

Ce texte, qui a reçu dès l’origine le soutien du Gouvernement, avait déjà été voté par l’Assemblée nationale le 11 février dernier après un accord obtenu en commission mixte paritaire.

 

Ces dispositions offrent des perspectives très intéressantes aux communes qui souhaitent se regrouper, sur une base volontaire, pour unir leurs forces, mutualiser leurs moyens et être aussi mieux représentées auprès des autres collectivités et de l’Etat.

 

Les communes nouvelles bénéficieront d’un statut plus souple, mieux adapté à leur spécificité et au respect de l’identité des communes fondatrices.

Elles bénéficient également de dispositions financières très favorables si elles sont constituées avant le 1er janvier 2016.

 

Sur la base d’un dispositif qui offre de nombreuses possibilités, les élus pourront déterminer eux-mêmes la gouvernance qu’ils souhaitent mettre en œuvre au sein de la commune nouvelle, la place des communes fondatrices et le rôle des maires délégués garants de la cohésion communale....

De nombreux territoires ont d’ores et déjà engagé une réflexion et des démarches dans la perspective de créer une commune nouvelle d’ici la fin de l’année...

L’adoption de cette proposition de loi ouvre une opportunité exceptionnelle aux élus de redéfinir eux-mêmes la commune, institution préférée des Français et lieu d’exercice de la Démocratie, dans un contexte de fortes contraintes financières et de mutation de l’action publique.

 

Une véritable réforme de l’organisation territoriale viendra des territoires. Elle est désormais en marche et l’AMF(association des maires de France)apportera tout son concours pour sa réussite.

 

ET AU PAYS D'OLONNE ?

Une date importante "avant le 1er janvier 2016"...pour bénéficier des avantages financiers annoncés par la loi

Il faut donc que la fusion s'opère pour les 3 communes pour cette date butoir

 

Car, en plus des économies d'échelle générées à moyen terme par une fusion...

UN CADEAU en cas de fusion est offert par cette loi ! : la garantie du maintien de la DGF

 

La DGF dotation globale de fonctionnement : c'est la ressource essentielle des communes après les impôts locaux. Elle va être amputée chaque année au titre du plan d'économies de l'Etat.

Ainsi cette  baisse programmée par l'Etat fait perdre pour les Sables d'Olonne 500 000 euros sur le seul budget 2015 !

Or en cas de fusion-création d'une commune nouvelle  ..."au cours des trois premières années , la commune nouvelle perçoit une attribution au titre de la dotation forfaitaire prévue au même article L. 2334-7 au moins égale à la somme des dotations perçues par chacune des anciennes communes l’année précédant la création de la commune nouvelle". La grande peur de la baisse de la DGF  des 3 communes répétées lors des votes des budgets en ce début 2015 serait donc écartée s'il y a fusion en une commune nouvelle !

 

RAPPELS

Un lissage sur plusieurs années des taux d'imposition rendra la fusion fiscalement quasiment indolore.

Les dettes des communes fusionnées seront plus aisément renégociables...

 

 

Si les maires des 3 communes olonnaises et les habitants du Pays d'Olonne veulent saisir l'opportunité qu'offre cette loi, il n'est plus question de tergiverser. Qu'on se le dise !

 

 

 

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 21:15
Dans le millefeuile territorial français se cachent des milliers de syndicats dont la gestion échappe parfois à leurs créateirs voire à tout controle

Dans le millefeuile territorial français se cachent des milliers de syndicats dont la gestion échappe parfois à leurs créateirs voire à tout controle

AU MENU DES ECONOMIES DANS LE MILLEFEUILLE : les syndicats intercommunaux et autres syndicats mixtes. Des députés osent partir à la chasse au gaspi dans ce maquis où effectivement tout n'est pas clair.

 

Pour la Vendée, il y a au niveau du Département divers syndicats :

pour l'eau, Vendée Eau,

pour les déchets, Trivalis

pour l'Electricité,  le Sydev

puis on trouve les syndicats des Vendéopoles, du marais, des SCOT...

 

Les syndicats intercommunaux : la couche de trop du "millefeuille territorial" ?

Certains députés s'étonnent de l'opacité de la gestion de certains syndicats, leurs mises en cause  vont même plus loin.

 

NE PAS CASSER LA MACHINE PARCE QU'ELLE A DES RATEES

Mais attention ! Ces structures sont parfois nécessaires pour fédérer des énergies ! N'allons pas casser la machine parce qu'elle comporte des imperfections. Nous disons par expérience : faisons le ménage et donnons aux élus le pouvoir de maîtriser les structures.

Par exemple, en VENDEE, TRIVALIS pour les déchets est une bonne idée mais parmi les élus dirigeants de ce syndicat quels sont ceux qui ont le temps et les compétences pour gérer un tel organisme dont les budgets peuvent dépasser 100 millions d'euros...?

 

LES SYNDICATS MIXTES,  DEPARTEMENTAUX, INTERCOMMUNAUX : 18 milliards d'euros, 65 000 agents

Les 8 965 syndicats intercommunaux et 1 233 syndicats mixtes sont mal connus du grand public, mais brassent 18 milliards d'euros par an.

Le député socialiste Carlos Da Silva est bien décidé à faire le ménage dans les syndicats intercommunaux.

C'est un puzzle extraordinairement compliqué de plus de 10 000 pièces, qui emploie 65 000 agents et brasse 18 milliards d'euros par an, mais presque sans contrôle démocratique : les syndicats intercommunaux ou mixtes sont pour certains la couche de trop du "millefeuille territorial".

Quelques députés socialistes ont décidé de mettre le dossier sur la place publique, en déposant des amendements pour "faire le ménage" - dixit l'un d'eux, Carlos Da Silva - dans ce micmac, lors de la discussion du projet de Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe), qui a commencé mardi dernier à l'Assemblée nationale.

Cet ensemble hétéroclite est mal connu.

Dans un pays qui regorge d'études sur tous les sujets, il en existe si peu sur les syndicats que cet élu de l'Essonne juge cela "bizarre".

"Je sais que nous allons trouver beaucoup d'obstacles devant nous", glisse Carlos Da Silva.

À l'heure des économies (28 milliards d'euros de moins versés aux collectivités d'ici fin 2017), la Cour des comptes commence aussi à s'intéresser au dossier.

Au détour d'un rapport d'octobre 2014, elle note que, si la diminution de leur nombre s'accélère, il reste encore 8 965 syndicats intercommunaux et 1 233 syndicats mixtes (regroupant des collectivités de niveau différent, des communes et un département par exemple). Eau, rivières, déchets, assainissement, énergie, questions scolaires..., leur champ est très varié.

 

"SURCOUTS ADMINITRATIFS"...3 à 4 milliards d'économie ?

(extraits le Point et AFP)

À eux seuls, ils emploient "plus du tiers" de l'effectif des intercommunalités (180 000 personnes), selon la Cour des comptes.

Leur taille est très souvent "trop modeste" et inférieure au périmètre des intercommunalités. D'où des "surcoûts administratifs", affirment ces magistrats.

Cela "émiette les systèmes de décision", reconnaît l'Association des communautés de France (AdCF), qui groupe les intercommunalités.

Ces structures dépensent 17,8 milliards d'euros par an selon les chiffres officiels, répartis moitié-moitié entre fonctionnement et investissements.

"Repensons leurs compétences, supprimons-les" en les intégrant dans les structures intercommunales ou départementales, avait lancé en octobre dernier Claudy Lebreton (PS), président de l'Assemblée des départements (ADF).

Selon le patron du département des Côtes-d'Armor, cela permettrait "au moins 3 à 4,5 milliards d'économies".

Carlos Da Silva et sa collègue de Seine-Maritime Estelle Grelier, qui ont entraîné avec eux "une vingtaine" de députés PS, critiquent "l'opacité" de ces syndicats.

"Nos concitoyens ne savent pas la politique qu'ils mènent, quels élus y siègent, le contrôle démocratique est extrêmement faible", observe le premier.

C'est "une dilution de la responsabilité", complète la seconde. Ex-présidente de l'intercommunalité de Fécamp, Estelle Grelier cite le cas d'"un maire d'une commune de 300 habitants, président de l'agglomération, du syndicat des rivières, du syndicat de l'eau, de celui de l'assainissement, vice-président du syndicat de l'énergie". "Mais sa responsabilité ne s'exerce que devant 300 habitants".

 

InNDEMNITES AUX ELUS : le mot est lâché. Il est justifié dans certains cas ...mais des élus courent les mandats et donc les indemnités. Et leurs compétences ?

Outre des conseillers municipaux ou communautaires, on trouve dans les conseils syndicaux "des personnalités qualifiées", que Carlos Da Silva assimile à des "usines à recaser des élus défaits" aux élections.

Grâce à cette boulimie de fonctions, des élus atteignent le plafond mensuel d'indemnités des élus locaux (8 272 euros par mois), quand d'autres "siègent tout à fait bénévolement", relève le député de l'Essonne.

Il se défend de tomber dans le populisme : "la dépense publique est utile, quand elle est contrôlée par les citoyens". À son arrivée à Matignon en avril 2014, Manuel Valls avait évoqué, sans s'appesantir, "une rationalisation des syndicats intercommunaux".

Le projet NOTRe est toutefois timide.

Il fixe simplement une orientation, "la réduction du nombre de syndicats de communes et de syndicats mixtes, en particulier par la suppression des doubles emplois entre les établissements publics de coopération intercommunale ou entre ceux-ci et des syndicats mixtes". Malgré les réticences du groupe socialiste à l'Assemblée - "intéressé, mais pas tout à fait prêt" à aller plus loin, d'après Carlos Da Silva -, les francs-tireurs comme lui proposeront à l'Assemblée de voter "le transfert obligatoire aux intercommunalités des compétences eau, assainissement, collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés". Ils demanderont aussi la disparition des personnalités qualifiées dans les syndicats intercommunaux, et le remplacement des indemnités par un remboursement de frais.

 

Du ménage à faire, certes, mais avec discernement et fermeté.

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 15:56
REFORME TERRITORIALE : le chef de l'Etat veut-il  faire  croire que la réforme est adoptée ?

 

Au sujet de la réforme territoriale appelée de nos voeux depuis des années, lors justement de ses voeux à la Nation, le Président de la République a osé dire «Mille fois annoncée, mille fois abandonnée, elle a été adoptée en six mois.»

http://www.elysee.fr/declarations/article/v-ux-du-president-de-la-republique-aux-francais/

 

Soyons clair, ce n'est pas la VERITE.

 

 

De quoi parle le chef de l'ETAT ?

De la nouvelle carte des Régions...ce n'est pas une réforme. C'est un tout petit bout de la réforme !

 

D'ailleurs, qu'est-il dit sur le site officiel du Gouvernement ?

 

CE N'EST PAS 6  MOIS mais 21 mois pour un petit bout de réforme.

 Le projet de réforme date de mars 2013 et a été présenté au Conseil des Ministres du 10 avril 2013 !... ce n'est donc pas 6 mois pour l'adoption ...de la seule carte des régions mais 21 mois et on est très, très loin du bout de la réforme : Départements, Régions, compétences...sont en discussion au Parlement pour quelques mois.

 

A quand la suite et la réforme de fond annoncée et que nous appelons de nos souhaits ?

 

Prenons encore le site du gouvernement :

"Aujourd’hui, la France compte quatre échelons administratifs locaux qui se partagent des compétences : commune, intercommunalité, département et région. Cet empilement des échelons d’administration, les compétences partagées et les financements croisés sont souvent résumés par l'expression "millefeuille territorial". Cette organisation est souvent illisible pour le citoyen et nuit à l’efficacité de l’action publique des territoires. Une importante réforme territoriale portée par le chef de l’État entend transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.

 

Un premier volet a déjà été ouvert en janvier 2014 avec la loi dite de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles.

La création d'un nouveau statut pour ces dernières amorcera une vraie clarification de l’exercice des compétences au niveau local.

Une nouvelle carte de France se dessinera avec les métropoles de Lyon (1er janvier 2015), Aix-Marseille-Provence (1er janvier 2016) et d'une dizaine d’autres. Celle du Grand Paris verra le jour au 1er janvier 2016.

Ces nouvelles entités auront plus de pouvoir et interviendront dans la voirie départementale, les transports scolaires et la promotion internationale du territoire.

Le deuxième volet de la réforme territoriale vise à réduire le nombre de régions en métropole de 22 à 13.

Le Sénat a commencé le 16 décembre la discussion générale sur le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).

Ce projet de loi constitue le troisième volet de la réforme des territoires souhaitée par le Président de la République, après la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles et le projet de loi relatif à la délimitation des régions adopté par le Sénat en nouvelle lecture le 15 décembre."

 

Le processus de la réforme entame donc  seulement le troisième volet...qui ne sera adopté qu'après de longs débats parlementaires et les alea des recours...

 

Donc, la réforme n'est pas achevée et le Président de la République  :

- soit ignore le processus législatif et c'est grave,

- soit a voulu tromper les citoyens !

 

Toujours est-il que, sur ce point précis, le citoyen attentif a l'impression que le Chef de l'Etat achève 2014 sur un mensonge. C'est très désagréable ! Ce n'est pas ainsi que le Chef de l'Etat rétablira la confiance dont il a parlé "mon message, c'est celui de la confiance"

N'est-ce pas une déviance des moeurs de nos politiciens professionnels de croire que les citoyens sont des débiles incultes ? C'est grave car les débiles incultes peuvent se rebeller et alors...qui maîtrisera les manifestations de cette rébellion justifiée? Ira-t-on vers la République menacée ?

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 20:55
C'est acquis..13 régions, mais ce n'est pas une réforme territoriale

C'est acquis..13 régions, mais ce n'est pas une réforme territoriale

LISEZ, ESSAYEZ DE COMPRENDRE : c'est fou et vrai !

Il y a une chose qui est sûre : fin mars 2015 auront lieu les élections "départementales " ex cantonales.
Donc à moins de 100 jours les français seront appelés à élire des conseillers départementaux dont on ne sait pas à quoi ils vont servir : une première dans l'histoire de France!
En effet, la réforme territoriale tant attendue se résume dans les faits en cette fin 2014 à une carte des Régions accouchée dans la douleur.
Cette tragi-comédie du redécoupage des régions comme cela est écrit dans une chronique, c'est l'arbre qui cache la forêt :
"L’Enflure des régions tient lieu de réforme territoriale... et fait obstacle à celle qui serait pertinente" écrit sur mediapart  Gérard BELORGEY  brillant politologue et grand commis de l'Etat.
ON AMUSE LA GALERIE : choix des noms des régions, des capitales régionales...et on oublie l'essentiel...
LE VRAI PROBLEME, LE SEUL : la redéfinition des compétences proposée par le projet de loi NOTRE ( Nouvelle Organisation Territoriale de la REpublique) pour éviter les doublons, triplons...entre communes, intercommunalités, départements, Régions, Etat. Mais ce projet est loin d'être voté.
Le projet de loi tient bien compte des Métropoles nouvelles mais RIEN SUR L'AVENIR DES DEPARTEMENTS ...sauf qu'on va élire des conseillers départementaux pour 6 ans (mars 2015 à mars 2021) alors que LES DEPARTEMENTS DOIVENT DISPARAITRE EN 2020 !
Les électeurs vont en mars prochain élire leurs futurs conseillers départementaux chômeurs ! qui, de toute façon, une fois élus ne sauront pas quelles seront leurs compétences : en clair, ils ne sauront pas ce qu'ils doivent faire et donc pourquoi ils auront été élus...ce qui ne les empêche pas de se précipiter et d'annoncer leurs canidatures.
Quelle piètre comédie !
Cela fait vraiment désordre!
A moins qu'une nouvelle majorité parlementaire en 2017 ou avant détricote la réforme de 2014/2015 comme l'a fait la majorité actuelle en détricotant la réformette territoriale de 2010.
De vrais perdants dans cette histoire : la crédibilité de notre Parlement, de nos élus, de notre système constitutionnel, en bref : la démocratie est malade.
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