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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 22:22
NOUVEL HÔTEL DE VILLE : LA COMMUNE DE CHÂTEAU D'OLONNE EN VENDÉE TROP RICHE A DÉPENSÉ 4,6 MILLIONS D'EUROS POUR UN NOUVEL HÔTEL DE VILLE QUI N'AURA PLUS LIEU D'EXISTER SOUS CETTE FORME DANS QUELQUES MOIS

NOUVEL HÔTEL DE VILLE : LA COMMUNE DE CHÂTEAU D'OLONNE EN VENDÉE TROP RICHE A DÉPENSÉ 4,6 MILLIONS D'EUROS POUR UN NOUVEL HÔTEL DE VILLE QUI N'AURA PLUS LIEU D'EXISTER SOUS CETTE FORME DANS QUELQUES MOIS

UNE  RÉFORME AU NIVEAU DES COLLECTIVITÉS LOCALES NE PEUT S'ARRÊTER À LA TAXE D'HABITATION

LES BUDGETS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES  ET DE L’ÉTAT

Derniers chiffres connus 2015

  • Dépenses de fonctionnement  des collectivités 169 milliards  d’euros
  • Dépenses d’investissement 49 milliards d’euros

Soit environ 50 % du budget de l’ÉTAT : 430 milliards d’euros en 2017

 

La taxe d’habitation :

C'est un impôt qui ne regarde pas les capacités contributives des citoyens" a lancé ce jour le chef de l'État qui estime que cet impôt "accroit l'injustice sociale et territoriale"

D’une part, c’est une taxe d’une injustice incroyable qui réussit à jeter hors de chez eux des personnes âgées qui ont investi toute leur vie dans leur maison  …pour ne pas avoir la possibilité de finir leur jour « chez eux » à cause de la lourde fiscalité,

D’autre part,  cette taxe locale demeure la vache à lait des collectivités dépensières et irresponsables : le gâchis des collectivités locales est une réalité crue et sue que découvrent enfin certains élus aujourd’hui. Que nos élus lisent ce qu’a écrit le député René DOSIÈRE, les rapports de la Cour des omptes, les revues économiques, les chroniques locales du gaspillage de nos maires…

LA MAIRIE NOUVELLE DE CHÂTEAU D’OLONNE

Un exemple de gâchis qui a eu les honneurs de la presse nationale  (Revue CAPITAL N° 301 d’octobre 2016)  la nouvelle mairie de Château d’Olonne : coût au moins 4.6 millions d’euros pour quoi faire demain dedans ?

Et des mairies de Château d’Olonne, il y en a partout en FRANCE !

LES FREINS DE LA RÉFORME

Les élus ne vont pas scier la branche sur laquelle ils vivent…le Sénat va se dresser contre toute réforme de fond

« Un président qui n'a jamais été un élu local' »a dit le Président des Départements pour défendre ceux-ci. Ce n’est pas un argument fort.

L’ancien ministre François BAROIN, président des maires de France a dit : 

« Nous nous sommes déjà beaucoup serré la ceinture. » Prendre la défense des maires ainsi est d'une faiblesse coupable...en matière de gestion, les maires peuvent et doivent faire beaucoup mieux. Ils viennent de montrer qu'ils peuvnet mieux faire sous la précédente mandature ...qu'ils s'engagent de poursuivre la chasse aux gaspis sous cette nouvelle mandature.
 

Ainsi, on s’aperçoit que le plan économies forcées de François HOLLANDE n'a pas empêché que les recettes et dépenses  des collectivités globalement augmentent !...Il y a donc eu du bon dans la mesure de baisse de la DGF mais on peut et doit encore serrer la vis puisque c'est possible an nom de la solidarité nationale.

Mais l'ÉTAT doit aussi donner l'exemple y compris au plus haut niveau..

 

SOYONS RÉALISTES

36 000 communes, c’est la ruine, c’est plus de 600 000 élus qui font quoi ?

Les élus demeurent irresponsables de leurs erreurs pire irresponsables des délits qu’ils commettent lors de l’exécution de leurs mandats : d’où toutes les dérives constatées par exemple, par les Chambres Régionales des Comptes jamais sanctionnées…donc allons y gaiment ! clientélisme, favoritisme, prise illégale d'intérêts ...

C’est la France ridicule au niveau européen

Dans une commune, c’est l’exécutif et son personnel qui  prennent toutes les décisions donc les dépenses sans aucun contrôle réel !

  • le Préfet a abdiqué,
  • les juridictions "administratives" (Cour des Comptes et ses Chambres Régionales et les Tribunaux Administratifs, Cours  d’Appel Administratives et Conseil d’Etat ) sont trop aux ordres et soumises aux influences locales et n’utilisent pas leur pouvoir de sanction des abus…si vous doutez, on peut vous apporter des preuves de l’inefficacité et de la perte de crédibilité de l’institution.

 

DES CITOYENS IRRESPONSABLES

C’EST TROP FACILE DE RÂLER SANS CESSE CONTRE LES ÉLUS ET LEURS PRATIQUES PARFOIS MAFFIEUSES ET DE NE RIEN FAIRE POUR QUE CELA CHANGE

 

…chers concitoyens, occupez vous un peu plus e la chose publique

  • assistez aux conseils municipaux, aux conseils de vos communautés de communes…
  • lisez les comptes rendus de ces instances
  • allez voter
  • militez
  • après vous pourrez râlez auprès de vos élus.


 
DES RÉFORMES NÉCESSAIRES ET  URGENTES : LA TAXE D’HABITATION, UN ARBRE QUI NE DOIT PAS CACHER LA FORÊT DE RÉFORMES À FAIRE
 
Citons :

 Faciliter les regroupements  des collectivités surtout des communes

Rétablir un vrai contrôle de gestion des Collectivités Territoriales,


Formation des élus et leur donner un vrai et juste statut les écartant de (presque) toutes tentations : une fonction et non un métier avec des garanties...avec un renouvellement des mandats et un cumul limités,


Rétablir le contrôle de légalité par le Préfet : la décentralisation n’a pas eu que du bon,


Responsabiliser les élus et leur appliquer la loi, toute la loi en cas de dérive,


Redonner le pouvoir aux citoyens : droit d’alerte, participation des citoyens par votation, révision des procédures d'enquêtes publiques...


Améliorer le statut et le niveau des agents des collectivités locales ainsi que leur indépendance,

Revoir  tout le financement des collectivités locales.

 

Avec cela, les économies prônées et justifiées de 13 milliards d’euros par les collectivités locales pour ce quinquennat seront vite réalisables et réalisées.
 

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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 12:47
Deux symboles de progrès

Deux symboles de progrès

UNE COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION SOLIDE, PORTEUSE D'ESPOIRS, UN PROJET DE COMMUNE NOUVELLE UNIQUE CONSTITUERONT UN ENSEMBLE COHÉRENT AU GRAND PAYS DES OLONNES

 

Nous avions à cœur de vouloir pour la France une vraie réforme territoriale qui permette de hisser notre pays au niveau de nos voisins ; un grand ménage éytait nécessaire. Il n'y a eu qu'un  petit coup de balai et, en plus ,on a caché de la poussière sous le tapis et sous les meubles.

 

Il faut savoir que le mille-feuille coûte une fortune aux français et que la tentative de vraie réforme territoriale a avorté, que les nouvelles régions sont des gouffres financiers. 

 

Reprenons la déclaration officielle lors du lancement des 3 réformettes

http://www.gouvernement.fr/action/la-reforme-territoriale

 

« Aujourd’hui, la France compte quatre échelons administratifs locaux qui se partagent des compétences : commune, intercommunalité, département et région. Cet empilement des échelons d’administration, les compétences partagées et les financements croisés sont souvent résumés par l'expression "millefeuille territorial". Cette organisation est souvent illisible pour le citoyen et nuit à l’efficacité de l’action publique des territoires.

Une importante réforme territoriale portée par le chef de l’État entend transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République. En jeu, la baisse des dépenses publiques et une meilleure prise en compte des besoins citoyens ».

 

Désolé, mais la montagne a accouché d'une souris. 

Voilà le résumé sanglant et réaliste d'un chroniqueur qui est rejoint par l'ex Ministre chargée de cette fumeuse réforme qui elle-même a reconnu son échec. Ce chroniqueur écrit :

" Au final, toujours quatre échelons administratifs, toujours des compétences partagées et sans doute encore des financements croisés et une collectivité croupion (le Département) essentiellement axée sur le social."

et de conclure que le citoyen aura le privilège de payer toujours plus d'impôts locaux...alors que la réforme  territoriale devait améliorer la gestion des 4 échelons. administratifs locaux.

"Cette réforme n’a pas été faite pour vous, mais pour les élus et par les élus (on n’est jamais si bien servi que par soi-même."

L'OPTIMISME VIENT DE LA BASE POUR UNE VRAIE RÉFORME TERRITORIALE LOCAL AU GRAND PAYS DES OLONNES... À CONDITIONS...

Tout est en place pour une vraie réforme territoriale locale au pays des Olonnes.

Une transition programmée qui trouvera son aboutissement à  la fin du mandat en mars 2020,

Des élus motivés, une volonté collective, une adhésion populaire désormais incontestable avec deux niveaux :

- celui de la Communauté d'Agglomération pour les projets importants et la mutualisation de moyens donc des économies à terme et plus d'efficacité et de cohérence dans les prises de décisions, le moteur du progrès local

- celui de la Commune Nouvelle unique LES SABLES D'OLONNE qui aura un rayonnement de ville moyenne attractive alliant mer et retro-littoral, qui pourra se faire entendre et être crédible au niveau départemental et régional avec une capacité de développement nouvelle.

Ce progrès pour plus d'efficacité, plus de solidarité n'a pu se réaliser au niveau national...il peut se réaliser maintenant à l'échelon local du Pays des Olonnes. Un bel exemple du pouvoir des élus locaux.

Une seule ombre au tableau, une inconnue : les 3 maires d'Olonne-sur-mer, de Château d'Olonne et des Sables d'Olonne doivent conclure positivement leur accord dans les dix-huit mois ans qui viennent.

Si un des trois maires fait défaut, le bel édifice sera soit bancal soit s'effondrera. Et celui qui portera la responsabilité d'un impossible échec devra supporter le poids de la honte publique que la population entière du Pays des Olonnes et de toute l'agglomération pourront lui réserver. Mais l'échec évoqué est interdit !

Il appartient aux citoyens de veiller à cela.

 

 

 

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 15:53
13 Régions mais encore plus de 35 000 communes

13 Régions mais encore plus de 35 000 communes

RÉFORME TERRITORIALE  : UN BILAN EN TROMPE L'OEIL

 

UN BOUT DE RÉFORME TERRITORIALE PLANTÉ D'ÉCHECS NOTOIRES comme la répartition des compétences entre les strates communes, intercommunalités, départements, régions, le département qui ne sera pas supprimé...Le Gouvernement communique sur sa "réforme territoriale" qui, malgré 3 lois, est inachevée et parfois incohérente mais pas totalement inutile...

Analysons la déclaration du Gouvernement avec un bon point pour les intercommunalités

UN EXEMPLE DE PREMIER BON RÉSULTAT : LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION  LES SABLES D'OLONNE

Le rapprochement rendue légalement obligatoire, au 1er janvier 2017, de la Communauté de Communes des Olonnes CCO et celle de l'Auzance et de la Vertonne CCAV réunissant 3 communes importantes de 15 000 habitants chacune et 3 communes retro littorales encore marquées par une activité agricole. À ce sextuor est venue se joindre une autre commune voisine Saint-Mathurin. Le tout peut créer un ensemble équilibré et un espoir d'une gestion possible harmonieuse si les élus conservent l'élan et l'intelligence de ces 7 maires (le G7)qui veulent servir l'intérêt général.

 

UN PRESQUE ÉCHEC PAS UNE RÉUSSITE

Extrait de la communication du gouvernement :

"La rationalisation des intercommunalités est en cours. Ainsi, 1 263 intercommunalités seront créées au 1er janvier 2017, ce qui représente une diminution d’environ 39 %. Ces évolutions importantes permettront aux intercommunalités de rendre un meilleur service public aux citoyens et de renforcer les solidarités entre territoires urbains et ruraux. En outre, la France compte désormais 477 communes nouvelles issues de la fusion de 1 639 communes regroupant une population totale de 1,7 million d’habitants.
 
Enfin, les communes et les départements sont confortés dans leurs compétences respectives : les premières comme échelon de proximité de l’organisation territoriale, les seconds comme  responsables des solidarités humaines et territoriales
?"

Pour les intercommunalités, le regroupement faisant des ensembles d'au minimum 15 000 habitants avec des compétences élargies est une action qui devrait être positive face aux exigences et complexification de la gestion des collectivités. La France comptera 1.263 intercommunalités au 1er janvier 2017, contre 2.062.

À l'inverse, les communes : un échec...il reste 36 000 communes en France avec la réforme qui les plume de leurs compétences sans le dire !  Avec une majorité  de trop petites unités aussi ingérables où peuvent régner de petits maires roitelets  (tous les jours nous parviennent des exemples où ces maires au lieu de servir leurs concitoyens se servent en toute impunité).

On arrive aussi à un résultat comme celui de l'impossible gestion des 3 communes du Pays des Olonnes au niveau de la CCO en voie de disparition. On aboutit à des querelles de clochers stérilisantes, coûteuses...à une impossible fusion entre les 3 communes du Pays d'Olonne pour conserver, préserver des privilèges et honneurs déshonorants. 

Quant aux Régions et Métropoles : un jugement est mis en attente mais  déjà on peut dire un gaspillage certain de fonds publics dans plusieurs cas.

 

UNE COMMUNICATION MAL VENUE

Il est étonnant, voire scandaleux,  pour nous au Pays des Olonnes, de lire les propos de la Secrétaire d'Etat aux collectivités locales Estelle GRELIER venue inaugurer discrètement la nouvelle Mairie anti fusion de CHÂTEAU D'OLONNE, citée par la revue Capital comme un modèle de gaspillage.

Estelle GRELIER évoque une réforme territoriale ayant "posé les fondements pour des territoires plus forts, mais également plus solidaires."

Étonnant cette déclaration de la part de celle qui ose inaugurer une mairie qui est le symbole d'une injure à la volonté gouvernementale de réduire le millefeuille, qui bloque la solidarité intercommunale, qui a mené la Communauté de Communes des Olonnes à la faillite...Cette représentante de l'État et du gouvernement  est venue à CHÂTEAU D'OLONNE  cautionner la politique des maires successifs de Château d'Olonne qui, depuis des décennies, bloquent toutes velléités de fusion des 3 communes. Où est cette notion de solidarité intercommunale quand on critique vertement ceux qui ont pour seul objectif une solidarité des communes par leur fusion et qu'on fusille le mot FUSION et les citoyens qui y croient ?

Son représentant local PS élu à Château d'Olonne, délégué à la CCO et membre du cabinet d'Estelle GRELIER, Anthony PITALIER; brille par son silence sur la fusion après s'être déclaré contre celle-ci et aligné sur la position des maires passé et actuel anti-fusionnistes. Les deux élus socialiste alliés à un élu EELV ont accepté une consultation dont la question posée et la formulation sont dignes d'un régime dictatorial.

Le communiqué gouvernemental parle de 477 communes nouvelles créées représentant 1639 communes regroupées et 1,7 million d'habitants...à CHÂTEAU D'OLONNE est-on plus bête que les 1639 maires qui ont créé des communes nouvelles fusionnées ? Qu'attend-on à Château d'Olonne ?

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 20:48
Une réformette qui va coûter cher ...alors qu' on espérait économie et gain d'efficacité l

Une réformette qui va coûter cher ...alors qu' on espérait économie et gain d'efficacité l

L'ANCIENNE MINISTRE DE LA RÉFORME SE LÂCHE ET CONSTATE, COMME NOUS L'ÉCRIVIONS, L'ÉCHEC DU PROJET D'UNE VRAIE RÉFORME TERRITORIALE

 

L’ancienne ministre, Marylise LEBRANCHU, qui revient pour "Acteurs publics" sur ses quatre années à la tête des portefeuilles de la Décentralisation et de la Fonction publique, regrette que l’exécutif (le chef de l'ÉTAT et son Premier Ministre) ait manqué “le discours sur le sens de l’action publique” : (euphémisme qui signifie échec d'une politique)

Elle pointe aussi un manque de cohérence en matière de décentralisation et une forme d’abandon de la réforme de l’État, notamment parce que, dit-elle, “Manuel Valls ne croyait pas aux comités interministériels pour la modernisation de l’action publique”(encore un euphémisme qui signifie échec d'un gouvernement incohérent dans son action).

 

UN BEL EXEMPLE DE CAFOUILLAGE GOUVERNEMENTAL

Donc, Madame Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la décentralisation et de la réforme de l'Etat, estime que le gouvernement n'a « pas été bon » sur la réforme territoriale.

Elle aurait dû être présentée « de manière plus lisible », explique-t-elle dans une interview mardi à la lettre d'Acteurs publics. « Nous n'avons pas été bons… Mon regret, c'est d'avoir appris certains arbitrages en même temps qu'ils étaient rendus publics », déclare-t-elle à propos des textes sur la réforme territoriale adoptés depuis le début du quinquennat.

Une réforme pourtant positive selon la Ministre qui optimise un échec. Selon l'ex-ministre socialiste, « la réorganisation des institutions locales, la création des métropoles et les nouvelles régions représentent des avancées certaines. Mais tout cela aurait dû être présenté de manière plus lisible ».

La loi NOTRe (Nouvelle Organisation du Territoire de la République) adoptée en 2015 est, selon elle, « une réforme très positive ».

« La seule chose qui fonctionne mal actuellement, ce sont les régions qui ne reprennent pas certaines compétences des départements du fait d'une mauvaise discussion sur le partage de la ressource », dit-elle...encore une belle phrase creuse.

Nuance de la Ministre qui cache une réformette qui a échoué comme on peut le voir dans le partage des compétences entre communes et intercommunalités, départements, régions et État. Tout est à faire ou refaire ou à minima à achever !

 

Toujours des inégalités entre communes riches et pauvres :  Madame Marylise LEBRANCHU estime par ailleurs nécessaire que la réforme de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités, soit menée à bien, parce que « les inégalités sont aujourd'hui beaucoup trop violentes entre les communes riches et les communes pauvres ».

Prévue dans un premier temps dans le cadre du projet de loi de finances pour 2017, la réforme de la DGF a été repoussée d'un an et devrait faire l'objet d'une loi spécifique...après les élections de 2017 ou aux calendes grecques.

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 19:18
RÉFORME TERRITORIALE : ELLE N'A PAS ÉTÉ RÉALISÉE...suite

Suite de

http://www.olonnes.com/2016/04/reforme-territoriale-elle-n-a-pas-ete-realisee-0.html

Pour comprendre le drame français économique, social et humain du millefeuille nous jugeons nécessaire de vous livrern avec ces ces trois articles successifs, l'intégralité de cette longue analyse parue dans "CONTREPOINTS" https://www.contrepoints.org/2016/03/08/242023-reforme-territoriale-la-revolution-manquee

 

 

LE COMBLE : LA FRANCE CONDAMNÉE POUR LES CONDITIONS DE LA CRÉATION DE LA RÉGION ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE-ARDENNE

 

Par un vote unanime (143 pour 2 contre), le Conseil de l'Europe a adopté le 22 mars une recommandation concernant la République Française.

 

La commission venue enquêter en Alsace-Loraine-Champagne-Ardenne s'étonne que la France ait pu faire une réforme territoriale sans avoir consulté les régions, les élus et les populations concernées.

 

Elle déclare que cette réforme est non-conforme à l'article 5 de la charte de la démocratie locale et régionale que la France a signée en 1985 et ratifiée en janvier 2007 .

Le Conseil révèle avoir reçu de nombreuses plaintes de citoyens et de collectivités françaises.

Les recommandations adoptées recommandent de créer des lois cadres, des mécanismes, pour pouvoir organiser des consultations dans les territoires et collectivités.

Présente aux débats au Conseil de l'Europe, Estelle Grelier, secrétaire d'État chargée des Collectivités territoriales (depuis février 2016) et députée socialiste du Calvados, a tout simplement nié l'absence de consultations.

Il est vrai que les élus consultés furent soit des élus du PS, soit des convertis et que le droit d'option, un droit conforme à l'article 5 de la charte de la DLetR a tout simplement été bloqué par des pressions sur les parlementaires et des veto du porte-parole du gouvernement, et du ministre de l'intérieur, présents dans l'hémicycle lors des débats.

Les populations n'ont jamais été consultées.

On regrettera que le Conseil de l'Europe n'ait pas spécifié sans ambiguité "consultations populaires" ou "référendum local".

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:50
Un millefeuille toujours aussi indigeste, il faut une autre recette

Un millefeuille toujours aussi indigeste, il faut une autre recette

ON N'AVANCE PAS VERS UNE SIMPLIFICATION DU MILLEFEUILLE

Suite de

http://www.olonnes.com/2016/04/reforme-territoriale-elle-n-a-pas-ete-realisee.html

 

Il ne fallait pas sans cesse comparer cette réformette des Régions françaises avec le dispositif allemand des Landers !

 

COMPARAISON FRANCE ALLEMAGNE REGIONS ET LANDERS

Nos régions ne sont toujours pas des Länder… Pourtant, il ne faut pas aller loin pour trouver un pays qui a su éviter la plupart de ces écueils : notre grand voisin allemand.

L’une des motivations les plus souvent avancées pour justifier la création de 13 régions agrandies (hors DOM) est la nécessité de rapprocher leur capacité financière des Länder.

L’argument serait intéressant si l’analogie n’était pas tant viciée : le budget total des 16 Länder était de 285 Mds€ en 2014, contre… 29 pour les régions françaises.

Certes, la réforme va transférer quelques ressources des départements aux régions. Mais dans leur ensemble, les départements continueront à peser deux fois plus que les régions (environ 70 milliards contre 35 après la réforme).

Mais la différence entre régions françaises et allemandes ne s’arrête pas au volume de leur portefeuille.

Ainsi, la pratique du "financement croisé" est exceptionnelle outre-Rhin.

Chaque strate (commune, land, État) dispose de son enveloppe et fait avec, sans quémander à autrui une rallonge .

Un projet sera donc mieux que chez nous susceptible de trouver un financement sur ses qualités propres.

Et tant l’État Fédéral que les Länder sont soumis depuis la crise européenne à une loi de frein à l’endettement inspirée de celle inventée par les Suisses, loi qui force les collectivités à équilibrer leurs budgets sur plusieurs années consécutives.

Résultat, 15 des 16 Länder sont en bonne santé financière.

L’Allemagne est une république fédérale, aussi les Länder disposent d’un gouvernement propre, avec quelques ministres, et une assemblée dotée d’un vrai pouvoir législatif dans tous domaines où l’État fédéral n’a pas jugé bon d’intervenir, et la seconde chambre législative allemande (le BundesRat) veille à empêcher toute tentation excessivement intrusive de Berlin dans les affaires locales.

Ainsi par exemple, les politiques foncières, en Allemagne, sont locales, l’État fédéral fixant simplement de grands objectifs et de grands principes.

Plus anecdotiquement, la liberté de maintenir des zones fumeurs ou pas dans les établissements de restauration se vote au niveau des Länders.

On est très loin de l’organisation française ou les collectivités s’administrent librement (article 72 de la constitution) mais ne se gouvernent pas, et sont tenues d’exécuter à la lettre les politiques votées au niveau central, même si elles les jugent contre-productives.

Les récentes oukases du gouvernement contre les communes qui jugent inapproprié de produire des quotas ahurissants de logements sociaux définis par les lois SRU (et augmentés par l’actuel gouvernement) sont la manifestation la plus flagrante de la persistance de cette autoritarisme jacobin. Le centralisme normatif, ou comment vider la décentralisation de son sens.

Ce centralisme se manifeste au quotidien dans les petites et moyennes collectivités par un étouffement normatif qui rend de facto la notion de libre administration vide de sens.

Le maire nouvellement élu d’une ville importante du sud de la France s’étonnait récemment que 92% du territoire de sa commune était pré-zoné par des prescriptions nationales ou européennes, limitant considérablement sa marge de manœuvre pour tenter de rénover son plan local d’urbanisme

Le maire d’une petite commune du grand ouest, pour pouvoir faire avancer un projet de parc commercial pouvant aboutir à la création de plusieurs centaines d’emplois, a dû batailler plusieurs années avec quelques fonctionnaires du ministère de l’Écologie pour pouvoir tracer un morceau de voie de quelques dizaines de mètres de long nécessaire à la desserte de cet équipement, car elle jouxtait une zone humide d’à peine un demi hectare qu’il fallait absolument préserver au nom des grands équilibres biologiques dont le ministère de l’Écologie se targue d’être l’ultime protecteur.

La norme est devenue l’instrument par lequel l’administration d’État, sous l’égide des préfets, tente de récupérer sur les collectivités le pouvoir qu’elle a perdu depuis les lois de décentralisation de 1982.

L’exemple du ministère de l’Équipement, qui a accepté de se laisser absorber par le ministère de l’Environnement à la fin de la dernière décennie, est à cet égard exemplaire.

Les corps d’ingénieurs de ce ministère, dessaisis de leurs compétences d’ingénierie pure par Bruxelles qui voyait d’un mauvais œil leur activité concurrencer déloyalement des bureaux d’études privés, étaient menacés de disparition. En se laissant avaler par le pourtant minuscule ministère de l’Environnement, ils ont pu se saisir des très médiatiques missions de protection de l’environnement que les lois européennes et autres Grenelle multiplient, et sont devenus le fer de lance, au sein d’un grand ministère de “l’Écologie et du développement durable”, d’une nouvelle ingénierie régalienne dont le rôle semble systématiquement être d’empêcher là où auparavant, ces administrations cherchaient à aider à faire.

Sans nier que l’environnement soit une cause majeure, de nombreux acteurs estiment aujourd’hui que la recherche de sa protection va bien trop loin et que son rapport coûts/avantages s’est considérablement dégradé.

 

CONCLUSION : LA SIMPLIFICATION ATTENDRA, LA PRIVATISATION AUSSI

Ni les ménages, ni les entreprises ne verront d’amélioration sensible de leur relation avec les administrations locales du fait de la loi. Les points d’entrée seront presque aussi nombreux, les formulaires abondants, et rien ne permet de croire que l’argent public sera mieux dépensé.

D’ailleurs, les nouvelles régions, dont l’État n’a pas diminué le nombre d’élus, se sont empressées de rassurer les fonctionnaires des anciennes entités en promettant qu’elles maintiendraient une organisation locale éclatée, façon de dire que les déplacements autoritaires de services administratifs vers la nouvelle capitale régionale seront limités au strict minimum.

Comme trop souvent, un gouvernement, à partir d’idées dont certaines apparaissaient bonnes, a accouché d’un compromis ultra-conservateur en se couchant devant tous les lobbies qui auraient eu à perdre en cas de transformation plus radicale de notre organisation publique.

Le problème ne sera résolu que lorsque l’État, au lieu de réfléchir en termes de répartition de compétences publiques entre acteurs publics, se posera, comme en Suède, en Allemagne, en Suisse ou en Grande-Bretagne, la question de l’intérêt de maintenir l’intervention du secteur public dans de nombreux domaines.

La région est, depuis sa création, en charge des politiques locales de l’emploi, ou de la formation professionnelle ; qui peut constater la moindre amélioration des résultats de la France dans ces domaines depuis les années 1980 ?

L’État et les collectivités se partagent chacun des morceaux de l’éducation des enfants : en quoi cela a-t-il profité aux performances de nos élèves dans les comparaisons internationales ?

La perfusion de notre agriculture de subventions européennes l’a-t-elle rendue plus solide et résistante aux aléas conjoncturels ?

Arrêtons là la litanie des échecs de l’intervention publique nationale ou locale en France

 

Comme nos grands et moins grands voisins l’ont compris, il faut se poser la question d’un retour à la société civile, privée ou caritative, de pans entiers de l’action publique, l’État se contentant d’arbitrer des litiges et de juger les conséquences d’erreurs ou de fraudes. Les économies et les simplifications viendront alors toutes seules.

À SUIVRE, LE COMBLE...

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 22:59
RÉFORME TERRITORIALE : ELLE N'A PAS ÉTÉ RÉALISÉE

LA FRANCE IRRÉFORMABLE : UNE FRANCE INGÉRABLE, UN ÉTAT ET DES COLLECTIVITÉS AUX FINANCES EN DIFFICULTÉS

 

Pour comprendre le drame français économique, social et humain du millefeuille nous jugeons nécessaire de vous livrer en  deux, voire trois articles l'intégralité de cette longue analyse parue dans "CONTREPOINTS"

https://www.contrepoints.org/2016/03/08/242023-reforme-territoriale-la-revolution-manquee

 

 

RAPPEL DU PROJET INITIAL PORTEUR D'ESPOIRS

 

ON COMPREND, AVEC CE TEXTE, POURQUOI LES MINISTRES  MADAME MARYLISE LEBRANCHU ET MONSIEUR ANDRÉ VALLINI RESPONSABLES DE CETTE RÉFORME ANNONCÉE À GRANDS RENFORTS DE "COM" GOUVERNEMENTALE  ONT QUITTÉ LE NAVIRE 

LE PROJET :

Disparition des départements, renforcement des régions et des intercommunalités, des métropoles...le train s'est arrêté avant la première gare !

 

UNE ANALYSE POINTUE D'UNE REFORME QUI N'A RIEN RÉFORMÉ

Sur le principe, réformer l’organisation territoriale française était absolument indispensable, et l’ambition affichée par le Président de la République le 2 juin 2014 était forte : à terme, vers 2020, les conseils généraux (rebaptisés départementaux) devaient disparaître, abandonnant d’ores et déjà un grand nombre de compétences à 13 régions (hors outre-mer) fortes dotées de ressources fiscales « dynamiques », et éléments moteur du développement économique et de l’aménagement des grandes infrastructures territoriales.

Dans le même temps, les intercommunalités devaient grandir, et la liste de leurs compétences obligatoires devait petit à petit réduire les communes participant au rôle de simples « mairies d’arrondissement », ou plutôt de hameau.

Toujours pour clarifier l’action publique, la fameuse CCG, « clause de compétence générale », qui permettait à chaque collectivité de s’autosaisir de n’importe quel sujet, devait être intégralement supprimée.

Enfin, les 12 plus grandes agglomérations de France devaient être transformées en métropoles et récupérer toutes les compétences des départements sur leurs territoires, focalisant les conseils départementaux sur l’action rurale, et dans les villes moyennes

. La région devait donc être le fer de lance d’une action publique renouvelée, avec l’appui de métropoles puissantes susceptibles, de par leur rayonnement national voire global, d’engendrer un effet d’entraînement positif pour l’ensemble des territoires.

 

UN RESULTAT TRÈS INFÉRIEUR AUX ATTENTES 

Alors que les textes de la loi “NOTRe” (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) ont été définitivement adoptés en août 2015, force est de constater que les ambitions du texte initial ont été revues à la baisse.

Les départements, dont de nombreux présidents sont des notables bien implantés, ont engagé un lobbying intensif pour limiter la portée de la réforme.

Plus encore, ni les régions, ni les intercommunalités, ni l’État, n’étaient prêts à reprendre les compétences du département dans le domaine social (essentiellement: versement du RSA et insertion professionnelle des publics en situation difficile, aides au troisième âge, au handicap, à l’enfance en difficulté).

Ces missions représentent la moitié des budgets départementaux, sont en hausse rapide du fait du vieillissement de la population et de la dégradation de l’emploi, n’apportent que peu de bénéfice politique pour beaucoup de coups à prendre, et surtout, ne sont pas correctement financées, plaçant de facto un quart à un tiers des départements en situation de non respect des règles budgétaires des collectivités publiques, façon élégante de dire qu’elles sont placées sous perfusion de l’État.

Qui plus est, les métropoles ne sont pas toutes intéressées par la récupération de certaines compétences départementales…

Et le regroupement de régions et de départements aurait sans doute conduit à aligner les rémunérations de tous les fonctionnaires sur la collectivité d’origine la plus généreuse, ce qui effrayait certains élus régionaux et leurs directeurs financiers. Un compromis bancal fut donc rapidement trouvé, dont la saveur n’a qu’un très lointain rapport avec l’ambition initialement affichée.

 

Jugez-en :

Les départements sont conservés et confirmés dans leur rôle social et routier.  Les communautés de communes sont agrandies (15 000 habitants minimum) mais les maires et les conseils municipaux conservent l’ensemble de leurs prérogatives tant qu’ils ne les ont pas déléguées. 

La clause de compétence générale est supprimée, sauf dans les domaines de la culture, des interventions pour la jeunesse, et du tourisme, où tous les échelons pourront continuer à mener chacun leurs politiques. 

Dans le domaine de l’éducation, alors que le bon sens eut voulu que des synergies soient trouvées entre Département (qui gèrent la logistique des collèges), la Région (qui gère les Lycées), et l’État (qui administre les universités et continue de gérer les programmes et les personnels enseignants de façon centralisée), la réforme maintient le statu quo. 

Les départements négocieront avec les métropoles l’abandon de 4 blocs de compétence à choisir parmi 8 (Collèges, logement social, etc…) 

Le principal transfert de compétence du département à la région concerne… l’organisation des transports publics par car (lignes régulières et scolaires), ainsi que les ports fluviaux.

 

Pire encore, même dans le cas des compétences clarifiées par la fin de la CCG, les doublons restent présents.

Ainsi, en matière de formation professionnelle, la région reste chef de file, mais le département reste en charge de l’insertion des publics au RSA, donc de leur volet formation

En matière environnementale, la Région est chef de file de l’aménagement du territoire et de politiques environnementales (climat, air, déchets et biodiversité), mais le département reste opérateur en matière de protection des espaces naturels sensibles, et les intercommunalités se voient confier les compétences de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations. Et ce ne sont là que deux exemples parmi d’autres.

 

 

 

LES VICES STRUCTURELS DE L'ORGANISATION ANCIENNE N'ONT PAS ÉTÉ RÉFORMÉS

 

On le voit, la simplification n’est donc que cosmétique.

D’autant plus que dès le départ, le projet gouvernemental ne prévoyait aucun progrès dans d’autres champs de l’organisation territoriale qui, pourtant, auraient eux aussi mérité une mise en examen.

Ainsi, les institutions locales évoluent un peu, mais l’État n’a quant à lui pas prévu de réorganiser sa présence sur le territoire pour tenir compte de la montée en puissance des régions : l’État conservera ses pôles administratifs inchangés sur le territoire (éducation, culture, protection des personnes, santé, affaires sociales et emploi, défense, etc).

 

De plus, les "fameuses" agences para-ministérielles (Pôle emploi, ADEME, AFFSAPS, CAF, etc…), au nombre de 1244, qui font souvent double emploi avec des services ministériels entiers, et dont l’interaction avec les administrations locales est considérée comme un facteur d’alourdissement des procédures et projets, ne sont absolument pas restructurées par la réforme, alors que la Cour des comptes déplore leur contribution importante à l’explosion de nos dépenses publiques.

De même, de nombreuses instances locales dont la valeur ajoutée est pour le moins discutable, telles que les SAFER dans le milieu agricole, ou les organismes collecteurs agréés dans celui de la formation professionnelle, ne seront absolument pas réformées.

Autant dire que sur le terrain, le nombre d’intervenants à mobiliser pour faire avancer un projet restera élevé, chacun ayant sa logique propre, et sa propre enveloppe financière.

En effet, la loi n’a pas prévu de corriger ce qui reste la première faiblesse de l’organisation territoriale française, la faible responsabilisation fiscale des intervenants. Les communes reçoivent aujourd’hui davantage des deux tiers de leurs budgets via des dotations d’État ou des subventions des échelons supérieurs.

Pour une commune, le Département, la Région ou l’État sont d’abord des tiroirs-caisses qu’il faut savoir actionner pour faire pleuvoir les ressources ! Ainsi, les projets publics les plus contestables se voient financés car chaque échelon n’en apporte qu’une partie et a l’illusion de faire payer le reste du pays… Sauf que comme chaque projet est financé de la même façon, c’est au final toutes les feuilles d’impôts de tous les contribuables qui pâtissent de cette course à la subvention généralisée. On ne voit rien dans la réforme qui puisse faire changer cette donne.

À SUIVRE : ON N'AVANCE PAS...

 

 

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 23:11
Les syndicats mixtes ont alourdi le millefeuille

Les syndicats mixtes ont alourdi le millefeuille

LES SYNDICATS MIXTES : UN ROUAGE DE L'APPAREIL ADMINITRATIF FRANÇAIS IMPORTANT, MÉCONNU ET SOUS LE FEU DES CRITIQUES PAS TOUJOURS INFONDÉES.

 

La réforme territoriale a été réduite à sa plus simple expression : celle du regroupement des 13 Régions. La loi NOTRe a repris pour partie le flambeau de cette réforme.

Elle a secoué les collectivités territoriales : par exemple, en instaurant une taille minimale (15 000 habitants) pour les Communautés de Communes, elle diminue leur nombre en les obligeant au regroupement comme celui qui se fait au 1er janvier 2017 entre la CCO et la Communauté de l'Auzance et de la Vertonne (Vairé, Sainte Foy, Ile d'Olonne).

Mais au détour de la loi Macron il y a une attaque parfois virulente (voir ci-dessous) contre la multiplicité des Syndicats Mixtes, leur gestion opaque parfois et peu démocratique.

 

QU'EST-CE QU'UN SYNDICAT MIXTE ?

Les syndicats mixtes ont été créés par le décret-loi du 30 octobre 1935 dont l’article 1er disposait que « les départements, communes, chambres de commerce et établissements publics peuvent se regrouper sous forme de syndicats pour l’exploitation, par voie de concession, de services publics représentant un intérêt pour chacune des personnes morales en cause ». Le décret n° 55-606 du 20 mai 1955 a autorisé la coopération entre collectivités territoriales de niveaux différents et élargi le champ de leur intervention.

 

LA LOI NOTRe VEUT FAIRE LE MÉNAGE DANS LES 10 000 SYNDICATS MIXTES E FRANCE

Les parlementaires Carlos Da Silva et sa collègue Estelle Grelier, qui ont entraîné avec eux "une vingtaine" de députés PS, critiquent "l'opacité" de ces syndicats.

"Nos concitoyens ne savent pas la politique qu'ils mènent, quels élus y siègent, le contrôle démocratique est extrêmement faible", observe le premier. C'est "une dilution de la responsabilité", complète la seconde.

Ex-présidente de l'intercommunalité de Fécamp, Estelle Grelier cite le cas d'"un maire d'une commune de 300 habitants, président de l'agglomération, du syndicat des rivières, du syndicat de l'eau, de celui de l'assainissement, vice-président du syndicat de l'énergie". "Mais sa responsabilité ne s'exerce que devant 300 habitants".

 

Les Indemnités des élus en cause

Outre des conseillers municipaux ou communautaires, on trouve dans les conseils syndicaux (l'équivalent du conseil municipal) "des personnalités qualifiées", que Carlos Da Silva assimile à des "usines à recaser des élus défaits" aux élections.

Grâce à cette boulimie de fonctions, des élus atteignent le plafond mensuel d'indemnités des élus locaux (8 272 euros par mois), quand d'autres "siègent tout à fait bénévolement", relève le député de l'Essonne. Il se défend de tomber dans le populisme : "la dépense publique est utile, quand elle est contrôlée par les citoyens".

Manuel VALLS a tenté mollement de remédier à cet état de fait puis c'est revenu à l'ordre du jour avec la loi NOTRe mais simplement en tranférant des compétences obligatoires aux agglomérations, communautés de communes comme par exemple l''assainissement, l'eau, les déchets...

 

EN VENDÉE

Il y a deux catégories de syndicats :

les "gros syndicats départementaux" de véritable machines très structurées

SYDEV (électricité, gaz ), budget 78.5 millions d'euros

TRIVALIS (les déchets), budget 77 millions d'euros

VENDEÉE EAU, budget 90 millions d'euros

On mesure l'importance de ces Syndicats dont l'addition des 3 budgets est supérieure au tiers de celui du Département de la VENDÉE ! Chacun représente le budget d'une ville ou agglomération de 50 000 à 75 000 habitants !

- la multitude de syndicats locaux comme le syndicat mixte du Canton des Sables d'Olonne (Tourisme, SCOT...), le VENDÉOPÔLE (zone industrielle ) , les SIAEP Talmondais et Olonnes, le Syndicat des marais de Olonnes, de la chenille processionnaire...et une vingtaine de syndicats importants en VENDÉE.

 

LE MALAISE : LES ÉLUS NE PEUVENT ASSUMER LEURS RESPONSABILITÉS, LEUR GOUVERNANCE LEUR ÉCHAPPE ET POURTANT CE SONT "LEURS SYNDICATS " DONT LA GESTION EST DE LEUR RESPONSABILITÉ DEVANT LE PEUPLE.

Le malaise est parfaitement bien décrit ci-dessus : les élus ne maitrisent pas les syndicats qu'ils ont créés. Les élus nommés dans ces syndicats n'ont souvent ni les capacités, ni le temps ni les deux pour maîtriser la gestion et pourtant ces syndicats se voient déléguer des très importantes compétences de grands services publics (eau, électricité, transports, digues comme à La Faute avec le résultat XYNTHIA...)

Les assemblées ou conseils de syndicats deviennent des chambres d'enregistrement jusqu'au jour où des déboires financiers, techniques, humains surviennent.

Pourtant ces structures sont parfois nécessaires pour des opérations qui impactent plusieurs communes ou plusieurs communautés de communes.

 

EN CAUSE : LES ÉLUS QUI ONT ABANDONNÉ LEURS POUVOIRS...MAIS PEUVENT-ILS LES EXERCER DANS LES CONDITIONS ACTUELLES ?

Quand on considère ce qui à mettre à l'actif de ces syndicats, il y a des réalisations qui n'auraient pu être réalisées sans leur création. Par contre, ce qui est intolérable, c'est l'abandon des élus de leurs pouvoirs et de leurs devoirs de contrôle, de maîtrise de ces organismes.

Encore une fois, c'est le statut de l'élu qui est en cause : des assemblées de syndicats sans débats, sans public, sans communication externe...des élus quand ils sont présents découvrent lors de leur entrée en séance ordre du jour et dossiers, votent toutes les propositions qui leur sont faites mais engagent des millions d'euros parfois !

Des marchés engageant aussi des sommes faibles mais aussi des millions d'euros échappent aussi aux contrôles effectifs des élus.

Si les syndicats mixtes sont parfois utiles et efficaces, ils ne sauveront leur existence qu'avec des élus intègres capables de reprendre le pouvoir et de l'exercer en toute indépendance et souveraineté.

 

AU NIVEAU NATIONAL, LES SYNDICATS MIXTES REPRÉSENTENT 25 MILLIARDS D'EUROS D'ENGAGEMENTS ANNUELS. CELA MÉRITE TRANPARENCE, RECADRAGE, CONTRÔLES, INVESTISSEMENTS PERSONNELS DES ÉLUS...UNE VRAIE VIE DÉMOCRATIQUE ET RESPONSABLE.

 

NOUS VERRONS AU PAYS D'OLONNE COMMENT SERA TRAITÉ LE SYNDICAT MIXTE DU VENDEÔPOLE À LA DÉRIVE...QUANT AU SYNDICAT MIXTE DU CANTON DES SABLES D'OLONNE DONT ON A PU SE DEMANDER, EN DEHORS DU SCOT, A QUOI IL SERVAIT, IL VIT SES DERNIÈRES HEURES : C'EST DONC BIEN QUE SON UTILITÉ ET SES 600 000 € DE BUDGET ANNUEL NE CORRESPONDAIENT CERTAINEMENT PAS A UN RÉEL BESOIN !

 

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