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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 21:02
Trois communes, une communauté de communes, une seule agglomération face à la mutualisationTrois communes, une communauté de communes, une seule agglomération face à la mutualisationTrois communes, une communauté de communes, une seule agglomération face à la mutualisation
Trois communes, une communauté de communes, une seule agglomération face à la mutualisation

Trois communes, une communauté de communes, une seule agglomération face à la mutualisation

MUTUALISATION à l'ordre du jour dans la gestion des collectivités territoriales : sujet ardu pour ces temps de fêtes !

 

Depuis quelques mois un mot revient régulièrement dans les media : MUTUALISATION...De quoi s'agit-il au niveau des collectivités territoriales? "mettre en commun leurs moyens."

 

UNE PRESQUE NOUVELLE OBLIGATION LEGALE un peu abandonnée sous le coude des élus et l'échéance arrive...

 

L'article L 5211-39-1 du Code Général des Collectivités Territoriales oblige les communes à préparer un schéma de mutualisation des services AVANT mars 2015 .

L'origine de cette obligation est la loi de réforme des collectivités territoriales...de 2010 !

Le Président de la Communauté de Communes doit présenter un rapport sur la mutualisation des services entre ceux de la Communauté de communes et ceux des communes la composant.

Le coup de pistolet de départ de la procédure a été donné par les dernières élections municipales de mars 2014. La communauté de communes doit au plus tard en mars 2015 présenter son premier schéma de mutualisation.

.

 

Nous avions bien entendu quelques élus égarés  évoquer cette obligation lors de la précédente mandature...ils prêchaient dans le désert et l'indifférence d'une communauté de communes réduite à l'impuissance et des communes dont ce n'était pas le souci majeur.

 

La crise est venue. Elle est restée et constitue une menace pour les collectivités qui voient leur confort budgétaire remis en cause...la fameuse Dotation Générale de Fonctionnement DGF que verse l'Etat aux collectivités va être rabotée d'année en année. C'est le plan gouvernemental qui va imposer une diminution de recettes des communes d'un montant cumulé de 2014 à 2017 de 29,8 milliards d'euros.

 

Lors de la présentation des Débats d'Orientations Budgétaires les maires présentent la courbe descendante de la DGF...100 000, 200 000 euros...

Il faut donc soit trouver des économies pour compenser cette perte de recettes soit augmenter les recettes donc les impôts !...mission quasi impossible compte tenu des promesses électorales !

 

Pris en tenaille entre une augmentation de leurs charges, une diminution de leurs recettes nombre de maires pressés aussi par l'obligation de mutualisation de leurs moyens...iront donc  chercher des économies dans la mutualisation et dans les promesses de l'Etat pour les convaincre ! 

 

APRES LE BATON ...LA CAROTTE

 

Si vous êtes sages, si vous mutualisez bien messieurs les maires et présidents de Communauté de communes vous aurez droit à des "faveurs" pour compenser vos pertes de recettes.

Donc la mutualisation a deux aspects :

- faire faire des économies d'échelles entre les communes et communautés de communes : donc mieux gérer des services,

- une promesse ; la dotation globale de fonctionnement DGF sera attribuée en fonction d'un coefficient de mutualisation des services : cet outil  va obliger chaque collectivité à se poser la question de la mutualisation des services entre les communautés de communes et les communes pour récupérer de la DGF (ou en perdre moins)

 

Nous retrouverons  la même mécanique économique et incitative pour les fusions de communes : qu'on se le dise...messiers les élus si vous voulez que vos concitoyens payent moins  d'impôts mutualisez et fusionnez !

 

 

A SUIVRE ...

 

QUE NOUS APPREND LE TRANSFERT DE COMPETENCE ASSAINISSEMENT A LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DES OLONNES AU 1er JANVIER 2015? UNE SUPER MUTUALISATION mais...

 

 

 

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 09:21
La carte : dernière mouture aprés la navette parlementaire...encore un vote et c'est achevé...achevé quoi ? ...rien près

La carte : dernière mouture aprés la navette parlementaire...encore un vote et c'est achevé...achevé quoi ? ...rien près

Nous avions espéré : le mille-feuille s'envolant comme feuilles en automne...

 

 

Que l'on prennent les déclarations d'André VALLINI, ministre malheureux chargé de cette pseudo réforme ou celles des opposants de tous bords y compris de la majorité la seule chose acquise, sauf surprise de dernière minute, sera  l'adoption en dernière lecture de la carte de la France divisée en 13 Régions.

 

Pourquoi un échec ? 

1) une carte, n'est pas une réforme du mille-feuille : de ce côté là rien ne change,

2) la répartition des compétences entre communes, intercommunalités, départements, régions et Etat n'est pas revue : on fait une coquille : on n'y met rien dedans !

3) cette pseudo réforme a secoué de vieux démons, a mécontenté, a divisé la majorité gouvernementale  et n'apporte rien : c'est cela un échec .

 

Seul point positif si l'on peut dire : le précédent gouvernement FILLON avait supprimé la clause générale de compétence, le gouvernement AYRAULT avait rétabli cette clause, le gouvernement VALLS supprime à nouveau la clause générale de compétence : illisible, incompréhensible, incohérent.

Pour le reste de cette réforme nous vous livrons l'analyse d'un journal qui ne peut être soupçonné d'être de parti pris défavorble à un gouvernement de gauche à savoir le "nouvel observateur".

 

Extrait du n"ouvel observateur"

"L'écueil de la réforme territoriale

 

...Les réflexes du XXème siècle, comme vouloir imposer d’en haut une réforme ou un changement perdurent.

Ainsi prenons l’exemple de la réforme territoriale, enjeu important et potentiellement une source de simplification administrative et d’économies budgétaires.

Comment cela s’est-il passé ?

Dans un premier temps, on a abrogé la précédente réforme qui réduisait le nombre de régions et d’élus tout en supprimant l’échelon électoral du département. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault réintroduit la clause générale de compétences pour l’ensemble des collectivités. "Amusez-vous chers élus, vous pouvez tout faire !" Idée qui saupoudre et engendre une complexité administrative folle et une irresponsabilité des acteurs.

Au fait, qui décide à la fin ?

 

Une décision d'officines

Fort de ce constat, le gouvernement de Manuel Valls s’engage dans une "vraie réforme territoriale" et que voit-on ?

Un président de la République qui réunit son premier ministre et ses ministres concernés pour dessiner la carte sur un coin de table. Cela a été fait dans la précipitation et sans explications...

 .

Le gouvernement évoque la simplification alors que cette réforme ne résout en rien le mille-feuille administratif !

Les maires ruraux expriment leur désarroi et se disent abandonnés.

On les comprend, on le serait à moins, puisque les réformes qui peuvent les concerner sont décidées au-dessus de leurs têtes sans leur avis.

Notre tissu administratif reste obsolète Cet "aménagement" territorial aurait pu être une vraie réforme emblématique du quinquennat de François Hollande, comme la décentralisation de Gaston Defferre adoptée en 1982 lors du premier septennat de François Mitterrand.

François Hollande n’a pas eu le courage d’affronter le débat avec les élus, les géographes, les forces économiques du pays...

Pourquoi le squelette administratif de ce pays date encore du Premier Empire alors que tout a changé ?...

La classe politique actuelle n’a pas encore compris que nous vivions au XXIème siècle.

C’est pourquoi les sans-grades manifestent car ils se sentent "abandonnés".

Le retour du cumul des mandats n'y changerait rien.

Alors que les révolutions technologiques sont réalisées pour faciliter la vie quotidienne des entreprises et des citoyens, l’État et les administrations locales en France s’échinent à complexifier les process par peur de perdre la main et donc un peu de pouvoir.

Il y de quoi être atterré par les derniers propos de Nicolas Sarkozy et de François Baroin qui demandent un retour du cumul des mandats.

Un vrai retour au XXème siècle !

Comment faire croire aux électeurs qu’un élu national serait "hors-sol" avec les technologies de l’information sans avoir un mandat exécutif local.

Pourquoi serait-il moins au fait des choses que celui qui cumule et qui n’a pas le temps de tout traiter et de tout voir ?

Au contraire, l’élu national pourra aussi s’informer de ce qui se passe dans d’autres territoires et n’aura pas le nez dans le guidon de sa propre collectivité.

Cette révolution des élus et de l’administration est indispensable pour que notre pays se remette sur les bons rails.

Et ils n’en prennent pas le chemin, malheureusement ! "

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:01
COLLECTIVITES TERRITORIALES : rappel à l'ordre de la Cour des Comptes

Alors que le congrès des maires de France se soit achevé sans information exceptionnelle rappelons quelques vérités que la Cour des Comptes après examen des comptes de 2013 des collectivités territoriales

 

Cour des comptes : finances locales 2013

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/144000602-les-finances-publiques-locales

...une mine d'or

 

En ce qui concerne la rationalisation administrative et financière du « bloc communal » voilà 4 recommandations extraites du rapport en référence ci-dessus qu'il était bon de rappeler :

 

"1. poursuivre le regroupement des établissements publics de coopération intercommunale et la réduction du nombre des syndicats intercommunaux et des syndicats mixtes ;

2. opérer les transferts de compétences des communes aux intercommunalités par champ entier d’intervention et non plus de façon parcellaire ;

3. développer la mutualisation des services intercommunaux, prioritairement ceux des fonctions supports, au bénéfice des communes membres ;

4. engager la stabilisation des dépenses de personnel du « bloc communal » par des réductions d’effectif, une pause des mesures de revalorisation indemnitaire, une meilleure maîtrise des déroulements de carrière et le respect de la durée légale du travail."

 

En clair:

1) les communes et communautés de communes doivent se regrouper pour éviter les doublons ou pire,

2) plus de bricolages comme l'ont fait les 3 communes du Pays d'Olonne et comme le fait la Communauté de Communes des Olonnes par exemple en ne transférant que des bouts de la compétence assainissement (même si ce qui est fait au niveau du personnel est remarquable : la mutualisation de moyens ce n'est pas simple),

3) il y a un gisement très important d'économies au niveau des collectivités locales.

 

Encore pour répondre aux voeux de la Cour des Comptes et à la situation de crise économique que nous vivons il faut  que certains petits roitelets locaux sacrifient leurs intérêts particuliers et intérêts personnels sur l'autel de l'intérêt général ou qu'ils soient sanctionnés sévèrement. Ce ne peuvnet être des intouchables.

En effet, dans les cas extrêmes, on arrive à la catastrophe de XYNTHIA à la FAUTE-SUR-MER, plus souvent ce sont "simplement" des erreurs de gestion, des prises illégales d'intérêts, du favoritisme dans la passation des marchés publics...qui doivent être dénoncés. Mais par qui ?

 A chaque citoyen d'examiner, d'analyser les situations, d'interpeller les élus et de se faire, sur ce thème, sa philosophie.

En effet, les citoyens ont les élus qu'ils ont choisis : rien ne sert de critiquer ceux qu'ils ont élus. Il leur ont donné un mandat : c'est à eux de surveiller la bonne exécution de ce mandat.

Nous jugerons ainsi tous comment les élus tiennent leurs promesses de fusion de communes au PAYS d'OLONNE.

 

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 11:31
Le mille feuille prend une nouvelle forme : mais laquelle ?

Le mille feuille prend une nouvelle forme : mais laquelle ?

FAISONS UN NOUVEAU POINT SUR LA REFORME TERRITORIALE A L'HEURE OU L'ASSEMBLEE NATIONALE VA REDISCUTER DES REGIONS (13?) ET OU LE SENAT ABORDE LES VRAIES QUESTIONS :

 

1) REPARTITION DES COMPETENCES ENTRE COMMUNES,INTERCOMMUNALITES, DEPARTEMENTS, REGIONS,

2) DEVENIR DES DEPARTEMENTS (disparition en 2020 ?),

3) LIBERTE DES DEPARTEMENTS POUR CHOISIR LEUR RATTACHEMENT A UNE REGION,

3) TAILLE DES INTERCOMMUNALITES (20 000 habitants minimum),

4) FUSION DE COMMUNES ...et D'INTERCOMMUNALITES

 

LA REFORME PART-ELLE A VAU-L'EAU ?

La concertation entre élus et entre élus et gouvernement  tourne à la dérision (voir ci-dessous).

 

On ne sait comment vous vous informez sur cette réforme à géométrie variable mais vitale pour l'avenir du Pays. On entend des déclarations successives  contradictoires et on constate des votes discordants des parlementaires.

Le gouvernement et le parlement  renvoient en 2015 et 2020 même 2021 maintenant ce qui devait être décidé en 2013 (réforme LEBRANCHU) puis 2014 .

 

Le gouvernement parle de la réforme "des communes dans l'intercommunalité", une proposition de loi a été votée à l'Assemblée nationale : à quand  son adoption définitive après les navettes Assemblée Nationale Sénat ? Quelle sera la cohérence entre ce texte et tout ce qui est en route dans la dite réforme territoriale ?

 

1) Communes et intercommunalités

L'intercommunalité  dans les projets et discours sort renforcée mais on ne sait comment. On devrait en savoir plus lors du débat au Sénat à partir du 3 novembre...le débat est passé, rien de neuf

La France, mauvaise élève de l'Europe, garde ses 36 000 communes dont 19 000 ont moins de 500 habitants et 11.700 de 500 à 2 000 habitants soit 31.500 de moins de 2 000 habitants .

 

Rien de précis jusqu'à aujourd'hui sur les communautés d'agglomération.

 

2) Les Départements : la plus grande cacophonie...alors qu'en mars 2015 on va voter pour élire les Conseils départementaux nouveaux sans connaître les compétences du Conseil Général, donc sans savoir à quoi serviront ces élus et la date probable de la disparition (?) du département.

 

Le Ministre de l'Intérieur a déclaré

« Il n’a jamais été question de remettre en cause les départements. Les départements ne disparaîtront pas, même si les conseils départementaux devaient disparaître » donc on ne sait pas si les conseils généraux vont disparaître mais les départements ne disparaitront pas ...cherchez la réforme ! 

Donc, il y aura le maintien de l'échelon département mais avec  quelles compétences...là c'est le flou total.

 

Le premier Ministre : MANUEL VALLS devant l'Association des Présidents des Conseils Généraux :

 

« A quelques semaines de l’adoption par le Parlement d’une nouvelle carte des régions, plus fortes et capables de préparer l’avenir, le Premier ministre a expliqué qu’après 2020, le paysage territorial aura évolué.

Les régions auront de nouvelles compétences ;

les intercommunalités structureront encore plus qu’aujourd’hui les territoires.

Alors, le cadre départemental pourra évoluer. Nous devons le faire sereinement, et par étapes." Le pays a "besoin de cet échelon intermédiaire" qu'est le département, aux côtés de grandes régions stratèges, des intercommunalités et des métropoles qui montent progressivement en charge. Mais cet échelon doit "évoluer". Les compétences de proximité et de solidarité des Conseils généraux seront confortées et clarifiées jusqu'en 2021, a précisé Manuel Valls. Les départements, a-t-il rappelé, jouent un rôle primordial pour assurer les solidarités sociales et territoriales. »

 

Les Présidents de Conseils Généraux

François Sauvadet, député et président du Conseil Général de la Côte-d’Or, déplore que le Premier ministre, Manuel Valls n’ait pas “clarifié enfin la position du gouvernement sur l’avenir des conseils généraux et la réforme territoriale en cours”, lors du Congrès des départements de France.

Lire le communiqué de presse ci-dessous.

Ce 84ème Congrès des départements de France est un rendez-vous manqué pour le Premier Ministre.

Il avait l’occasion de clarifier enfin la position du Gouvernement sur l’avenir des Conseils Généraux et la réforme territoriale en cours, il ne l’a pas fait !

Une fois encore le débat n’a pas eu lieu.

Les Présidents de Conseils Généraux n’ont pas pu dialoguer avec le Premier Ministre qui s’est contenté d’un long monologue.

Dans son intervention, il a reconnu les hésitations du gouvernement sur ce dossier depuis deux ans sans pour autant apporter des réponses concrètes aux inquiétudes des Départements. La question des compétences a ainsi été renvoyée à 2015. Et contrairement à l’engagement du Gouvernement de renforcer les moyens des Départements, notamment pour le financement des Allocations Individuelles de Solidarité, il a renvoyé à un comité de travail la charge d’étudier la recentralisation de la gestion du RSA. A cinq mois des élections départementales, nous ne savons donc toujours pas quels seront le rôle et les missions des futurs Conseils Départementaux.

C’est du jamais vu dans l’histoire de la Ve République et c’est la démocratie locale qui risque d’en payer le prix fort. “

 

3) Les Régions

 

Pour les régions : leur nombre est encore à géométrie variable 13, 14 ou plus ? Maintient-on le principe qui autorise le département d'une région de rejoindre sa voisine comme par exemple la Loire Atlantique qui rejoindrait la BRETAGNE ?

L'Assemblée nationale est revenue à 13 Régions.

Quelles compétences pour les régions ? : encore le flou puisqu'on ne connaît pas les compétences retirées aux Départements qui seraient données aux Régions et aux intercommunalités et/ou aux communes .

 

4) Les Metropoles

Rien de nouveau

 

Maintenant, en ce mois de novembre 2014, si vous y voyez plus clair sur la réforme territoriale envoyez-nous vos informations qu'on puisse éclairer nos lecteurs.

A se demander, s'il y a un Ministre qui sait diriger la réforme ou à défaut celle-ci va-t-elle partir dans tous les sens et encore une fois on passera à côté de la réforme nécessaire et pire une nouvelle usine à gaz sans cohérence sera là pour complexifier la situation. Peut-on laisser faire cela...quelles sanctions pour les futures élections ou quelle autre sanction populaire ?

 

STOP : on n'y voit plus clair, le citoyen ne sait plus où va le gouvernement et sa réforme ! Messieurs et mesdames du gouvernement remettez de l'ordre SVP. Les français veulent savoir où l'on va. C'est plus important que nombre de sujets que les media nous assènent !

...en 2015 les français seront appelés à voter deux fois...attention !

 

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 15:04
REFORME TERRITORIALE : nouveau point sur son état de santé, très malade ?

UNE REFORME TERRITORIALE SANS FONDEMENTS SOLIDES AVEC PLUS D'EXCEPTIONS QUE DE REGLES, SANS UNE REPARTITION DES COMPETENCES CLAIRES.

UNE REFORME TERRITORIALE BROUILLON

voir aussi

 

Il n'y a pas de jour sans que le mini projet de miniforme territoriale ne soit égratigné, revu, recorrigé même la première base le redécoupage des REGIONS est revu. C'est la concertation nous dira-t-il mais comment se concerter sérieusement sur un projet à géométrie varaible ?

Un analyste décrit les " 9 étapes qui ont rendu la réforme territoriale illisible ! "

L'Alsace était  en train de gagner son pari d'unification de ses deux départements (moins sûr que cela aprés le discours du Premier Ministre devant les sénateurs).

Le Premier Ministre lâche du lest face à la fronde des Présidents de Régions (tous socialistes sauf un).


C'est une cacophonie de motions départementales, de déclarations contradictoires des ministres, de prises de position des Présidents de Régions.

Lors de son intervention au Sénat Manuel VALLS n'a rien lâché sur la carte et n'a pas répondu à la question de fond posée par François Zocchetto, président du groupe centriste

«Redécouper les régions avant de savoir ce qu'elles vont faire est un non-sens»

 

Jacques LEVY un spécialiste de la question de la "géographie politique" donne quelques leçons de bon sens.

Il fallait partir du local pour aller vers les régions et non l'inverse. L'urbanisation généralisée et l'explosion des mobilités ont changé la donne.

 

"1) La commune doit être remplacée par des territoires locaux pertinents, correspondant, en gros, aux espaces de vie des habitants, c'est-à-dire la ville, la banlieue et le périurbain ensemble. Voilà au moins un aspect qui correspond à la démarche qui devient exemplaire entreprise au Pays d'Olonne(sauf peut-être celle de la commune isolationniste de Château d'Olonne)NDLR.

2) Une fois ce travail effectué, on pourrait regrouper ces "intercommunalités" à l'échelle de nouvelles régions, sans se soucier des découpages administratifs existants. Ainsi, dans l'Aisne : au sud, Villers-Cotterêts fait partie de l'aire urbaine de Paris tandis qu'au nord, Hirson jouxte la frontière belge.

Sous quels critères suivre pour rassembler ces intercommunalités en régions?

Selon moi, il y en a deux.;

1) En premier lieu, il faut observer les ressources objectives : universités, entreprises de pointe, lieux de création, hubs de mobilité, etc. En général, ces points forts se trouvent dans les grandes villes : on peut donc construire des régions autour de Lyon, Toulouse, Bordeaux ou Lille...

2) Mais il faut aussi tenir compte des ressources subjectives, c'est-à-dire de l'identification des habitants à un territoire."

 

Le Premier Ministre parle de mars 2015  pour boucler sa réforme territoriale et se tait désormais sur le sort réservé aux départements où la "réflexion" se poursuivra jusqu'à 2020 soit à la date des calendes  grecques !...jusqu'à cette échéance il en aura coulé de l'eau sous les ponts et des élections dans les urnes à commencer par celles de mars 2015...élections départementales... et décembre 2015 celles des régions(en attendant que, même pour ces dates, cela change encore ?).

 

Reviendra-ton à une réforme globale, équilibrée ?...en un mot la fin du mille feuille et une France moderne avec des compétences justement réparties et une décentralisation avec équilibre des pouvoirs et contre-pouvoirs.

 

 

 

 

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 09:36
Le nouveau millefeuille...pour bientôt ? ...en attendant aux collectivités territoriales de faire des économies

Le nouveau millefeuille...pour bientôt ? ...en attendant aux collectivités territoriales de faire des économies

Voilà comment MEDIAPART soigne la réforme territoriale

"Réforme territoriale : chiche !"

 

"Un pas en avant, deux pas en arrière, la "Valls" du gouvernement est à mille temps ! qui osera un jour affronter la force, ou plutôt l'inertie des Barons locaux. Telle est la question ! Depuis les lois Deferre des années 80, pas de vraies réformes "

 

Dans ce dossier de la réforme territoriale qui nous concerne tous nous ne pouvions pas ne pas vous faire part de cet interview du secrétaire d'Etat chargé de la  Réforme Territoriale (paru dans la Provence) André VALLINI.

 

OUI, les collectivités doivent et peuvent faire des économies,

OUI, les collectivités doivent continuer à investir,

OUI, les finances des collectivités sont généralement plus saines que celles de l'Etat...et cela, c'est la loi qui l'impose...l'Etat se permet de financer ses frais de fonctionnement en empruntant...une aberration...emprunter pour payer des frais de fonctionnement. Cela est heureusement interdit pour les communes et autres collectivités territoriales...qui, pour établir leur budget, doivent faire le calcul :

recettes espérées (surtout impôts locaux ) - frais de fonctionnement = un "Excédent "qui va permettre de financer des investissements.

 

"Le couple d'avenir, c'est la région pour le développement économique et l'intercommunalité pour les services de la vie quotidienne"...

 

André Vallini est le secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale, qui doit être votée en mars 2015 au plus tard,

Il dit dans l'interview qui suit des choses étonnantes et il fait le point sur une réforme territoriale cohérente...sans totalement nous éclairer particulièrement sur le futur ou feu Conseil Général, sur la commune de demain...mais tout change tous les jours !

 

"Les élus locaux, Martine Aubry en tête, s'insurgent contre les économies de 11 milliards que le gouvernement leur réclame sur trois ans.

Ils affirment qu'ils ne pourront plus investir."

Je comprends leur inquiétude. Mais à tous ceux que je rencontre partout en France, je dis que, pour redresser les comptes publics, l'État s'inflige à lui-même un effort encore plus douloureux.

Les collectivités consacrent à l'investissement, chaque année, environ 55 milliards d'euros et le gouvernement leur demande un effort annuel de 3,6 milliards.

Il y a donc de la marge et elles doivent saisir cette occasion pour rationaliser leurs dépenses de fonctionnement.

C'est ce que nous faisons au Conseil Général de l'Isère, ce qui nous permet de ne pas augmenter les impôts depuis bientôt dix ans, d'avoir un endettement minimal et en plus de maintenir notre niveau d'investissement.

Mais ça demande des efforts : après des mois de conflit avec les syndicats, nous avons réussi à augmenter la durée hebdomadaire du travail de 32 à 35 heures, sans augmentation de salaire, ce qui a permis de gagner l'équivalent de 170 emplois plein temps sur un total de 4 600 agents.

 

"La Cour des Comptes redoute pourtant une hausse des impôts locaux. Pas vous ?"

 

Non, car les élus sont bien conscients qu'il faut mettre un terme à ces augmentations. Et pour aider les communes les moins favorisées, nous allons répartir l'effort de manière plus juste en le faisant peser davantage sur les autres. Nous allons aussi alléger les dépenses locales en révisant les normes les plus coûteuses et les moins utiles en matière d'urbanisme, de construction ou d'environnement par exemple. Enfin, la discussion budgétaire au parlement laisse entrevoir des marges de manœuvre sur le fonds de compensation de la TVA.

 

"La Cour des Comptes propose d'encadrer les finances des collectivités territoriales avec une loi. Il s'agirait d'une loi de programmation indicative et donc respectueuse du principe constitutionnel de libre administration des collectivités locales."

Ça existe dans de nombreux pays et c'est une idée intéressante. Dans le cadre de la réforme territoriale, les députés ont ramené le nombre de régions de 24 à 13.

 

"Quelles vont être leurs compétences nouvelles ?"

Comme en Allemagne, en Italie ou en Espagne, elles vont devenir les moteurs du développement économique : l'apprentissage, en plus de la formation qu'elles ont déjà, l'aide aux entreprises, à l'innovation et à l'internationalisation, les grandes infrastructures , les routes et les ports départementaux qui deviendront régionaux, les transports interurbains en plus des ferroviaires, le tourisme, l'environnement, tout ce qui contribue à l'attractivité d'un territoire sera confié à la région .

Elles auront aussi à élaborer un schéma de développement économique qui s'imposera aux autres collectivités locales , comme aux chambres de commerce et aux chambres de métier. La formation professionnelle dont elles ont déjà la charge ne marche pas. Par leur faute ? Les régions cherchent toutes à rendre le système le plus efficace dans la lutte contre le chômage et elles sont les mieux placée car proches des entreprises et de leurs besoins. Certaines proposent même d'expérimenter la régionalisation de tout le service public de l'emploi : par convention avec pôle emploi, et en plus de l'apprentissage, la formation et l'aide aux entreprises, ces régions volontaires auraient ainsi une compétence globale pour faire reculer le chômage.

 

"Vous voulez renforcer les intercommunalités. Que restera-t-il aux communes ?"

La France compte 36 681 communes, alors que l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie à elles trois, en comptent 24 000 ! Les maires des petites communes ont conscience qu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Savez-vous qu'en France, 50 % des communes ont moins de 500 habitants, 92 % moins de 2 000 habitants et 97 % moins de 5 000 habitants ? Le couple d'avenir, c'est la région pour le développement économique et l'intercommunalité pour les services de la vie quotidienne. Tout en respectant l'identité communale à laquelle les Français sont également attachés.

 

"La métropole Aix Marseille est rejetée par un grand nombre de maires de gauche comme de droite. Vous allez passer au forceps ? "

On ne le souhaite pas. Entre Marseille et le reste du département, c'est une longue histoire compliquée. Mais l'avenir est à la coopération et à la complémentarité. C'est inéluctable. Le gouvernement ne renonce pas et le temps nous donnera raison.

 

Coincé entre la région et les intercommunalités, à quoi sert encore le Conseil général ?

Jusqu'en 2020, il va garder ses deux compétences majeures : la solidarité territoriale avec les communes et la solidarité sociale avec les personnes âgées, notamment dépendantes, les handicapés, les familles en difficulté, les enfants maltraités et abandonnés. Après 2020, on peut envisager de le remplacer par une fédération d'intercommunalités ou un conseil des communautés pour garantir la solidarité nécessaire entre les territoires du département, notamment ruraux.

 

"L'hostilité à la réforme ne se manifeste pas seulement dans les Bouches-du-Rhône. Vous allez pouvoir passer outre ? "

Aujourd'hui, les élus sont prisonniers d'un système complexe et donc coûteux. Et ils savent que 65 % des Français souhaitent cette réforme qui permettra de réaliser des économies sur le long terme.

 

"Avec un Président en rade dans les sondages, un gouvernement qui rame, un Sénat qui est repassé à droite, quelles sont vos chances de réussite ?"

Les sondages ne doivent pas nous empêcher de réformer la France. Le président de la République comme le Premier ministre sont déterminés à aller au bout de cette réforme attendue depuis trop longtemps. Quant au Sénat, je veux croire que la nouvelle majorité saura faire preuve d'un esprit constructif pour que la réforme soit votée avant la fin du mois de mars prochain, soit un an après son lancement. Ce serait un résultat positif pour tout le monde. Cette réforme est l'occasion de dépasser les clivages partisans et de rassembler tous ceux qui veulent moderniser la France.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 20:10
La préparation du nouveau millefeuille est longue

La préparation du nouveau millefeuille est longue

L'actualité locale brille encore en ce début septembre par son silence qui cache peut-être un été studieux de nos élus décideurs pour une rentrée en fanfare. L'actualité citoyenne nationale est plus garnie.

 

Revenons donc aux projets gouvernementaux en matière de réforme territoriale qui sont à géométrie variable. Ils sont plus importants pour l'avenir du pays que les frasques de députés piégés dans une certaine corruption ou ceux d'un ex première dame de France qui règle ses comptes "conjugaux" et autres.

 

1) Les Régions : contrairement à ce qu'on essaie de faire croire la nouvelle carte n'est pas décidée : 13, 14 régions plus des départements qui changeront de Région...Tout est encore  possible puisque le débat parlementaire reprendra en septembre voire octobre, à moins que le gouvernement n'en décide autrement (dernières déclarations du Premier Ministre)

2) les Départements...leur disparition annoncée pour 2021 n'est plus une règle. Le Premier Ministre et d'autres ministres annoncent que pour les régions rurales le département serait maintenu...mais avec quelles compétences ? "Là où les intercommunalités ne peuvent représenter l'ensemble des collectivités, notamment dans les départements ruraux, les conseils départementaux doivent garder un rôle, même si leurs compétences seront simplifiées " a dit le Premier Ministre dans un langage que nous avons du mal à comprendre...maintenir le conseil général si le département n'a plus de compétences effectives et spécifiques à quoi bon ? Sauf à faire plaisir à des élus locaux ! On cherchera à s'informer et à comprendre !

 

3) les intercommunalités et les communes : on ne voit rien venir!

« Nous avons cinq ans pour imaginer l'avenir des départements. Il faut s'y atteler dès à présent », a dit le Premier Ministre pour les départements

et quid pour une réforme des communes, des intercommunalités?

Cette dernière déclaration du Premier Ministre n'éclairera pas la lanterne du citoyen : c'est loin 2021 ? En politique, oui !

 

4) la répartition des compétences

Elle se fera donc entre régions, intercommunalités, restes de départements  et communes...une tâche difficile voire impossible dans le contexte politique et préélectoral actuel. Impossible sauf si une union sacrée se faisait au-delà des clivages majorité/opposition au nom de l'intérêt général..

 

Va-t-on vers une réforme territoriale d'ampleur comme l'annonçait le Président de la République ?...cela n'en prend pas le chemin ...nous n'avons pas fini de manger du mille-feuille et d'en avoir une indigestion économique.

Nous espérons nous tromper mais...

 

 

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 17:33

 

Qu’adviendra-t-il de cette réforme dans la situation actuelle crée par la démission du gouvernement et l’état de crise que nous vivons ?

 

Aux urnes citoyens ?

 

- Cette réforme c’est un amuse électeur voire une tromperie

- Par contre, c’est un test réussi : le gouvernement et le chef de l’État peuvent ainsi mesurer la capacité de résistance des élus à ce mini projet de réforme avant d’attaquer si c’est politiquement possible une vraie réforme : regroupement des communes, fusion d’intercommunalités, fusion département région (ou répartition stricte des compétences)...

Les bêtises qui sont écrites ou dites par les élus sur la réforme de la carte des régions attestent bien de la résistance des élus (« sauvons nos chers mandats, nos cumuls de mandats… »), .

Elles attestent de leur petitesse, de leur étroitesse d’esprit…Un exécutif fort et responsable devra passer outre cette pseudo résistance et l’attaquer, montrer au peuple français qu’il est impossible de gérer la France avec 36 000 communes, 2 500 intercommunalités, 101 départements, plus de 900 députés et sénateurs, 600 000 élus…

Une vraie réforme territoriale réalisée suivie de la réforme de l’État : ce sera la confiance retrouvée.

Mais le pouvoir du gouvernement actuel affaibli et la faiblesse de l’opposition rendent-ils possibles un projet d’ampleur de réforme territoriale et de l’État ?

Ne faut-il pas rendre la parole au peuple et que le débat national se déroule…nous avions déjà suggéré cette issue à la crise du pouvoir et par conséquent à la crise économique contre laquelle le pouvoir a démontré son impuissance. Cette suggestion revient d'actualité et aujourd'hui nous  sommes moins isolés pour le demander.

 

Nous versons au dossier cet extrait très intéressant, simplement documenté de  BREIZ Info du 23 08 2014

« La réforme territoriale est devenue depuis quelques mois une urgence absolue pour un gouvernement et un président de la République totalement discrédités.

On nous dit que cette réforme devrait permettre de faire des économies considérables. Cela reste à démontrer.

Le Premier ministre attend donc des miracles de la réduction du nombre des régions qui devraient ainsi atteindre une « taille européenne ».

On remarquera que les länder allemands, souvent cités en exemple, n’ont pas tous la « taille européenne ».

Ainsi le land de Brême ne compte que 660 000 habitants quand la Rhénanie-Westphalie en compte 17 millions, la Sarre un million ou le land de Rhénanie-Palatinat quatre millions. Certes, en moyenne les seize länder allemands (5,1 millions d’habitants) sont plus peuplés que les régions françaises actuelles (2,9 millions) mais ils sont aussi divers par leur dimension démographique que le sont nos régions..

En réduisant le nombre des régions françaises à 14 (13, NDLR ), leur population moyenne deviendrait voisine de celle des länder allemands. Notons au passage que la Bretagne à cinq départements aurait, avec 4,6 millions d’habitants, une taille voisine de celle de la moyenne des länder allemands.

Il est permis de penser que cette réduction de leur nombre permettra de faire des économies, mais seront-elles aussi importantes que ce qu’en dit Manuel Valls ?

Ce n’est pas ce que pense le député René Dosière (apparenté PS), spécialiste des finances des collectivités territoriales, qui a calculé que la réforme territoriale, telle qu’elle se présente à ce jour, ne permettra d’économiser que deux à trois milliards d’euros.

On est loin des 25 milliards annoncés.

La réduction du nombre des régions ne sera donc pas suffisante parce que comme l’a expliqué René Dosière, c’est au niveau des communes et surtout des structures intercommunales que règne la gabegie et l’inflation des personnels.

En effet le budget global des régions est de 30 milliards d’euros, celui des communes et des intercommunalités de 165 milliards d’euros et celui des 101 départements de 70 milliards d’euros.

Selon lui, les économies réalisables pourraient être de 2 à 3 milliards dans les régions, 15 milliards dans les communes et intercommunalités et 2 à 3 milliards dans les départements.

Le Président et le gouvernement auraient donc fait un mauvais diagnostic et se seraient trompés de cible.

A moins que, comme le disent de méchantes langues, ils aient pris cette décision pour se conformer à un souhait de la Commission européenne dont la stratégie de contournement et d’effacement des États historiques passe par la création de grandes régions.

Quoiqu’il en soit, le surcoût de notre organisation territoriale n’est donc pas lié d’abord au millefeuille administratif mais à la gabegie communale et intercommunale qui devrait être une préoccupation essentielle du gouvernement.

Le millefeuille administratif français

L’organisation administrative de l’Allemagne comprend, pour 82 millions d’habitants, 16 länder divisés en 323 « kreise » et 13 854 communes. Il existe également outre-Rhin des structures intermédiaires entre communes et kreise qui sont appelées « amt » ou « verbandsgemeinde ».

En comparaison, il y a en France, 22 régions, 101 départements, 342 arrondissements, 2 456 intercommunalités et 36 767 communes (les 3 883 cantons de métropole ne sont que des circonscriptions électorales qui pourraient être supprimées si on adoptait un système proportionnel départemental pour l’élection des conseils départementaux) !

La différence entre l’organisation allemande et la nôtre concerne donc un niveau administratif et un nombre très important de communes (il y a près de 20 000 communes ayant moins de 500 habitants, lesquelles pourraient, pour une bonne part d’entre elles, être regroupées s’il est démontré qu’un tel regroupement est susceptible de générer de substantielles économies).

On pourrait très bien imaginer de supprimer les arrondissements plutôt que les départements.

Les déplacements aux chefs-lieux des départements ne posent plus les mêmes problèmes qu’en 1800 et la suppression des arrondissements permettraient d’alléger le coût de fonctionnement des départements.

Quant aux régions, il serait possible de réduire leur nombre à quatorze tout en respectant le legs de l’histoire.

Dans Marianne (18/07/14), Périco Légasse a imaginé une configuration comprenant les régions suivantes : Nord-Picardie ; Champagne-Lorraine ; Alsace ; Ile de France ; Bourgogne-Franche Comté ; Val de Loire – Poitou ; Auvergne-Limousin ; Aquitaine-Charentes ; Pyrénées–Languedoc ; Provence–Alpes–Côte d’azur ; Corse ; Rhône-Alpes ; Normandie et Bretagne à cinq départements.

Pour faire des économies, les conseillers départementaux pourraient être également conseillers régionaux. Le conseil régional serait alors une réunion de l’ensemble des conseils départementaux de la région et le nombre des élus pourrait être diminué.

Il y a en Bretagne à cinq départements 260 conseillers départementaux qui gèrent 4,7 milliards d’euros et 117 conseillers régionaux qui gèrent 1,9 milliard d’euros.

Le total de leurs salaires bruts s’élève à 10,4 millions d’euros.

En comparaison les 577 députés et 348 sénateurs gèrent 370 milliards d’euros et le total de leurs salaires bruts et indemnités s’élève à 145 millions d’euros.

Ce qui signifie que le coût salarial et indemnitaire des conseils généraux et départementaux est près de quatre fois plus élevé par unité de dépenses que celui de l’État ! 

B. Guillard »

REFORME TERRITORIALE : osons dire la vérité aux français, le changement du nombre de Régions n’est pas une réforme territoriale. Quelle réforme demain ?
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