29 décembre 2014
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LISEZ, ESSAYEZ DE COMPRENDRE : c'est fou et vrai !
Il y a une chose qui est sûre : fin mars 2015 auront lieu les élections "départementales " ex cantonales.
Donc à moins de 100 jours les français seront appelés à élire des conseillers départementaux dont on ne sait pas à quoi ils vont servir : une première dans l'histoire de France!
En effet, la réforme territoriale tant attendue se résume dans les faits en cette fin 2014 à une carte des Régions accouchée dans la douleur.
Cette tragi-comédie du redécoupage des régions comme cela est écrit dans une chronique, c'est l'arbre qui cache la forêt :
"L’Enflure des régions tient lieu de réforme territoriale... et fait obstacle à celle qui serait pertinente" écrit sur mediapart Gérard BELORGEY brillant politologue et grand commis de l'Etat.
ON AMUSE LA GALERIE : choix des noms des régions, des capitales régionales...et on oublie l'essentiel...
LE VRAI PROBLEME, LE SEUL : la redéfinition des compétences proposée par le projet de loi NOTRE ( Nouvelle Organisation Territoriale de la REpublique) pour éviter les doublons, triplons...entre communes, intercommunalités, départements, Régions, Etat. Mais ce projet est loin d'être voté.
Le projet de loi tient bien compte des Métropoles nouvelles mais RIEN SUR L'AVENIR DES DEPARTEMENTS ...sauf qu'on va élire des conseillers départementaux pour 6 ans (mars 2015 à mars 2021) alors que LES DEPARTEMENTS DOIVENT DISPARAITRE EN 2020 !
Les électeurs vont en mars prochain élire leurs futurs conseillers départementaux chômeurs ! qui, de toute façon, une fois élus ne sauront pas quelles seront leurs compétences : en clair, ils ne sauront pas ce qu'ils doivent faire et donc pourquoi ils auront été élus...ce qui ne les empêche pas de se précipiter et d'annoncer leurs canidatures.
Quelle piètre comédie !
Cela fait vraiment désordre!
A moins qu'une nouvelle majorité parlementaire en 2017 ou avant détricote la réforme de 2014/2015 comme l'a fait la majorité actuelle en détricotant la réformette territoriale de 2010.
De vrais perdants dans cette histoire : la crédibilité de notre Parlement, de nos élus, de notre système constitutionnel, en bref : la démocratie est malade.