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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 18:30
13 régions : une réformette qui coûte cher

13 régions : une réformette qui coûte cher

LA RÉFORME TERRITORIALE DEVENUE RÉFORMETTE AU LIEU D'ÊTRE SOURCE D'ÉCONOMIES EST SOURCE DE DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES

 

"Actualité Club finances " a publié un bilan de la Réforme Territoriale 2014 2015

"Lors de son entrevue avec le nouveau ministre des collectivités, Jean-Michel Baylet, le président de l'Association des régions de France Philippe Richert (LR) a souligné « le caractère totalement irréaliste des économies qui avaient été affichées par le gouvernement » lors du lancement de la réforme territoriale."

L'ancien Secrétaire d'~~ÉÀÉtat en charge du dossier avait, alors, avancé une fourchette de 12 à 25 milliards d'euros.

Le dernier remaniement ministériel a balayé les Ministre et Secrétaire d'État, chevilles ouvrières dépitées de la réforme avortée qu'étaient Marylise LEBRANCHU et André VALLINI qui ont avalé des couleuvres et l'échec d'une réforme territoriale tant espérée et si nécessaire au redressement de la France.

Le président de l’Association des régions de France Philippe Richert (LR) fait un bilan très sombre de la réformette.

 

ABANDON DE LA RÉFORME AU PROFIT DE LA RÉFORMETTE LIMITÉE À LA FUSION DES RÉGIONS

1 - Les départements avec le "nouveau conseil départemental" ne sont pas supprimés, Le Président de la République en 2014 avait dit "Les départements ont vécu ". En 2016, on peut dire les Départements ont bien survécu.

2 - Les communes et intercommunalités demeurent : leurs regroupements et fusions sont soumis au volontariat et comme on a vu peu d'élus volontaires pour abandonner leurs mandats et privilèges (voir ce qui se passe au Pays d'Olonne), les 36 000 communes demeurent !

3 - de nouvelles structures sont nées : les métropoles, les nouveaux cantons.

Seules les lois (particulièrement lois MACRON) ont incité à l'allégement du millefeuille territorial et a été réalisée la fusion des Régions faite dans des conditions souvent contestées.

Dans un entretien au Figaro, le 8 mai 2014, le représentant du Gouvernement sur ce dossier – devenu depuis secrétaire d’Etat au Développement et à la francophonie – s’était particulièrement avancé.

« Le budget des collectivités locales représente au total 250 milliards d’euros."

Les meilleurs spécialistes pensent qu’en tablant sur des économies d’échelle et des suppressions de doublons qui pourraient à terme représenter de 5 % à 10 % on arrive à un gain annuel de 12 à 25 milliards d’euros à moyen terme.

Ce qui est beaucoup.

Sans parler des gains de temps et d’efficacité qui sont difficilement quantifiables mais sans doute très importants », avait lâché André Vallini au surlendemain d’une fameuse intervention présidentielle sur BFM TV.

 

Un petit mois plus tard, André VALLINI s’était montré un peu plus prudent.

A l’issue d’un conseil des ministres marquant, le 3 juin 2014, le coup d’envoi de la fusion des régions et d’une cure d’amaigrissement des départements, il évoquait des économies de l’ordre de « 10 milliards ».

Un chiffre qui reste aussi à démontrer.

Si la suppression massive de syndicats intercommunaux (Cette réforme a encore du mal à s'inscrire dans les faits) représentant au total 18 milliards d’euros a bien été, un temps, souhaité, la principale mesure de la réforme territoriale reste la fusion des régions.
 

Or, il s’agit pour les régions des collectivités les moins dépensières.

Les régions pèsent en effet moins de 30 milliards d’euros, là où les départements affichent des budgets plus de deux fois supérieurs.

Quant aux communes et à leurs intercommunalités, leurs comptes se révèlent plus de quatre fois plus élevés que ceux des régions.

Comme le rappelait La Gazette dès le 9 mai 2014, il existe, en sus, peu de leviers d’économie de personnel au sein de cet échelon.

Les effectifs des régions culminent à 80 000.

Là même où le bloc communal regroupe près d’1,5 million d’agents !

Et parmi les fonctionnaires des régions, plus de la moitié (52 000 au total) sont des personnels techniques, ouvriers et de service (TOS) œuvrant dans les lycées.

Des agents sur lesquels les fusions de région ont peu d’impact. Leur activité et leur implantation restent rigoureusement les mêmes.

Pour le politologue, Jean-Luc Bœuf, la messe est dite : les fusions de région ne généreront pas d’économies.

Bien au contraire !

« L’agrandissement des hémicycles, l’harmonisation des multiples schémas caractérisée notamment par le recours à des cabinets de consulting, la multiplication des implantations des services, les déplacements nombreux que cela engendrera et l’inévitable alignement par le haut du statut des personnels entraîneront un surcoût d’environ 3 % du budget actuel des régions, soit 1 milliard d’euros », évalue-t-il.

C'est la signature de l'échec complet de la réforme territoriale !

 

A SUIVRE : prochainement, un réquisitoire sans appel sur l'échec de cette réforme

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 11:30
7 communes dans une agglomération : 1er janvier 2017

7 communes dans une agglomération : 1er janvier 2017

AU 1er JANVIER 2017, QUELLES COMPÉTENCES RESTERONT AUX COMMUNES AU PAYS D'OLONNE ?

 

LE 1er JANVIER 2017, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES OLONNES  CCO (Les Sables d'Olonne, Olonne-sur-Mer, Château d'Olonne) DISPARAÎT ET SE FOND AVEC LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES AUZANCE VERTONNE CCAV (Sainte-Foy, Vairé, Ile d'Olonne) DANS LA  COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION

 

Avertissement de la rédaction : Cet est article est long voire complexe mais nous paraît nécessaire pour éclairer le débat sur la fusion des communes, l'intercommunalité...bon courage aux lecteurs et nous sommes à leur disposition pour répondre à leurs interrogations.

 

Il est nécessaire d'y voir clair pour distinguer :

- les compétences des communes qui sont déjà transférées à la CCO (pour être exhaustif il faudrait y ajouter les compétences spécifiques de la Communauté de Communes Auzance Vertonne, comme le pôle équestre),

- les compétences de la nouvelle agglomération,

- ce qui restera comme compétences aux communes.

 

LES TRÈS NOMBREUSES COMPÉTENCES ACTUELLES DE LA CCO QUI SERONT TRANSFÉRÉES À "L'AGGLO" AU 1er JANVIER 2017

 

- Développement économique

Zones d’activités économiques (industrielles, tertiaires, commerciales et artisanales), parc d’activités économiques spécifiques, Vendéopôle du littoral vendéen,  consultation pour toute réalisation d’intérêt économique,. Immobilier d’entreprises : pépinière d’entreprises, ateliers-relais et usines à rétrocéder ou à louer

Commerce de proximité

Promotion et conseil économique

Hôtel des formations (à venir ?)

Tourisme : promotion et développement au-delà des territoires communaux, développement du sport équestre

Participation à des organismes à vocation économique : sociétés d’économie mixte... 

- Aménagement de l’espace communautaire

Schéma de cohérence territoriale (SCOT)

Élaboration d’un règlement d’affichage publicitaire communautaire

Politique du logement et du cadre de vie

- Projet de programme local de l’habitat 

Création d’un foyer de jeunes travailleurs « Le Spi » situé au château d’Olonne

Logement social : aide aux associations et organismes d’accueil aux personnes sans hébergement (maison d’accueil de jour et accueil d’urgence)

Participation financière au fonds de solidarité pour le logement...

- Voirie d’intérêt VENDÉE GLOBE

Création, gestion et entretien des voies d’intérêt communautaire (voies de liaison entre au moins deux communes ou voie desservant principalement un équipement communautaire). Aménagement, entretien et gestion du sentier cyclable du littoral initié par le Département.

- Gestion du réseau de transports urbains et du mobilier urbain correspondant, service assuré par la société Oléane (Transports Urbains des Sables d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer)

- Protection et mise en valeur de l’environnement

Services concourant à la protection et à la mise en valeur de l’environnement :

 fourrière animale et chenil, fourrière automobile intercommunale

Gestion des déchets : collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés (adhésion au Syndicat mixte TRIVALIS), collecte des encombrants

Assainissement collectif eaux usées (études, travaux et gestion des réseaux et équipements reconnus d’intérêt intercommunal)

 Lutte contre les inondations : création, gestion, aménagement et entretien des bassins d’orage et équipements associés

- Construction, entretien et fonctionnement d’équipements sportifs et culturels

Actions et équipements sportifs communautaires (piscine, athlétisme, rugby)

- Actions et équipements culturels :

Conservatoire, informatisation des bibliothèques, promotion itinérante de la lecture publique (Bibliobus), participation à la promotion des activités pédagogiques au musée de l’Abbaye Sainte-Croix à destination des scolaires de l’agglomération

Participations et subventions destinées à des associations et organismes sportifs ou culturels (aide au financement des évènements dont le rayonnement dépasse le territoire communal)

 

Compétences facultatives

- Création, aménagement, gestion et entretien d’une hélistation

- Petite enfance : études, création, entretien, gestion ou participation au Multi Accueil (crèches)

- Structures médico-sociales : participation à l’évolution des structures médico-sociales actuelles du Centre hospitalier Gérontologie :

- Centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC)

- Sécurité et prévention : Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance.

- Animation : Centre animation jeunesse (CAJ), Cool Café

 

La loi NOTRe prévoit de nouveaux transferts obligatoires et entiers de compétences des communes membres vers  les communautés d’agglomération :

 

QUELLES COMPÉTENCES POUR LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION ?

S'ajouteront donc aux transferts de compétences de la CCO et de la CCAV à la Communauté d'agglomération les compétences obligatoires d'une communauté d'agglomération que la loi les reprécise :
 

- compétences en matière de développement économique ;

- promotion du tourisme (art. L5214-16 et L5216-5 CGCT) et création d’offices du tourisme, à partir de 2017. Deux exceptions permettent toutefois de conserver des offices de tourisme communaux : dans les communes « stations classées de tourisme » et sur les sites disposant d’une « marque territoriale protégée », notion introduite par la loi NOTRe dans le code du tourisme et qui sera définie par décret,

- aménagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage, à partir de 2017 pour les communautés de communes (art. L5214-16 CGCT) et pour les communautés d’agglomération (art. L5216-5) ;

- gestion des milieux aquatiques et prévention contre les inondations (GEMAPI) à compter du 1er janvier 2018 ;

- eau et assainissement, collecte et traitement des déchets ménagers, en 2020.

- En matière d’urbanisme, les communautés de communes et les communautés d’agglomération vont se voir transférer la compétence d’élaboration des PLU (plans locaux d’urbanisme) sauf en cas d’existence d’une minorité de blocage qui est maintenue telle que prévue par la loi ALUR (au moins 25% des communes correspondant à 20 % de la population).

Par ailleurs, dans les domaines se rapportant aux pouvoirs de police « spéciale » transférés, le président d’un EPCI à fiscalité propre se substitue dans tous les actes du maire, à la date du transfert.

 

ALORS NOUS POSONS LA QUESTION : Que restera-t-il comme compétences aux communes en 2018 /2020 ?...QUEL DEVENIR POUR LES COMMUNES ?

L'essentiel des compétences encore communales sont :

- L'état civil,

- Une partie des affaires scolaires (pour combien de temps ? Et les règles seront harmonisées entre les communes ,

- L'action sociale...ou ce qu'il en restera,

- La voirie communale et les espaces verts communaux,

- Les bâtiments communaux dans la mesure où ils n'auront pas de vocation intercommunale,

Quelques actions culturelles ...à condition qu'elles soient à vocation uniquement communale (est-ce possible ?)

C'est très maigre pour justifier une grosse structure de 150 salariés, une nouvelle mairie...

 

On sent bien la logique du législateur qui ne peut obtenir en passant en force, au nom d'une nécessaire réforme territoriale, qui ne se vote jamais.

Le législateur pour atteindre son objectif de la fusion des 36000 communes agit sur trois leviers puissants, incontournables pour forcer les communes à s'unir :

- il a obligé les communes à adhérer à une communauté de communes ou d'agglomération,

- puis, il a renforcé les compétences obligatoires des intercommunalités,

- enfin, il a diminué les dotations financières  des communes...

 

La commune voit ses moyens financiers se réduire, voit ses compétences réduites à leur plus simple expression...

Les maires, tous membres d'intercommunalités, finiront pas se poser la question...la commune : pour quoi  faire ?...un relai local de proximité très utile pour rapprocher les services publics locaux des citoyens et maintenir des services de qualité.

 

DANS CE JEU, QUE FAIT CHÂTEAU D'OLONNE ?

 

Nous ne pouvons comprendre l'attitude du maire de Château d'Olonne anti-fusionniste qui est aveuglé par son attachement à la création d'une communauté d'agglomération pour éviter la fusion des 3 communes.

Il ne s'est pas aperçu que la création d'une communauté d'agglomération le conduisait à vider la commune des dernières compétences qui justifiaient l'existence de la commune isolée de Château d'Olonne.

 

Par contre, la fusion des 3 communes du Pays d'Olonne permettra de rassembler ce qui reste de compétences de proximité des 3 communes et de valoriser ces compétences en tissant le lien social de proximité.

 

 

 

 

 

 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 21:10
La future communauté d'agglomération

La future communauté d'agglomération

ÉTAT DES LIEUX EN FIN 2015 DANS LE "BASSIN DE VIE" PAYS DES OLONNES AUZANCE VERTONNE

Les lois sur la réforme territoriale complétée par la loi NOTRe vont bouleverser notre environnement et cela mérite explications.

 

Aujourd'hui nous avons pour le "bassin de vie":

- 3 communes Château d'Olonne, Olonne sur Mer et les Sables d'Olonne qui ont créé en 1994 la Communauté de Communes des Olonnes CCO (42 000 habitants),

- 3 communes Sainte-Foy, Ile d'Olonne et Vairé qui ont créé la Communauté de Communes de l'Auzance et de la Vertonne CCAV créée aussi en 1994, (5 000 habitants)

- la Commune de Saint-Mathurin (2080 habitants) qui est rattachée pour l'instant à la Communauté de Communes Du Pays des Achards (19 000 habitants)

 

1 er janvier 2017 FUSION DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES CCO et CCAV ?

La loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRe) prévoit une rationalisation de la carte des intercommunalités d’ici au 1er janvier 2017... Le seuil minimal de chaque intercommunalité est fixé par la loi à 15 000 habitants.

La Communauté de Communes de l'Auzance doit donc "disparaître" et les 3 communes doivent se rattacher à une autre Communauté de Communes. Elles ont choisi de rejoindre la CCO.

Devrait donc naître au 1er janvier 2017 une nouvelle communauté de communes avec les 6 communes : Château d'Olonne, Olonne-sur-Mer et les Sables d'Olonne et Sainte-Foy, Ile d'Olonne et Vairé mais....

 

Les élus de ces 6 communes et celle de Saint Mathurin ont choisi une autre voie:

- non de se regrouper dans une nouvelle communauté de communes mais (possibilité qu'offre la loi) dans une communauté d'agglomération,

- d'accueillir dans cette communauté d'agglomération la commune de Saint-Mathurin.

Cela devra être fait au 1er janvier 2017

 

IL NE FAUT PAS CONFONDRE

- FUSION DE COMMUNES OU "COMMUNE NOUVELLE" ISSUE DE LA FUSION DE COMMUNES qui transfèrent toutes leurs compétences à la nouvelle commune

- AVEC LA CRÉATION D'UNE COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION ou d'une communauté de communes à qui les communes membres ne font que déléguer quelques mais importantes compétences.

Pour un secteur géographique donné il ne peut, logiquement, y avoir Communauté de Communes ET Communauté d'Agglomération...les compétences transférables de communes à communauté d'agglomération ou communauté de communes étant les mêmes.

 

LE CALENDRIER IMPOSÉ PAR LA LOI NOTRe (du 9 septembre 2015) BOUSCULE LE CALENDRIER DE PROJET DE FUSION DES COMMUNES DU PAYS D'OLONNE

Les conseils municipaux d'Olonne-sur-Mer et des Sables d'Olonne ont adopté une délibération qui fixe pour la fusion des communes au Pays d'Olonne la date limite du 1er janvier 2018 (en attendant la décision de Château d'Olonne).

...à cette date la communauté d'agglomération aura 1 an !...

mais pour créer une communauté d'agglomération il faut une commune chef- lieu de 15 000 habitants minimum...il n'y en a pas à ce jour dans les 7 communes du "bassin de vie"... un arrangement avec le Bon Dieu sera-t-il possible ?

 

Pour juger de l'importance des transferts de compétences voyez ci-dessous les 2 tableaux ; la communauté d'agglomération est une super-commune.

 

Compétences obligatoires transférées des communes à la communauté d'agglomération (extrait de mairie conseils)

Compétences obligatoires transférées des communes à la communauté d'agglomération (extrait de mairie conseils)

Compétences facultatives tranférées des communes à la communuauté d'agglomération (extrait de mairieconseils)

Compétences facultatives tranférées des communes à la communuauté d'agglomération (extrait de mairieconseils)

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 19:03
Extrait de reforme-territoriale.fr

Extrait de reforme-territoriale.fr

Suite de

http://www.olonnes.com/2015/10/reforme-territoriale-millefeuille-fusion-de-communes-on-est-loin-du-compte.html

 

 

DES ESPOIRS DÉÇUS, DES DOLÉANCES ET DES PROPOSITIONS

 

LA RÉFORME TERRITORIALE DITE RÉFORMETTE NE RÉSOUD PAS LE PROBLÈME FRANÇAIS DU MILLEFEUILLE RENDANT LE PAYS INGÉRABLE.

IL FAUT RATIONNALISER, FUSIONNER.

ROMAIN PASQUIER , DIRECTEUR DE RECHERCHE AU CNRS, PROFESSEUR Á SCIENCES POLITIQUES RENNES A LIVRÉ AU TÉLÉGRAMME DE BREST  SES RÉFLEXIONS  PERTINENTES SUR CETTE RÉFORMETTE .

 

"Les projets de grandes intercommunalités, de fusions de communes, ne marchent pas... Il faudrait penser des intercommunalités élargies au niveau des bassins de vie, comme le pays.

Cela ne peut se faire sans la réforme de la carte communale.

On a tellement de petites communes que plus on agrandit les intercommunalités, plus elles se sentent dépossédées du petit pouvoir qu'il leur reste.

 

Quelle est la bonne architecture ?

 

Les communes de moins de 3.500 habitants doivent fusionner.

Un premier maillage de proximité, plus costaud, sera plus à même de délivrer un service public de proximité.

Ensuite, les intercommunalités élargies prendront en charge les infrastructures, l'attractivité du territoire.

Les communautés de communes actuelles sont les communes nouvelles à créer.

Au dessus, il y aura une collectivité unique, fruit d'un rapprochement des départements et du conseil régional, qui assure l'aménagement et la solidarité territoriaux.

 

On est aujourd'hui loin de la réforme territoriale initiale...

On n'est pas allé jusqu'au bout.

Les intercommunalités restent réduites, les communes n'ont pas bougé et on a gardé les départements.

On a assisté à une course folle qui nourrit la dépense publique. Il faut refroidir la machine, se poser les bonnes questions, être lucide et courageux.

Ce n'est pas facile de sacrifier son écharpe, mais, à un moment, il faudra en sacrifier quelques-unes.

 

Y a-t-il un manque de courage politique ?

C'est effectivement le cas. Les populations ne sont pas toujours enchantées, mais il y a un travail de pédagogie à faire.

Si la génération d'élus locaux actuelle n'est pas capable de franchir le pas, on risque de voir une série d'activités et d'enjeux passer à l'échelle de la métropole.

On ne va quand même pas transmettre à nos petits-enfants un mille-feuille boursouflé issu du XIXe siècle à un moment où l'on dématérialise et on numérise tout.

On a une série d'élus qui ne sont pas à la hauteur.

 

.Sommes-nous à un tournant ?

Oui, on est incapable de relancer la croissance.

Les pays fédéraux sont beaucoup plus agiles, beaucoup plus résilients face à la crise économique que nous.

 

Il faut rationaliser, fusionner.

C'est un défi à la mesure du "territoire".

Et Romain Pasquier de citer un exemple breton.

"Quand on regarde l'histoire de la Bretagne, on voit qu'elle était plus agile et flexible avant la décentralisation, qui a créé des petites féodalités très difficiles à faire bouger tant elles sont soucieuses de leur petit pouvoir.

Si dans les 10, 20 ans, on n'est pas capable de proposer une feuille de route pour la réforme du territoire, on va se normaliser et s'enfoncer doucement vers le déclin tant la part de la dépense publique sera importante par rapport à notre création de richesses."

 

C'est simple, clair : il fallait le dire à qui veut et doit l'entendre...à tous les citoyens appelés à voter pour les "Régionales" en décembre prochain pour "entériner" une réforme territoriale qui n'en n'est pas une.

Il faut réclamer une vraie réforme territoriale qui réduira le millefeuille français, réduira le nombre d'élus mais donnera à ceux-ci les moyens de gérer les collectivités pour lesquelles ils se sont engagés. 

 

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 21:04
En haut l'espoir d'économies et une vraie réforme , en bas le désespoir d'une réforme avortée un milleeuille qui prend encore un peu de poids
En haut l'espoir d'économies et une vraie réforme , en bas le désespoir d'une réforme avortée un milleeuille qui prend encore un peu de poids

En haut l'espoir d'économies et une vraie réforme , en bas le désespoir d'une réforme avortée un milleeuille qui prend encore un peu de poids

DES ESPOIRS DÉÇUS, DES DOLÉANCES, PAS DE RÉELS PROGRÈS ET DES PROPOSITIONS D'UN OBSERVATEUR

 

LA RÉFORME TERRITORIALE DITE RÉFORMETTE NE RESOUD PAS LE PROBLÈME FRANÇAIS DU MILLEFEUILLE TERRITORIAL INGÉRABLE

 

LES ÉLUS LOCAUX ONT BIEN DÉFENDU LEURS PETITS PRIVILÈGES AU DÉTRIMENT DE L'INTÉRÊT GÉNÉRAL.

 

Le Gouvernement et le Parlement ont mis 18 mois pour accoucher divers textes qui s'additionnent mais ne font pas une réforme territoriale complète comme annoncée.

 

Chaque jour amène dans les média, dans les sphères du pouvoir et jusqu'au niveau des communes son lot de doléances et critiques venant de tous bords sur ces lois dites de réforme territoriale qui touchent cependant trois points centraux de notre organisation territoriale :

- les nouvelles Régions moins nombreuses (13 au lieu de 22) mais plus fortes car regroupées dont les compétences et les budgets restent encore flous sur divers points (entre autre les partages de compétences avec les départements et les métropoles, les transports, l'emploi...),

- les Départements dont les compétences seront laminées par les Régions au-dessus et en dessous par les Communautés de communes et d'agglomération qui sortent renforcées par les textes,

- le regroupement des communautés de communes, conséquence de la loi NOTRe qui supprime les communautés de communes de moins de 15 000 habitants. Ainsi 50 % des 2 000 communautés de communes vont être obligées de fusionner avec une communauté de communes voisine dans des délais très brefs.

C'est le cas au Pays d'Olonne au sens large avec l'obligation faite à la Communauté de Communes AUZANCE VERTONNE CCAV (Vairé, Sainte-Foy, Ile d'Olonne) de se rapprocher et de fusionner avec la Communauté de Communes des Olonnes CCO. L'opération doit être terminée avant le 1er janvier 2017.Pour ce cas, cela se fait pour l'instant en parfaite intelligence...ce qui n'est pas le cas pour d'autres fusions de ce type où la colère d'élus gronde.

 

LES COMMUNES "OUBLIÉES" DANS CETTE RÉFORMETTE

Il reste que le législateur n'a pratiquement rien fait au niveau des communes (sauf pour les "communes nouvelles" regroupement de communes librement consenti ; donc cette loi n'aura pas d'effets importants pour le regroupement des communes).

Le gouvernement et le législateur ont donné du "touche pas à ma commune" et le mauvais exemple français va perdurer : 36 700 communes dont 19 916 ont moins de 500 habitants et 31 500 ont moins de 2 000 habitants ! pléthore d'élus, de mandats, de doublons ingérables. Cela aurait pu, par exemple,  gêner nombre de sénateurs élus par les maires et qui ont ainsi au fil du temps et de leurs réélections fidéliser leurs "grands" électeurs.

 

UNE EXPLICATION MAGISTRALE DE ROMAIN PASQUIER DIRECTEUR DE RECHERCHES AU CNRS SUR CETTE RÉFORMETTE ET SUR CE QUI AURAIT DÛ ÊTRE FAIT.

Pourtant c'était simple mais il fallait du courage aux politiques et encore une fois ils n'en ont pas eu.

Le Secrétaire d'Etat chargé de cette "Réforme" André VALLINI qu'on a connu pugnace dans le dossier OUTREAU a sauvé les meubles mais il est le premier à reconnaître : 

1) que cette réforme né générera pas d'économies,

2) le mécontentement des maires,

mais la réalité est encore plus sombre et ainsi résumé par un grand quotidien. 

"Après un an et demi de travail parlementaire, la réforme territoriale votée est à des années-lumière du projet ambitieux formulé par le gouvernement" avec les sous-titres suivants

13 régions impuissantes ?

Des compétences encore éclatées

Toujours autant d'échelons 

On a nié les identités locales, les liens historiques, géographiques, économiques et sociaux qui font pourtant la force des territoires.

Un échec complet ? "

 

Les électeurs, au moins ceux qui iront voter, en décembre prochain, aux régionales, répondront à ce projet et à ceux qui l'ont imaginé, charcuté et voté.

 

 

A SUIVRE...

 

 

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 09:27
Une agglomération et une fusion de communes : c'est possible et souhaitable

Une agglomération et une fusion de communes : c'est possible et souhaitable

 

RÉFORME TERRITORIALE : UN ÉCHEC, UN REJET, DES ERREURS

 

Source:  le télégramme de Brest

 

Romain PASQUIER est directeur de recherche au CNRS.

L'universitaire ne mâche pas ses mots face au « manque de courage politique des élus accrochés à leurs petits pouvoirs » qui étouffent la réforme territoriale.

Les projets de grandes intercommunalités, de fusions de communes, ne marchent pas...(lui aussi le dit !)

Il faudrait penser des intercommunalités élargies au niveau des bassins de vie, comme le "pays" : c’est au Pays des Olonnes le projet de communauté d’agglomération regroupant les 7 communes :  Les Sables d’Olonne ,Olonne sur Mer, Château d’Olonne, Vairé, Sainte-Foy, Ile d’Olonne et Saint-Mathurin.

Cela ne peut se faire sans la réforme de la carte communale.

On a tellement de petites communes que plus on agrandit les intercommunalités, plus elles se sentent dépossédées du petit pouvoir qu'il leur reste.

 

QUELLE EST LA BONNE ARCHITECTURE ?

Les communes de moins de 3.500 habitants doivent fusionner.

Un premier maillage de proximité, plus costaud, sera plus à même de délivrer un service public de proximité.

Ensuite, les intercommunalités élargies prendront en charge les infrastructures, l'attractivité du territoire.

Pour moi, dit Romain PASQUIER…les communautés de communes actuelles sont les communes nouvelles à créer.

Au dessus, il y aura une collectivité unique, fruit d'un rapprochement des départements et du conseil régional, qui assure l'aménagement et la solidarité territoriaux.

 

On est aujourd'hui loin de la réforme territoriale initiale... On n'est pas allé jusqu'au bout. Les intercommunalités restent réduites, les communes n'ont pas bougé et on a gardé les départements !

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:16
Hum  le millefeuille grossit !!

Hum le millefeuille grossit !!

LE MILLEFEUILLE SORT RENFORCÉ APRES CES MOIS DE DÉBATS OÙ PARLEMENT ET GOUVERNEMENT ONT ÉTÉ INCOHÉRENTS ET IRRESPONSABLES

 

Toujours plus d'élus,

Toujours plus de strates,

Toujours plus de compétences doublons...

Pas de simplifications...

des mois de débats inutiles

Vivement une réforme pour réformer d'abord cette réforme et pour vraiment réformer les structures administratives territoriales.

Une autre suggestion :  Préfets et Sous-Préfets, Préfectures et Sous-Préfectures  deviennent inutiles ...pourquoi conserver des structures devenues inutiles, voire dangereuses car elles deviennent des structures alibi ?

 

Nous laissons à nos amis le soin de décortiquer ce sobre interview d'un spécialiste parue dans LE TELEGRAMME du 16 juillet 2015

Réforme territoriale. « Une occasion ratée » 16 juillet 2015

 

Le Parlement s'apprête à voter définitivement la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).

Une réforme dont l'objectif était de réduire le millefeuille et de redéfinir les compétences des collectivités. Mais pour Éric Giuily, artisan des lois Defferre, on est très loin du compte. Quelle était l'ambition initiale de cette réforme ? Au départ, elle devait être l'occasion d'une redistribution des compétences entre les départements et les régions. De ce point de vue, elle aurait dû être le complément de la loi qui a fait les grandes régions.

Toute une série de transferts de compétences était prévue des départements vers les régions.

Le Parlement est revenu en arrière et a supprimé la quasi-totalité de ceux qui étaient prévus.

 

Le département (qui devait disparaître NDLR) sort-il affaibli de cette loi ?

Il aurait dû normalement sortir affaibli mais il ne sort pas du tout affaibli. Il garde toutes ses compétences, en particulier les transports scolaires, les collèges, la voirie qui étaient les trois grands transferts envisagés. Le seul changement notable concerne le développement économique, domaine où la primauté de la Région est sensiblement renforcée. Et quid de l'intercommunalité ? Il y a eu tout un débat pour savoir quelle devait être la taille minimale des intercommunalités. Le seuil de 20.000 habitants a finalement été retenu. Cela va dans le sens d'un renforcement de l'intercommunalité et aussi, même si on n'ose pas le dire ouvertement, d'un affaiblissement progressif de la commune. C'est aussi un pas dans le sens d'un remplacement du couple traditionnel communes-département par le couple intercommunalités-Région. Mais tout cela, selon moi, ne se fait pas assez vite.

 

Le millefeuille territorial a-t-il été réduit ?

Pas du tout. Il y a deux moyens de réduire le millefeuille, soit diminuer le nombre de collectivités par une action vigoureuse, soit transférer des compétences pour qu'il y ait au moins un mouvement de simplification. On n'a ni l'un ni l'autre. Cette réforme va donc plutôt se traduire par un alourdissement plutôt que par un allégement du millefeuille. À Paris, on crée même une couche supplémentaire.

 

Une réforme pour rien ?

Elle va, certes, dans le sens de l'histoire avec le renforcement du couple Région-intercommunalités mais sur la réalité de la mise en œuvre, cette réforme est une petite touche impressionniste. Il faudra encore d'autres réformes pour changer profondément les choses. Pour moi, c'est une occasion ratée. Il y avait une logique avec la création des grandes régions à transférer les attributions du département vers les Régions et réduire, petit à petit, les départements et, à terme, ne les conserver, comme nous le proposons dans notre livre, que dans les zones rurales.

Comment expliquer cette frilosité ?

 

C'est le poids des élus locaux au Parlement. Le gouvernement ne veut pas se les mettre à dos. Les élus de toutes tendances se sont unis pour rogner les projets du gouvernement.

D'autres réformes seront donc nécessaires ?

Il y aura nécessairement un acte IV de la décentralisation lors du prochain quinquennat compte tenu de la nécessité de réduire les déficits publics et les coûts de fonctionnement de la nation.

* Éric Giuily est l'auteur, avec Olivier Régis, de « Pour en finir vraiment avec le millefeuille territorial » (Éditions l'Archipel). © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/reforme-territoriale-une-occasion-ratee-16-07-2015-10706663.php

 

 

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 09:22
LA FRANCE INGOUVERNABLE : UNE GREVE DES AGENTS DES COLLECTIVITES LOCALES JUSTIFIEE ?

SURPRENANTE GRÈVE A L'INITIATIVE DE LA CGT DANS LES COLLECTIVITÈS LOCALES LE 19 MAI 2015

 

UNE JUSTIFICATION DE L'EXERCICE DU DROIT DE GRÈVE DIFFICILE A ADMETTRE.

LE SYNDICALISME CORPORATISTE ENCORE UNE FOIS MIS EN CAUSE.

LA FRANCE IRRÉFORMABLE ?

 

 

Analysons les motifs de ce mouvement de grève :

 

1) La CGT "conteste radicalement " la réforme territoriale : appartient-il à un syndicat de contester une décision prise par le Parlement en utilisant son droit de recourir à la grève alors que le dit syndicat ne peut être en possession de tous les éléments ?

2) En effet, étonnant : chacun sait que la réforme territoriale dit nouvelle réformette est limitée et l'essentiel (ou ce qui reste du projet initial) est encore en cours de discussion au Parlement. Il n'est pas touché au sacro saint statut des personnels des collectivités locales. Donc pourquoi une grève nationale le 19 mai prochain?

3) un motif essentiel de cette grève est aussi surprenant : "rationaliser les personnels et leurs moyens d'exercer des missions" : cela signifie-t-il que pour la CGT améliorer les conditions de travail, améliorer le service public local est interdit ?...rationaliser les moyens d'exercer les missions des agents des collectivités locales est-ce interdit ? L'Ètat patron est-il condamné à l'immobilisme ? au moment où l'Europe et le pays lui demande de se réformer.

4) Quelle part de responsabilité l'État patron a-t-il dans la motivation de cette grève ? Quand on modifie pour les améliorer les conditions de travail cela ne peut se faire qu'en concertation avec les personnels concernés. Soit l'État n'a pas provoqué la concertation préalable et c'est la Ministre LEBRANCHU qui est en faute, soit l'État a organisé la concertation et la CGT ne devrait dans ce cas aussi pas devoir recourir à la grève.

 

Cette grève illustre bien, selon nos sources (voir le site de la CGT), la FRANCE BLOQUÉE.

 

ABUSER D'UN DROIT TUE CE DROIT

 

La grève est un droit mais attention l'usage d'un droit dans des conditions abusives tue le droit.

Les citoyens financent par leurs impôts les salaires et avantages acquis des agents des collectivités locales. Les relations entre ces agents et la population ne sont pas toujours au beau fixe. Les agents sont présupposés être des privilégiés. Les maires et présidents des organismes et autres collectivités locales ne sont pas des gestionnaires des ressources humaines.

Cette grève, si elle a un impact, ne peut qu'être impopulaire car elle ne fera que creuser le fossé qui sépare les agents des collectivités locales et les citoyens;

La CGT dessert donc par cette action la cause qu'elle croît défendre.

L'État et les responsables des personnels en grève doivent ce méfier des grèves "abusives" dans le contexte actuel.

ON EN EST AU PRÉAVIS DE GRÈVE, il leur appartient donc de faire le nécessaire pour empêcher  cette grève qui serait considérée par la population comme le résultat d'un laxisme inexcusable dans le contexte actuel pour l'Etat et une erreur pour le syndicat CGT.

 

 

 

Extrait de la Gazette.fr

La fédération CGT des services publics, premier syndicat dans la fonction publique territoriale, a annoncé jeudi 30 avril 2015 avoir déposé un préavis de grève nationale pour la journée du 19 mai pour protester contre la réforme territoriale

Dans son préavis, adressé à la ministre de la Fonction publique, Marylise LEBRANCHU , le syndicat souligne qu’il « conteste radicalement » les réformes menées par le gouvernement concernant les collectivités territoriales.

Pour la CGT, « la réforme territoriale affaiblit la démocratie de proximité, réduit les moyens consacrés au service public et porte atteinte aux conditions d’emploi et de travail des personnels ».

L’organisation syndicale estime que cette réforme « s’articule autour de deux grands axes : rationaliser les personnels et leurs moyens d’exercice des missions et permettre la prise en main de nos services par des sociétés privées ». A Paris et à Lyon - La journée nationale d’action du 19 mai, qui visera aussi à défendre les libertés syndicales, « se déclinera en deux points forts d’action sur le territoire, à Paris et Lyon », explique la CGT. L’organisation revendique notamment « des moyens financiers à la hauteur des besoins pour le service public et l’emploi public » et un « alignement par le haut des garanties et droits des agents », notamment via une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires et est gelé depuis 2010. La fédération CGT des services publics, premier syndicat dans la fonction publique territoriale, a annoncé jeudi 30 avril 2015 avoir déposé un préavis de grève nationale pour la journée du 19 mai pour protester contre la réforme territoriale

 

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