"DONNER DU MUSCLE À L'ÉTAT LOCAL"
CORONAVIRUS NOUS L'IMPOSE : IL FAUT D'URGENCE REMETTRE EN SELLE LE DOSSIER D'UNE VRAIE DÉCENTRALISATION
Le sexe des anges ne se décide pas à PARIS même si notre oligarchie énarquienne aurait voulu cette compétence supplémentaire à ajouter à l'omniprésence de ses "administrations centrales" sur lesquelles elle règne.
Voir aussi sur ce thème notre saga de l'été :
http://www.olonnes.com/2020/08/la-france-ingerable-la-crise-sanitaire-autre-exemple-de-l-echec-du-pouvoir-trop-centralise.html
UN EXEMPLE DRAMATIQUE
Dans l'Est, un établissement de santé privé recueillait des patients atteints par Covid-19, pour faire face à une situation désespérée.
Mais, pour faire face à cette situation désespérée, il lui fallait l'autorisation de son ARS (Agence Régionale de Santé), institution dite décentralisée du Ministère de la Santé qui a su si bien gérer le dossier des masques !
Le problème est qu'il lui fallait pour ouvrir un lit de réanimation de plus, cet établissement privé de santé doit attendre le feu vert de son ARS qui lui demande de remplir un énorme dossier dans lequel il faut qu’interviennent des spécialistes...on était en fin de semaine...et pas de spécialistes pour finaliser le dossier. Des malades allaient mourir, faute de soins et de lits pour les recevoir !
Alors, le miracle s'est produit par l’intermédiaire d'un élu local qui avait le numéro de téléphone du Ministre de la santé, Olivier VÉRAN...les lits pouvaient être ouverts.
Mais alors cela signifie que les verrous administratifs ne ferment que des portes qui n'existent pas si nécessaire !
Cela signifie aussi que les strates administratifs de la commune au sommet de l'État peuvent être bousculés.
Le Président de la République assure qu'il a tiré les leçons de la crise coronavirus.
Selon l'hebdomadaire LE POINT, un Ministre influent aurait confié "la crise a révélé les failles d'un État asphyxié par lui-même, alors même que nous avions promis de le réformer" et le Président ose tirer cette conclusion sur un État "bedonnant et aveugle qu'il faut réduire pour redonner du muscle à l'État local"
"DONNER DU MUSCLE À L'ÉTAT LOCAL"
Voilà une belle définition présidentielle pour un programme de fin de mandat.
Le Président pour la crise sanitaire, pour le droit du travail a su se faire donner tous pouvoirs et gouverner par ordonnances...avec un Parlement au sommeil, une population amorphe et sans contestation de la rue.
Désormais, nous savons que le Président de la République peut s'il le veut "possum si volo" bousculer les préjugés, secouer les institutions et réformer !
Passera-t-il de la parole à l'action ? Pour la France, on le souhaite !