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16 juillet 2023 7 16 /07 /juillet /2023 18:50
DOCUMENT DE 2009 : INVESTIR POUR CRÉER LA ZONE DE LA VANNERIE A FAIT HURLER CERTAINS ET MAINTENANT ?

DOCUMENT DE 2009 : INVESTIR POUR CRÉER LA ZONE DE LA VANNERIE A FAIT HURLER CERTAINS ET MAINTENANT ?

 

 

L’INVESTISSEMENT DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES EST UN ENRICHISSEMENT NATIONAL ET UN SOUTIEN IMPORTANT À L’ÉCONOMIE NATIONALE ET LA SURVIE DE LA POPULATION D’UNE COLLECTIVITÉ TERRITORIALE

 

Avant de critiquer à tout va essayons de prendre du recul...gouverner c'est prévoir...investir c'est prévoir mais c'est un risque!...à prendre ?

Il n’est pas évident pour tout le monde qu’il est nécessaire d’épargner pour pouvoir investir et qu’un investissement n’est pas une « dépense » ordinaire ?

Contrairement à l’achat quotidien, l’investissement ne va pas satisfaire un besoin immédiat...il prépare demain, il peut donc être différé, c’est un choix et pourtant nous allons voir que si investir est bien un choix il est nécessaire, vital pour demain. Qu’en est-il au niveau d’une collectivité territoriale ?

Sans vouloir verser trop dans le Keynésianisme de base qui a osé affirmer que l'intervention active de l’État est un des moyens avec la politique monétaire d'assurer la croissance économique nous devons reconnaitre que, sur le plan local, les investissements faits par les collectivités territoriales sont un des moteurs essentiel de l’économie nationale. Cela représente 60 milliards d’euros soit 70 % de l’investissement public civil.

N’oublions donc pas aujourd’hui que les collectivités territoriales investissent donc plus que l’État, sachant que cette initiative des collectivités peut être « aidée, cofinancée » par l’État.

Les investissements locaux en matière de structures éducatives et sociales, économiques (zones industrielles et commerciales par exemple), mobilité, patrimoine, emploi...profitent à alimenter l’activité industrielle et économique d’une manière générale de tout le pays.

 

INVESTIR EST UNE NÉCESSITÉ POUR L’AGGLOMÉRATION LES SABLES D’OLONNE MAIS C’EST UN VRAI CASSE-TÊTE

Deux impératifs :

  • Un investissement pour une collectivité, doit être conçu très souvent pour une durée de vie de 30 à 50 ans
  • Un investissement créé pour ces durées doit sans cesse pouvoir être mis aux normes, adapté à l’évolution des techniques et contraintes légales.

Ce qui était conçu et bien conçu dans les années 70/80 ne correspond plus techniquement aux besoins et exigences de 2023...nous vivons un exemple frappant au Pays des Olonnes avec l’installation de la fibre optique. En 2023, aucune activité commerciale ou industrielle si petite soit-elle ne peut se passer d’Internet et la généralisation de la desserte d’un territoire par la fibre optique est une nécessité qui était inconcevable il y a deux décennies.

La Collectivité doit gérer non seulement la gestion des investissements existants et mais doit aussi investir pour satisfaire les besoins nouveaux.

Ce n’est pas avec des yakas ou en ne faisant rien qu’une agglomération peut espérer survivre. Les élus doivent assumer la responsabilité locale du bon fonctionnement des services publics locaux comme par exemple les écoles, les cantines scolaires, le transports, l’approvisionnement en eau potable la mobilité, tout ce qui concerne la santé de ses habitants...ce sont des secteurs et nombreux et variés qui demandent des compétences tous azimuts. Compétences que n’a pas nécessairement une collectivité territoriale.

La collectivité doit ainsi assumer la charge de créer les conditions pour le maintien voire le développement de l’emploi sur son territoire.

Il arrive souvent hélas que la défaillance de l’entreprise locale importante cause la mort à petit feu d’une commune voire d’une ville importante : disparition du petit commerce et de l’artisanat, « exil » de la population...C’est dans de telles circonstances que nous pouvons mesurer l’importance du rôle et des missions d’une Collectivité.

Les élus doivent donc non seulement assumer la responsabilité locale du bon fonctionnement et de la qualité des services publics locaux comme par exemple les écoles, les cantines scolaires, les transports, l’approvisionnement en eau potable, la mobilité, tout ce qui concerne la santé de ses habitants...ce sont des secteurs et nombreux et variés.

Mais, il y a maintenant en plus la responsabilité de l’économie locale dont le citoyen critique ne mesure pas tout l’impact sur la vie et les choix des engagements de sa collectivité.

Ce n’est pas avec des yakas ou en ne faisant rien qu’une agglomération peut espérer survivre.

Pour une collectivité territoriale INVESTIR est une nécessité mais c’est aussi un vrai casse-tête et les choix et réalisations seront toujours de plus en plus complexes à réaliser et de plus en plus critiquables et critiqués.

Nous allons concrètement essayer de voir comment dans l’Agglomération les Sables d’Olonne la problématique de l’investissement peut être complexe.

 

À SUIVRE...

INVESTIR AU NIVEAU LOCAL, C’EST NÉCESSAIRE POUR CONFORTER LE PRÉSENT ET PRÉPARER L’AVENIR

 

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11 juillet 2023 2 11 /07 /juillet /2023 09:02
L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE DESTINATION 65 000 HABITANTS !

L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE DESTINATION 65 000 HABITANTS !

 

 

 

 

 

URBANISME : LA DÉMARCHE COMPLEXE DE L’ÉLABORATION D’UN PLAN D’URBANISME UNIQUE POUR TOUT LE TERRITOIRE DE L’AGGLOMÉRATION

 

Rappelons d’abord ce qu’est un PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui remplace désormais le POS Plan d’Occupation des Sols qui fixait les règles pour l’urbanisation, la construction...

En 2023, quand il y a Communauté de Communes ou d’Agglomération le PLU devint un Plan Local d’urbanisation Intercommunal donc pour tout le territoire de la collectivité.

Lors de ce début de conseil communautaire de l’Agglomération Les Sables d’Olonne de jeudi dernier tout devait inciter les élus à la réflexion et à débattre des normes qui vont régner pendant deux ou trois décennies sur tout le territoire concerné.

Ce n’est pas la première fois que ce sujet est abordé et la concertation est loin d’être terminée. Nombre d’élus cependant n’ont pas l’air d’avoir conscience du virage qui se prend dans leur circonscription.

Donc pour les élus, pour la population locale, pour les professionnels, ce sujet mérite attention, réflexion et débat.

Ainsi, les Conseils Communautaires particulièrement pour ces options ne doivent pas ressembler à de simples chambres d’enregistrement mais doivent être des lieux de débat qui, avec l’écho qu’en donne la presse, retiendront l’attention non seulement des élus mais aussi celui de toute la population qui est concernée au premier chef.

 

LA FUSION DES PLU DANS L’AGGLOMÉRATION LES SABLES D’OLONNE : TROUVER CONSENSUELLEMENT UN DÉVELOPPEMENT ÉQUILIBRÉ ET MAÎTRISÉ N’EST PAS UNE ÉVIDENCE

C’est cependant une obligation légale incontournable : il faut fondre en un moule unique les particularismes des normes d’urbanisme des trois anciennes villes qui composent la ville nouvelle des Sables d’Olonne avec celles des communes de L’Ile d’Olonne, Vairé, Saint-Mathurin et Sainte-Foy. C’est un travail gigantesque commencé en 2020 et ce n’est pas chose aisée.

Pour cela, il est naturel avant tout pour les élus de fixer les lignes directrices du développement à 10, 20 ou 30 ans !

C’est sauvegarder les acquis du passé et y greffer une dynamique raisonnable

Il faut donc que les 5 communes décident consensuellement et unanimement des lignes de force qui s’imposeront à l’avenir.

 

HORIZON : UNE POPULATION QUI NE DOIT PAS DÉPASSER 65 000 HABITANTS

Un principe de base consensuel est posé et pour l’instant il faut imaginer les moyens à mettre en œuvre pour tenter de limiter la population à 65 000 habitants.

C’est un compromis entre une croissance raisonnable et le maintien d’une certaine qualité de vie.

Quand on constate le développement démographique de ces 20 dernières années sur ce territoire de l’Agglomération ce chiffre de 65 000 est un objectif mais si ce paramètre est souhaitable il faut concrètement admettre qu’il sera difficile à vraiment maîtriser.

Car, dans le projet en cours d’élaboration il faut inclure les contraintes légales et réglementaires par exemple en matière d’habitat, d’énergie, de mobilité, de développement non seulement démographique mais aussi économique et social : fini le chacun pour soi.

Il y a des contraintes connues aujourd’hui mais il y aura aussi de nouvelles contraintes légales à incorporer tout en conservant l’essentiel des objectifs définis.

Tout cela sans figer le développement naturel de chaque composante de l’agglomération

  •  oui au développement économique mais,
  • à condition que l’immobilier suive avec un équilibre social maintenu,
  • à condition de respecter le cadre de vie, les normes environnementales, la densification...

 

GÉRER DES DÉFIS ET DES OBJECTIFS CONTRADICTOIRES : MARIER LE PASSÉ AVEC LE PRÉSENT ET L’AVENIR !

Ainsi, il y a à gérer des objectifs contradictoires : qui nécessitent d’accélérer et de freiner en même temps !

- Une agglomération attractive et vivante à l’année ; cela signifie des équipements, des logements adaptés et accessibles financièrement, le développement culturel mais le tout sans égratigner le patrimoine actuel.

Comment satisfaire les exigences du développement du tourisme sans bétonner ni imperméabiliser plus, en sauvegardant le reste de terres agricoles, des espaces boisés...et prévoir l’impact sur la mobilité...?

- Un développement plus sobre, plus résilient, respectueux :

Préserver le cadre de vie et construire des logements et des équipements consommateurs d’espaces.

Construire une politique résidentielle ambitieuse en faveur des jeunes et des actifs,

Affirmer la dynamique économique du territoire,

Offrir des équipements et des services adaptés à une agglomération de plus de 50 000 habitants.

 

L’AGGLOMÉRATION, ÉLUS ET POPULATION DOIVENT PRENDRE CONSCIENCE DES ENJEUX EXPOSÉS LORS DE CE CONSEIL COMMUNAUTAIRE ET ADHÉRER À UN PLAN QUI SERA PAR DÉFINITION CONTRAIGNANT MAIS PORTEUR D’AVENIR.

Les élus unanimement ont pris acte de ces orientations.

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4 juillet 2023 2 04 /07 /juillet /2023 18:23
L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE

L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

INFORMATION SUR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DES "SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION"

 

L'Association citoyenne CACO se doit de faire mieux et plus connaître ce que peut réaliser cette importante collectivité "Agglomération" dotée de larges compétences (urbanisme, logement, ordures ménagères, économie locale, développement durable...) qui rassemble les anciennes Communautés de Communes des Olonnes CCO et celle de l'Auzance et de la Vertonne CCAV soit, avec la commune de Saint-Mathurin qui a rejoint ce regroupement, une entité avec un territoire cohérent qui compte une population de 54 000 habitants.

 

Pour en savoir plus sur l'Agglomération : https://www.lsoagglo.fr/

 

Conseil Communautaire particulièrement important avec un ordre du jour chargé car il va permettre de faire le point sur de nombreues activités de cette collectivité : PLUI, développement durable, acquisitions foncières, développement économique, assainissement, projet ARENA...(ordre du jour complet ci-dessous)

 

Rappelons que les séances des Conseils Municipaux et Communautaires sont publiques

 

LE PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE AURA LIEU :

 

LE JEUDI 6 JUILLET  2023

À 19  HEURES

MAIRIE ANNEXE DE LA JARRIE

QUARTIER D'OLONNE-SUR-MER

LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI  6 JUILLET 2023
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI  6 JUILLET 2023
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI  6 JUILLET 2023

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20 juin 2023 2 20 /06 /juin /2023 18:29
MUSÉE DE L'ABBAYE SAINTE CROIX AUX SABLES D'OLONNE : LE MUSÉE C'EST UN ASPECT DE LA CULTURE PARMI DES MILLIERS D'AUTRES

MUSÉE DE L'ABBAYE SAINTE CROIX AUX SABLES D'OLONNE : LE MUSÉE C'EST UN ASPECT DE LA CULTURE PARMI DES MILLIERS D'AUTRES

 

 

 

CARTE ATOUT : PLUS D'ACCÈS À LA CULTURE

 

 "LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION" FAIT APPEL À TOUS CEUX QUI PEUVENT SOUTENIR L’ACCÈS DE TOUS À LA CULTURE

Les informations ci-dessous sont incluses dans un mouvement aux Sables d'Olonne qui répond au souhait solidaire et intelligent (en principe, les deux vont ensemble) de faciliter l’accès à la Culture.

Il n'y a pas si longtemps nous nous insurgions contre le fait que des jeunes n'avaient comme lieu de rencontre que les abribus.

Depuis les choses s'améliorent...il suffit de constater comment les budgets "subventions " aux associations sportives et culturelles ont pu augmenter ces dernières années.

Il ne suffit pas de se lamenter sur le mal-être d'une partie de la jeunesse, sur l'isolement de certaines personnes, sur le coût de la "culture" il faut agir...l'agglomération des Sables d'Olonne propose ainsi de booster la carte ATOUT

La culture est un investissement nécessaire, vous qui nous lisez et vos proches vous pouvez aider les collectivités comme celles des Sables d'Olonne à faciliter l'accès voire la découverte par tous et toutes à la culture sous toutes ses formes pour mieux vivre ensemble.

 

Merci à tous pour votre sens de la solidarité !

 

 

"Tout ce qui travaille à la culture travaille aussi contre la guerre"

Sigmund Freud
 

 

FACILITER L'ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS AUX SABLES D'OLONNE
FACILITER L'ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS AUX SABLES D'OLONNE
FACILITER L'ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS AUX SABLES D'OLONNE
FACILITER L'ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS AUX SABLES D'OLONNE
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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 19:42
TERRITOIRE DE L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE

TERRITOIRE DE L'AGGLOMÉRATION LES SABLES D'OLONNE

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUÉ LES SABLES D’OLONNE AGGLOMÉRATION

 

 

 

RÉUNION IMPORTANTE AUX SABLES D’OLONNE

INFORMONS-NOUS

PRÉPARONS L’AVENIR DU TERRITOIRE ENSEMBLE

 

URBANISME DÉVELOPPEMENT DURABLE

 

De: Manon REY <manon.rey@lessablesdolonne.fr>
Date: 13 juin 2023 à 11:11:28 UTC+2
Objet: Information réunion PLUi



Madame, Monsieur,

 

En votre qualité de membre des Comités Consultatifs de Quartiers, nous vous informons que l'agglomération des Sables d'Olonne organise une réunion de présentation et d'échanges relative

 

le Jeudi 15 juin à 18H30 à la Salle Audubon

 

(60 Boulevard Pasteur, 85100 Les Sables d’Olonne). 

 

Pour rappel, le PADD du PLUi fixe les orientations générales du projet de développement du territoire des Sables d'Olonne Agglomération pour les 10 à 15 prochaines années en termes d'urbanisme, d'aménagement et de protection de l'environnement. 

 

 

La présente réunion a pour objectif de présenter et d'échanger sur les grandes orientations du Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD).

 

 

Pour toute information sur le PLUi, vous pouvez vous rendre sur la page https://www.lsoagglo.fr/vivreauxolonnes/dechets-environnement-habitat-urbanisme/urbanisme/scot-padd-doo/ ou prendre contact à l'adresse plui.concertation@lsoagglo.fr .

 

N'hésitez pas à participer à cette réunion et à diffuser l'information autour de vous.

 

Bien cordialement,

 

 

Vie des Quartiers

02.51.23.16.03 - poste 1603

 

 


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7 juin 2023 3 07 /06 /juin /2023 21:14
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : UN TERRITOIRE ÉQUILIBRÉ

LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : UN TERRITOIRE ÉQUILIBRÉ

 

2023, PARIS N'EST PLUS LA FRANCE, DÉCENTRALISATION OBLIGE

 

Encore une fois voilà une excellente réflexion de la Cour des Comptes et un avertissement et appel à la réflexion pour les élus.

C’est dans le Rapport public annuel 2023 de la Cour des Comptes que nous trouvons cette synthèse de 40 ans de « décentralisation »

« Quarante ans après le lancement du processus de décentralisation, par l’adoption de la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, les juridictions financières ont souhaité présenter, dans leur rapport public annuel, un bilan de la performance de l’organisation territoriale qui a résulté de la mise en œuvre par étapes de cette politique. »

En préambule, la Cour des Comptes donne de la décentralisation cette définition :

« La décentralisation est une politique de transfert de compétences et de ressources de l’État vers des collectivités territoriales qui s’administrent librement dans le cadre des lois qui les réglementent. »

Il aurait aussi fallu accoler un objectif : à cette définition l’article 1 le la Constitution qui stipule « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

« Politique de transfert de compétences et de ressources de l’État vers les collectivités territoriales » ??? dit la Cour des Comptes.

Pour ces quatre dernières décennies, il n’y a pas eu une politique mais simplement des velléités de réformettes des chefs d’État et de gouvernement qui se sont succédées et faites suite à des promesses électorales. Il n’y a jamais eu une volonté d’atteindre l’objectif fixé par la constitution « une organisation décentralisée ». La France reste un État centralisateur avec quelques réformettes de déconcentration vites étouffées. La France y perd beaucoup d’énergie .

On a eu ainsi la pagaille du redécoupage des Régions qui n’en finit pas d’être contestée. Il y a eu la suppression des départements contestée aussi et abandonnée.

En réalité, les hommes politiques en place se sont vite aperçus que dès qu’un dirigeant veut rationaliser notre structure administrative française s’élève un consortium de roitelets qui s’unissent pour faire capoter tout projet. France Pays irréformable ?

Toute vraie réforme dite territoriale même si elle est initiée dans un souci louable de cohérence et d’économies d’échelle dans le but louable aussi de moderniser le millefeuille est vouée à l’échec ou pire ce qui est fait par petits bouts ne sont que des rajouts complexifiant un système déjà ultra compliqué qui coûte si cher à la France...

 

TROP DE COMMUNES EN FRANCE ? COMMENT FAIRE DIMINUER CE CHIFFRE SANS DOULEUR ?

L’exemple type est effectivement celui des 34 900 communes en France. Effectivement c’est trop et ingérables mais le regroupement volontaire de communes n’a jamais bien fonctionné.

Alors ; l’idée de génie a été incluse dans la loi NOTRe loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015.

Au 1er janvier 2022, il y avait 1 254 EPCI sur le territoire français grâce à la loi NOTRe qui oblige les communes à adhérer à un EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) qui, lui, doit avoir une population minimale de 15 000 habitants.

Cette contrainte légale liée au transfert de compétences de l’État et des communes font que les EPCI tendent de plus en plus à remplacer nos traditionnelles communes : gestion de l'eau, traitements des déchets, transports, loisirs, infrastructures, leurs domaines d'action s'élargit tandis que leur nombre diminue.

Cela traduit la concentration grandissante des compétences de ces groupements et le « vidage » des compétences des communes dévitalisées...jusqu’au jour où il faudra se rendre à la réalité : les petites communes devront s’effacer mais cela devra se réaliser sans faire disparaitre la sacro-sainte notion de Service Public de Proximité.

On n’est pas encore « rendu » à ce stade. Tout cela parce qu’aucune vraie réforme territoriale n’a jamais pu été menée à son terme : parfois, vraiment le courage n’est pas la patrie des élus !

 

LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-03/20230310-syntheses-RPA-2023.pdf

Il ne faut pas attendre de cette « juridiction » une condamnation abrupte d’un ou des deux partenaires : l’État d’une part, les collectivités Territoriales de l’autre.

La Cour des Comptes se veut réaliste et positive en montrant les progrès en efficacité et coûts réalisés par les transferts de compétences et particulièrement entre communes et EPCI pour les investissements, la culture...

Avec la mise en place de la loi NOTRe nous sommes en période intermédiaire ...au milieu du gué, c’est bien, sauf que si cela dure la complexification du Schéma : communes, EPCI, Départements, Régions, État montre ses limites et ses cafouillages comme le Rapport le met en évidence pour l’eau, la santé...

Aux Sables d’Olonne, on voit bien la complexité de la dualité communes/agglomération et encore c’est presque le paradis avec seulement 5 communes (La ville nouvelle fusionnée des Sables d’Olonne, l’Île d’Olonne, Vairé, Sainte-Foy et Saint Mathurin), un seul homme maire de la Ville principale et de l’Agglomération.

Imaginez l’Enfer : un regroupement de plus de 30 communes dans un EPCI...ingérable !

La Cour des Comptes invite donc la France, en 2023, à passer à une vraie Réforme TERRITORIALE qui réglera aussi le problème des 35 000 communes et celui de la possibilité de transferts de compétences et de recettes aux collectivités pour une vraie décentralisation sur la base de sa conclusion :

Conclusion du Rapport de la Cour des Comptes :

« Il s’agit en définitive de renouer avec les trois objectifs fondateurs de la décentralisation : renforcer la démocratie locale, rapprocher la décision politique et administrative du citoyen, améliorer l’efficacité et l’efficience de la gestion publique »

 

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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 20:52
VOILÀ CE QU'UNE SUBMERSION PEUT PRODUIRE

VOILÀ CE QU'UNE SUBMERSION PEUT PRODUIRE

 

 

POUR LES SABLES D’OLONNE, COMME POUR LES AUTRES COMMUNES DU LITTORAL FRANÇAIS LA SUBMERSION EST UN RISQUE NATUREL QUI N’EST PAS HYPOTHÉTIQUE, UN RISQUE GRAVE, CONCRET QUI SE RÉVÉLERA QUAND LES ÉLÉMENTS LE DÉCIDERONT...Alors on reparlera de catastrophe et les victimes chercheront des coupables !...trop tard !

 

XYNTHIA, EN 2010, A RÉVEILLÉ LES ÉLUS ! ILS SONT POURTANT LÉGALEMENT DEPUIS DESV DÉCENNIES RESPONSABLES DES CONSÉQUENCES DES RISQUES NATURELS MAJEURS

 

Qui se souvient de Xynthia ? C’était dans la nuit du 27 au 28 février 2010. L’alerte rouge météo n’a pas été à la hauteur du danger...elle s’est confinée aux ors de la Préfecture de la Vendée et le drame de la Faute sur Mer dont la gravité (29 victimes) comme cela a été démontré lors du procès en première instance est due aux négligences coupables de la Municipalité de cette commune du littoral vendéen et à la faiblesse de la « tutelle » préfectorale

En France métropolitaine, 25 % des côtes sont aujourd’hui en érosion, tandis que la submersion marine menace 1,4 million de résidents. Le changement climatique devrait amplifier ces deux phénomènes durant les prochaines décennies et augmenter les enjeux exposés du fait notamment de l’augmentation de la population littorale qui comptera 4,5 millions d’habitants supplémentaires d’ici 2040.

Il y a donc un risque majeur naturel dit de submersion et face à ce risque le Préfet et les maires doivent prendre les mesures préventives qui s’imposent.

 

LES MAIRES RESPONSABLES, UN SOUCI QUI NE SOUCIE PAS BEAUCOUP : LA France N’AIME PAS BEAUCOUP LA PRÉVENTION

Ainsi, aux SABLES D’OLONNE, prés  de 2500 logements sont effectivement soumis aux risques de submersion et l’Agglomération Les Sables d’Olonne a hérité de cette lourde compétence.

Certes les textes ne manquent pas d'évoquer des mesures préventives quand il est question d’urbanisme, de sécurisation de sites, de circulation, d’alertes...mais passer du texte à l'action, c'est une autre histoire.

Certes, les maires doivent agir certes quand il y a catastrophe mais aussi et surtout avant quand il y a un risque avéré : le maire quand il y a identification d’un risque naturel grave doit mettre en place les mesures préventives adéquates sinon il met jusqu’à sa responsabilité personnelle en jeu.

Même si les procès XYNTHIA ont rappelé la responsabilité des élus en matière de préventions des risques...ce devoir de protéger les citoyens passe trop souvent aux oubliettes. Les élus ne connaissent pas assez le dicton "Mieux vaut prévenir que guérir"...ils vivent le temps présent et se soucient peu du futur!

Cette attitude est fort bien révélée par le peu d’empressement des habitants sablais qui vivent dans les zones rouges et ne se bousculent pas pour pour se protéger.

Pour assumer sa fonction le Président de l’Agglomération va donc faire faire un rappel individualisé pour que puissent être sécurisés les logements situés dans les zones de risques de submersion identifiés. Il faut que les habitants ne soient pas piégés dans leur logement ! Il met au service des habitants du personnel pour les conseiller sur les mesures à prendre pour sécuriser leurs logements et sur les aides publiques possibles.

Le Président Yannick MOREAU lors du dernier conseil communautaire a pris la responsabilité de rappeler ces notions de risques et de prévention qui iront croissants avec la montée des eaux et les caprices météorologiques.

Au-delà des propositions d’actions pour résister, s’adapter et entretenir la mémoire du risque de submersion sur l’ensemble du littoral des Sables d’Olonne le Président MOREAU a insisté pour faire passer le message de la culture du risque et du devoir de prévention.

 

LA SITUATION INCONFORTABLE DES MAIRES : PROTÉGER DES PERSONNES QUI N’ONT PAS CONSCIENCE DU RISQUE ENCOURU OU PRÉFÈRENT NE PAS Y PENSER

Encore une fois devant une Assemblée d’élus le Président de l’Agglomération qui est aussi Président de l’Association Nationale des Élus du Littoral (ANEL) a rappelé le devoir des élus d’investir dans la prévention du risque de submersion ; ouvrages à surveiller, ouvrages à conforter (Remblai par exemple), information du public et particulièrement des occupants de logements à risques...

Cela ne va intéresser personne  et pire cela va déranger et accroitre la rancoeur des citoyens contre leurs élus. Le "débat"qui a eu lieu lors du dernier conseil communautaire de l'Agglomération Les Sables d'Olonne n'a même pas paru intéresser les élus présents ni à fortiori les citoyens absents.

Le Président MOREAU est passé au-delà de cette situation désespérante. Il a présenté son programme de prévention, prévision, communication...Avons-nous déjà OUBLIÉ XYNTHIA qui a frappé aux portes des Sables d'Olonne. 

 

 

2500 LOGEMENTS À RISQUES AUX SABLES D'OLONNE

2500 LOGEMENTS À RISQUES AUX SABLES D'OLONNE

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5 juin 2023 1 05 /06 /juin /2023 15:46
AUJOURD'HUI UNE PETITE STRUCTURE, MAIS DEMAIN ?

AUJOURD'HUI UNE PETITE STRUCTURE, MAIS DEMAIN ?

 

 

 

 

QUI TROP EMBRASSE MAL ÉTREINT : TROP DE PROJETS AUX SABLES D’OLONNE ?

 

L’important projet de modernisation et d’amélioration de l’Aérodrome des Sables d’Olonne dit projet d’optimisation de l’Aérodrome s’installe dans sa zone de turbulences.

En effet, le Préfet de la Région Pays de la Loire avait pris le 5 mai 2021 un arrêté portant décision d’examen au cas par cas en application de l’article R.122 du Code de l’Environnement pour le projet de l’Agglomération concernant les réaménagements de l’Aérodrome des Sables d’Olonne.

Ce gros projet de l’Agglomération ne suscite pas, bien sûr, l’enthousiasme des riverains qui voient plus dans les intentions de l’Agglomération non pas simplement des réaménagements du site mais plutôt bien plus, avec la création pas très claire d’un ensemble de « développements » qui aboutirait à une augmentation du trafic.

Ce dossier demeure ambigu dans sa finalité puisque déjà il ne comporte pas une limitation claire du trafic au niveau dont il avait été question depuis des années : celui d’un aérodrome de loisir. C’était la promesse des précédentes municipalités des Sables d’Olonne et de Château d’Olonne.

À cela s’ajoute l’importante évolution législative concernant l’écologie avec des contraintes nouvelles et particulièrement en matière d’usage des aéronefs ainsi que les évolutions technologiques de l’aéronautique elle-même qui s’adaptera bon gré mal gré aux contraintes écologiques.

D’un dossier simple de projet d’aménagement d’une structure existante et veillotte ne passe-t-on pas à un projet trop complexe tant sur le plan des procédures administratives que sur celui de sa réalisation technique trop ambitieuse ?

Voir :

https://www.olonnes.com/2023/04/l-aerodrome-des-sables-d-olonne-une-nouvelle-fois-dans-la-tempete.html

 

UN ÉTUDE D’IMPACT FORTEMENT MOTIVÉE PAR LE PRÉFET DE RÉGION

C’est sur la base d’un luxe de justifications que le Préfet de la Région Pays de la Loire a fondé son arrêté qui impose à l’Agglomération LES SABLES D’OLONNE de passer par la procédure d’une étude d’impact sur l’environnement et la santé humaine du projet.

Parmi les considérants de l’arrêté préfectoral figure ainsi entre autres arguments :

  • Le rappel des objectifs poursuivis qui sont de conforter et de développer sur le site les activités actuelles d’aviation de loisir, de parachutisme et de publicité aérienne,
  • La proximité de la zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique avec la présence de nombeuses espèces protégées, la sensiilité environnementale et l’existence d’enjeux importants en termes d’habitats.
  • L’étude des solutions alternatives au projet et la justification des choix effctués,
  • L’artificialisation de 2,9 hectares supplémentaires sur les 7,8 hectares du site.
  • La procédure doit non seulement inclure les impacts directs du projet mais auusi les impacts indirects pressentis du projet liés au développement des activités.
  • L’obligation d’une consultation publique est aussi rappelée.

Ce sera un dossier lourd qui sera soumis à l’avis du Préfet de Région...et si celui-ci était négatif ?

 

UN PROJET D’AMÉNAGEMENT DU SITE ACTUEL OU UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT D’ACTIVITÉS ?

Nous retrouvons dans l’arrêté préfectoral toute l’ambigüité du projet de l’Agglomération Les Sables d’Olonne qui est confortée par un budget qui dépasse un simple aménagement pour améliorer la structure vieillie voire obsolète d’un aérodrome de loisir dans une agglomération de 56 000 habitants.

La référence à des « solutions alternatives » dans l'arrêté Préfectoral ne peut que conforter cette ambigüité.

La répétition du terme « développement » dans l’arrêté ne peut que renforcer la crainte partagée, bien sûr, par les riverains de l’Aérodrome et par les « anti » que le projet cache autre chose de plus important que ce qui a été dit officiellement.

Si cette ambigüité n’est pas levée ne risque-t-on-pas de voir le projet retardé par des procédures judiciaires interminables au détriment de la réalisation d’améliorations nécessaires et urgentes pour les utilisateurs actuels dont particulièrement l’aviation de loisir locale ?

Ce projet n’est-il pas trop ambitieux ? Est-il sous la forme présentée vraiment prioritaire ? La Municipalité et l’Agglomération pourront-elles convaincre la population de la nécessité de cet investissement ?

Nous n’avons donc pas fini d’entendre parler de ce projet qui fait partie d’un ensemble beaucoup plus important de projets effectivement lancés par l’Agglomération et la Ville des Sables d’Olonne pour leur développement et la qualité de vie de ses habitants à l'horizon 2030, 2040 ?

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