INSÉCURITÉ, VIOLENCES EXTRÊMES GRATUITES, ENSAUVAGEMENT
LA SÉCURITÉ DES ÉLUS : LA PROTECTION FONCTIONNELLE
Dans le contexte d’insécurité dont les médias ont du mal à parler avec sérénité et objectivité, il faut avant d’entrer dans la campagne des municipales de 2026, reparler de la protection des élus contre les agressions de toute sortes dont ils sont victimes.
Nous subissons, nous entendons parler un peu plus des menaces concernant des élus locaux et donc de la protection fonctionnelle des élus.
La « protection fonctionnelle », que la collectivité territoriale doit accorder à ses élus lorsqu'ils sont victimes de violences, de menaces ou d'outrages à l'occasion ou du fait de leurs fonctions exécutives, a été profondément modifiée par la loi n° 2024-247 du 21 mars 2024 renforçant la sécurité et la protection des maires et des élus locaux : (articles L2123-35, L3123-29 et L4135-29 du Code Général des Collectivités Territoriales).
C’est le signe des temps que pour « protéger » les élus du peuple qu'il faille durcir les sanctions pour les fauteurs de troubles qui agressent leurs élus mais aussi c’est pénible de voir des élus du peuple utiliser la violence verbale pour remplacer le débat démocratique et serein.
C’est pour nous l’introduction sociétale à notre réflexion sur l’insertion de la violence dans la société française avec le vécu de ces dernières 24 heures.
LE DÉBAT DÉMOCRATIQUE PEUT ET DOIT ÊTRE SEREIN
Le débat au sein des institutions territoriales doit rester ouvert et serein : ouvert parce qu’il est l’expression de la démocratie et qu’il est fondé sur la liberté d’expression et serein parce qu’il est établi au nom du peuple souverain pour le bien commun.
Cela les fauteurs de troubles s'en moquent.
Certes nous devons regretter que les débats au sein de l’Assemblée Nationale ne soient pas des modèles tant dans la forme qu’au fond : l’injure, la diffamation et la violence même parfois
Le prix de la sauvegarde la liberté d’expression et de la démocratie passe par le dialogue et non pas par la violence et autres voies illégales.
NOUS EN VENONS AUX VIOLENCES DE CETTE NUIT DU 31 MAI 2025 : POUR « EXPRIMER LA JOIE » D’AVOIR GAGNÉ AVEC LE PSG LA COUPE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE, NOUS CASSONS, NOUS DÉTRUISONS, NOUS NOUS PAYONS DES MEMBRES DES FORCES DE L'ORDRE
Tout le nécessaire semblait, cette fois, avoir été fait préventivement, pour que les casseurs soient écartés des zones sensibles (Parc des Princes et Champs Élysées).
Envoyer des mortiers d’artifices (interdits) en visant non le ciel mais les forces de l’ordre c'est une tentative d’assassinat, comme cela s’est malheureusement réalisé à Coutances pour un policier grièvement blessé), détruire des mobiliers publics et des magasins...ce ne sont pas des gestes de manifestations de joie. Cela va jusqu’à la mise en danger de la vie d’autrui et particulièrement de représentants des forces du maintien de l’ordre.
C’était attendu et nous n’attendons pas le « bilan officiel » pour constater que la violence condamnable est l’expression de ces mots « ENSAUVAGEMENT ; SAUVAGES. » Nous avons visionné et revisionné sur les réseaux sociaux ce groupe qui s’attaquait avec succès à un abribus ...va-t-on encore attendre une émeute au cours d’une autre « manifestation de joie » et surtout qu’on ne nous dise pas comme on l’a entendu et vu sur les réseaux sociaux que c’est de la faute des violences policières ?
Ceux qui vont oser défendre la thèse des violences policières sont maintenant les complices des casseurs.
5 500 policiers et gendarmes mobilisés à Paris pour un match qui se déroulait en Allemagne rien que cela est le signe et meme l'expression d’un grave malaise de la Sécurité en France..
Le Club PSG « mondial plutôt que Français » va-t-il être condamné pour cette débauche d’honneurs, de casses, de victimes de dégradations de « ses » supporters... ?
La fête est gâchée et nous ne pouvons ni comprendre la photo à l’Élysée des sourires du Président MACRON et de son Épouse ni l’admettre.
La violence cela se combat, les débordements prévisibles expriment la lâcheté des responsables politiques il faut prendre acte de cette situation et ne pas oublier !