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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 22:15
TROP DE POUVOIRS A TUÉ LE POUVOIR

TROP DE POUVOIRS A TUÉ LE POUVOIR

LE GÉNIE FRANÇAIS : LE SYSTÈME "D"

 

GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR…UNE MAXIME D’UN AUTRE SIÈCLE

 

Cela, on le sait tous, mais dans la pratique, il faut constater que c’est un "vœu" ! Le concret c’est ce que nous vivons avec CORONAVIRUS : GÉRER LE PRESQUE IMPRÉVISIBLE n’est pas gouvernable.

 

 

Confiner…c’est bien parfois : on peut réfléchir…et nos politiques devraient se méfier des cogitations de ce temps de crises dans ses études sur le déconfinement : finira-ton pas dire qu’on a plus besoin de députés, de sénateurs...(beaucoup de citoyens l’ont dit et écrit dans le GRAND DÉBAT enterré) ?  On va plus loin puisque le chef de l’État veut s’occuper de tout et ne réussit pas : alors plus de Président aussi ? puisque le système D français, peut suppléer les carences de ceux qui ont la prétention de gouverner toute la France. Leur chef va même sur place voir comment marche le système D !

 

« Le président de la République paraît se mêler de tout mais, à y bien regarder, il se contente de donner le la et incite à ce que les autres fassent suivre l'intendance ! » extrait du site Voltaire

 

Mais comment suivre quand cela part dans tous les sens ?

 

UN CONSTAT LOURD DE CONSÉQUENCES : LE POUVOIR CENTRALISÉ EST UN ÉCHEC

 

Le citoyen constate les dégâts de cette « politique » ou « non politique » du Président Macron…notre chef ne sait pas où il va dans tous les domaines ni comment il y va :

 

Bien sûr, dans celui de la crise sanitaire où il aurait fallu crier bas les masques mais il n’y avait plus de masques à baisser, pas de masque du tout même pour les plus exposés dont les soignants !

 

En économie : la dette va s’envoler, les économies sur le train de vie de l’État : rien on va s’enfoncer dans le déficit public, et comment va-t-on payer quand les caisses sont vides ?

 

Sur la qualité des grands services publics : Justice, Armées, Éducation sont à la dérive

 

Les retraites : no comment ! sur la réforme du siècle !

 

En réformes de l’État : on les attend. Au plus haut niveau toujours plus de ministres et sous-ministres et toujours plus de couacs et toujours moins de service public y compris dans le domaine de la santé, hélas !

 

MAIS LE SYSTÈME « D » SUPPLÉE LES DÉFAILLANCES DE L’ÉTAT

 

On va avoir des masques : pas sur le stock commandé par le gouvernement qui réfléchit comment gérer ce qu’il n’a pas mais par le système D, le bénévolat, les entreprises, les associations, les donateurs …

 

Plus il y a de pénuries plus, il y a de génies dans la population pour remplacer les défaillances de l’État, responsable de la Santé publique.

 

Alors…après le déconfinement…il faudra faire les comptes et tirer les conclusions : l’État Providence, c’est terminé…car trop d’état a tué l’État, déjà paralysé il perd maintenant ostensiblement toutes ses capacités

 

Il faudra rendre le pouvoir à ceux qui en usent avec justice, parcimonie et efficience.

 

Par exemple : le Président n’aimait pas les maires, il continue (par exemple, en envoyant foutre certaines de leurs initiatives qui sont dans leurs compétences et protectrices des citoyens). Mais, le même Président, il fait appel aux maires…pour imaginer le déconfinement en toute sécurité ou presque !

 

 

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 09:22
CORONAVIRUS : LA FRANCE N’A PAS TROUVÉ SON CHEF POUR LA MENER AU COMBAT ET SURTOUT À LA VICTOIRE

FRANCE :  ELLE CHERCHE SON GUIDE

 

FRANCE

Le Premier ministre et le ministre de la Santé doivent prendre la parole, ce dimanche 19 avril à partir de 17 h 30, pour faire un point d’étape sur l’épidémie de coronavirus en France.  On devrait rentrer dans le concret sur les mesures concernant la situation actuelle et le déconfinement où « rien n’est clair » comme l’écrit un éditorialiste.

ESPAGNE

Le Premier Ministre espagnol a reporté le déconfinement au 27 avril mais ne se prononce pas lui-aussi sur les modalités de ce déconfinement. Il cède déjà sur un point à la pression populaire qui veut le lever de la mesure qui jusqu'à maintenant interdisait toute sortie des enfants.

L'Espagne a passé le cap des 20 000 morts (chiffre minoré contesté par plusieurs provinces). Ce qui nous impressionne, c'est le chiffre de 10 000 décès dans les maisons de retraites.

 

 

FACE À LA CRISE : NOUS AVONS ABANDONNÉ NOS « ANCIENS » ET L’ÉTAT N’A PAS ENCORE SON CHEF CHARISMATIQUE AVEC UNE ÉQUIPE SOLIDE ET SOUDÉE

Nous avons déjà parlé de notre responsabilité collective face aux conséquences de la non-gestion depuis des décennies des conséquences du vieillissement de la population qui génère « la dépendance » un très grave problème de société dans une société qui a perdu un autre repère celui de la solidarité familiale qui ne peut jouer son rôle de solidarité.

http://www.olonnes.com/2020/04/le-mauvais-choix-politique-et-humain-prioriser-des-reformes-a-consonance-politique-avant-les-reformes-a-consonance-sociale.html

 

Que préparons-nous pour le million et demi de personnes actuellement et pour les 2 millions de personnes en 2040 qui sont ou seront dépendantes. Quel lourd tribut, elles et leurs familles, vont-elles payer avec cette crise ?

Les nombreuses initiatives privées qui auraient pu se développer pour ces personnes ont été bloquées par le confinement et le manque de moyens de protection des soignants et des aidants : des fins de vie sans la présence des siens !

Qui pourra nous sortir de l'ornière ?

Il manque aujourd’hui à la tête de l’État un chef d’orchestre. Il existe pourtant et il est cependant en poste mais il se comporte en soliste et ses musiciens, son entourage, jouent chacun leur partition. Face au peuple français frondeur, ils ne peuvent se rendre crédibles.

Face à ce peuple et face à cette crise, au moment où il aurait fallu ce chef et un gouvernement d’union et de salut public, il n’y a qu’une équipe en laquelle les Français ne croient pas. Faudra-t-il croire au miracle d’un sursaut « à la française » : c’est possible quand on additionne la masse des initiatives locales, individuelles, collectives (les soignants) et la puissance de cette mobilisation. Oui, en ce dimanche, il faut croire au miracle pour ensemble se battre.

 

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 21:29
L'ÉLYSÉE NE SAIT PAS ÉCOUTER LES APPELS D'UN PEUPLE QUI LUI AVAIT DÉLÉGUÉ LES PLEINS POUVOIRS

L'ÉLYSÉE NE SAIT PAS ÉCOUTER LES APPELS D'UN PEUPLE QUI LUI AVAIT DÉLÉGUÉ LES PLEINS POUVOIRS

 

SUITE DE NOS RÉFLEXIONS SUR LA CRISE CORONAVIRUS

 

LE DÉMISSION COLLECTIVE FACE À UN PRÉSIDENT OMNIPOTENT

À tout attendre de l'État, le français a signé une démission collective, un chèque en blanc. Il dit aux gouvernants qu'il s'est donnés : élus, vous devez tout faire y compris ce qu'on n'avait pu imaginer lorsque, nous, citoyens votants, vous avons élu.

Et ainsi les gouvernants font ce qu'ils veulent mais à la moindre incartade ils peuvent donc être cloués au pilori par l'opinion publique dont on connait la versatilité.

Mais comment un peuple réputé censé peut-il ainsi abandonner, déléguer tous les pouvoirs à un chef de l'État qui, paradoxalement est un homme seul mais qui entoure aussi paradoxalement sa solitude avec des Ministres et hauts fonctionnaires, électrons libres émettant sur tous sujets des couacs tous azimuts ? C'est le pouvoir sans contre-pouvoir, c'est aussi le pouvoir victime d'une inorganisation totale où le citoyen sent qu'il n'a plus de guide, plus de repaires : situation dangereuse.

 

LE POUVOIR FAIT SEMBLANT DE NE PAS COMPRENDR

 

État d'urgence, ordonnances, mesures répressives...le pouvoir pour se sauver en occultant ses négligences et son inorganisation monte en épingle les mauvais français qui ne respectent pas assez le "confinement" remède miracle.

Comme l'écrit un éditorialiste Patrick de CASANOVE ; "Ce que l’on ne voit pas, c’est que le pouvoir se sert de ce qu’il nomme des « incivilités » relatives au mauvais suivi du confinement. Tout mauvais résultat de la politique étatique peut être désormais attribué à des boucs émissaires, de mauvais Français n’ayant pas respecté le confinement."

Une mauvaise raison qui permet de renforcer les mesures répressives et d'organiser de vastes et coûteuses opérations de propagande : pour tenter de faire oublier ses carences et les appels lancés par le personnel soignant qui, depuis des mois, manifeste son désarroi, bien avant l'attaque de CORONAVIRUS. Les cris des soignants n'atteignaient pas les ors de l'Élysée ni les oreilles de son locataire.

 

L'ÉLITE DIRIGEANTE PRISE À SON PROPRE PIÈGE : ELLE A TOUS LES POUVOIRS MAIS EST INCAPABLE DE PROTÉGER LES FRANÇAIS D'UN VIRUS MORTIFÈRE, INCAPABLE D'ANTICIPER

 

Il y a un an il a fallu calmer le peuple actif et en colère qui avait mis son gilet jaune et qui avait cru qu'il avait été entendu lors du Grand Débat.

Mais le sain mouvement de réaction du peuple fut pourri d'une part, par les extrémistes casseurs lâchés dans les villes avec une police paralysée et d'autre part, il fut endormi par la peur attisée par des images de pillages, casses...et par les promesses gouvernementales qui s'avèrent aujourd’hui sombrer dans l'oubli.

Les cahiers de doléances du Grand Débat remontés à Paris, à la Bibliothèque Nationale vont dormir tranquillement dans les rayons électroniques de la Bibliothèque Nationale.

Bien joué ...mais c'est un bien joué qui marque en noir les esprits : la crédibilité du chef de l'État, celle de l'État, des gouvernants a succombé écrasée sous les chenilles des chars de la rancoeur d'un peuple qui s'est laissé berner et qui, désenchanté, se tait. C'est ce silence qui est particulièrement dangereux.

Le Président seul est partout donc il est nulle part. Le peuple va lui dire qu'il a tous les pouvoirs mais lui demander comment se fait-il qu'il est incapable de tuer CORONAVIRUS ? Il n'a pas été capable de contenir l'épidémie et de mettre en place les moyens pour protéger ses citoyens.

Il demande sans cesse plus de pouvoirs...mais les décisions actuelles prises en catastrophe n'effaceront pas les négligences et atermoiements passés.

Les dirigeants de la France sont donc pris à leur propre piège...ils ont depuis presque 3 ans cumulé tous les pouvoirs, ils ont même raillé le bon peuple mais celui-ci va demander des comptes : monsieur le Président, qu'avez vous fait  de la confiance qui vous a été accordée, et de vos pleins pouvoirs. Qu'avez-vous fait pour nous protéger de CORONAVIRUS comme certains pays ont pu le faire ? Qu'avez-vous fait de notre État Providence à la française ?

 

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 22:30
BLE

BLE

 

ON NE S'IMPROVISE PAS MAIRE D'UNE COMMUNE ET L'ÉLECTEUR A LE DEVOIR DE BIEN CHOISIR POUR NE PAS SE TROMPER OU ÊTRE TROMPÉ

La démocratie est une porte ouverte sur la fragile liberté citoyenne de choisir ceux à qui les citoyens donneront mandat et sur son corolaire, sur la liberté des citoyens de se présenter au suffrage universel. Ce droit est aussi un concept fragile susceptible de tous les abus. (voir les cas de candidats dont les casiers judiciaires ne sont même pas vierges et ceux qui ne sont pas faits pour la riche et exigeante fonction d'élu).

 

DES ENJEUX CONSIDÉRABLES ET DES CITOYENS QUI S'IMPROVISENT CANDIDATS

Parmi la multitude des candidats qui vont figurer sur les listes qui se présenteront au suffrage de leurs concitoyens :

- il y a ceux qui causent et c'est tout,

- il y a ceux qui causent mais qui ne savent pas faire et ne sauront jamais faire,

- il y a ceux (plus rares) qui réussissent parce qu'ils causent, écoutent et savent faire.

Dans notre régime démocratique c'est l'électeur qui devra choisir parmi les nombreuses listes de prétendants. CHOISIR, c'est-à dire donner mandat à un de ses concitoyens qui va gérer sa commune et son intercommunalité. Mais gérer comment ?

L'électeur doit donc savoir que son choix est certainement plus important qu'il ne pense.

Aujourd'hui, par exemple, dans notre pays des Olonnes, il faudra qu'il choisisse la liste du futur maire et les membres de son équipe qui auront à gérer sa commune, et l'Agglomération soit environ un ensemble de mille salariés, 200 millions d'euros de de budgets, la vie quotidienne d'une population de 53 000 personnes, la vie des syndicats intercommunaux...!

 

POUR LES PETITES COMMUNES : UN CHOIX PLUS AISÉ DE PROXIMITÉ

Le choix dans les petites communes est aisé même si on note dans celles-ci des maires qui dérapent...c'est humain !...voir le maire de LA FAUTE SUR MER.

Les enjeux dans ces communes sont faibles sauf si ces élus prennent des responsabilités au sein des communautés de communes, agglomérations et syndicats intercommunaux. L'élu d'une commune parachuté dans une intercommunalité est encore moins préparé pour exercer sa fonction que le conseiller municipal de base pour sa commune.

 

POUR LES AUTRES COLLECTIVITÉS

Dans les communes de plus de 10 000 habitants, dans les Communautés de Communes et d'Agglomération le choix est plus grave et l'erreur a des conséquences plus désastreuses.

Ces collectivités sont des petites, moyennes et grandes entreprises et on ne s'improvise pas chef d'entreprise sinon comme au niveau de l'entreprise privée la sanction arrive, brutale...par le dépôt de bilan et le licenciement du personnel et des dettes...impossible juridiquement pour une collectivité territoriale mais possible sur le plan des dégâts que le contribuable local payera au prix fort.

 

NE PAS CONFIER SA COMMUNE ET SON INTERCOMMUNALITÉ À UNE ÉQUIPE INEXPÉRIMENTÉE

Il y a dans cette sentence deux mots : "expérience" (gérer ne s'improvise pas) et "équipe" (un maire et des adjoints ).

Le candidat peut raconter n'importe quoi...ce qu'il dit ou écrit n'engage que celui qui écoute ou lit les proclamations des candidats sauf si l'électeur assume ses responsabilités jusqu'au bout "en surveillant" celui à qui il a donné son mandat, son vote !

Et justement quand on voit l'extrême  pauvreté des déclarations de candidats on est fondé à se demander s'il ne faudrait pas faire passer un examen de droit à devenir élu de ces communes "importantes".

L'équipe du maire de ces collectivités doit à la population un investissement personnel qui est énorme en temps de travail, en temps d'écoute, en temps de concertation, en études...les candidats nouveaux et parfois même des anciens feignent d'ignorer cet engagement et ils resteront des amateurs très dangereux pour le devenir de leur collectivité. Ils ont le pouvoir de nuire.

La lecture des documents des candidats que nous recevons et de ceux qui figurent sur internet est déconcertante : trop souvent c'est du vent et ou des promesses intenables alors qu'il est demandé par les citoyens du concret, de l'espoir mais mesuré aux moyens et ambitions de leur commune.

On sent l'impréparation des élus, leur méconnaissance des dossiers en cours et des tenants et aboutissants des projets qu'ils proposent. Ils n'ont souvent même pas idée de leur marge de manœuvre financière et des lisibilités techniques et financières. Quand un élu dit qu'il va demander un audit ...alors qu'il est élu depuis plusieurs mandats, cela signifie qu'il ne connait même pas ce qu'il a voté des années durant !

C'est affligeant et c'est fréquent ! Examinez bien le cursus de votre candidat.

 

LE DUR MÉTIER D'ÉLECTEUR RESPONSABLE

Pour lui, voter c'est faire un choix et il est trop souvent privé de moyens pour faire justement le bon choix...pensons aux millions de français qui ont élu le Chef de l'État et qui, aujourd'hui, n'osent pas dire qu'ils ont voté MACRON !...ils se sont trompés sur les qualités de l'homme !

L'électeur au niveau d'une commune de taille moyenne et au niveau de son intercommunalité s'il n'a pas préparé son vote sera souvent dupé, déçu. Son vote par dépit s'est fait trop souvent contre une liste mais pas pour la meilleure liste ! C'est humain !

Continuons notre comparaison avec le niveau national ; en votant MACRON les électeurs ont voté CONTRE ce qu'ils exécraient, ils ont voté le changement, contre les partis...

Au  niveau local, l'électeur vote pour du concret, voire pour des candidats qu'ils connaissent. Il y a une grosse part de  risque dans le choix de l'électeur ; donner du pouvoir à un concitoyen s'il n'est pas "au top" c'est courir et faire courir le risque à ses concitoyens qu'avec le pouvoir sans limite bien fixée par la loi : 

- que l'élu se révèle un potentat local, le pouvoir peut griser et aveugler !

- ou que l'élu ne fasse rien pour sa collectivité si ce n'est inaugurer les chrysanthèmes et dépenser les fonds publics de ses concitoyens sans apporter une réponse aux aspirations justifiées de ses concitoyens.

Il ne faut pas que ce vote de mars prochain soit celui de la résignation, de la désillusion. Il faut des citoyens électeurs actifs, responsables qui n'aient pas à regretter une nouvelle fois le mauvais choix qu'ils ont effectué dans l'isoloir...et après son vote, il devra veiller à ce que son candidat choisi exerce son mandat conformément à ses engagements.

 

LES ÉLECTEURS ET LES ÉLUS POUR CES ÉLECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2020 SONT FACE À DES RESPONSABILITÉS CERTAINEMENT PLUS IMPORTANTES QU'ILS NE PEUVENT L'IMAGINER : C'EST LE MESSAGE CITOYEN QUE NOUS ESPÉRONS FAIRE PASSER.

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 20:24
LE COMPTEUR LINKY ENGIE EDF : UNE NOUVELLE MISE EN CAUSE PAR LA CNIL

RAPPEL À L'ORDRE DE LA COMMISSION NATIONALE INFORMATIQUE ET LIBERTÉ (CNIL) : LINKY UN DANGER DANS L'UTILISATION DES DONNÉES COLLECTÉES ET DES MÉTHODES INDIGNES POUR IMPOSER LE PRODUIT

 

C'est une information passée inaperçue dans le brouhaha des nouvelles imposées par les médias comme l'indignité (une de plus malheureusement !) d'un élu exhibitionniste piégé par des gens peut-être pas très bien intentionnés et comme aussi la diffusion de la confusion générale sur la réforme des retraites et autres informations vraiment sans intérêt voire fausses !

 

LA COMMISSION CNIL QUI DOIT VEILLER AU RESPECT DE NOS LIBERTÉS EN MATIÈRE DE GESTION DES DONNÉES A LANCÉ UNE ALERTE EN DIRECTION DE L'EX EDF

 

Nous avons écrit nombre articles sur les dangers de LINKY, sur les méthodes forcing des poseurs de compteurs (sous-traitants dont les méthodes commerciales sont abusives et trompeuses), sur les risques d'atteinte à la liberté individuelle et sur le truandage juridique pour imposer un compteur gratuit mais qui finalement sera payé par le consommateur.

 

Voir

http://www.olonnes.com/2018/10/linky-35-millions-de-compteurs-imposes-aux-fran.html

 

LINKY : UN SCANDALE

 

Tout cela ne met pas en cause les avantages potentiels du système pour le client qui pourrait mieux gérer sa consommation mais dans cette opération il y a abus de droit, tricherie, tromperies...

 

Écrire, que c'est obligation imposée par "Bruxelles" est une grave  tromperie. Un effort collectif pour l'économie d'énergie OUI ...le forcing et les abus de droit pour imposer LINKY...NON !

 

Il y avait une autre méthode plus démocratique, consensuelle,  de présenter le produit et de l'implanter : mais remplacer un compteur qui marche en l'imposant par un autre compteur "dangereux" c'est simplement "un scandale" comme l’aurait dit feu Georges MARCHAIS.

 

La CNIL en 2018 a déjà été trop tolérante sur LINKY.

 

https://www.cnil.fr/fr/linky-gazpar-quelles-donnees-sont-collectees-et-transmises-par-les-compteurs-communicants

 

Nous avons été choqués par cette information donnée par la CNIL qui avait l'allure d'une pub faite par la CNIL qui est sorti de son rôle statutaire et son devoir de neutralité en la matière.

 

 

LA CNIL : MARCHE ARRIÈRE ? LES LIBERTÉS INDIVIDUELLES MENACÉES

 

La CNIL semble enfin reconnaître qu'il y a un danger réel pour la liberté individuelle car LINKY peut être transformé en espion implanté au domicile de chaque client !

 

Nous attendons la réaction d'ex EDF et surtout maintenant que le risque d'utilisations illégales des données personnelles des clients et sur celles de leur vie privée a été reconnu.

 

QU'EDF qui demeure un service public fasse amende honorable et cesse son forcing éhonté pour placer son produit.

 

Il est quand même scandaleux de constater que des millions de compteurs ont été changés depuis 2018 et qu'il ait fallu attendre 2020 pour que problème soulevé par des maires, par des associations de consommateurs soit enfin pris au sérieux...sans parler des autres problèmes que nous avons évoqués.

 

Le client d'EDF a été considéré sans respect comme un "vulgaire usager du service public" à qui on peut tout faire avaler. C'est vraiment dommage et indigne ! nous le répétons.

 

 

 

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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 21:27
LE TRIBUNAL : DEUXIÈME À PARTIR DE LA GAUCHE : LE PRÉSIDENT PASCAL ALMY

LE TRIBUNAL : DEUXIÈME À PARTIR DE LA GAUCHE : LE PRÉSIDENT PASCAL ALMY

Suite de

XYNTHIA 2010...2019...2020...TOUTES LES LEÇONS...

http://www.olonnes.com/2019/12/xynthia-2010-2019-2020-toutes-les-lecons-de-cette-catastrophe-qui-aurait-pu-etre-evitee-n-ont-pas-ete-tirees.html

 

 

 

 

LA MALÉDICTION DE LA JUSTICE : LES MULTIPLES PROCÈS XYNTHIA ET TOUS LES RESPONSABLES N’ONT PAS ÉTÉ JUGÉS

 

On ne peut analyser sérieusement la kyrielle des procès consécutifs à la tempête XYNTHIA (nuit tragique du 27 au 28 févier 2010) sans se repencher sur le jugement initial prononcé le 12 décembre 2014 par le président du Tribunal de grande instance, TGI des SABLES D’OLONNE, après cinq semaines d’audience : ce jugement qui fait quand même 316 pages intervient aussi après des années d’une instruction très active …un travail remarquable qui a permis de donner au procès sa grandeur et sa dignité.

 

http://www.lafautesurmer.net/wp-content/uploads/2014/12/Jugement.pdf

 

Mais alors pourquoi, en fin 2019, en est-on encore à des procédures concernant d’une part, l’indemnisation des victimes et de leurs familles et d’autre part, les honoraires conséquents de l’ancien maire, René MARRATIER, jugé indigne ? Mais de quoi est donc fait cet homme et comment des habitants de LA FAUTE peuvent-ils encore le soutenir : des redevables ?

 

Le fondement de notre raisonnement et notre jugement sont simplistes. 10 ans de procédure et ce n'est pas fini ! C’est insupportable ! C’est l’échec d’un système judiciaire qui fait que les français ne croient plus en leur JUSTICE !  Nous avons suivi avec les familles des victimes quasiment l’intégralité des audiences de ce procès de 2014.

 

Le jour du prononcé du jugement …le 12 décembre 2014, on aurait pu croire et dire ! Ouf ! c’en est fini pour les familles, elles ont été entendues, indemnisées… ! Elles ont pu entendre presque toutes les parties, réentendre le pourquoi et le comment du drame. La Justice humaine est-elle passée ? Hélas, NON ! Elle reste imparfaite et peut-être pire.

 

 

À L’APPEL DES PRÉVENUS IL MANQUAIT DES RESPONSABLES

 

Car, dans ce dossier, il y a un vice fondamental au départ : tous ceux qui ont eu une part de responsabilité n’étaient pas présents…responsables mais pas coupables comme on le verra. Cette erreur de procédure ou cette faute, intentionnelle ou pas, a faussé toutes les décisions de toutes les juridictions concernées :

 

  • le Tribunal de grande instance des Sables d’Olonne,
  • la Cour d’appel de Poitiers,
  • la Cour de cassation,
  • le Tribunal administratif de Nantes,
  • la Cour administrative d’appel de Nantes,
  • le Conseil d’État.

 

 

Mais qui peut ne pas s’interroger sur l’appareil judiciaire français qui, ainsi, finit par en oublier dans ses arcanes le sort des victimes. Alors ?...En 2020, seront-elles encore une fois comme toujours à la peine ?

 

 

DEUX FAILLES DE LA JUSTICE ET C’EST L’INJUSTICE !

 

LE DÉFAUT DE LA PROCÉDURE INITIALE : LES PRÉFETS ET SOUS-PRÉFETS DE LA VENDÉE ET LES SERVICES DE LA PRÉFECTURE DE LA VENDÉE N’AYANT PAS ÉTÉ POURSUIVIS, CE SONT TOUTES LES PROCÉDURES QUI SONT FAUSSÉES : TRÈS RESPONSABLES MAIS PAS COUPABLES DU TOUT ! DES RESPONSABLES AUX ABONNÉS ABSENTS !

 

 

Il y a, d’un côté, la centaine de familles des victimes (environ 120 parties civiles) d’une gestion anormale d’un maire et de ses complices dont principalement son adjointe Madame Françoise BABIN et le fils de celle-ci qui, malgré les mises en garde des préfets et même d’une partie de la population, ont rendu « constructibles, vendables et vendus » des terrains notoirement inondables même submersibles…donc mortifères. Les preuves évoquées lors du procès aux Sables d’Olonne sont accablantes, irréfutables. Rappelons les propos de Madame LAGARDE  sous-préfète des Sables d’Olonne au moment des faits concernant les inculpés. Ses propos terribles figurent dans le jugement initial du Tribunal des Sables d’Olonne.

 

Dans un compte rendu de réunion sur la sécurité et les risques à LA FAUTE SUR MAIRE, elle écrit :

 

« J'ai rappelé à plusieurs reprises les risques encourus par la population et terminé mon propos en déclarant que ce n'était plus le sous préfet qui parlait, mais l'ancien magistrat du parquet que j'étais, et que je souhaitais qu'il n’y ait pas d'inondation grave, sinon on les traiterait d'assassin. »

 

Mais cela va beaucoup plus loin, le maire et son équipe ont trahi leur fonction essentielle que la loi leur confère : protéger la population de la commune.

 

D’une part, un maire, son adjointe qui en sont à leurs quatrièmes mandats d’élus au moment des faits ne peuvent ignorer que la France avait déjà institutionalisé le devoir, l’obligation même de conseil et la mise en œuvre du principe de précaution qu’ils ont, eux élus, envoyé aux oubliettes !

 

Tout le monde connaissait le risque d’inondation particulièrement au niveau de la cuvette où fut construite le lotissement qui a le plus souffert.

 

La révision constitutionnelle du 1er mars 2005 a annexé la Charte de l’environnement à la Constitution. Or, l’article 5 de la Charte dispose : "Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage".

 

Lors du procès des Sables d’Olonne toutes les preuves de l’existence d’un danger connu d’inondation et même de submersion ont été apportées, toutes les chaînes de négligences graves des élus aussi et, particulièrement, l’oubli de leur devoir d’information des citoyens inscrit dans la loi quand il y a un danger. Les lois BACHELOT étaient passées par là et nul n’est censé ignorer la loi.

 

D’autre part, les Préfets de la Vendée et les Services préfectoraux dont la mission est justement de faire respecter la loi, non seulement, ont capitulé devant un maire roitelet nommé René MARRATIER, maire de LA FAUTE SUR MER, et pire : lorsqu’il y a un avis de tempête, alerte rouge, ils ne font pas diligence pour surveiller et déclencher l’alarme…comme pour le reste, ils sont restés passifs et fautifs !

 

Rappelons que quelques citoyens de LA FAUTE SUR MER ont été des lanceurs d’alerte signalant dans leur bulletin, dès 2002, le danger potentiel, leurs craintes…ils furent balayés par l’équipe du maire, exclus…il ne faut pas oublier cela comme semblent l’avoir fait certains juges qui ont eu  à connaître le dossier après le jugement du TGI des Sables d’Olonne de décembre 2014?

 

 

À SUIVRE : LA CHAÎNE DES DÉFAILLANCES

 

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 12:15
RENÉ MARRATIER MAIRE DE LA FAUTE SUR MER PAR QUI LA FAUTE EST ARRIVÉE INNOCENT ET COUPABLE INCONSCIENT OU PAS ?!

RENÉ MARRATIER MAIRE DE LA FAUTE SUR MER PAR QUI LA FAUTE EST ARRIVÉE INNOCENT ET COUPABLE INCONSCIENT OU PAS ?!

 

XYNTHIA : ON NE PEUT PAS OUBLIER, ON NE DOIT PAS OUBLIER

 

Nous allons vous délivrer une série d’articles sur ce thème de XYNTHIA pour que les citoyens n’oublient pas et aussi pour que les français prennent conscience de l’importance de leur vote, de leurs choix : n’oublions pas que Monsieur René MARRATIER, maire depuis 1989 de la commune de LA FAUTE SUR MER, condamné pour la mise en danger de la vie d’autrui, homicides involontaires…s’est représenté lors des municipales de 2014 et a failli être réélu, 4 ans après la catastrophe ! mais ce n’est pas tout…

 

En effet, nous apprenons : qu’en mars 2020 il conduira une liste aux élections municipales à La FAUTE SUR MER, « le jugement de la cour d’appel de Poitiers ne m’ayant pas interdit de solliciter vos suffrages », écrit-il dans un tract distribué aux Fautais. Les magistrats de la Cour d’Appel de Poitiers qui ont eu à connaître du dossier (en appel du jugement du 12 décembre 2014 du Tribunal des Sables d'Olonne) peuvent s'interroger leur décision (voir ci-après). Ont-ils été poussés à LA FAUTE ? Vraiment notre Justice est parfois malade (ce n'est d'ailleurs pas la Justice qui est malade mais plutôt certains magistrats )  et Monsieur René MARRATIER, le roitelet et sa cour,  maintenant joue l'innocent. Il fait celui qui n'a rien compris ! René as-tu du cœur ? Le Président du Tribunal des Sables d'Olonne, les familles des victimes t'ont posé et reposé cette question. Le maire n’a-t-il pas entendu les cris des victimes de sa commune dans la nuit du 28 février 2010…il était, alors que l'alerte rouge était déclenchée, peut-être, après son repas au restaurant, en boîte de nuit  au lieu de mettre en place un dispositif d’alerte comme l'exige maintenant la loi ?

 

 

Aborder le problème de la catastrophe XYNTHIA encore très proche et très douloureuse pour de nombreuses familles n’est pas chose aisée. Dans notre propos, nous espérons ne blesser personne. Notre objectif se limite à inciter nos concitoyens à se souvenir et à approfondir leur réflexion alors que XYNTHIA, c’était il y a 10 ans !

 

Modestement, nous espérons que ce message constituera donc un apport à la réflexion collective à la veille des commémorations qui marqueront les 10 ans du drame.

 

C’est pour cela que nous nous sommes investis dans ce dossier et avons beaucoup investigué sans prétentions sur ce dossier XYNTHIA. Nous posons les questions sur les responsabilités des acteurs et sur ce que nous nommerons les errements des procédures administratives et judiciaires trop complexes en France et si faciles à contourner.

 

 

10 ans après la catastrophe plusieurs procédures sont encore en cours. Comment se fait-il que 10 ans après la catastrophe les victimes ne soient que partiellement indemnisées du préjudice subi suite à des fautes avérées et désormais incontestables d’un maire, de son équipe et des services préfectoraux ? À cela, il faut rajouter les procédures de l'ancien maire concernant ses frais engagés pour sa défense.

 

  • Comment le Préfet de la Vendée et ses services ont-ils pu laisser agir le maire de LA FAUTE SUR MER alors qu’ils avaient toute l’information sur les risques que le dit maire et ses comparses et complices faisaient courir à leurs concitoyens ? Il y a eu des décisions prises par le maire et l’équipe municipale qui ont bien mis en danger la vie d’autrui puisque c’est ainsi que ces « négligences non intentionnelles » du maire furent jugées.

 

  • Comment des juges de première instance et d’appel peuvent-ils se contredire et donc quel fut leur degré d’indépendance des juges ? Y a-t-il eu des pressions ? On doit s’interroger et poser l’éternelle question ; comment garantir aux juges cette indépendance et les moyens qui vont avec pour redonner au Pays confiance en sa justice ? Comment éviter l'erreur judiciaire ?

 

 

 

Quand un service public comme la Justice est mis en cause comme ce fut le cas pour OUTREAU, pour XYNTHIA, pour d’autres erreurs judiciaires…l’État a du mal à tirer toutes les conclusions des dysfonctionnements de ses services même si ceux-ci ont abouti à des drames atroces. Le citoyen attend autre chose de l’État après ces catastrophes humaines jugées maintenant évitables.

 

RAPPELS DES FAITS

 

Météo France lance une Alerte Rouge, le 27 février 2010 au matin ;

 

Nuit du 27 au 28 février 2010, phénomène de submersion : sur la côte Atlantique avec particulièrement le drame de LA FAUTE SUR MER : 29 morts à La Faute sur Mer, 47 morts au total (VENDÉE et CHARENTE) ;

 

2014, novembre-décembre : procès XYNTHIA devant le Tribunal de grande instance des Sables d’Olonne. Le maire de la FAUTE SUR MER et des proches sont jugés responsables pénalement : 4 ans de prison pour le maire.

 

2016, avril : la Cour d’Appel de Poitiers réduit fortement les condamnations des prévenus élus et de leurs complices : 2 ans de prison avec sursis pour le maire René MARRATIER au lieu des 4 ans fermes infligés en Première Instance par le Tribunal des Sables d’Olonne…cet arrêt de la Cour d’Appel change la donne et atténue ainsi les responsabilités du maire et de ses acolytes et il oublie, aussi, celles des préfets, sous-préfets, services de l’État.

 

Puis…ce furent les actions devant la Cour de Cassation puis le Tribunal administratif de Nantes puis la Cour administrative d’appel…

 

 

 

À SUIVRE : LA MALÉDICTION DE LA JUSTICE

 

LA FAUTE SUR MER : LE 28 FÉVRIER 2010, AU MATIN

LA FAUTE SUR MER : LE 28 FÉVRIER 2010, AU MATIN

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 23:08
RAPPELONS-NOUS ET ON PEUT ENCORE REMONTER LE TEMPS AVEC LES PRÉCÉDENTS PRÉSIDENTS

RAPPELONS-NOUS ET ON PEUT ENCORE REMONTER LE TEMPS AVEC LES PRÉCÉDENTS PRÉSIDENTS

 

LA RÉFORME DES RETRAITES : UNE COMMUNICATION DU CHEF DE L'ÉTAT ET DU GOUVERNEMENT AUJOURD'HUI INAUDIBLE

C'ÉTAIT POURTANT SIMPLE DANS LE PROGRAMME DU PRÉSIDENT MACRON (page 13)

"Les mêmes règles pour tous

Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites.

Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place. Le fait de changer d'activité ou de secteur sera sans effet sur les droits à la retraite. Avec un principe d'égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous !

Nous ne toucherons pas à l'âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions."

Facile à écrire difficile à réaliser !

 

La cacophonie actuelle sur le sujet qui résonne sur tous les médias et donc dans la tête des citoyens ne fait pas sérieux : ce qu'on a entendu hier est démenti, transformé aujourd'hui et sera autre chose lors de futures et hypothétiques négociations. Que croire ? Qui croire ?

Est-ce un brouhaha entretenu pour faire comprendre au peuple français qu'il n'y a rien à comprendre puisqu'il n'a rien compris : des axes de réforme dévoilés ou annoncés puis revus : gribouille au pouvoir ?

Alors même que le citoyen qui cherche à savoir, que le syndicaliste qui se penche sur le dossier ne savent plus la couleur et la saveur du projet de réforme à géométrie variable....le gouvernement leur dit : la réforme se fera ! Mais quelle réforme ?

Et s'il n'y a rien à comprendre effectivement pourquoi faire grève et manifester le 5 décembre ?

 

"LES ÉCHOS" EXPLIQUE : RUMEURS ET FAUSSES INFORMATIONS

"Le gouvernement est en partie responsable, par le flou qu'il n'a pas levé, de la méfiance de l'opinion vis-à-vis d'une réforme dont l'objectif premier était davantage d'équité. Mais les rumeurs et les fausses informations ont rarement été aussi importantes."

 

LES CHOSES SÛRES SUR LES RETRAITES, LES RÉGIMES SPÉCIAUX...IL N'Y EN A PAS

Les régimes dits spéciaux (EDF, RATP, Banque de France...) : on parle de 42, 13, 14 avec les fonctionnaires divisés en deux : fonctionnaires d'État et autres collectivités (locales, hôpitaux...). Résultat : on compte de  420 000 cotisants selon la définition du Code du travail à 4,7 millions de cotisants si on compte tous les régimes spéciaux y compris celui des fonctionnaires et assimilés !

Ces régimes spéciaux sont en principe déficitaires et l'État met la main à la poche.

Cela coûte au contribuable 7,5 milliards d'euros pour les régimes spéciaux. Il faut ajouter plus de 40 milliards pour les retraites des fonctionnaires (chiffres des budgets de l'Etat et budget de la Sécurité Sociale)...ces chiffres sont dits provisoires.

Pour l'avenir des retraites des chiffres catastrophes sont annoncés, critiqués, revus...il y a tant de paramètres et ou hypothèses : âge de départ à la retraite, augmentations des cotisations, baisse des pensions, taux de chômage, situation de l'économie...et aucun texte officiel annonçant les hypothèses retenues ne permet de savoir dans quel sens ira la retraite de demain, à quelle date sera son application... ?

Les retraités actuels déjà échaudés par les mesures MACRON. Ils en viennent  à craindre de devoir une nouvelle fois payer les pots cassés.

 

TOUT CELA NOUS RAPPELLE LA RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL ET CE N'EST PAS UNE BONNE NOUVELLE SI LA FRANCE VEUT SE DOTER D'UN SYSTÈME DE RETRAITE ÉQUILIBRÉ ET "JUSTE"

 

La réforme du Code du Travail  n'a abouti qu'à une chose: des pages supplémentaires au Code du Travail qui proviennent de réformettes complexifiant un DROIT qui était un modèle de complexité et où les principaux intéressés que sont les employeurs et les salariés eux-mêmes ne peuvent plus s'y retrouver.

Il n'y a pas eu réforme du droit du travail mais simple révision de textes donc des rajouts. Ce furent des pages d'ordonnances ratifiées par le Parlement sans que les fondamentaux du DROIT  ne soient revus comme l'avait préconisé l'ancien Garde des Sceaux  Robert BADINTER.

Maintenant sur cette réforme, on a oublié les remous, déclarations de guerre de syndicats et manifestations...tout cela est oublié ! Il est vrai que seuls les salariés du secteur privé étaient concernés ! et qu'il n'y a pas eu une vraie réforme !

La réforme des retraites est un engagement présidentiel encore plus complexe à réaliser, plus sensible et qui touche tous les français.

La copie difficile à rédiger a été mal préparée, le maître lui-même ne  connaissait pas assez bien sa matière et il s'est embarqué quand même dans la mise en œuvre de son engagement de campagne.

 

MARCHE ARRIÈRE ET MARGES ÉTROITES POUR LE POUVOIR

Repartir encore une fois "en Marche" arrière, c'est encore un échec de la mandature, c'est une nouvelle perte de crédibilité ; passer en force et envoyer les forces de l'ordre courir après de nouveaux "gilets jaunes" ce sera aussi un échec et la porte ouverte à une crise du régime présidentiel MACRON voire une crise de régime car la Rue une nouvelle fois aura gagné même si elle n'a pas compris la réforme proposée, mal expliquée, mal justifiée, décrédibilisée même si elle est jugée nécessaire.

Décidément le régime démocratique à la française avec la présidentalisation du pouvoir est un exercice périlleux pour la France et son Président. A-t-il le droit de  jouer avec le feu quand les pompiers sont en grève parce qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses pour les rémunérer ? Pourquoi n'a-t-il pas réformé l'État avant de s'occuper des retraites ? Pourquoi n'a-t-il pas réduit le train de vie de l'État des 60 milliards d'euros comme il l'avait promis (page 30 de son programme avril mai 2017) ?

Les français qui n'ont pas compris le projet de réforme des retraites auront donc de nombreuses raisons de manifester le 5 décembre. Ils le feront pour bien d'autres choses que pour sauvegarder le statu quo des retraites...le Président les écoutera-t-il et les entendra-t-il ? A-t-il d'ailleurs bien entendu les vrais gilets jaunes de novembre 2018 ?

 

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