LES ÉNARQUES ONT TUÉ L'ÉNA
Les avertissements furent très nombreux et la menace de sa disparition annoncée . La culture et l’omnipotence insolentes de l'énarchie ont fini par tuer l'ÉNA, cette institution nécessaire pensée en 1945 par ce grand serviteur de l’État que fut Michel DEBRÉ.
L’institution et son réseau ont tenté de truster tous les pouvoirs en instaurant une oligarchie composée d'irresponsables devenue au fil du temps au service d'une caste cumulant les postes et privilèges.
En refusant une saine autocritique de l'échec du système qui a évolué vers cette plaie nommée l'énarchie, le système ÉNA s'est suicidé. Il a été massivement rejeté par le peuple (voir les doléances du Grand Débat National).
Toutes les fautes graves au niveau de l'État de ces dernières décennies sont imputées, à juste titre très souvent, aux énarques, à leur arrogance et prétendue infaillibilité.
La sanction devait donc tomber : certes tous les énarques seront ainsi condamnés en bloc sur la base des résultats des coups de butoir portés par l’opération calamiteuse que fut la gestion étatique de la crise sanitaire. Celle-ci a été révélatrice des défaillances criantes voire criminelles du système mis en place par l'énarchie. Les énarques bons serviteurs de l'État seront aussi balayés, victimes expiatoires d'un système auquel ils ont adhéré et dont, pour le moins, ils ont été les complices.
Les erreurs des plus nuisibles ainsi feront tomber même les bons.
Mais après l’opération destruction, il faudra nécessairement rebâtir afin que la France soit à nouveau dotée d’une élite dirigeante sachant la servir dans l’intérêt général et non dans celui d’une oligarchie qui a perdu toute crédibilité.