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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 21:12
TEMPS DE TRAVAIL : 7 jours sur 7 ?

UN BOULANGER DANS LE PETRIN même le dimanche

 

Travail du dimanche, durée du travail  : cela se discute dans la vie, au Parlement... et dans les Landes.

Cette histoire est rapportée par l'hebdomadaire "le Point" puis a été reprise par d'autres média et les politiques s'en sont mêlés : un boulanger qui travaillait 7 jours sur 7.

Rappelons-nous aussi ce boulanger du DOUBS qui, il y a quelques décennies avait décidé d'ouvrir boutique le dimanche, il fut verbalisé tous les dimanches jusqu'à ce que tous les boulangers patissiers ouvrent le dimanche matin.

Ajoutons des chiffres : 6 millions de français ont travaillé le dimanche dont 3 millions de manière habituelle

Ajoutons un argument : le travail du dimanche est nuisible à la vie familiale...c'est le droit au repos dominical et à la vie de famille...mais aujourd'hui combien de textes ont nui à la structure familiale et l'ont déstabilisée ?

Dur débat relancé par la loi MACRON et par ce boulanger.

Et puis regardons les autres pays : les pratiques du travail du dimanche ont-elles plus participé qu'en France à l'ébranlement de la structure familiale ?

 

Le jour où François Rebsamen, le ministre du Travail, annonce des mesures pour lutter contre le chômage de longue durée, la semaine où Emmanuel Macron le ministre de l'Économie défend une loi pour libérer la croissance et l'activité, l'administration française empêche un artisan de travailler.

Stéphane Cazenave(son homonyme Ministre de l'Intérieur travaille auusi 7 jours sur sept et toit le monde trouve cela normal !) est boulanger dans les Landes.

Il a gagné, en 2014, le prix national de la meilleure baguette tradition.

Cet artisan ouvre son magasin sept jours sur sept, à la grande satisfaction de ses clients.

Ses 22 salariés, eux, ont droit à deux jours de repos hebdomadaire, comme l'exige la législation. Tout va bien, donc ?

Pas pour l'inspection du travail, qui est venue à deux reprises lui notifier qu'il était hors la loi, et qu'il devrait s'en expliquer devant la justice.

Quelle faute a-t-il commise ?

Celle de trop travailler.

Un nouveau délit : le travail

Le boulanger est visé par un arrêté préfectoral surréaliste, qui date du 25 mars 1999.

Ce texte stipule que les boulangeries ou les dépôts de pain "seront fermés au public et cesseront toute activité de cette nature un jour par semaine, choisi librement par le chef d'entreprise".

L'adverbe "librement", dans ce contexte, ressemble à un trait de perversité.

Cette règle s'applique à "tous les établissements", "employant ou non des salariés".

Un entrepreneur n'a donc pas le droit de fabriquer ou de vendre, même seul, son pain du lundi au dimanche.

L'inspection du travail s'emploie à le protéger contre sa trop grande ardeur à la tâche.

Cette fable française, malheureusement bien réelle, est consternante à plus d'un titre. En dehors de sa bêtise intrinsèque, elle incarne une des nombreuses petites machines à fabriquer du chômage.

Stéphane Cazenave, le boulanger trop courageux, va devoir licencier s'il ferme boutique une fois par semaine.

Il est évident qu'il va perdre environ un septième de son chiffre d'affaires, puisque beaucoup de Français achètent du pain tous les jours...

Avant de voter de nouvelles lois, de lancer de nouveaux plans, d'annoncer de nouvelles mesures, pourquoi ne pas supprimer, d'abord, toutes les réglementations inutiles, dangereuses et rétrogrades ?

L'arrêté préfectoral en question

L'arrêté préfectoral en question

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:58
LES OGM est-ce bon ? Une information donnée lors d'une conférence débat

Nous avons la chance, en France, d'avoir des associations qui se défoncent pour informer et ce dans tous les domaines : culture, santé, religion...

Pour ceux qui veulent savoir en suivant conférences, films...cela leur pemet d'éviter les jugements à l'emporte-pièce, de jeter l'anathème sans savoir.

Un grand coup de chapeau à ces associations et à celui qui a assisté à cette réunion pour savoir où va-t-on avec les OGM et nous adresse ce compte rendu (suite à la conférence à laquelle il a assisté et que nous avions annoncée ::

http://www.olonnes.com/2015/02/ogm-pour-contre-une-information-le-mercredi-4-fevrier-2015.html  )

 

La Vendée sans O.G.M. est-ce possible?

 

"Mercredi soir l'association "Vendée sans O.G.M." a organisé  une réunion d'information ouverte à tous.

Exemplaire a été le dialogue entre le représentant du monde paysan, les anti OGM et la salle.

 

Ma participation était motivée par mon souci de me faire une opinion sur le sujet qui est débattu dans différentes sphères.

Un moratoire d'interdiction de culture sans O.G.M., a été établi, et d'après le responsable syndical agricole, présent à cette réunion, ce moratoire est respecté en Vendée.

Ce responsable a bien dit "de cultures" se pressant de rajouter que les éleveurs ne pouvaient pas se passer d'aliments complémentaires apportant des protéines tel que le soja pour équilibrer les rations alimentaires des animaux.

De multiples expériences ont été réalisées avec des cultures de pois, mais le bilan des pesticides nécessaires à l'obtention de résultat probant, est décourageant.

La projection du film m'a permis de découvrir les effets des O.G.M.

A l'origine, les O.G.M., devaient créer des variétés résistantes aux maladies, aux parasites, aux mauvaises herbes, aux champignons en utilisant le moins possible de traitement et par ricochet obtenir des rendements nettement plus élevés.

1-Si en première année de cultures sans O.G.M. les pesticides sont effectivement très peu utilisés, au fil du temps la plante modifie ses réactions, ( ses gênes) et devient de plus en plus incontrôlable.

Il faut , alors avoir recours, de plus en plus aux traitements.Une fuite en avant.

 

Le film nous montre un élevage de porcs, ayant inclus une ration alimentaire composée uniquement de produits O.G.M. Les résultats ont été catastrophiques sur le plan sanitaire, et de quasi faillite, sur le plan économique.

Sur les premières portées de porcins on a vu apparaitre des anomalies. Puis le nombre de celles-ci a été croissant.

Les éleveurs ayant  abandonné le soja et le maïs transgénique, on a retrouvé immédiatement l'état sanitaire souhaité. Il en fut de même d'un élevage laitier, nourrit qu'avec des O.G.M...après l'abattage de son troupeau l'éleveur retrouve des résultats sanitaires très satisfaisant en éliminant les O.G.M. Le film nous a montré, des images choquantes, sur la santé des personnes, vivant a proximité des zones de ces grandes cultures en Argentine...

 

2-Les méthodes culturales des O.G.M. font que les sols sont et resteront stérilisés très longtemps par les traitements qui doivent accompagner ces cultures. (disparition des vers de terre, bactéries, champignon, insectes, etc..)

.Des plantes modifiées par ces traitements pourraient devenir invasives. Le cas du colza, fut avancé, les gênes ayant été modifiés( muta génèse) par les traitements, celui-ci résiste à toutes les méthodes culturales connues et colonise tous les espaces.

Les chiffres donnent une idée des cultures. 22. 000. 000. ha O.G.M. dans le monde représentant 4% des surfaces, et ne faisant vivre que 1,4 % des agriculteurs.

 

Le débat reprenant, le responsable agricole nous informe que l'agriculture est prise dans une spirale infernale. 

L'agriculture sera de plus en plus dépendante, et tributaire des firmes qui produisent engrais, semence...

Autrefois les agriculteurs avaient un poids électoral, maintenant ils ne représentent plus grand chose.( La Tranche, Jard, Saint Vincent, 1 seul agriculteur, Longeville une toute petite poignée, Château d' Olonne 3...) .

Sur le plan politique, le ministre actuel de l'agriculture, rouvre le débat pour gommer les entraves à cette culture.

Pour conclure, et c'est mon avis d'auditeur, c'est qu'il faut être très prudent. Le recul n'est pas suffisant pour nous engager dans cette voie. Des intérêts financiers énormes dépassent le pouvoir d'un Etat .Des tractations, des pressions, du lobbying vont être faits auprès de nos élus.

Ne faisons pas n'importe quoi.

 

Le ministre de l'agriculture Monsieur LE FOLL est encore mis en cause. On l'a d'ailleurs cette semaine encore vu défendre le lobby syndical et industriel au Sénat en s'opposant à un vote contre  l'utilisation des pesticides qui font disparaitre les abeilles. 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 11:37
CHOMAGE : record encore battu, insupportable, il faut relancer l'espoir

SUITE DE

CHOMAGE : record encore battu, insupportable.

http://www.olonnes.com/2015/02/chomage-record-encore-battu-insupportable.html

 

 

DES REMEDES POSSIBLES ?

Nous n'avons pas la prétention d'annoncer des recettes miracles mais simplement celle d'ouvrir une porte à la réflexion et peut-être à l'espoir.

D'autres pays  sont sortis de la crise : Canada, Espagne (un peu), Italie (un peu, Angleterre, Etats Unis, Irlande, Lituanie...

 

Citons le Ministre des finances Emmanuel MACRON dans un forum d'entrepreneurs :

 

"La France est une nation d'entrepreneurs, on l'oublie trop souvent, a-t-il lancé en préambule. Sans entreprises, nous n'irions pas bien loin." et s’adressant aux patrons il ajoute :

" L'État a pour responsabilité de vous protéger et le fera."

 

Maintenant on attend : des paroles... aux actes, c'est urgent !

 

Partons d'un axiome : seules les entreprises créent de l'emploi durable productif, de la valeur ajoutée et particulièrement les PME et PMI, TPE et TPI...des stages cela fait baisser les statistiques du chômage mais le stagiaire arrivé en fin de stage n'aura pas nécessairement retrouvé un emploi durable.Il en sortira aigri. Privilégions la création et le développement de l'entreprise qui pourra lui offrir l'emploi attendu.

.

Des emplois aidés cela a un coût faramineux donc détourne des fonds disponibles pour investir mais cela ne crée pas de l'emploi...c'est aussi un remède pour les statistiques d'inscrits à pole Emploi, c'est tout ! Mais c'est un poison pour ceux qui espèrent au bout une embauche qui ne se concrétise pas !

 

Donc :

- donnons des moyens aux entreprises pour créer des emplois,

- donnons-leur le statut de formateur qu'elles méritent en forçant sur les formations en alternance qui débouchent sur des emplois,

- supprimons les carcans administratifs et les contrôles abusifs où le chef d'entreprise est présumé coupable (une honte entretenue par certains syndicalistes, politiques et fonctionnaires irresponsables),

- stoppons toute législation nouvelle du type "pénibilité", "compte personnel de formation"...de la folie administrative mortifère pour l'entreprise,.

Il faut un moratoire légale nécessaire : plus de réglementations nouvelles, plus d'impôts et taxes nouvelles pendant 2 voire 3 ans...

- des moyens : oui, la France est riche, oui, les français sont prêts à payer la remise en route de leur économie à deux conditions :

1) que le sacrifice soit partagé en toute justice,

2) que l'Etat, les élus donnent l'exemple et ne mentent plus...s'ils veulent être crus et mériter une confiance retrouvée.

En escroquant 3 sous aux retraités, 5 sous aux familles nombreuses, dix sous aux classes moyennes...tout en disant que les impôts et taxes n'augmentent pas et sans réformer ...le seul gain du gouvernement et de l'Etat est la perte de crédibilité, la sinistrose et le champ libre laissé aux extrémismes.

 

Le vote de ce dimanche 1er février 2015 où l'abstention et les résultats sont un cri d'alarme devrait faire réfléchir : vainqueur, l'abstention avec 60%, suivi par le deuxième vainqueur le Front National. Election partielle test ?

 

La loi MACRON qui reprend nombre de projets abandonnés dans le passé, loi dite un peu péjorativement "fourre-tout" (200 articles), ouvre une porte sur des réformes : professions réglementées, code du travail, prud'hommes, permis de conduire...va-t-elle faire l'objet d'un débat sérieux, constructif et productif ? Pour commencer à libérer l'activité et sortir le Pays de la crise. S'il y a du bon dans cette loi, qu'elle soit votée unanimemnt. 

Expliquons tout cela aux citoyens qui sont capables de comprendre alors pourquoi on leur demande des sacrifices... à condition que ceux-là soient justement répartis. Expliquons cela à nos parlementaires.

 

Concluons avec le Ministre des finances Emmanuel MACRON par une phrase d'espoir quand il s'adresse aux entrepreneurs :

 

"Votre devoir, ce sera d'en faire réussir d'autres et notamment les plus jeunes pour tirer notre pays en avant."...ajoutons ...pour qu'ils  transmettent l'envie de créer aux jeunes : il faudra arrêter d'écoeurer les entrepreneurs en place !

 

C'est bien l'entreprise qui sortira la FRANCE de la crise.

 

Monsieur le Ministre des finances : de la parole ...aux actes SVP... pour ne pas décevoir et gâcher peut-être notre dernière chance !

 

 

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 16:02
CHOMAGE : record encore battu, insupportable.

Décembre 2014 : 3 496 000 chômeurs catégorie A (c'est-à-dire sans aucun emploi) , 5 220 000 demandeurs d'emploi avec les salariés sous contrats précaires.

 

On ne peut se taire face à ces chiffres que les media n'ont que peu commentés.

Nous voulons que cesse ce drame...nous parlons aussi bien  du drame humain que du drame économique : un licencié, un chômeur n'est pas un homme heureux ! c'est même souvent un homme brisé. Nos hommes politiques ignorent trop cela. Les protégés de la perte d'emploi aussi  ignorent cela.

Du potentiel d'emplois, il en existe en France : le gisement ne sera exploitable qu'avec la confiance retrouvée.

 

 

TOUS LES DERNIERS GOUVERNEMENTS ONT CASSE L'EMPLOI

Comment ? C'est simple à comprendre:

 

1) En organisant l'insécurité au niveau des entreprises : insécurité sur le plan fiscal, insécurité sur le plan du statut du chef d'entreprise, insécurité sur le plan social, insécurité sur le plan des règlementations,

2) Qui dit insécurité dit perte de confiance : qui va investir s'il ne peut plus savoir de quoi sera fait demain ?...il n'y a qu'un énarque pour ne pas sentir cela : pas de confiance - pas d'entreprises créées, pas de prise de risque, pas d'emploi créé...

3) En tuant la compétitivité des entreprises "surchargées" tant sur le plan des charges fiscales et sociales que sur celui des contrôles et des normes,

4) En reléguant la liberté dans le droit à l'emploi et le droit du travail et le droit de récompenser l'effort par un égalitarisme qui tue la compétition et l'effort même,

5) en donnant le mauvais exemple ; un endettement toujours croissant, en votant des budgets en déséquilibre : un comportement débile qu'un enfant comprendrait, un comportement injuste en faisant supporter une charge sur les générations à venir qui n'y sont pour rien...mais devront payer ! Le pire c'est que l'Etat emprunte même pour financer des dépenses de fonctionnement,

6) en cultivant l'injustice vis-à-vis du producteur entreprenant : le monde de la finance et les produits financiers restent favorisés par rapport au monde de la production,

7) en donnant par le statut privilégié des élus le mauvais exemple : c'est-à-dire en acceptant le nouveau dicton "élus de toutes catégories, enrichissez-vous" ...sur le dos du monde du travail !...Que les élus abandonnent leurs privilèges pour redevenir crédibles en commençant par les parlementaires et membres du gouvernement. Que cessent les dépenses dites pharaoniques, inutiles voire provocatrices des élus comme cela vient dêtre étalé dans les média au sujet des dépenses des anciens Présidents de la République.

 

Ces explications peuvent s'apparenter à des sophismes de bas étage mais n'est-il pas bon de rappeler ces principes et faits basiques et d'oser appuyer là où cela peut faire mal pour aider à une prise de conscience collective?

Cela peut déplaire à certains ...qu'ils s'expriment ci-dessous...en toute liberté ! 

A SUIVRE...

"REMEDES POSSIBLES?"

 

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 18:45
GOEPP Michel : Patron de PME sablaise et Président d'Entreprises des Olonnes EDOGOEPP Michel : Patron de PME sablaise et Président d'Entreprises des Olonnes EDO

Suite de

GOEPP Michel : Patron de PME sablaise et Président d'Entreprises des Olonnes EDO

http://www.olonnes.com/2015/01/goepp-michel-patron-de-pme-sablaise-et-president-d-entreprises-des-olonnes-edo.html

 

DES RESPONSABILITES ECONOMIQUES AU NIVEAU DU PAYS D'OLONNE : COLLABORATION REUSSIE ELUS - ENTREPRISES

 

 

- Vous êtes Président d'Entreprises des  Olonnes EDO : https://www.facebook.com/entreprisesdesolonnes  ,

association qui regroupe les patrons du " Pays d'Olonne".

Pourquoi vous investir dans le monde patronal local ? Qu’est-ce que cela vous apporte sur le plan personnel ?

"EDO a été créée en 1995, j'ai été membre dès le début. Il est très intéressant sur le plan professionnel et sur le plan personnel de pouvoir échanger avec des collègues chefs d'entreprises. On fait venir des experts qui nous ouvrent sur d'autres problèmes que ceux qui nous envahissent quotidiennement. J'ai pris la Présidence de l'association il y a bientôt 3 ans. 

Ainsi, j'ai été amené à côtoyer le monde des associations, celui de la politique...ce fut une période de ma vie très intéressante mais aussi très prenante.

Cette expérience m'a ouvert à d'autres horizons : une bonne expérience trés enrichissante."

 

- Depuis votre poste d’observation économique quel jugement portez-vous sur les élus au service de la cité, au service de l’économie ? Une illustration positive de la collaboration élus entreprises : l ‘installation du campus universitaire, du data center, NUMERIMER…comment voyez-vous, comment avez-vous vécu et vivez-vous cette collaboration ? 

"J'ai très bien vécu cette expérience. C'est le bon exemple d'une collaboration concrète entre le monde économique et celui des élus.

EDO a eu une idée, on a reçu l'écoute des élus. On en est maintenant à l'heure de la réalisation effective. C'est une réussite bénéfique pour le Pays des Olonnes."

 

- Il n’appartient pas à EDO de prendre parti dans la politique locale mais EDO peut aussi donner son avis sur la fusion des 3 communes. EDO l'attend ? Qu’espérez-vous de ce projet ?

"Nous avons fait un sondage auprès de nos membres avec deux  questions : "EDO doit-il donner son avis sur le projet de fusion des communes ?" , puis : "Etes- vous pour ou contre la fusion ?"

Plus de 90 % des adhérents sont favorables à la fusion.

On pense que la fusion est une bonne chose pour le Pays des Olonnes et notamment sous son aspect économique : réduction des coûts, économies d'échelle, davantage de moyens pour une commune de plus de 40 000 habitants..."

 

- Vos vœux pour 2015 ? Et après ?

"Au niveau professionnel, je souhaite que les Codes Rousseau continuent de se développer en accompagnant nos clients dans le virage du numérique.

Au niveau du pays, je souhaite que nous dépassions la notion de crise et qu'on retrouve l'unité nationale telle qu'on a pu la voir au début de cette année en réponse au terrorisme.

La France est un pays qui a des ressources énormes ; en se mobilisant, en se réformant, en supprimant les lourdeurs handicapantes pour l'économie la France doit rebondir et repartir de l'avant."

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 16:04
GOEPP Michel : Patron de PME sablaise et Président d'Entreprises des Olonnes EDOGOEPP Michel : Patron de PME sablaise et Président d'Entreprises des Olonnes EDO

Patron de PME sablaise mais aussi Président de l’association Entreprises des Olonnes EDO

 

 

Dans la série pour mieux les connaître, poursuivons les portraits de personnalités qui comptent pour la vie au Pays d'Olonne.

Aujourd'hui, Michel GOEPP, dirigeant des Codes Rousseau, entreprise établie à Château d'Olonne dans la zone indstrielle des Plesses.

 

L'HOMME PRIVE ET L'ENTREPRISE CODES ROUSSEAU

 

Michel GOEPP est né à DIJON. Il va avoir 60 ans. Il est marié et père de 5 enfants.

Après une licence en psychologie, un passage dans l'administration à la Direction de la Sécurité Routière, il arrive une première fois en avril 1987  aux Codes ROUSSEAU au service Développement qu'il quittera à la fin 1991 pour de nouveaux choix professionnels;

Il revient en 1994 aux Codes ROUSSEAU pour en prendre la Direction.

Le monde de l'apprentissage de la conduite est donc le sien et celui de sa carrière professionnelle.

 

- Avez-vous le temps de lire (à part le Code ROUSSEAU )?

"Peu, en dehors de mes voyages privés ou professionnels mais j'affectionne la lecture des romans."

 

- Une passion ?

"J'ai plutôt des passions...pour l'instant, c'est le golf."

 

 -  Que détestez-vous le plus ? ou que supportez-vous le moins bien ?

"La bêtise, l'extrémisme sous toutes ses formes."

 

-Y a-t-il une chose que vous aimeriez faire, réaliser qui vous tient à cœur et que vous ne pouvez pas encore réaliser ?

"Voir un volcan en éruption...Je vais parfois à la Réunion mais malheureusement jamais au bon moment pour admirer ce spectacle : le Piton de la Fournaise en éruption. "

 

 

Le CHEF D'ENTREPRISE, les Codes ROUSSEAU

 

- Comment êtes-vous devenu chef d’entreprise ? Par goût ?

"Certainement, mais surtout par goût de l'autonomie."

 

- Parlons un peu des Codes Rousseau : société discrète établie à Château d’Olonne.

"L'entreprise ou l'idée d'entreprise ou de code de la route est venue à  Mr ROUSSEAU en 1937 aux Sables d’Olonne.

L'entreprise s'y est développée et ce développement a pris de l'ampleur dans les années 60.

Elle a actuellement 84 salariés. Elle détient 60 % de part du marché.

Elle appartient maintenant à un groupe d'édition professionnelle et scientifique, le groupe allemand SPRINGER SBM (13 000 salariés, 1,5 milliard de chiffre d'affaires)."

 

- Les Sables d'Olonne  pour le développement d'une entreprise à vocation nationale n'est-ce trop éloigné des centres de décisions ?

" Non, ce n'est pas un problème.

On a un bureau parisien qui nous permet d'avoir et de suivre les contacts nécessaires.

Nous avons un marché national et notre réseau commercial couvre depuis des décennies toute la France et même les départements d'Outre-Mer.

Les nouveaux moyens de communication font que les distances ne sont plus un obstacle pour une entreprise comme la nôtre...à cela s'ajoute, au Pays des Olonnes, la qualité de vie pour le personnel.

 

- N’avez-vous pas de difficultés pour recruter des spécialistes  dont l'entreprise a de plus en plus besoin?

"Un peu à partir d'un certain niveau mais moins qu'avant. Ce qui reste compliqué c'est quand il y a un couple, le job du conjoint est le souci majeur."

 

- Y a-t-il un avenir pour une entreprise qui a bâti sa structure sur la vente de savoir transmis sur le papier quand on sait que l’avenir de la transmission du savoir dépend maintenant de technologies nouvelles : internet par exemple ? Vous êtes condamné à une remise en cause permanente ?

"Ceci pour les Codes ROUSSEAU est acquis. L'entreprise a toujours suivi les nouvelles technologies: papier, diapo, vidéo, CD Rom et maintenant internet. 50 % de notre chiffre d'affaires se fait avec des produits multi média."

 

- Quel avenir pour les  Codes Rousseau …il était un temps où votre entreprise était une pépite qui trustait tout le marché auto-école. Maintenant ?

"Nous évoluons sans problème avec les nouvelles technologies, notre matière s'y prête très bien. Nous conservons un effectif quasiment stable, seule change la configuration des emplois qui s'adaptent aux virages technologiques que Codes Rousseau doit prendre. Nous restons leader sur le marché"

 

- Les Codes Rousseau à l’export, à l’étranger ?

"Nous avons après le permis au Maroc, trois projets sérieux en cours en Afrique francophone : Cameroun, Sénégal et Côte d'Ivoire.

Pour l'Europe, nous y sommes indirectement; Notre appartenance à un groupe   qui a une division "Driving Education" nous positionne à ce niveau  par exemple en Allemagne, Suisse, Espagne et Autriche."

 

A SUIVRE...

 

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 14:31
RETRAITES : des modifications réglementaires et légales sournoises réduisent les pensions

Vous êtes peut-être parmi les retraités dont les pensions sont rognées insidieusement ?

Ce ne sont pas des menaces mais des réalités.

Lisez ce qui suit et vérifiez sur vos comptes.

 

 

Ah, le dossier des retraites...

d'aprés Pierre-Édouard du Cray, de l'association "Sauvegarde Retraites".

Pour ce dernier : "Des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les retraites servies sans qu'il y paraisse trop." Sauvegarde Retraites les a listées dans une étude à paraître.

 

Voici quelques exemples édifiants :

Les régimes complémentaires Agirc et Arrco : des revalorisations inférieures à l'inflation

"La revalorisation des pensions est généralement indexée sur l'évolution des prix à la consommation.

Mais dans les régimes complémentaires des salariés (Agirc et Arrco) - 14 millions de bénéficiaires -, elle est le plus souvent réalisée en dessous de l'inflation.

De 1992 à 2001, alors que le taux d'inflation s'est élevé à 14,6 %, les pensions ont été revalorisées de 13,8 % à l'Arrco et de 9,7 % à l'Agirc.

En parallèle, les pensions des retraités de la fonction publique ont été augmentées de 15 % (hors péréquation automatique...) ; c'est-à-dire légèrement au-dessus de l'inflation, mais, surtout, 1,2 point au-dessus de celles de l'Arrco et 5,3 points au-dessus de celles de l'Agirc.

Depuis, cette tendance s'est maintenue. Résultat : le pouvoir d'achat des retraités du privé a diminué, progressivement, année après année. L'an passé encore, les pensions Agirc et Arrco ont été respectivement augmentées de 0,8 % et de 0,5 %, alors que celles de la fonction publique l'ont été de 1,3 %."

 

Les médecins libéraux, employés d'huissiers

"Connaissez-vous la technique du salami ? C'est le sort réservé depuis 2012 à la retraite complémentaire ASV des médecins libéraux qui représentait - avant découpe - 37 % de leur pension globale.

En 2012, la retraite ASV a baissé de 2 % à 16 % selon les affiliés.

La chute s'accentue depuis chaque année.

En 2015, les pensions de ce régime auront baissé de 10 % à 16 %.

En 2007, ce sont les retraites complémentaires des anciens clercs et employés d'huissiers de justice qui avaient été rabotées de 20 % alors qu'elles l'avaient déjà été dans une même proportion trois ans auparavant."

 

Les biologistes

"La méthode est radicale : il s'agit de réduire du jour au lendemain le montant des droits servis. Exemple avec les retraites complémentaires ASV des biologistes. Un décret du 24 avril 2007 les a amputées instantanément de moitié, réduisant, en moyenne, les retraites globales des biologistes de 20 %."

 

Les personnes isolées...très grave pour ces personnes qui ont un besoin vital d'assistance à domicile

 

"Dans le cadre de la loi de finances pour 2009, la demi-part fiscale accordée aux parents isolés a été supprimée de manière progressive. Trois millions de personnes, le plus souvent âgées, isolées et aux revenus modestes, bénéficiaient jusque-là du dispositif. Plafonnée à 855 euros en 2010, la réduction d'impôt que pouvait engendrer cette demi-part fiscale a été portée à 120 euros maximum en 2013 et est devenue nulle en 2014.

 

Une escroquerie par que nous avons dénoncée c'est la vignette auto bis

" Une nouvelle taxe " c'est un détournement de fonds

Depuis le 1er avril 2013, tous les retraités imposables à l'impôt sur le revenu sont frappés par la Casa, nouvelle taxe sur les retraites dont le taux initial a été fixé à 0,3 %. Officiellement, cette taxe est destinée à financer les organismes liés à la gestion de la dépendance.

Dans les faits, c'est surtout le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) qui a bénéficié de ce nouveau prélèvement. Or, le FSV a été créé en 1993 pour soulager la trésorerie des régimes de retraite de base qui commençaient à accuser des déficits. Joli tour de passe-passe ! On reprend d'une main ce que l'on a donné aux retraités de l'autre ; en somme, on baisse les pensions déjà liquidées."

 

Trés grave aussi : l'augmentation de la CSG

"Les retraités non imposables à l'impôt sur le revenu paient, au maximum, une CSG à 3,8 %, alors que pour ceux qui sont imposables, ce taux est porté à 6,6 %.

Or, selon le ministère des Affaires sociales, 460 000 retraités devraient acquitter l'impôt sur le revenu et, de ce fait, une CSG à 6,6 % s'ils ne recouraient pas à des dispositifs de réduction d'impôt (parfaitement légaux). Ce sont donc ces 460 000 retraités qui sont ciblés par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 et qui devront désormais acquitter une CSG à 6,6 %, quels que soient les dispositifs de réduction d'impôt auxquels ils auront eu recours.

Pour justifier cette mesure, le ministère des Affaires sociales présente ces 460 000 personnes comme "ayant des revenus élevés mais des déductions d'impôt importantes". En réalité, la plupart des retraités qui acquittent la CSG à 3,8 % au lieu de 6,6 % sont des personnes qui perçoivent plus de 13 900 euros par an (1 158 euros par mois) - quelle fortune ! -, mais qui, déduisant les services d'une aide à domicile, ont un revenu imposable qui, au bout du compte, est inférieur à ce seuil d'imposition. En clair, il s'agit, pour la plupart, de retraités âgés qui perçoivent un peu plus de 1 158 euros par mois et qui, pour vivre encore dignement, ont besoin d'une aide extérieure."

 

Les gouvernants peuvent taper sur les retraités...ils ne descendront pas dans la rue ; à la limite ils n'iront plus voter !

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 00:20
Que dirait-on d'un "gestionnaire" qui cumulerait  ainsi les déficits ?

Que dirait-on d'un "gestionnaire" qui cumulerait ainsi les déficits ?

LES CHIFFRES DE LA FRANCE

 

 

PNB 2014 : 2 134 milliards d’euros

 

PNB : prévision 2015 : 2 156 milliards d’euros

 

BUDGET GENERAL ETAT 2015 : 373 milliards d’euros (déficit : 80 milliards d’euros)

 

BUDGET SOCIAL 2015 : 473 milliards d’euros (déficit : 12 milliards d’euros)

 

TOTAL "DEPENSES PUBLIQUES" : 1 200 milliards d'euros

 

DETTE : 2 031 milliards (3ième trim 2014)

 

ECONOMIES A REALISR pour 2015 à 2017 : 50 milliards d’euros

 

Laissons le premier Président de la Cour des Comptes Didier MIGAUD commenter ces chiffres :

 

Comment ne pourrait-il pas s'alarmer à nouveau de la situation des finances publiques, qu'il jugeait déjà en juin «préoccupante» et «plus dégradée que dans le reste de l'Europe»?

Le déficit public s'est en effet détérioré en 2014: il devrait atteindre 4,4% du PIB, selon les dernières prévisions gouvernementales (après 4,1% en 2013) alors que la loi de finances initiale tablait sur 3,6%.

Quant à l'objectif de revenir à un déficit inférieur à 3% du PIB, auquel la France s'était engagé auprès de la Commission européenne pour cette année, il a été repoussé à 2017.

 

ET LA DETTE ?

En conséquence, et c'est l'un des principaux sujets d'inquiétude de Didier Migaud, la dette publique se situe plus que jamais dans une «zone dangereuse», selon l'expression qu'il avait employée il y a un an.

Et pour cause, elle a franchi la barre des 2.000 milliards d'euros au deuxième trimestre, avant d'approcher les 2.032 milliards au troisième, soit 95,2% du PIB.

Et ce n'est malheureusement pas fini, la dette devrait continuer à gonfler jusqu'à 2016, pour atteindre 98% du PIB, selon les prévisions du gouvernement.

Une situation qui met la France à la merci d'une remontée des taux, pour l'instant toujours historiquement bas.

 

 

 

 

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