Patron de PME sablaise mais aussi Président de l’association Entreprises des Olonnes EDO
Dans la série pour mieux les connaître, poursuivons les portraits de personnalités qui comptent pour la vie au Pays d'Olonne.
Aujourd'hui, Michel GOEPP, dirigeant des Codes Rousseau, entreprise établie à Château d'Olonne dans la zone indstrielle des Plesses.
L'HOMME PRIVE ET L'ENTREPRISE CODES ROUSSEAU
Michel GOEPP est né à DIJON. Il va avoir 60 ans. Il est marié et père de 5 enfants.
Après une licence en psychologie, un passage dans l'administration à la Direction de la Sécurité Routière, il arrive une première fois en avril 1987 aux Codes ROUSSEAU au service Développement qu'il quittera à la fin 1991 pour de nouveaux choix professionnels;
Il revient en 1994 aux Codes ROUSSEAU pour en prendre la Direction.
Le monde de l'apprentissage de la conduite est donc le sien et celui de sa carrière professionnelle.
- Avez-vous le temps de lire (à part le Code ROUSSEAU )?
"Peu, en dehors de mes voyages privés ou professionnels mais j'affectionne la lecture des romans."
- Une passion ?
"J'ai plutôt des passions...pour l'instant, c'est le golf."
- Que détestez-vous le plus ? ou que supportez-vous le moins bien ?
"La bêtise, l'extrémisme sous toutes ses formes."
-Y a-t-il une chose que vous aimeriez faire, réaliser qui vous tient à cœur et que vous ne pouvez pas encore réaliser ?
"Voir un volcan en éruption...Je vais parfois à la Réunion mais malheureusement jamais au bon moment pour admirer ce spectacle : le Piton de la Fournaise en éruption. "
Le CHEF D'ENTREPRISE, les Codes ROUSSEAU
- Comment êtes-vous devenu chef d’entreprise ? Par goût ?
"Certainement, mais surtout par goût de l'autonomie."
- Parlons un peu des Codes Rousseau : société discrète établie à Château d’Olonne.
"L'entreprise ou l'idée d'entreprise ou de code de la route est venue à Mr ROUSSEAU en 1937 aux Sables d’Olonne.
L'entreprise s'y est développée et ce développement a pris de l'ampleur dans les années 60.
Elle a actuellement 84 salariés. Elle détient 60 % de part du marché.
Elle appartient maintenant à un groupe d'édition professionnelle et scientifique, le groupe allemand SPRINGER SBM (13 000 salariés, 1,5 milliard de chiffre d'affaires)."
- Les Sables d'Olonne pour le développement d'une entreprise à vocation nationale n'est-ce trop éloigné des centres de décisions ?
" Non, ce n'est pas un problème.
On a un bureau parisien qui nous permet d'avoir et de suivre les contacts nécessaires.
Nous avons un marché national et notre réseau commercial couvre depuis des décennies toute la France et même les départements d'Outre-Mer.
Les nouveaux moyens de communication font que les distances ne sont plus un obstacle pour une entreprise comme la nôtre...à cela s'ajoute, au Pays des Olonnes, la qualité de vie pour le personnel.
- N’avez-vous pas de difficultés pour recruter des spécialistes dont l'entreprise a de plus en plus besoin?
"Un peu à partir d'un certain niveau mais moins qu'avant. Ce qui reste compliqué c'est quand il y a un couple, le job du conjoint est le souci majeur."
- Y a-t-il un avenir pour une entreprise qui a bâti sa structure sur la vente de savoir transmis sur le papier quand on sait que l’avenir de la transmission du savoir dépend maintenant de technologies nouvelles : internet par exemple ? Vous êtes condamné à une remise en cause permanente ?
"Ceci pour les Codes ROUSSEAU est acquis. L'entreprise a toujours suivi les nouvelles technologies: papier, diapo, vidéo, CD Rom et maintenant internet. 50 % de notre chiffre d'affaires se fait avec des produits multi média."
- Quel avenir pour les Codes Rousseau …il était un temps où votre entreprise était une pépite qui trustait tout le marché auto-école. Maintenant ?
"Nous évoluons sans problème avec les nouvelles technologies, notre matière s'y prête très bien. Nous conservons un effectif quasiment stable, seule change la configuration des emplois qui s'adaptent aux virages technologiques que Codes Rousseau doit prendre. Nous restons leader sur le marché"
- Les Codes Rousseau à l’export, à l’étranger ?
"Nous avons après le permis au Maroc, trois projets sérieux en cours en Afrique francophone : Cameroun, Sénégal et Côte d'Ivoire.
Pour l'Europe, nous y sommes indirectement; Notre appartenance à un groupe qui a une division "Driving Education" nous positionne à ce niveau par exemple en Allemagne, Suisse, Espagne et Autriche."
A SUIVRE...