Décembre 2014 : 3 496 000 chômeurs catégorie A (c'est-à-dire sans aucun emploi) , 5 220 000 demandeurs d'emploi avec les salariés sous contrats précaires.
On ne peut se taire face à ces chiffres que les media n'ont que peu commentés.
Nous voulons que cesse ce drame...nous parlons aussi bien du drame humain que du drame économique : un licencié, un chômeur n'est pas un homme heureux ! c'est même souvent un homme brisé. Nos hommes politiques ignorent trop cela. Les protégés de la perte d'emploi aussi ignorent cela.
Du potentiel d'emplois, il en existe en France : le gisement ne sera exploitable qu'avec la confiance retrouvée.
TOUS LES DERNIERS GOUVERNEMENTS ONT CASSE L'EMPLOI
Comment ? C'est simple à comprendre:
1) En organisant l'insécurité au niveau des entreprises : insécurité sur le plan fiscal, insécurité sur le plan du statut du chef d'entreprise, insécurité sur le plan social, insécurité sur le plan des règlementations,
2) Qui dit insécurité dit perte de confiance : qui va investir s'il ne peut plus savoir de quoi sera fait demain ?...il n'y a qu'un énarque pour ne pas sentir cela : pas de confiance - pas d'entreprises créées, pas de prise de risque, pas d'emploi créé...
3) En tuant la compétitivité des entreprises "surchargées" tant sur le plan des charges fiscales et sociales que sur celui des contrôles et des normes,
4) En reléguant la liberté dans le droit à l'emploi et le droit du travail et le droit de récompenser l'effort par un égalitarisme qui tue la compétition et l'effort même,
5) en donnant le mauvais exemple ; un endettement toujours croissant, en votant des budgets en déséquilibre : un comportement débile qu'un enfant comprendrait, un comportement injuste en faisant supporter une charge sur les générations à venir qui n'y sont pour rien...mais devront payer ! Le pire c'est que l'Etat emprunte même pour financer des dépenses de fonctionnement,
6) en cultivant l'injustice vis-à-vis du producteur entreprenant : le monde de la finance et les produits financiers restent favorisés par rapport au monde de la production,
7) en donnant par le statut privilégié des élus le mauvais exemple : c'est-à-dire en acceptant le nouveau dicton "élus de toutes catégories, enrichissez-vous" ...sur le dos du monde du travail !...Que les élus abandonnent leurs privilèges pour redevenir crédibles en commençant par les parlementaires et membres du gouvernement. Que cessent les dépenses dites pharaoniques, inutiles voire provocatrices des élus comme cela vient dêtre étalé dans les média au sujet des dépenses des anciens Présidents de la République.
Ces explications peuvent s'apparenter à des sophismes de bas étage mais n'est-il pas bon de rappeler ces principes et faits basiques et d'oser appuyer là où cela peut faire mal pour aider à une prise de conscience collective?
Cela peut déplaire à certains ...qu'ils s'expriment ci-dessous...en toute liberté !
A SUIVRE...
"REMEDES POSSIBLES?"