CHAISE VIDE
POURQUOI L’OPPOSITION S’EST RETIREE LORS DU
CONSEIL MUNICIPAL DE CHÂTEAU d’OLONNEDU 24 MARS ?
Le Conseil Municipal de Château d’Olonne du 24 mars dernier a été marqué par le départ des
membres de l’opposition au début du Conseil Municipal.
Or, en principe, « les absents ont toujours
tort ». La politique de la chaise vide n’a cependant pas toujours été quelque chose de négatif puisqu’elle fut pratiquée par le Général de Gaulle…mais restons à Château
d’Olonne !
Il faut donc expliquer aux citoyens pourquoi des élus sont condamnés à prendre une telle
décision ?
SUR LES MOTIVATIONS IMMEDIATES
Elles figurent dans nos précédents articles (DEMOCRATIE LOCALE absente au Conseil Municipal de Château d'Olonne et CONSEIL
MUNICIPAL de Château d'Olonne mars 2009 Travaux G Clemenceau ) ayant trait aux pratiques de la majorité vis-à-vis de l’opposition : agressions
verbales, réponses erronées à une question écrite posée par l’opposition dans les formes…et pas de réponse au courrier adressé au maire par l’opposition. Le dossier des travaux de la rue Georges Clemenceau a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Si l’opposition n’a plus de droit de poser de question
écrite sans être mise au pilori que peut-elle espérer des débats en Conseil Municipal ? Le Conseil Municipal n’est pas un régiment où le Colonel, même s’il a tort, a toujours
raison !
SUR LES MOTIVATIONS PROFONDES
La majorité qui a obtenu 52 % des votes en mars 2008 n’accepte aucun dialogue avec
l’opposition, surtout ne tient compte d’aucune suggestion et oublie ses promesses électorales. Dans ces conditions quel rôle peut jouer une opposition constructive à Château d’Olonne ? Son départ avait pour buts :
- de faire prendre conscience à la majorité qu’elle a en face d’elle une opposition qui
représente 48 % de la population avec qui elle entretient un dialogue permanent,
- que les représentants de ces 48% de castelolonnais ont droit au respect,
- de faire prendre conscience à la population le type de management de l’équipe de
Monsieur Jean-Yves BURNAUD,
- et ainsi de mettre en évidence les raisons qui font que Château d’Olonne, ville de
14.000 habitants est gérée sans ambition, sans programme, sans solidarité humaine et que les promesses électorales de l’Équipe de Monsieur Jean-Yves BURNAUD sont enterrées .
Prenons deux exemples :
le
stationnement : l’enquête que l’opposition a menée auprès de tous les castelolonnais a entraîné
les réponses de plus de deux cents castelolonnais soit sous forme de pétitions soit sous forme de réponses individuelles. Les résultats de cette enquête ont été communiqués à l’adjoint chargé du
problème. Le dossier doit être égaré. Monsieur Jean-Yves BURNAUD avait pourtant parmi ses promesses électorales le règlement de ce problème : un an après, force est de constater que rien n’a
changé et que les castelolonnais sont laissés dans le plus grand trouble : quelles règles s’appliquent en matière de stationnemnt, quels aménagements doivent être faits ? Pourquoi ne
pas prendre en compte les suggestions de ces centaines de castelolonnais ?
la
voirie : après l’échec que constituent l’exécution du chantier de la rue Georges Clemenceau et le
déficit de concertation avec les riverains, l’opposition a proposé un audit de la voirie pour planification des travaux de remise en état de tout
notre réseau communal (100 kilomètres).
Le budget VOIRIE pour 2009 sera accru mais sans planification des travaux, sans étude
préalable…et comme on sait qu’il faut près de 3 ans pour réaliser les travaux de la rue Georges Clemenceau (2 kilomètres de voirie) on peut imaginer dans quelle situation se trouvera la voirie
castelolonnaise en fin de mandature ?
Nous demandons que Château d’Olonne soit gérée comme une ville de 14.000
habitants avec prévisions, suivi technique, respect des règles sur
les marchés publics, concertation…et que l’opposition puisse apporter sa contribution.