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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 15:29
BÂILLONNÉS : ON RISQUE DE L'ÊTRE

BÂILLONNÉS : ON RISQUE DE L'ÊTRE

NOUS NE DONNONS PAS LES TEXTE CI-DESSOUS POUR INCITER À "PÉTITIONNER"  MAIS SIMPLEMENT PARCE QUE CES APPELS CLAIRS EXPRIMENT LA GRANDE CRAINTE FONDÉE DE VOIR NOS ESPACES DE LIBERTÉ SE RÉDUIRE DE MANIÈRE DRASTIQUE

Ce n'est pas le hasard si nous choisissons un 14 juillet pour publier ces appels (d'origine très différentes) : 14 juillet fête des libertés et des droits de l'homme.

Au sujet des deux projets de lois sur les fraudes et les fausses informations :

"Il faut de toute urgence empêcher ce désastre pour la liberté d'opinion et pour la démocratie dans notre pays."

 

Nous ne donnons pas ces textes pour proposer une pétition mais pour illustrer parfaitement le risque que nous courons tous par un pouvoir qui, sans dire le mot, dans un fourmillement de réformes pas toujours maîtrisé, devient de plus en plus autocratique et liberticide.

 

Excellent article du Point du 12 juillet 2018 écrit par un avocat Renaud LE GUNEHEC  qui sur cette loi dite anti "fake news" "dénonce un texte dangereux, un recul de notre droit à la liberté d'expression". L'article se conclut ainsi "Protéger notre démocratie est vital mais le faire en restreignant la liberté d'expression est mortel".

Chère amie, cher ami,

Avec l’aide des autorités politiques, les lobbys sont à deux doigts de réussir leur coup : obtenir par la loi la sanction systématique de toute personne (scientifique, journaliste, ONG ou simple citoyen) qui tenterait de révéler des pratiques moralement indéfendables des multinationales agrochimiques, des banques d’affaires, ou des grandes entreprises.

Malgré les mises en garde de la Commission Consultative des Droits de l’Homme, malgré les alertes lancées par les journalistes, les syndicats, les ONG… Malgré l’opposition massive des 570 000 citoyens signataires de la pétition : la loi sur le secret des affaires a été adoptée au Sénat ce jeudi 21 juin 2018.

Mais nous ne déposerons pas les armes pour autant.

Il reste un ultime recours en France pour faire invalider cette loi. Puis c'est à Bruxelles que nous devrons continuer le combat.

Grâce à vous et à la mobilisation massive de centaines de milliers de citoyens, nous avons réussi à obtenir la saisine du Conseil constitutionnel contre la loi Secret d'affaires qui vient d'être votée en France.

Pourtant, nos droits fondamentaux à l'information sur la santé, l'alimentation et l'environnement sont plus que jamais menacés : aidez-nous à intensifier d'urgence nos actions au niveau européen, pour opposer à l’industrie un contre-pouvoir citoyen, organisé et efficace, capable de faire vraiment barrage à leur mainmise insupportable sur les lois et les autorités censées nous protéger.

Grâce à l'engagement sans faille et à la générosité des donateurs de l'association... grâce aux centaines de milliers de citoyens mobilisés à nos côtés... grâce à la mobilisation d’une cinquantaine d'ONG, représentants de la société civile et Sociétés de journalistes... grâce à l'intervention, enfin, de 140 parlementaires courageux qui ont refusé de plier sous la pression des lobbys…

...nous avons réussi le tour de force de faire saisir par deux fois le Conseil constitutionnel pour contester l’adoption définitive de la loi sur le secret des affaires !

C'est l'offensive de la dernière chance pour faire barrage à cette loi qui va risquer de bâillonner toutes celles et ceux qui oseront encore se dresser contre l'industrie.

Et nous n'allons pas rester les bras croisés en attendant la sentence !

C'est désormais à Bruxelles, au cœur des institutions européennes, que nous devons porter nos coups si nous voulons que le droit des citoyens à défendre leur santé, leur alimentation et leur environnement, prime sur les profits de l'industrie.

Nous n'avons pas le choix :

Il a déjà fallu plus d’un an de bras de fer entre Monsanto et les parlementaires européens pour avoir accès aux études justifiant la réautorisation du glyphosate en Europe - les agrochimistes invoquant le “secret des affaires” alors que le glyphosate en question était soupçonné par l’OMS d’être un produit cancérogène pour l’homme !

Imaginez ce que ça risque d’être en Europe avec des lois comme celles que le Sénat vient d’adopter :

Les colosses de l'agrochimie auront désormais un cadre juridique solide pour ne plus fournir les données sur lesquelles se fondent l’autorité sanitaire européenne et les pouvoirs publics pour autoriser la mise sur le marché de pesticides potentiellement catastrophiques pour les abeilles, la santé ou l'environnement.

Impossible pour les ONG comme la nôtre ou les scientifiques indépendants avec lesquels nous travaillons, d’évaluer les données fournies par les multinationales agrochimiques pour déterminer de façon impartiale si leurs produits ne présentent pas de risques majeurs pour l’homme et la nature par exemple.

Il faudra les croire sur parole, elles qui encaissent des milliards chaque année sur la vente de ces produits – c'est insensé !

Aidez-nous s’il vous plaît :

Continuons ensemble l'offensive à Bruxelles - exigeons la transparence sur les études qui concernent l'environnement, la santé et l'alimentation de tous les citoyens !

Votre mobilisation et votre soutien financier permettront à POLLINIS de s’opposer aux manœuvres des lobbys, de révéler les failles scientifiques et juridiques du système d’évaluation des pesticides, de financer les études des scientifiques indépendants pour contrebalancer celles de l'agrochimie, de défendre enfin nos libertés et nos droits fondamentaux bafoués par ceux qui sont censés les défendre.

Cet énorme travail de contre-lobbying citoyen repose uniquement sur la générosité et l'engagement de citoyens comme vous.

POLLINIS est une ONG indépendante de toute organisation ou parti politique : notre association ne défend que l'intérêt des citoyens. Elle n'est donc financée QUE par les citoyens.

Sans le soutien sans faille de nos donateurs, nous n'aurions pas pu rassembler plus d'un million de personnes en Europe pour faire interdire les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles, nous n'aurions pas été en mesure de déjouer les manœuvres des lobbies qui imposent subrepticement de nouveaux tueurs d'abeilles avec la complicité des autorités censées les contrôler…

...Nous n'aurions jamais réussi à mobiliser des dizaines d'ONG, des journalistes de renom, des avocats, des lanceurs d'alerte et des scientifiques, derrière une pétition commune contre la loi secret des affaires en France, et à faire travailler des juristes spécialisés pour préparer la saisine du Conseil constitutionnel.

Pour continuer le combat à Bruxelles, nous avons besoin de la participation, même symbolique, de chaque personne qui a à cœur de défendre notre droit à l’information sur les pesticides et l'alimentation ; qui refuse que sa famille, ses proches, ses enfants, deviennent les cobayes de l'agrochimie sans que personne n'y puisse redire sans encourir de procès.

C'est pour cela que je fais appel à vous : pour vous demander si possible, d'aider POLLINIS à intensifier le travail indispensable qu’elle mène à Bruxelles et en France pour obtenir la transparence sur les études qui concernent l'environnement, la santé et l'alimentation des citoyens.

Donnez ce que vous pouvez s’il vous plaît : 15 euros, 30 euros, 50 euros, même 100 ou 200 euros si vous le pouvez. En général, la plupart des donateurs de POLLINIS participent autour de 30 euros.

Quel que soit le montant que vous déciderez de consacrer au financement des actions de POLLINIS, sachez qu'il sera une aide précieuse pour nous permettre de continuer à dresser face aux lobbies de l’agrochimie un contre-pouvoir citoyen, organisé et efficace, capable de faire vraiment barrage à leur mainmise insupportable sur les lois et les autorités européennes.

Pour faire un don à POLLINIS, merci de cliquer ici.

Je vous remercie par avance pour l'aide que vous pourrez apporter à notre combat pour défendre votre droit à l'information sur les pesticides, l'alimentation et la santé, et empêcher à l'avenir, malgré la loi sur le secret des affaires, que l'agrochimie fasse seule la loi en Europe.

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

POLLINIS Association Loi 1901
10, rue Saint Marc 75002 Paris www.pollinis.org

boulevard Voltaire

www.bvoltaire.fr/

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

Dans la nuit du 3 juillet, à l’Assemblée nationale, les députés LREM ont réussi à faire passer, en catimini, deux textes sur “la manipulation de l’information”.

Il s’agit en fait, de la très controversée proposition de loi contre les "Fake news" qui, sous couvert d’empêcher la diffusion de fausses infos, vise à museler les médias libres et indépendants, tels que Boulevard Voltaire.

Mais rien n’est joué ! Le texte doit encore être soumis au vote du Sénat, fin juillet.

Si tous les citoyens conscients de l'importance vitale d'une information libre pour le bon fonctionnement démocratique se mobilisent, nous pouvons faire barrage à ce projet de censure institutionnalisée.

C’est pourquoi nous vous demandons de signer, de toute urgence, la « lettre ouverte aux sénateurs ». Faites la également signer à tous vos amis en leur transférant ce message.

C’est très important !

Je signe la lettre ouverte aux sénateurs

Car ce projet de loi contient des dispositions extrêmement dangereuses pour le débat démocratique, pour la liberté de la presse et pour…  votre site d'information Boulevard Voltaire.

Voici ce qu'il prévoit :
Trois mois avant des élections, "lorsque des fausses informations de nature à altérer la sincérité du scrutin" sont diffusées de manière délibérée, de manière artificielle ou automatisée et massive "par le biais d’un service de communication au public en ligne", le juge des référés pourra faire cesser cette diffusion.

Oui, oui, vous avez bien lu ! Il s'agit spécifiquement de la diffusion sur internet et via les réseaux sociaux. Autrement dit, ce sont bien les sites d'information alternative comme Boulevard Voltaire qui sont dans le collimateur.

Mais c'est quoi "une fausse information de nature à altérer la sincérité du scrutin" ? Eh bien le juge des référés n’aura que 48 heures pour se prononcer… Totalement irréaliste !

Pour rappel, dans l'affaire Théo, avec allégation de viol d'un jeune de banlieue par des policiers, affaire qui si elle éclatait à quelques semaines d'une élection pourrait typiquement peser sur le scrutin, il a fallu des mois avant de retrouver une vidéo disculpant les policiers !

Mais il y a plus grave encore que cette possibilité de censure par le juge des référés.

C'est la censure par les réseaux sociaux.

Car c'est précisément ce que cible la loi : le texte "vise simplement à responsabiliser les plates-formes sur la diffusion", explique Fabienne Colboc, porte-parole LREM sur ce projet de loi.

Responsabiliser les plates-formes… Une fois traduit de la novlangue au français, cela signifie tout simplement inciter, voire obliger,  les Google, Twitter et autre Facebook à censurer les informations qu'elles-mêmes jugent "de nature à altérer la sincérité du scrutin"…

… Déjà, aujourd'hui, un de nos confrères a été censuré et interdit de diffusion sur "You Tube".…

… Alors là, avec cette loi les incitant à le faire, vous imaginez le résultat ?!

Ce sera la fin de l'information libre, le paradis de la pensée unique et du politiquement correct !

Il faut de toute urgence empêcher ce désastre pour la liberté d'opinion et pour la démocratie dans notre pays.

Alors s'il vous plaît, signez la Lettre ouverte aux sénateurs pour leur demander de rejeter ce projet de loi.

Et après avoir signé, transférez cet email à tous vos amis pour leur demander de faire barrage à ce projet de censure institutionnalisée.

D'avance merci pour votre engagement au service de la liberté d'information et d'opinion dans notre pays !

L'équipe de Boulevard Voltaire

 

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