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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 15:19

  DSC08127 JdS-2012-12.jpg

 

 

UNE PREMIERE ? La presse hebdomadaire au Pays des Olonnes (le Journal des Sables) ne rend pas compte du conseil municipal de Château d’Olonne du 27 novembre 2012 ni du Conseil Communautaire du 30 novembre 2012.

 

Comme nombre d’habitants du Pays des Olonnes, le jeudi, nous allons quérir notre Journal des Sables…comme nous le nommons alors qu’il se nomme Les Sables Vendée Journal.

Nous avons acheté notre hebdomadaire et feuilleté celui-ci.

Nous sommes revenus chez notre marchand de journaux pour en acheter un deuxième.

Le motif de cette folie dépensière, en période de crise, alors que l’État va diminuer nos retraites ?

Nous pensions que dans le premier journal acheté les comptes rendus du Conseil Municipal de Château d’Olonne (27 novembre) et celui de la Communauté de Communes (30 novembre) avaient été imprimés en encre sympathique et donc illisibles pour nous.

Fébrilement nous avons feuilleté le second "Les Sables Vendée Journal" de ce jeudi 6 décembre…pas plus de compte rendu.

Alors nous avons échafaudé des hypothèses :

-          Manque de place,

-          Événement dépassé traité par le confrère Ouest France (membre du m^me groupe de presse) ? mais d’habitude cela passait…

-          Façon de marquer sa réserve pour ne froisser personne, en vertu que "dans le doute il vaut mieux s’abstenir. Doute sur les tenants et les aboutissants de débats qui n’eurent pas lieu…c’est vrai que faire part du manque de sens de la démocratie du Président de la CCO lors de ce Conseil Communautaire du 29 novembre n’est pas chose aisée. On n'ose imaginer que des pressions furent  exercées sur la presse qui a assisté, comme tous les présents, à un triste spectacle à la CCO.  

Mais, de là à escamoter un sujet aussi important que le devenir du TUSCO (transport urbain) où la CCO engage 13,5 millions d’euros. C’est certainement l’information la plus importante au Pays des Olonnes. Pas de compte rendu de cette réunion ni de celle du Conseil Municipal de Château d’Olonne, c’est certainement une première. 

 

 

Vous savez :  la nature a horreur du vide…ainsi, vous avez eu sur ce blog l’essentiel de ce qui a été décidé dans ces deux conseils dans nos articles mis en ligne ces derniers jours et, sans fard, nous pouvons dire avec l’objectivité que vous attendez de nous.

 

Pour ne pas attenter à la liberté des journalistes locaux nous ne leur demanderons pas le pourquoi de cette « omission »…s’ils ont quelque chose à dire…nos « colonnes » leur sont ouvertes.

 

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 21:47

MERCI !canton des olonnes

 

D'abord un grand merci à vous tous qui, de plus en plus nombreux, prenez un peu de votre temps régulièrement pour nous lire. Dans un temps où la démocratie locale souffre vous nous incitez par votre assiduité à  travailler notre information qui doit être la vôtre...n'oubliez pas que ce blog est le vôtre, il vous est ouvert...les critiques sont toujours bonnes à prendre comme les informations que vous pouvez nous donner. Encore merci et SVP ...faites connaître olonnes.com autour de vous.

 

 Nous nous interrogeons sans cesse sur notre "ligne éditoriale"  : Comment au Pays des Olonnes être positif dans l'ambiance actuelle ?

 

Alors, pour être objectifs, tentons, dans un premier temps, d'énumérer ce qui, dans les dernières réalisations de la Communauté de Communes des Olonnes CCO et de la ville de Château d'Olonne, nous paraît POSITIF. Ne disposant pas d'éléments suffisamment précis sur Les Sables d'Olonne et Olonne sur Mer nous sommes contraints de ne rien écrire suer ces deux communes.     

 

 La CCO peut présenter une liste de réalisations récentes ou plus anciennes qu’il faut rappeler . Citons les actions récentes :

 

- Le village entreprises nautiques sur le site de la Sablière et ce, malgré des errements passés graves dans la conduite du dossier ; cette structure importante qu'est la CCO se donne-t-elle les moyens d'avoir des ambitions et des élus motivés ?

-  la réalisation du conservatoire,

- en voirie : le grand contournement, la réfection du chemin de ceinture,

- l’assainissement (sur la seule partie communautaire) car chaque commune garde malheureusement  encore ses bouts de tuyaux, la station d'épuration et la gestion des réseaux communautaires,

- la chaîne des bassins de rétention pour stopper les inondations rituelles,

- le démarrage de l'implantation d'un début de filière Numérique et donc de la Zone d’accueil des entreprises à la VANNERIE qui, en plus, scelle une reprise de la collaboration fructueuse et naturelle entre les chefs d’entreprises locaux et la CCO,

- le Pôle Santé (avec ses faiblesses),

- la remise aux normes de la Piscine des Chirons,

- «en devenir» : la piscine des Plesses qui aurait dû être un vrai « complexe aquatique » attractif, moteur d’un centre de vie et investissement soutien attractif du tourisme : dommage !

- nombre d'autres dossiers : plus administratifs qu'économiques mais qui ont leur importance car ils fixent des lignes directrices.

 

Pour la commune de Château d'Olonne citons :

- l'amélioration de la voirie avec la création de liaisons douces (pistes cyclables, chemins piétonniers..), l'opposition CAP VRAI a eu au moins comme effet d'obliger la Municipalité à prendre en considération ce grave problème...ainsi quand la rue Georges Clemenceau  a été refaite (2006,2007,2008) il était soi-disant impossible de créer un piste cyclable...maintenant on voit de nouveaux tronçons de pistes cyclables se créer, comme à la Pironnière alors que le cheminement était plus complexe que pour la rue Georges Clemenceau. Comme quoi UNE OPPOSITION critique et proposante cela peut servir !

- adosphère,

- améliorations en 2009 des prestations au niveau de la Maison de retraite des Vallées devenue EPHAD ,

- diverses améliorations au niveau des terrains et immeubles destinés aux activités sportives même si la conduite des chantiers pose problèmes,

- la poursuite de la Coulée Verte... 

 

Certes, nous voudrions vous apporter encore plus d'informations positives comme la réalisation de beaux projets cohérent telle  la création d’un vrai Centre-Ville à Château d’Olonne, des images de solidarité, des projets intercommunaux consacrant une vraie solidarité intercommunale, l’expression d’une démocratie locale positive où la majorité écouterait et respecterait les personnes, où la population serait consultée sur les grands projets, de nouveaux espaces accueil d'entreprises pour s'attaquer au chômage record dans notre bassin d'emploi littoral…

 

Et quasiment chaque jour, nous vous mettons en ligne du NEGATIF  

 

A suivre...

- 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 15:46
 
DSC02539 panneaux électoraux
 
Election des conseillers départementaux (2015), des conseillers municipaux et des délégués communautaires (2014): fin des "conseillers territoriaux "qui n'ont pas eu le temps de naître, vive les conseillers cdépartementaux ! 
   Conseil des Ministres 28/11/2012
elysee                    
 
 
Le ministre de l’intérieur a présenté un projet de loi organique relatif à l’élection des conseillers municipaux, des délégués communautaires et des conseillers départementaux et un projet de loi relatif à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des délégués communautaires, et modifiant le calendrier électoral.
Le projet de loi ordinaire abroge les dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales qui avaient créé le conseiller territorial. Le Gouvernement tire les conséquences de la volonté déjà exprimée par le Sénat puis par l’Assemblée nationale d’abroger le conseiller territorial.
Le conseiller territorial étant abrogé, les projets de loi définissent un nouveau mode de scrutin pour les conseillers généraux qui s’appelleront désormais conseillers départementaux.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre des objectifs définis par le Président de la République lors des Etats généraux de la démocratie territoriale, en privilégiant pour les élections départementales un mode de scrutin qui permette à la fois de conserver l’ancrage territorial des élus tout en améliorant leur représentativité, et de poursuivre l’objectif de parité au sein des assemblées départementales, qui ne comptent aujourd’hui que 13,8% de femmes.
Lors du prochain renouvellement général, deux conseillers départementaux seront élus dans chaque canton, au scrutin majoritaire à deux tours. Les candidats se présenteront devant le suffrage constitués en binôme. Chaque binôme devra être composé d’une femme et d’un homme.
Le nombre d’élus restant inchangé, la carte cantonale de chaque département devra être modifiée afin de permettre l’élection de deux conseillers départementaux par canton et d’améliorer leur représentativité démographique. Près des trois cinquièmes des cantons n’ont pas connu de modification de leurs limites géographiques depuis 1801. Il s’agit par conséquent de doter l’échelon départemental de bases démocratiques adaptées à la France d’aujourd’hui.
Les projets de loi concernent également le scrutin municipal et intercommunal. Ils confèrent une véritable légitimité démocratique aux intercommunalités, en prévoyant que, lorsque les électeurs choisiront les conseillers municipaux, ce sont les premiers des listes élues qui auront vocation à siéger également au sein des intercommunalités.
         
Afin d’étendre ces dispositions au plus grand nombre de communes et d’établissements publics de coopération intercommunale, le seuil de population au-delà duquel les conseillers municipaux sont élus au scrutin de liste est fixé à 1 000 habitants au lieu de 3 500 aujourd’hui.
Les élections des conseillers départementaux, qui succèdent aux conseillers généraux, et les élections régionales devaient initialement être organisées en mars 2014, soit la même année que les élections municipales, européennes et sénatoriales. Une telle concentration de scrutins la même année aurait risqué de nuire à la participation électorale : pour cette raison, le projet de loi aménage le calendrier électoral en repoussant la tenue des élections départementales et régionales à 2015.
 
L'essentiel ce sera de gagner un peu plus de vraie démocratie locale...on verra à l'usage         
                 
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 14:45

 

 

marianne0002marianne baillonnée-copie-1

 

DEMOCRATIE ET DIALOGUE

Nous sommes particulièrement attentifs à la fiabilité des informations que nous diffusons sur ce blog.

Mais nul n’est infaillible et parfois nous ne disposons pas que d’une partie de l'information  traitée et alors nous demandons donc  aux responsables qui maîtrisent les dossiers, par exemple maires, président de communauté de communes ou du Conseil Général de répondre aux interrogations.

Nous avons l’honneur de savoir que ceux-ci sont attentifs aux informations que nous diffusons et nous leur disons et répétons que le dialogue est toujours ouvert…

Nous devons constater que les élus ne prennent pas souvent la peine de nous répondre…ainsi va la démocratie locale.

…maintenant que notre audience est bien établie et croissante nous rappelons aux élus qu’ils seront les bienvenus sur le blog" olonnes.com "s’ils désirent répondre à nos interrogations et sollicitations, donner leur point de vue, rectifier nos éventuelles erreurs…nous leur garantissons de ne pas  pratiquer pas la censure…

Le dialogue est plus instructif, constructif que les tentatives d'intimidation qui nous renforcent dans notre détermination de dire tout haut et d'écrire ce que nombre de nos concitoyens pensent mais n'osent ou ne peuvent pas exprimer.

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:19
 
  collomb-gerard-61278_n.jpg Gérard Collomb maire de Lyon - discours lors de la commémoration du 11 novembre 2012 
 
           

« L’idée du passé ne prend un sens et ne constitue une valeur que pour l’homme qui se trouve en soi-même une passion de l’avenir. L’histoire donne à l’avenir les moyens d’être pensé ».

Cette réflexion, Paul Valéry la formula aux lendemains de la Première Guerre Mondiale.

Ébranlé par les ravages du conflit, le poète avait perçu très tôt la nécessité de penser le futur des nations d’Europe à l’aune de ce désastre qui avait signé la fin de leur suprématie sur le monde.

94 ans après l’Armistice du 11 novembre 1918, ces mots disent l’importance de notre rassemblement. L’histoire donne à l’avenir les moyens d’être pensé. Elle donne aussi des clés pour comprendre notre présent. C’est pourquoi commémorer en ce jour la fin de la Grande Guerre revêt une portée symbolique puissante.

Nous vivons en effet en Europe une période troublée, profondément marquée par l’incertitude : incertitude face à une crise économique sans précédent qui, peu à peu, menace de faire basculer nos sociétés sur la voie des extrêmes ; incertitude devant des bouleversements géopolitiques d’une ampleur inédite et les changements d’un monde dont notre continent n’est plus l’épicentre ; incertitude quant à ces révolutions, de l’autre côté de la Méditerranée, dont les issues ne cessent d’interroger.

La paix, la démocratie, la prospérité, sont des biens fragiles. Nous le savons en Europe. Nous le savons même davantage qu’ailleurs, nous qui sommes de ce continent qui, par deux fois au siècle passé, s’est déchiré et qui par deux fois au siècle passé, a entraîné avec lui le monde dans le chaos.

Alors qu’approche le jour où nous commémorerons le centième anniversaire de la Première Guerre Mondiale, en un temps où les derniers témoins ont déjà disparu, nous rassembler comme nous le faisons en ce 11 Novembre doit être l’occasion de célébrer nos morts, ceux qui donnèrent leur vie pour la Patrie ; nos morts, tous nos morts, ceux de toutes les guerres.

Mais ce doit être aussi l’occasion d’appréhender un siècle d’histoire européenne, avec ses guerres passées, mais aussi avec les décennies de paix que nous venons de vivre.

Car ce siècle d’histoire a forgé nos consciences. Il a hissé au premier rang de nos valeurs la paix, la tolérance, la fraternité. Il a fait de ces valeurs le socle d’un modèle que nous avons la responsabilité de promouvoir et de faire rayonner.

Ce siècle d’histoire nous a aussi appris à reconnaître les multiples visages des ennemis de la paix. Ennemies de la paix, ces tensions que fait surgir la crise quand le lien fraternel qui doit unir les hommes se dissout sous le poids des difficultés économiques. Ennemis de la paix, la méfiance et le ressentiment qui peuvent alors surgir entre les peuples.

C’est cette méfiance et ce ressentiment qui portent toujours en germe tous les conflits. C’est d’eux que naquit la Grande guerre.

La guerre de 1870 avait laissé de profondes cicatrices avec, du côté français, la perte de l’Alsace-Lorraine vécue comme un outrage. Les conflits coloniaux avaient achevé de tendre les relations, créant des lignes de partage de plus en plus irrémédiables entre ces puissances soucieuses de préserver ce qui était leurs sphères d’influence.

Il suffisait de peu de chose pour que le pire survînt. Et quand, le 28 juin 1914, un nationaliste serbe assassina l’Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, les nations d’Europe n’eurent qu’à laisser s’épancher leur désir de vengeance, précipitant les unes contre les autres leurs armées, leur jeunesse, leurs élites, épuisant leurs ressources jusqu’à l’extrême limite de leurs forces.

Ce fut cela, la Grande Guerre.

Et les sociétés européennes en connurent bientôt les conséquences funestes. Près de 10 millions de morts, dont près de 1 400 000 pour notre pays. 20 millions de blessés, dont 4 millions en France, avec ce cortège de mutilés, de gueules cassées, marquées à jamais dans leur chair et dans leur âme. Les moyens de production modernes s’étaient soudain mués en autant de moyens de destruction massive et les hommes découvraient avec effroi l’ampleur des ravages causés par l’arsenal des armes modernes.

Ce fut cela, la Grande Guerre.

Passés les premiers mouvements de troupes, elle se figea rapidement en lignes de front continues. Elle s’enterra et la boue des tranchées, le froid, la mort, devinrent le quotidien des soldats. C’est le jeune poète français Louis Krémer qui, trois ans avant de mourir au champ d’honneur, à l’été 1915, décrivait ainsi, dans une lettre à son ami d’enfance, l’horreur qui l’entourait :

« Les cadavres raidis, les cadavres aux mains crispées, aux yeux vitreux, couverts de linges sanglants, d’insectes voraces, assiégés par un remous de vers et de mouches. L’épouvante des hommes frissonnants, sursautant aux vacarmes et aux chocs, terrés au plus profond de leurs abris ou s’efforçant au courage sous la grêle des obus ».

Ce fut cela la Grande Guerre.

Et pourtant, le pire était encore à venir. Parce que la paix fut mal négociée, la Première Guerre Mondiale portait en elle les germes de la Seconde.

Au Traité de Versailles, qui avait mis l’Allemagne à genoux, s’ajoutèrent les conséquences de la Grande dépression. La misère et le sentiment d’humiliation firent alors le lit du nazisme. Ils conduisirent le monde à une seconde conflagration pire encore que celle qui l’avait précédée, avec le drame de la Shoah, l’extermination de 6 millions de Juifs, qui marqua pour notre civilisation un avant et un après.

Ces tragédies européennes, il nous faut les avoir à l’esprit au moment de commémorer le 11 Novembre 1918. Car c’est seulement après que l’indicible eut été atteint que l’Europe parvint à s’engager enfin sur la voie de la paix.

Capable du pire, l’Europe fut alors capable du meilleur, initiant une construction politique sans équivalent dans le monde.

C’est cette construction qu’est venu récompenser le Prix Nobel de la Paix qui vient d’être attribué à l’Union européenne. Cette prestigieuse reconnaissance est venue nous rappeler à tous, – à nous, générations de l’après-guerre, mais aussi à toute notre jeunesse –, l’unicité d’un modèle né sur les décombres de la guerre.

En la décernant à l’Union européenne, le jury du Nobel est venu nous redire qu’il n’est en effet, dans l’histoire, aucun autre exemple d’une telle union de peuples se rapprochant librement dans une perspective de paix, au sein d’une organisation fondée sur le respect des droits de l’homme et des valeurs de liberté, de dignité, de tolérance.

C’est là la récompense d’un processus d’union qui nous a permis, depuis plus de 60 ans, de vivre dans le bonheur de la paix, de la stabilité, de la solidarité.

Mais ce Prix Nobel, s’il est une reconnaissance de l’ampleur du chemin parcouru par le passé, est aussi un appel pour l’avenir.

Car nous vivons la crise la plus grave que notre continent ait jamais connu depuis l’après Seconde Guerre Mondiale.

Chaque jour, nous voyons les conséquences des difficultés économiques sur nos sociétés, le délitement du lien social qu’elles entraînent, la perte de confiance des peuples envers leurs dirigeants et ce corollaire de toutes les grandes crises, la montée des extrémismes et des idéologies qui en appellent au repli sur soi, à la méfiance et à la haine de l’autre. Aujourd’hui, les nationalismes ressurgissent, les partis populistes se nourrissent à nouveau de la misère des peuples.

Pour l’Union européenne, mériter son prix, c’est donc être capable de relever de nouveaux défis.

Il faut rendre confiance aux peuples de l’Europe, être capables de nous unir pour la croissance, le renouveau économique, comme nous nous sommes unis par le passé pour dire non à la guerre. C’est là, aujourd’hui, la condition indispensable pour préserver notre modèle de civilisation fondé sur l’humanisme, la démocratie, la justice sociale.

Oui, je le crois, nous pouvons réinventer l’Europe.

C’est justement parce que nous croyons en l’avenir que ces commémorations ont du sens. C’est parce que nous croyons en l’avenir que nous continuons d’interroger le passé. C’est parce que nous croyons en l’avenir que nous inaugurerons dans quelques jours le nouveau Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation.

Les leçons de la Grande Guerre, celles de Jean Moulin : oui, l’histoire donne à l’avenir les moyens d’être pensé.

Puissent les jeunes générations méditer le prix de la liberté et reprendre le flambeau de la paix que nous leur léguons avec détermination, avec clairvoyance, avec courage.

 

 
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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:10

Dans le droit fil du rapport de la  Commission de rénovation et de déontologize de la vie pubmlique dite commission JOSPIN " Pour un renouveau démocratique " propositions N° 14 et 15 

 

 

Etre élu, est-ce un métier ?

 

En principe, le fait d’être élu n’est pas un métier en soi. Il s’agit d’une fonction temporaire attribuée par les électeurs à une personne choisie par eux. Ce principe remonte à la Révolution, pendant laquelle on insistait sur la nécessité que les élus ne transforment pas en profession une charge honorifique confiée directement par les citoyens. Le principe demeure. Néanmoins, on constate en France une certaine stabilité du personnel politique. En effet, les personnes élues, non seulement tentent de renouveler plusieurs fois leur mandat d’une fonction élective, mais ont aussi tendance à les cumuler. Ainsi, on critique souvent l’âge avancé de certains élus, qui ont passé de nombreuses années en fonction, et le cumul entre plusieurs mandats, locaux et nationaux.

 

Il est certain qu’on constate à l’époque contemporaine une certaine professionnalisation de la politique, dont l’explication principale réside dans le fait qu’il est possible de vivre de ses fonctions (depuis 1848, les fonctions électives sont rémunérées, de manière à ne pas laisser aux seules personnes aisées la possibilité d’être élues). De même, l’existence de cursus universitaires qui mènent quasi automatiquement à l’entrée en politique accentue cette tendance : professionnalisation et technocratisation sont en partie liées.

 

Par ailleurs, une caractéristique de la vie publique française ne se retrouve pas dans les autres pays européens. Ainsi, nombre d’élus commencent une carrière sur le plan local (municipal, puis départemental ou régional) pour ensuite accéder à des fonctions nationales. Mais, lorsqu’ils parviennent à ce niveau, ils ne se défont généralement pas de leur mandat local, qui leur permet de conserver une implantation locale et peut servir de "base de repli". Ce d’autant plus que tout en critiquant le cumul, beaucoup d’électeurs considèrent comme un atout de voir leur élu local exercer également un mandat national.

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 18:49

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    LES PROPOSITIONS DU RAPPORT GALLOIS

On en a parlé ; mais il nous semble bon d'en avoir le résumé qui est le "final" du rapport...en attendant de voir comment s'effectuera sa mise en oeuvre.

 

1re proposition :

l’État s’engage à ne pas modifier cinq dispositifs, au moins, au cours du Quinquennat :

- le crédit impôt recherche,

- les dispositifs dits « Dutreil » favorisant la détention et les transmissions d’entreprises,

- la contribution économique territoriale (68 modifications de la taxe professionnelle en 35 ans !),

- les incitations « sociales » aux jeunes entreprises innovantes, rétablies à leur niveau de 2010,

- les dispositifs en faveur de l’investissement dans les PME, notamment « l’IR PME » et « l’ISF PME » (annonce du Président de la République à la Remise des Prix de l’Audace Créative –le 20/09/2012).

2e proposition :

introduire dans les Conseils d’Administration ou de Surveillance des entreprises de plus de 5000 salariés, au moins 4 représentants des salariés, sans dépasser le tiers des membres, avec voix délibérative, y compris dans les comités des conseils.

3e proposition :

créer un Commissariat à la Prospective, lieu d’expertise et de dialogue social. Accompagner chaque Loi de Finances d’un rapport sur la situation de l’appareil productif fondé sur les travaux du Commissariat.

4e proposition :

créer un choc de compétitivité en transférant une partie significative des charges sociales jusqu’à 3,5 SMIC – de l’ordre de 30 milliards d’euros, soit 1,5 % du PIB – vers la fiscalité et la réduction de la dépense publique.

Ce transfert concernerait pour 2/3 les charges patronales, et pour 1/3 les charges salariales

5e proposition :

mener les recherches sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste.

6e proposition :

aligner les conditions de crédit et des garanties export, en volume, quotité et taux sur le meilleur niveau constaté dans les pays avancés et créer un « prêteur direct » public.

7e proposition :

sanctuariser le budget de la recherche publique et celui du soutien à l’innovation sur la durée du quinquennat.

8e proposition :

créer un mécanisme d’orientation de la commande publique vers des innovations et des prototypes élaborés par des PME : objectif de 2 % des achats courants de l’État.

9e proposition :

créer, au sein de la BPI, un produit constitué d’actions de préférence sans droit de vote (bénéficiant en contrepartie d’une rémunération privilégiée).

10e proposition :

élaborer un équivalent du « Small Business Act », comme cadre de cohérence des dispositifs en faveur de la croissance des PME.

11e proposition :

conditionner les soutiens de l’État aux actions des grandes entreprises à leur capacité à y associer leurs fournisseurs et sous-traitants.

12e proposition :

renforcer la gouvernance et les moyens des comités de filières de la CNI.

13e proposition :

donner aux Régions la responsabilité de coordonner l’action des différentes structures régionales en charge de promouvoir l’innovation et le développement de l’industrie, ainsi que d’animer le dialogue social.

14e proposition :

systématiser la présence des entreprises dans la gouvernance de l’enseignement technique et professionnel au niveau des établissements (Conseils d’administration), des Régions(établissement des cartes de formation) et au niveau national.

15e proposition :

doubler le nombre de formations en alternance sur la durée du quinquennat.

16e proposition :

demander aux partenaires sociaux de négocier les modalités de mise en oeuvre d’un compte individuel de formation, « crédité » soit au début de la vie active, soit chaque année, et attaché non au statut, mais à la personne.

17e proposition :

confirmer aux Commissaires aux comptes qu’ils doivent obligatoirement joindre à leur avis sur les comptes de l’entreprise, un rapport sur le crédit interentreprises. Prévoir des sanctions administratives (DGCCRF) en cas de manquement aux règles sur les délais de paiement.

18e proposition :

allonger la « durée » des contrats d’assurance vie par une adaptation de leur régime fiscal ;

avantager fiscalement les contrats en unités de compte (c'est-à-dire investis en actions)

et les « contrats diversifiés » par rapport aux contrats dits en euros (placements essentiellement obligataires).

19e proposition :

doubler en cinq ans la capacité de France Investissement (BPI) à développer des partenariats public-privé dans le domaine du capital-investissement pour soutenir les entreprises ayant de forts besoins d’investissement au moment de l’industrialisation de leurs innovations.

20e proposition :

donner au CGI la mission de porter trois priorités techniques et industrielles :

(1) les technologies génériques, (2) la santé et l’économie du vivant et (3) la transition énergétique.

21e proposition :

accompagner toutes les décisions européennes concernant la concurrence d’un avis d’experts économiques et industriels extérieurs à la Commission ; cet avis serait public.

22e proposition :

autoriser les entreprises qui le souhaitent à faire présider le Comité d’Entreprise par un représentant des salariés.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:12

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11 novembre à Château d'Olonne

 

Malgré un franc soleil d'automne, la foule n'était pas au rendez-vous de la commémoration du 11 novembre. Par la lecture du courrier que le gouvernement a envoyé dans toute les communes de France, Monsieur le Maire a rappelé toutes les souffrances du Peuple Français.

 

Le conseil municipal des jeunes a écouté avec beaucoup d'attention les souhaits et les espoirs de paix que l'Europe peut nous apporter.

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