MERCI À VOUS TOUS QUI AVEZ RÉUSSI LE PARI DE RASSEMBLER 250 PERSONNES POUR LA RÉUNION ORGANISÉE PAR CACO
Merci, aux participants qui ont abandonné le beau soleil sablais de ce mardi soir 26 février 2019 pour accomplir leur devoir de citoyen dans une France à la peine,
Merci, encore aux participants et participantes qui ont planché pour exprimer leurs doléances et qui ont accepté le dialogue,
Merci aux élus qui ont accepté de se prêter au dur jeu des questions réponses.
L' association sablaise CACO avait fait un pari osé : réunir les citoyens pour une réunion débat et collecter à cette occasion les doléances citoyennes au cours d'un dialogue courtois, serein. Il n'était pas question de faire des miracles mais de créer les conditions d'un débat et d'une réflexion citoyenne qui s'exprimeraient librement, courtoisement et faciliter l'expression des doléances.
Le fil directeur de cette expression fut d'une part, les questions posées par le Président de la République dans sa présentation du "Grand Débat National " et d'autre part, dépasser ce cadre dans un dialogue élus citoyens sur les grandes questions sociétales qui ébranlent la France.
Le pari a été gagné puisque plus de deux cents personnes ont participé activement à l'expression des doléances et que pendant plus d'une heure élus et citoyens ont pu dialoguer.
LES ÉCHANGES CITOYENS AUX ÉLUS : DE LA TOLÉRANCE ET BEAUCOUP, BEAUCOUP DE SUJETS ABORDÉS
Le principe fut respecté : "vous pouvez aborder tous les sujets. "
En effet, la deuxième partie de la réunion fut consacrée aux échanges entre la salle et les deux élus.
Elles ont touché un peu tous les domaines : le SMIC, le traitement des retraites, les dépenses militaires, le désert médical, le logement, le constat des déficiences du système, les dépenses publiques, les revendications des gilets jaunes, les privilèges d'élus et de certains fonctionnaires, l'accueil des migrants, le pouvoir d’achat et le traitement réservé aux retraites, la loi liberticide anti-casseurs que le député Stéphane Buchou a voté et qu'il juge protectrice de la liberté de "manifester en toute sécurité" , les délégations de services Publics ...
Des propositions ont été faites par exemple pour sortir de l'impasse du manque de personnel soignant. Des explicitations ont données justement par le Maire des Sables d'Olonne sur les délégations de Service Public comme c'est la cas des parkings Vinci. Si le principe de la délégation d'un service public, de la concession au privé n'est pas mauvais il y a des précautions à prendre. Il est nécessaire d'avoir un contrat au départ bien ficelé, bien négocié et un suivi.
Bien sûr, on a parlé référendum...et Yannick MOREAU a confirmé la consultation des sablais en juin ou juillet prochain sur le déplacement de la route littorale. Un avis de la population qui sera décisionnaire puisque les élus n'iront pas contre l'avis de la population...mais le référendum n'est pas la panacée. Par contre il est souhaité que l'initiative populaire pour des référendum locaux doit être étendue dans des "conditions élargies. "
Lé député rejoint les revendications des "gilets jaunes" pour "un peu plus de justice sociale" et rappelle les 10 milliards d'euros annoncés par le Président de la République. Ce rappel a engendré un petit remous dans la salle.
INQUIETS POUR LA SUITE ?
C'est en fait la conclusion du débat..."qu'est-ce qui va sortir de ces débats ?"
L'inquiétude citoyenne est palpable et celle du député aussi quand il exprime sa peur qu'il y ait un certain nombre de déçus. Il ne veut pas endosser la responsabilité de l'État défaillant sur de nombreux points depuis des décennies. Mais les français accepteront-ils des mesures impopulaires, des demies mesures, des injustices pérennisées...?
Les aspects positifs sont déjà le débat en lui-même, une opération inédite. Des urgences vont être fixées en matière fiscale, sociale, économique et climatique. Espérons, mais...
Dans la salle on voudrait bien croire aux lendemains qui chantent. Mais le Président et le Gouvernement auront-ils le génie et le courage de ne pas décevoir et de savoir expliquer sans jeter anathèmes et condamnations dans un désordre insupportable au niveau le plus élevé de l'ÉTAT?