LUNA PARK (deuxième partie)
ANALYSE « clinique »d'une erreur de la Municipalité de Château d'Olonne
Deux aspects de cette affaire sont relevés :
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1) celui du dossier en lui-même:
- pénaliser gravement et brutalement la vingtaine de familles de forains qui a préparé sa saison depuis des mois alors que, sur la côte, en site encore plus protégé, un activité ludique est maintenue constitue une forme d'injustice et de ségrégation : deux poids, deux mesures.
- annoncer qu'un dossier va faire jurisprudence sans prendre toutes précautions d'usage est pour le moins inconséquent,
- espérer qu'une mesure d'expulsion soit exécutée éventuellement par la force n'est pas de mise : le Préfet en général ne requiert pas la force pour faire exécuter une décision de justice (voir les dossiers sur les gens du voyages installés illégalement sur des terrains appartenant aux collectivités ou à des particuliers)
- dire qu'un autre site a été proposé (Le Coudriou ) est une information tronquée car il aurait fallu savoir pourquoi les forains n'ont pas accepté cette offre : apparemment l'emplacement proposé et les coûts d'installation ne rendaient pas viables le projet.
2) sur la méthode :
Nous sommes face à des décisions prises par une Municipalité installée depuis plus de 20 ans et qui n'écoute plus qu'elle-même : elle a d'ailleurs reconnu cet état de fait lors de la campagne électorale et a pris l'engagement d'y remédier !
Nous nous trouvons face à une situation et à un dossier qui n'ont pas été présentés aux élus clairement et totalement. Ceci a abouti à une décision prise dans la précipitation (voulait-on faire plaisir à certaines personnes ?...sans trop analyser les conséquences des risques d'une erreur d'appréciation juridique.)
- L'affaire a été portée devant la Justice sans que les élus n'en soient avisés : heureusement qu'ils lisent la presse !
Aujourd'hui, il va falloir assumer :
- L'activité exploitation de LUNA PARK a été bloquée par la décision de la Municipalité et par les propos de Monsieur Jean-Yves BURNAUD à la presse. Les contribuables castelolonnais ne doivent pas être condamnés à indemniser l'exploitant, c'est à ceux qui ont commis des erreurs de payer,
- Une partie de la population ne veut plus être privée de ces attractions,
- Le 7 août, l'exploitant est convoqué devant le Tribunal Correctionnel pour les atteintes à l'environnement. Ce nouvel épisode judicaire, s'il confirme, par une relaxe, le jugement en référé, aggravera la situation de la Municipalité.
- Nous nous retrouvons comme dans d'autres dossiers face à une situation où l'impréparation l'emporte sur la réflexion. C'est une forme d'irresponsabilité que nous n'admettons pas et nous continuerons, comme nous l'avons fait depuis que nous sommes élus, à veiller avec sérénité et sérieux sur toutes les décisions municipales, à apporter le résultat de nos réflexions.
...certaines fois, nous sommes seulement écoutés, d'autres nous sommes écoutés et entendus comme des opposants utiles et proposants.
PS : A notre connaissance, à ce jour, aucune plainte n'a été portée par les « voisins » de LUNA PARK pour la gêne occasionnée par la musique, les annonces faites au micro, la circulation des clients...
Le soir en semaine tout s'éteint à Minuit et à Une heure du matin (parfois avant) durant le week-end.
La conseillère municipale qui est intervenue le 29 juillet dans le débat en parlant de gêne pour le voisinage de "17 heures à deux heures du matin", même si elle appartient à la Majorité, aurait du se renseigner sur ces horaires et ainsi s'éviter de dire des erreurs en réunion publique d'autant plus que la profession qu'elle exerce devrait l'inciter à la prudence dans ses propos.