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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 18:39
RÉFORME  : POLE EMPLOI DEVIENT "FRANCE TRAVAIL" !

RÉFORME : POLE EMPLOI DEVIENT "FRANCE TRAVAIL" !

 

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L’ASSURANCE CHÔMAGE, L’UNÉDIC ET LE DIALOGUE SOCIAL

Les négociations patronat/syndicats de salariés sur l’emploi des seniors sont dans l’impasse sauf pour le Président MACRON qui s’immisce ainsi dans une négociation Employeurs Syndicats de salariés et gestion paritaire de l’UNÉDIC.

Tout employeur privé installé en France doit « assurer » ses salariés contre le risque de perdre leur emploi et donc s'affilier au régime d'assurance chômage (art. L. 5422-13 du code du travail). Ce régime est obligatoire.

L’UNÉDIC (Union nationale interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce) est l’organisme paritaire de gestion de l’Assurance Chômage dont les quatre principales missions sont :

  • d'informer et éclairer les partenaires sociaux et les Français,
  • de prescrire et sécuriser les règles,
  • de garantir le financement (45 milliards de cotisations ces dernières années)
  • d'accompagner la mise en œuvre de l’Assurance chômage.

L'UNÉDIC est l'organisme fédérateur des ASSEDIC.

Ce qui est sûr c’est que l’assurance-chômage coûte cher (cotisation de 4,05% sur les salaires à la charge de l'employeur) et que ces coûts sont nécessairement répercutés sur la production française.

L’État garantit les emprunts que doit faire l’UNÉDIC pour assurer la continuité de sa mission d’indemnisation des chômeurs. La bonne gestion de l’UNÉDIC a fait que l’Institution n’a pas eu besoin des « services » de l’État ! Mais son endettement est de près de 50 milliards d'euros.

Le dernier bulletin de santé de l’UNÉDIC est significatif : « La trajectoire financière de l’Assurance chômage reste positive et poursuit son désendettement. »..mais l’État menace et prélève déjà sur les cotisations des salariés !

 

UNE INSTITUTION PARITAIRE MAIS...DONT L’AUTONOMIE EST RELATIVE

Nous retrouvons le problème des retraites où la gestion d’une institution (paritaire) demeure autonome mais de manière est très relative. Elle est sans cesse menacée par l’État :

« En application de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2024, l’arrêté du 27 décembre 2023 précise que le financement de France Travail (Ex Pôle Emploi) et de France Compétences se traduira par des moindres compensations d’exonérations de 12,05 Milliards d'€ sur les recettes de l’Assurance chômage de 2023 à 2026 » !

Ainsi la volonté logique et responsable des partenaires sociaux de l’UNÉDIC de vouloir se désendetter se trouve affectée par les diktats de l’État aux dépens de l’autonomie de l’UNÉDIC et du dialogue social.

Il en est de même pour les décisions concernant l’emploi qui ont un impact sur l’allocation-chômage.

On retrouve donc encore les velléités du Président MACRON, de son gouvernement et particulièrement pour l’exécution des basses besognes de son Ministre du Travail Catherine VAUTRIN qui sont à la recherche de milliards d’euros pour tenter de cacher la faillite de la gestion macronienne, celle de son interventionnisme, d’un taux de prélèvements insupportable ...qui sont ceux de l’État français donc de nous tous.

La pression sous forme de chantage de l’État et de son Chef est bien aujourd’hui responsable de l’échec des négociations en cours et laborieuses employeurs/salariés sur le « pacte de vie au travail ».

Un échec qui, comme par hasard, profite à l’État qui va « reprendre la main » !

AINSI, LA POLITIQUE ÉTATIQUE L’EMPORTE SUR LE DIALOGUE SOCIAL !

 

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24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 18:49
MARIANNE EST SI SOUVENT BAILLONNÉE

MARIANNE EST SI SOUVENT BAILLONNÉE

 

 

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION NE PERMET PAS D’ABUSER DE CETTE LIBERTÉ EN PRATIQUANT LA DIFFAMATION, L’INJURE, LA DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES...

Des événements récents nous contraignent donc à revenir sur ce sujet car il y a effectivement danger d’atteinte à une liberté fondamentale.

De plus dans notre système d'informations français de 2024 posons-nous la question : la liberté d'expression est-elle une réalité, une fiction, une impossibilité ?

Nous avons démontré combien la notion de liberté d’expression était difficile à appliquer en toutes circonstances ; l’abus de liberté que génèrent certains messages sur les réseaux sociaux, les abus de langage d’hommes politiques particulièrement à l’Assemblée Nationale attestent de dérapages indignes...les donneurs de leçons sont parfois ceux-là mêmes qui sont même passibles de la correctionnelle.

Pour sauvegarder la liberté d’expression le législateur est conduit à poser des limites à cette liberté ...on en retrouve trace dans la fameuse loi de 1881 sur la liberté de la presse : la liberté est la règle et comme toute règle, elle comporte des exceptions.

Une occasion citoyenne de réfléchir sur la liberté d'expression en France en 2024 et de se poser toutes les questions sur la fiabilité des informatisation que les médias nous imposent.

 

RADIO PARIS MENT...L’OBJECTIVITÉ N’EST PAS CHOSE INNÉE...C’EST UN BUT POUR CERTAINS, C’EST UNE INUTILITÉ POUR D’AUTRES

Voilà des informations qui devraient permettre « peut-être » d’ouvrir les yeux et les oreilles de ceux qui n’ont pas envie de douter sur la liberté d’expression qui est « relative » en France avec des médias subventionnés et orientés, des journalistes qui font passer leurs options politiques personnelles avant l’objectivité...Jugez vous-même avec ces exemples ci-dessous :

 

Budget 2024 jugé insincère par la Cour des Comptes sans que le mot soit repris par la dite Cour des Comptes. Ce budget fut fondé sur des prévisions de croissance irréaliste et des recettes fiscales gonflées...qui en a parlé ? Un péché par omission ?

Budget 2023 déficit annoncé en fin 2023 lors du vote du budget 2024  au niveau scandaleux de 4,9 % du PIB alors qu’il atteindra 5,6 ou 5,7 % du PIB...encore plus scandaleux.

Attribution et contrôle des autorisations des fréquences TNT : un moyen utilisé pour remettre en cause l’objectivité et le « pluralisme » de C NEWS et du Groupe BOLLORÉ. La commission d’enquête de l’Assemblée Nationale est devenue un Tribunal jugeant de la pratique des journalistes de la Chaîne C News et l’Arcom vient de récidiver avec l’affaire des « punaises de lits »...voir ci-après en 2024, quand sur un média un intervenant n’est pas d’accord sur certains propos il est condamné au nom de l’antisémitisme, au nom du racisme...avant c’était au nom de l’antifascisme ! même si ses propos sont dignes, fondés, objectifs, interrogatifs voire anodins et non discriminatoires.

La position imposée aux journalistes par la Direction de l’Agence France Presse qui ne fait pas état des documents israéliens sur les massacres du 7 octobre 2023 qui ont déclenché la guerre entre le Hamas et Israélo. Le Hamas ne serait pas une organisation terroriste ? Pourtant elle l’est par l’Union Européenne, et par d’autres pays !

 

Nous rappelons aussi notre parution du 7 mars dernier sur la proposition de loi adoptée en première lecture par l’Assemblée

https://www.olonnes.com/2024/03/une-incroyable-proposition-de-loi-liberticide-votee-par-les-deputes.html

Cette proposition de loi liberticide vise à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 7 mars dernier en première lecture ;...qui en a parlé ? Un péché par omission ?

 

L’ARCOM, JUGE DE LA LIBERTÉ L'EXPRESSION ...MISSION IMPOSSIBLE

https://www.arcom.fr/nous-connaitre/decouvrir-linstitution

Voyez ci-dessous l’avertissement adressé par l’Arcom à C NEWS.

N’oublions pas que l’Arcom est dite être une autorité publique indépendante composée d’un collège de neuf personnes : son président et huit membres, quatre hommes et quatre femmes. Cinq autorités distinctes procèdent à leurs nominations, pour garantir leur indépendance et favoriser la diversité des profils.

Le propos incriminé qui déjà est sorti de son contexte est celui-ci :

 "Il y a beaucoup d'immigration en ce moment. Est-ce que c'est les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions d'hygiène que ceux qui sont sur le sol de France qui les apportent, parce qu'ils sont dans la rue, parce que peut-être n'ont-ils pas accès à tous les services comme les autres ? Est-ce que c'est lié à cela ?"

Nous voyons mal comment cette interrogation publique en direct du présentateur peut être une incitation à la discrimination ?

Cet avertissement, si mal motivé juridiquement, est simplement à notre humble avis dépourvu de fondement. L’Arcom autorité publique "indépendante" se déshonore ainsi.

Ce propos n’encourage pas des comportements discriminatoires en raison de la race, de l’origine ...et de la nationalité. Il est à la limite une mise en exergue de la situation anormale de personnes se trouvant en France dans des conditions de vie indignes.

À vous de juger..sur la base du document ci-dessous.

 

IMPARTIALITÉ DE L'Arcom ?

IMPARTIALITÉ DE L'Arcom ?

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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 19:35
L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

L'INVERSION DE LA COURBE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/03/le-rearmement-demographique-pourquoi-comment.html

 

L'EMBELLIE NE SERA PAS POUR DEMAIN

 

Lors de sa dernière conférence de presse le Président MACRON a fait une sorte de digression sur un phénomène social qui est en effet inquiétant pour la France : la chute de la natalité.

Quand la France s’honorait de plus de 800 000 naissances par an le sujet n’était pas encore d’actualité. Mais le Président a saisi le fait de la parution des statistiques INSEE pour soulever le problème de la la chute de la natalité en France qui n’est pas sans conséquences graves pour un pays.

En 2023, seulement 678 000 bébés sont nés en France. C'est 6,6 % de moins qu'en 2022 et près de 20 % de moins qu'en 2010. La courbe ci-dessus donne bien la vue de la dégringolade des naissances en France.

 

CHUTE DE LA NATALITÉ : QUELLES CAUSES, QUELLES CONSÉQUENCES ET SIGNIFICATIONS ?

Dans l’immédiat cette chute de la natalité signifie un changement de modèle social qui se traduit globalement par une perte de confiance dans des valeurs fondamentales qui ont fait le « bonheur » en France.

Un enfant qui naissait dans une famille c’était la joie partagée pour la cellule de base qu’est ou qu‘était la « famille ».

Le désir d’enfant, comme tout autre désir de l’être humain, est indéfinissable. Il résulte d’une quête du bonheur que l’on espère toucher du doigt un jour. Le vœu d’avoir un enfant est beaucoup plus concret et maintenant avec les moyens contraceptifs il s’inscrit dans une démarche volontaire. Désirer un enfant, c’est y rêver sans savoir si cela finira par se concrétiser.

Les moyens de contraception faut qu’effectivement c’est un choix très souvent raisonné. Or le climat actuel est à la morosité...comme avoir un enfant c’est avoir confiance en l’avenir et cette confiance passe par la notion de famille, cellule de base protectrice de la société.

Mais la quête du bonheur est liée aux conditions présentes de vie : précarité, liberté, chômage, logement...la prise de risque de satisfaire l’envie d’avoir un enfant est reléguée avec l’espoir du retour à des temps plus sécurisants.

Mais la baisse de la natalité peut, pour un pays évolué, avoir des conséquences graves pour l’avenir : une population vieillissante, le manque de « cotisants » pour supporter les charges de la solidarité et particulièrement les retraites, la santé, le non remplacement de travailleurs et le nécessaire appel à l’immigration (voir l’Allemagne) ...

Cela signifie aussi qu’en France règne sournoisement la peur du lendemain, le rejet de la solidarité, de la notion de famille...

 

LA  RESPONSABILITÉ DU PRÉSIDENT MACRON DANS CETTE MARQUE DU DÉCLIN FRANÇAIS

D’une part, cette chute de la natalité a son origine avant l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel MACRON. Celui-ci n’a fait qu’aggraver fortement une situation pernicieuse pour l’avenir du Pays.

D’autre part, le Président MACRON est coupable d’avoir accentué au nom de sa volonté présidentielle la destruction de la base de la solidarité et de la sécurité que constituait la Famille. En août 202, le chef de l‘État disait après la révolte de juin 2023 «« On constate que les cadres familiaux et éducatifs ont explosé. Une immense majorité des personnes interpellées vient de familles monoparentales ou de l'Aide Sociale à l'enfance. Cela montre que le chantier de la famille est essentiel. »...paroles...paroles...

 Encore une fois, le Président fait un diagnostic exact sur la santé de la cellule de base de notre société qu’est la famille...mais les actes qui pourraient guérir le mal ne viennent pas et, en ce domaine, la situation économique du pays ne permettra pas de réconcilier le duo FAMILLE- NATALITÉ et de donner aux français l’espoir de jours meilleurs : la confiance en l’avenir alors que la guerre est aux portes de la France.

Le discours présidentiel est positif quand il parle de lutte contre l’infertilité mais ce sont aussi des paroles. Il est impossible dans la situation actuelle du budget de la santé d’avoir d'urgence un plan gouvernemental cohérent pour inverser la courbe de la natalité.

De plus, des mesures prises ou en cours d’élaboration vont à l’encontre d’une politique familiale qui soit effectivement nataliste, la PMA pour tous, l’IVG dans la constitution qui est une mesure démagogique, le droit à l’enfant...ne vont pas conforter le besoin de sécurité, de confiance en un avenir meilleur, de soutiens à la notion de « famille » et aux familles qui pourront être de vrais et solides foyers d’accueil de l’enfant attendu et espéré.

Aucune annonce de soutien aux familles dites nombreuses (logement, déductions de charges et ou revalorisations des prestations des allocations familiales...on ne voit venir aucune mesure concrète...le « chantier essentiel de la famille » déclaré  pour le Président MACRON n’est pas ouvert et même pas au bureau d’études !

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 19:18
LE RÉARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE : POURQUOI ? COMMENT ?

 

 

 

LE RÉARMEMENT DÉMOGRAPHIQUE : QU’EST-CE ?

 

La politique est certainement le lieu privilégié pour cultiver l’art de retourner sa veste et de dire le lendemain le contraire de ce qu’on a dit la veille. Le président MACRON nous a présenté un concept qu'il a affublé de ce doux nom de"réarmement démographique" en décodé l'art et la manière de demander aux hommes et femmes en âge de procréer de donner au pays des enfants, toujours plus d'enfants. Et cela sans leur dire tous les bienfaits que cela pourra apporter à la collectivité, toutes les joies de la paternité et de la maternité...et tous les moyens financiers et matériels que pourra apporter l'État Providence qui se penchera sur tous ces berceaux nouveaux qui se multiplieront dans toutes maternités de France et de Navarre.

Quand, dans sa dernière conférence de presse à mise en scène pharaonique, le Président MACRON a parlé de "réarmement démographique", nous espérions et attendons maintenant toujours en vain des propositions concrètes pour "combattre"les conséquences néfastes pour la France d'une "dénatalité " constatée.

De toutes façons les mesures à prendre pour relancer une politique nataliste ne peuvent porter leurs fruits que plusieurs années après la concrétisation de la démarche. Il doit y avoir d'abord dans la population un retournement dans les mentalités. Ceci n'est pas évident et ne s'impose pas par décret ! Le réarmement démographique cela ne se décrète pas...il se vit.

 

LA France A EU UNE POLITIQUE NATALISTE AU BON MOMENT

En effet, il y a au moins deux paramètres incontournables qui peuvent influer pour promouvoir et développer une politique effectivement et positivement nataliste.

D’abord, il faut créer un climat favorable pour que les futurs parents acceptent et désirent accueillir un enfant en leur foyer. Il faut que les français aient CONFIANCE EN L’AVENIR. Ce paramètre a été occulté depuis des décennies. La France sortie de la guerre et des guerres dites coloniales a cultivé l’individualisme, ouvert des espaces dits de libertés, consacré l’interdit d’interdire, créé la famille dite monoparentale ou recomposée où l’enfant n’est pas toujours le bienvenu. La courbe des naissances s’est infléchie petit à petit même si l’immigration incontrôlée a, en partie, compensé la chute du taux de fécondité des français d’origine.

Le facteur « confiance en l’avenir » a déjà dans l’histoire de notre pays été bien mis en évidence au siècle dernier : avant-guerre, dans les années 1935 1940, les bruits de bottes ont eu pour effet qu’il y a eu un nombre de naissances inférieur à celui des décès. La France a vu sa population décroître.

À l'inverse, le deuxième facteur est mis en évidence lors de la période post-guerre avec le rôle des gouvernants qui ont pratiqué une politique favorable aux familles nombreuses.

À partir de la fin de la guerre 1939/1945 l’État a inauguré une nouvelle politique nataliste. Il a favorisé les naissances avec des compensations aux « charges de famille », en créant une solidarité par réduction des inégalités de revenus entre personnes chargées de famille et celles sans enfants, par la lutte contre les inégalités et la pauvreté des familles, mais aussi plus récemment en accompagnant par des mesures incitatives la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle ou la prise en charge du jeune adulte...il a été mis en place toute une batteries d’outils pour faciliter la création de familles dites nombreuses ( 3 enfants et plus) : les accueils en crèche, en nourrice, haltes-garderies, les allégements fiscaux, les aides au logement...

La France se reconstruisait. La guerre s’était éloignée Le climat était à un certain optimisme. Du recensement de 1946 à celui de 1968, la population française passa de 40,5 à 49,8 millions d’habitants environ, soit un accroissement de plus de 9 millions : en moins d’un quart de siècle, l’augmentation fut ainsi largement supérieure à celle enregistrée au cours des cent années antérieures…

 

LE CIEL S’OBSCURCIT : LA NATALITÉ UNE COURBE QUI S’INFLÉCHIT

Le nombre de naissances s’est maintenu de 1946 à 1974 au-dessus de 800 000 par an il est resté dans la zone des 700 000 depuis 1976 mais il est en baisse régulière depuis 2010 et en 2023 il passe à 678 000... On comprend l’alerte macronienne que nous tâcherons de justifier.

Prenant acte de la baisse de la natalité, l’Union nationale des associations familiales (UNAF) a appelé le gouvernement à relancer « la politique familiale », en améliorant notamment « l’indemnisation du congé parental » et en créant un « service public de la petite enfance ». « La baisse continue de la fécondité met en péril notre système de solidarité par répartition », a-t-elle également souligné, à l’heure où un projet de réforme des retraites suscite de fortes oppositions.

Va-t-on vers une crise nouvelle où le manque de jeunes se présentant sur le marché de l’emploi en nombre insuffisant remettra en cause non seulement la productivité mais aussi les régimes de retraites à la française ?

 

À SUIVRE...

SI PEU DE NAISSANCES

 

 

 

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 19:33
L'OPTIMISME...

L'OPTIMISME...

 

 

« EN France, TOUT VA MAL ! »

 

C’est ce que les médias ne cessent de nous rappeler.

Ce qui est positif, normal, naturellement beau et heureux ...n’intéresse pas ni la presse, ni la télévision et par contre, les faits divers, les catastrophes climatiques, les scandales politico-financiers les mauvaises nouvelles économiques (désindustrialisation, la sur-règlementation, la dette publique...), les voyous qui cassent, pillent et brûlent nourrissent l’audimat.

N’oublions pas aussi de citer la météorologie qui influence les comportements individuels : là aussi l’audimat oblige à parler plus de la pluie que du beau temps...car le beau temps n’intéresse que peu de personnes et ; en plus, dans le métro le parisien (Paris, c’est la France !) est plus sensible à la pluie qui l’attend dans la rue qu’au magnifique coucher de soleil qui embellit le Louvre ! Quand il tombe 3 flocons de neige sur Paris, c’est la France qui est transformée en patinoire géante !

Cette représentation de l’actualité est mensongère et donc insupportable car malhonnête.

Il nous faut réagir contre cette culture de la sinistrose.

Citoyens responsables, nous devons réagir contre ce PESSIMISME QUE LES MÉDIAS NE CESSENT DE  NOUS IMPOSER

 

L’OPTIMISME DE RIGUEUR : LA France EST UN PAYS RICHE, UN PAYS CAPABLE DE RÉTABLISSEMENTS IMPRÉVISIBLES

 

Certes, en France, comme ailleurs rien n’est parfait !

14.000 milliards d'euros : c’est le montant impressionnant du patrimoine des Français !

Certes, l’argent ne fait pas le bonheur...mais quand même, il arrange bien les choses !

Depuis 30 ans, l’épargne des ménages français a beaucoup augmenté : +390 % selon une étude du groupe BPCE sur le sujet.

Dans son dernier rapport la Banque de France « annonce que le patrimoine net de tous les ménages français s'est envolé ces 15 dernières années, passant de 8 712 milliards d’euros en 2009 à 14.041 milliards d'euros lors du deuxième trimestre 2023.

Cela représente une hausse de 61% en euros courants (c'est-à-dire pas corrigés par rapport à l'inflation) et de 23% en euros constants (ajustés en fonction de l'inflation).

À noter qu'une augmentation spectaculaire a eu lieu entre 2009 et 2021 (de 8712 à 14.076 milliards d'euros), avant de se stabiliser après la crise du Covid-19. Désormais, le patrimoine net moyen d’un ménage se chiffre à 446.000 euros (+ 48% en euros courants, + 13% en euros constants depuis fin 2009) »

 

MAIS LA VRAIE RICHESSE DE LA France : C’EST L’HÉRITAGE QU'ELLE NOUS LÈGUE, SA CAPACITÉ DE REBONDIR

C’est l’héritage que nous ont légué ceux qui nous ont précédé et ont fait des français des génies heureux qui s’ignorent comme l’a écrit Sylvain Tesson dans un citation reprise par Franz-Olivier GIESBERT dans son édito du Point, la France est « un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer ».

Cette situation dérange ceux qui font commerce des faiblesses de la France pour espérer s’enrichir de voix aux futures élections. Ils sont prêts à dresser les français les uns contre les autres pour ramasser les fruits du désordre.

Le clientélisme est malheureusement le vice caché de la démocratie.

Ne laissons donc pas des irresponsables démagogues attiser la haine entre français comme peuvent le faire certains avec la complicité des médias depuis, par exemple, le massacre du 7 octobre 2023.

Pour combattre ou atténuer les conséquences de ce défaut de notre régime démocratique il faut prendre en considération un autre vice de notre démocratie qui est la répartition des richesses. Il faut prôner et agir pour une juste lutte contre la pauvreté qui frappe aujourd’hui plus de 9 millions de français.

Il faut aussi que nos gouvernants et les responsables du dialogue social s’attaquent, au nom de la solidarité nationale, aux injustices sociales qui génèrent un climat malsain.

 

Mettons en application notre devise « Liberté, Égalité, et pas égalitarisme, Fraternité comme solidarité »

 

 

 

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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 19:24
UNE LIBERTÉ FONDAMENTALE ET MALADE

UNE LIBERTÉ FONDAMENTALE ET MALADE

 

 

 

LA FICTION DE LA  LIBERTÉ DE LA PRESSE QUI VIT SOUS PERFUSIONS D’AIDES PUBLIQUES

 

Monsieur Jean-Baptiste GOURDIN est directeur général "des médias et des industries culturelles" Responsable du programme n° 180 : Presse et médias.

Il tâche de nous expliquer le pourquoi et le comment des aides publiques, leurs modes de distribution des aides énormes à la presse y compris pour des parutions que personne ne lit.

Déjà, le titre de son exposé tentant de justifier des aides de l’État  « Présentation stratégique du projet annuel de performances » sent l’enfumage.

https://www.budget.gouv.fr/files/uploads/extract/2023/PLF/BG/PGM/180/FR_2023_PLF_BG_PGM_180_STRAT.htm

 

https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Presse-ecrite/Tableaux-des-titres-de-presse-aides2

Tous les chiffres concernant ce chapitre sont maintenant incorporés dans les documents budgétaires de la loi de finances.

Voici l' introduction du document de Jean-Baptiste GOURDIN :

« La vitalité, le pluralisme et le développement de la presse et des médias sous toutes leurs formes, notamment les médias locaux dont l’ancrage territorial est essentiel, constituent plus que jamais des enjeux majeurs de notre vie démocratique. Le programme 180 « Presse et médias » regroupe, dans cette perspective, les moyens budgétaires permettant de soutenir la presse et les médias dans toute leur diversité d’expression.»

 

UN MOBILE FICTIF : LE MAINTIEN DU PLURALISME ALORS QUE CES FONDS FINANCENT LA DIFFUSION DE LA PENSÉE UNIQUE D'UNE CERTAINE GAUCHE BIEN SÛR ET HÉLAS EN CONTRADICTION AVEC L'ÉGALITÉ DES CITOYENS DEVANT L’IMPÔT ET L'UTILISATION DES FONDS PUBLICS

Le succès des parutions du groupe BOLLORÉ dont C News, les événements concernant la guerre ISRAËL HAMAS  a été le révélateur du fait qu’au nom du pluralisme, la distribution des fonds publics à la presse sous toutes ses formes à l’ère d’Internet ne sert qu’à quelques-uns choisis on ne sait trop comment.

L’argent public est déversé à une presse non lue mais qui devient ainsi le redevable du Pouvoir puisque sans ce soutien matériel (subvention et aides fiscales) cette presse d’opinion disparaitrait.

C’est ainsi qu’on peut voir Le Président MACRON se faire interviewer par les journalistes de L’HUMANITÉ si peu lu mais cela au moins a permis au Président de montrer aux communistes qu’il existe comme Président de tous les français !

Le quotidien l’Humanité dont la diffusion est de 40 000 exemplaires ...et encore nous écrivons 40 000 en diffusion mais le nombre réel de lecteurs est inconnu et le chiffre concernant la diffusion est le chiffre donné par le journal !

L’Humanité c’est une diffusion dix fois moindre que celle du Figaro et 13 fois moindre que celle du Monde qui arrive encore en tête pour les quotidiens nationaux.

Ainsi, le maintien du « pluralisme » permet de « justifier » le soutien inconditionnel et injustifiable versé à l’Humanité, à Libération...qui participent comme l’audiovisuel public à l’imposition depuis des décennies de la bien pensance unique qui est l’opposition et la négation du pluralisme.

Cette manne de fonds publics distribuée à la presse est donc injustifiable et à l 'heure où le Chef de l’État et son Ministre des finances cherchent 10 milliards d’économies... il y a quelques centaines de millions d’euros à récupérer sur le budget de la Culture !

Nous pourrions aussi, suite au massacre du 7 octobre 2023 et à la relation trompeuse qui en a été faite ou plus tôt pas faite par l’Agence France Presse AFP (1500 journalistes dans le monde) revoir la participation de l’État à cette institution qui depuis des décennies trompe les français.

Il faudra maintenant réconcilier les français et leurs médias...pour sauver la presse.

 

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23 janvier 2024 2 23 /01 /janvier /2024 18:16
DES MOYENS DE LUTTE MAIS SANS OBLIGATION DE RÉSULTATS

DES MOYENS DE LUTTE MAIS SANS OBLIGATION DE RÉSULTATS

 

LA FRANCE, TERRE D'ASILE DE NARCO-TRAFIQUANTS

 

PAS DE RÉELLE VOLONTÉ POLITIQUE EXPRIMÉE D’ÉRADIQUER LE MAL

Les médias passent, volontairement (?), trop sous silence, ce phénomène destructeur de notre société.

La drogue est devenue le « poison » le plus répandu en France. Sa consommation ne cesse de croître et de pourrir toute une population condamnée à « vivre avec », faute de moyens vraiment efficaces et surtout faute de volonté politique affirmée de vouloir arrêter cette déferlante du malheur. La drogue circule même dans les prisons !...comme dans les pays de narco-trafiquants.

Au nom des devoirs régaliens de l'État de protéger les citoyens, nous allons faire un constat accablant de l'impuissance de notre appareil étatique d'enrayer la propagation de ce fléau malgré les énormes moyens mis en œuvre !

Nous allons tenter à travers ce dossier d’expliciter les méfaits et conséquences de la consommation de drogues et produits assimilés et de donner les pistes de remèdes à cette gangrène.

D’abord, contrairement à ce qui peut se dire ou s’écrire il n’y a pas de tabous à dire qu’il n’y a pas de drogues et autres produits addictifs qui ne soient nocifs même consommés à faibles doses. Toutes les drogues tuent.

Ajoutons que les trafics et autres délits et crimes qui sont liés aux drogues sont une cause de l’affaiblissement et du déclassement de notre pays et cela arrange tous les autres pays qui voient d’un bon œil l’Occident et ses démocraties démolies. Ces pays qu’ils soient producteurs ou trafiquants de drogues ont tout intérêt à développer ce commerce et à en faciliter les trafics.

Il eût été fort intéressant que le Président MACRON, dans sa dernière conférence de presse du 16 janvier 2024 qui tendait à  faire "un état de la France" et proposait ses diagnostics et objectifs, y compris sur l'éducation et la sécurité, insistât  sur les maux que font courir au pays les produits tels que les "drogues" qui génèrent des addictions mortifères et proposât des solutions qui ne soient pas que verbales et accessoirement pénales.

 

DES CHIFFRES QUI PARLENT ET QUI TUENT

 

La France est troisième au classement des consommateurs de drogues.

 

Chiffre d’affaires généré par les trafics de drogue : 3 milliards d’euros.

 

5 millions de consommateurs habituels de cannabis et 1 million pour d’autres drogues.

 

Saisie annuelle par les douanes et forces de l’ordre :  150 tonnes dont 130 pour le cannabis.

 

Affaires traitées sur le plan pénal : 36 400 personnes liées au trafic de drogues.

 

Lieux de deal : 4 000

 

À SUIVRE...

 

 

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11 janvier 2024 4 11 /01 /janvier /2024 12:15
LA SURCENTRALISATION DES POUVOIRS

 

 

LA FRANCE : À L’IMAGE DE NOS INSTITUTIONS POLITIQUES, AVEC EN PRIME LE RÔLE DE L’EUROPE, DONT LES POUVOIRS ET COMPÉTENCES VIVENT UNE SURCENTRALISATION CONTREPRODUCTIVE.

Paris, "organe" essentiel du Pays vit ses pouvoirs dans un grand désordre avec un organigramme pour les prises de décisions illisible et souvent jalousé et maudit par les 50 millions d’autres habitants qui ne sont pas parisiens...

Examinons la situation parisienne où à la tête de l’État, pour une prise de décisions, il y a au moins 3 décideurs parisiens :

  • Les ministres en nombre pléthorique qui n’ont plus aucun pouvoir, aucune initiative si ce n’est celle de se taire mais qui ont à leur service des cabinets pléthoriques, des experts, des consultants...des Secrétaires d’État...ils consultent et préparent les dossiers.
  • Mais aussi MATIGNON, siège du Premier Ministre et du gouvernement qui déborde de fonctionnaires, détachés, d’experts, des chargés de mission, de consultants et des Ministres délégués...
  • Et on recommence avec l’Élysée, siège du Chef de l’État, avec un personnel affecté de 1000 fonctionnaires et assimilés, experts, consultants, conseillers ...

Au sein de  ce trio chacun tente de tirer la couverture à soi, de se faire valoir et le sens du Service public et de l'intérêt général n'est pas toujours la priorité de ces serviteurs et grands commis de l'État.

 

Alors en plus, comme tout est compliqué avec ce trio plus le Parlement, les administrations,  il faut coordonner tout cela...d’où la multiplication des commissions interministérielles et mixtes et comités...

Mais attention ! quasiment toute décision doit recevoir en plus l’aval des structures européennes...le Chef de l’État, Emmanuel MACRON, qui se verrait bien Président d’une EUROPE encore élargie voudrait parait-il préparer son avenir post Présidentiel en devenant le chef d’un super exécutif européen et comme il l’a fait en France, il se passera du ...Parlement Européen.

Ce serait une nouvelle phase de la dite super-centralisation.

 

 

DEUX EXEMPLES CONCRETS CONSTATÉS DU FIASCO DES DÉCISIONS DANS UN PAYS ULTRA CENTRALISÉ ET PARISIEN : LA CRISE SANITAIRE 2020/2022,  L’EXÉCUTIF EN 2024

 

 Nous avons tous pu apprécier pendant la crise sanitaire…le « foutoir » que cela pouvait faire quand des décisions devaient être prises au niveau national. Il a fallu créer un Comité Scientifique de plus ad hoc avec à sa tête un Président affaibli qui n’arrivait pas à faire prendre faire des décisions !

Résultat officiel : les députés, dans leur rapport de commission sur la gestion de la crise, ont souligné une "série de manquements graves des pouvoirs publics en amont de la crise sanitaire et pendant".

 

2024 : Au niveau de l’État aussi centralisation des pouvoirs ; le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif fusionnent sans le dire dans un magma anticonstitutionnel contre lequel pour préserver la démocratie il va falloir citoyennement lutter.

Mais, le chef de l’État concrétise en ce début de 2024 la pratique du Régime Présidentiel avec un Gouvernement fantôme qui n’a pas gouverné et maintenant un jeune et fringant Premier Ministre, chef inexpérimenté qui fera de la figuration et des discours !

Toute une armée de hauts fonctionnaires et autres experts privés et divers aux ordres vont technocratiquement gérer la France avec des idées de génie depuis Paris dans un semblant de démocratie qui ignorera, sauf pour la faire payer, la France provinciale et travailleuse.

 

Cette façon de gérer la France, hors des règles constitutionnelles, est devenue insupportable aux non parisiens qui, eux, dans leur labeur quotidien sont tenus d’une obligation de résultats ...sous contrôles des parisiens.

C’est cela qui n’est plus admissible...il falloir revoir le mode de gestion de la France qui n’appartient pas à une élite parisienne auto-proclamée mais qui appartient au peuple souverain...nous tous.  

 

À SUIVRE : LA DÉCENTRALISATION, POURQUOI PAS ?

 

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