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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 22:11
LE LOCATAIRE A-T-IL ENCORE DROIT À SON LOGEMENT DE FONCTION ? RÉPONSE LE 9 JUIN 2024

LE LOCATAIRE A-T-IL ENCORE DROIT À SON LOGEMENT DE FONCTION ? RÉPONSE LE 9 JUIN 2024

 

 

LE PRÉSIDENT MACRON A VOULU CUMULER LES POUVOIRS : IL CUMULE LES ÉCHECS 

L’État français sous le régime d’Emmanuel MACRON vit des moments difficiles suite à l’aveu qu’il doit faire ; la France est au bord de la faillite...le Président et son gouvernement sont obligés de parler de RIGUEUR « quoi qu’il en coûte » ! La négation d’un optimisme couteux : l’argent facile.

En 2024, la dette augmentera encore de plus de 100 milliards d’euros.

La France devra impérativement emprunter (si elle trouve les prêteurs) 285 milliards d'euros sur les marchés en 2024, un record record !

Simplement cela signifie une gestion des finances publiques catastrophique. C'est un comble pour un Président qui fut deux années durant Ministre de l’Économie et des Finances.

Il en est de même pour un Ministre des Finances indéboulonnable, Bruno LE MAIRE peut-être écrivain au talent méconnu mais surtout un mauvais économiste et premier Ministre des Finances à faire voter avec le 49/3 un budget 2024 jugé insincère et devoir reconnaitre publiquement son forfait de menterie sur les hypothèses taux de croissance et déficit.

Résultat : une France déconsidérée et au bord de la faillite et un Président Chef de l’État qui a trusté tous les pouvoirs et donc se trouve responsable de toutes les erreurs de ces deux mandats.

 

MAIS NOUS, LES CITOYENS QUI DÉTENONS LE POUVOIR SOUVERAIN, NOUS SOMMES AUSSI RESPONSABLES DE CETTE SITUATION DÉPLORABLE ET MÛRS POUR TOUT ACCEPTER ?

Le pouvoir macronien est à bout de souffle. Il doit, en ce mois de mars 2024, avouer son échec, son incapacité et devrait se retirer.

Le fruit est mûr mais qui va le cueillir ? Le peuple est anesthésié, endormi, avachi, aurait dit le Général de Gaulle

Mais, c’est quand même, nous, le bon peuple qui détenons (au moins en théorie et constitutionnellement) le pouvoir...c’est nous qui avons réélu Emmanuel MACRON en 2022.

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » La souveraineté du peuple s’exprime ainsi « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. »

Rappelons, encore une fois, que c’est ce peuple qui a élu et réélu Emmanuel MACRON qui a refusé de présenter au peuple le bilan de son premier septennat…c’était son droit, mais ce qui est pire c’est qu’il a même refusé de faire campagne donc de présenter un programme.

Ainsi, les français ont donné, en 2022, un blanc-seing au président sortant dont il connaissait tous les défauts y compris le mépris qu’il a osé afficher pour le peuple.

 

RÉAGIR

Donc, il nous faut nous, le peuple souverain, poser la question : qu’avons-nous fait pour réagir contre la mise à l’écart du Parlement (abus du 49/3), interventions de l’exécutif dans les affaires judiciaires...

Qu’avons-nous fait NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN, pour éviter les abus de pouvoirs d’un Président qui écarte du débat la représentation nationale.

Pour chacun de nous il est trop facile de critiquer devant le comptoir du Café du coin. Il faut aussi agir et cesser de se plaindre.

Il faut, devant l’échec du tout État, de l’État Providence mais désargenté, cesser de demander toujours plus d’État... celui-ci étant en faillite et incapable de gérer l’essentiel de ses propres compétences régaliennes : Justice, Éducation et surtout Sécurité (santé, sécurité publique, sécurité des biens et des personnes...).

L’économie appartient à ceux qui produisent, pas au chef de l’État, ni à BERCY ni à un(e) Ministre du Travail...

Le social appartient aux partenaires sociaux et pas à l’État incapable de gérer son propre personnel ni ses entreprises surendettées comme le Groupe EDF, le Groupe SNCF...le social n’appartient pas au Chef de l’État.

 

LE 9 JUIN 2024 : UN VOTE AVEC DOUBLE SANCTION

L’objet de ce vote est le renouvellement du Parlement Européen : ce peut ou doit être un vote sanctionnant le parti macronien et ses alliés mais aussi un vote sanction sur les insuffisances et dysfonctionnements de l’Union Européenne.

 

CE DEVRAIT ÊTRE AUSSI L’OCCASION POUR LE PEUPLE FRANÇAIS DE CONFIRMER MASSIVEMENT SON VOTE POUR L’ÉLECTION DES DÉPUTÉS DE JUIN 2022.

 

 

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 21:10
LE CHEF DE L'ÉTAT OMNI PRÉSENT MAIS PAS OMNIPOTENT

LE CHEF DE L'ÉTAT OMNI PRÉSENT MAIS PAS OMNIPOTENT

 

SOUS LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE, LE CHEF DE L’ÉTAT TENAIT SON POUVOIR DE LA CONSTITUTION PUIS SON ÉLECTION AU SUFFRAGE UNIVERSEL A ASSIS CETTE AUTORITÉ SUR DU SABLE MOUVANT

 

LA DÉRIVE DU RÉGIME PRÉSIDENTIEL

Reprenons encore une fois la définition du pouvoir du Président de la République donnée par la Constitution en son article 5 :

« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »

Ce n’est pas le Président qui fait...puisque son rôle est d’arbitrer ?

S‘il fait tout, il n’a plus besoin d’un Gouvernement et du Parlement !...mais alors ce n’est plus le régime démocratique de la Cinquième République. 

Ce n'est pas parce que le Chef de l'État veut son grand débat sur l'Agriculture française qu'il a méconnue jusqu’à maintenant que les acteurs du monde agricole doivent répondre présent. Et ce n'est pas parce qu'il se fâche qu'ils doivent accourir à un rendez-vous improvisé pour des problèmes qui ont leurs origines depuis des années...ce n'est pas cela l'Autorité de l'État...c'est de l'autoritarisme, du caprice. Depuis 7 ans combien de ministres de l’Agriculture et de l'Europe se sont succédé et combien de Premiers Ministres aussi qui auraient pu s'enquérir sérieusement de l'état de santé du monde agricole ?

Quand l’arbitre prend le ballon et joue tout seul, les joueurs, les spectateurs et les fans fâchés rentrent chez eux.

Le Chef de l'État Emmanuel MACRON tenait son autorité de la Constitution. Depuis 7 ans qu'il est au pouvoir il a galvaudé cette autorité et la France est sans guide et l'Autorité de l'État s'est effondrée.

Tous les pouvoirs sont concentrées à l'ÉLYSÉE donc tous les échecs sont imputés au Président de la République et il n'y a plus d'Autorité de l'État.

Le Chef de l'État ayant perdu son aura, n'a plus d'autorité. Quand il veut reprendre la main ce n'est plu de l'autorité dont il fait preuve mais de l'autoritarisme. C'est une crise de régime.

 

 

LE SALON DE L’AGRICULTURE RÉVÉLATEUR DE MALAISES PROFONDS

Ce Salon de l’Agriculture 2024 vient de nous dévoiler d’une part, la profondeur du malaise d’un pilier économique du pays qui est l’agriculture abandonnée à la technocratie française et européenne mais aussi la déconfiture du pouvoir présidentiel qui a force de concentrer les pouvoirs en ses mains a exposé en la dénaturant la fonction présidentielle.

L’affaire du « Grand débat bis agriculture » annoncé puis annulé nous apporte la preuve d’une institution qui ne fonctionne plus. Elle vit dans l’improvisation perpétuelle.

Le Président MACRON sort une nouvelle fois affaibli de cette épreuve et la fonction présidentielle est une nouvelle fois dénaturée, rabaissée. Le Président une nouvelle fois avec le dossier du Soulagement apporte la preuve qu'il n'est m^me plus maître à bord au sein m^me de la Maison ELYSÉE !

Les promesses faites par le Chef de l’État aux agriculteurs ne peuvent être crédibles car il faut partir du constat que ceux comme le Président MACRON qui ont vendu la souveraineté nationale à une organisation internationale, l’Union Européenne, n’ont plus le pouvoir et une influence suffisante pour défendre une cause nationale comme la survie de l’agriculture française.

On comprend donc que la situation est quasiment bloquée et que les agriculteurs menacés de disparition ne peuvent pas croire aux belles promesses du Président de la République.

Les promesses qu’il a faites demandent l’accord des membres de l’Union Européenne, de son Conseil, de son Parlement et de la Commission cela va demander au moins des mois voire, au pire, des années.

Alors faut-il envisager un FREXIT ? Impossible...un pays est tenu par les traités qu’il a signés et Emmanuel MACRON n’a pas le tempérament pour forcer les décisions et n’est pas en position de force pour décider une telle chose !

De plus, les institutions françaises ne permettent pas à l’Exécutif seul de décider donc au Président de la République et à son Gouvernement de décider seuls. On n’est pas encore en dictature pure et dure.

L'Autorité de l'État a perdu toute crédibilité et le Président de la République n'incarne plus l'Autorité.

 

 

L’AGRICULTURE FRANÇAISE CONTINUERA DONC À SOUFFRIR

Il appartiendra aux consommateurs français de défendre leurs agriculteurs dans le cadre de l’Europe et des accords internationaux. Le pouvoir peut revenir à la rue au nom de la souveraineté nationale. Danger !

Il faudra faire jouer une certaine solidarité nationale vis à vis de nos paysans en divisant bien l’agriculture moyenne et petite et l’agro-alimentaire chimio-agriculture qui ne cesse de s’enrichir et de faire disparaitre ceux que nous appelons nos « paysans ».

 

Le 9 juin 2024 ce sera les élections européennes : réfléchissons aux choix que nous devons faire et le sens que nous donnerons à ce vote !

 

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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 18:55
L'UNION EUROPÉENNE À L'HEURE DES CHOIX ?

L'UNION EUROPÉENNE À L'HEURE DES CHOIX ?

 

 

 

 

LES RÈGLES DU DROIT FRANÇAIS BALAYÉES PAR LES NORMES EUROPÉENNES

 

Après la crise agricole aux Pays Bas, en Allemagne, en Espagne, au Portugal, en France... un exemple à méditer, après l'immigration ingérable, après l'aide à l'Ukraine...et avant les élections européennes

 

Code du Travail Français contre Directive Européenne de 2003!

L’Article L 1226-1-2 du Code du Travail stipule qu’en cas de maladie non professionnelle le contrat de travail du salarié est suspendu.

Le contrat de travail d'un salarié atteint d'une maladie ou victime d'un accident non professionnel demeure suspendu pendant les périodes au cours desquelles il suit les actions mentionnées à l'Article L 323-3-1 du code de la sécurité sociale (indemnité journalière) dans les conditions prévues à ce même article

Or, une directive européenne de 2003 impose un minimum de quatre semaines de congé annuel pour les salariés, qu’ils soient en arrêt maladie ou non ! Il y a incompatibilité des règles françaises par rapport aux normes européennes.

DÉCISIONS DE LA COUR DE CASSATION (SEPTEMBRE 2023)
La Cour de Cassation a consacré le principe que le droit supranational  ici «le droit européen » l’emporte sur le droit national et donc que, s’il y a un conflit des normes juridiques, il appartenait à l‘État Français de mettre son droit en conformité avec la « norme » européenne. Elle confirme cette jurisprudence par des décisions en date du 13 septembre 2023.

La Cour de Cassation a pris soin d’élaborer un communiqué relatif à ces décisions. C’est une injure faite à la Constitution de 1958 et au principe de la souveraineté du peuple.

 

LES CONGÉS PAYÉS DES SALARIÉS FRANÇAIS GÉRÉS PAR BRUXELLES ?

 La Cour de cassation met en conformité le droit français avec le droit européen en matière de congé payé.

Elle garantit ainsi une meilleure effectivité des droits des salariés à leur congé payé.

  • les salariés malades ou accidentés auront droit à des congés payés sur leur période d’absence, même si cette absence n’est pas liée à un accident de travail ou à une maladie professionnelle ;  
  • en cas d’accident du travail, le calcul des droits à congé payé ne sera plus limité à la première année de l’arrêt de travail ;
  • la prescription du droit à congé payé ne commence à courir que lorsque l’employeur a mis son salarié en mesure d’exercer celui-ci en temps utile. »

Notons déjà que ce communiqué est une véritable provocation ...une jurisprudence n’est pas une loi et si on suit le raisonnement du Conseil Constitutionnel, ce droit aux congés payés est du ressort du législateur et il aurait pu ajouter et à celui des partenaires sociaux.

Cet arrêt de la Cour de Cassation est plus qu’un pavé dans la mare du conflit droit français et droit supranational !

 

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE SE PRONONCE PAS !

Le Conseil Constitutionnel saisi le 17 novembre 2023 par la Cour de Cassation (chambre sociale, arrêt n° 2124 du 15 novembre 2023), dans les conditions prévues à l’article 61-1 de la Constitution, d’une question prioritaire de constitutionnalité QPC a rendu sa décision le 8 février 2024.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2024/20231079QPC.htm

Article 1er. - Le 5 ° de l’article L. 3141-5 du code du travail, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, est conforme à la Constitution.


 Il ne s’est donc pas prononcé sur l’application de la norme européenne mais seulement sur la conformité à la Constitution française sans que nous sachions si pour fonder leurs demandes la partie demanderesse s’était aussi fondée sur le droit européen.

 

L’IMBROGLIO TOTAL

Nous avons déjà évoqué ce problème de la supra-nationalité

https://www.olonnes.com/2022/10/qui-fait-la-loi-en-france-le-parlement-ou-des-institutions-etrangeres-comme-l-europe-l-onu.html

 

Il appartient maintenant logiquement au législateur et aux partenaires sociaux de modifier le Code du travail pour l’adapter aux normes européennes et de faire comme la Cour de Cassation !

 

REPARLONS DONC SOUVERAINETÉ...ON RETROUVE NOTRE CRISE AGRICOLE ET SES NORMES

QUE RESTE-T-Il DE LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE FRANÇAIS ?

La Constitution de 1958 est sans ambiguïté. Le Titre 1 de la Constitution s’intitule : DE LA SOUVERAINETÉ

ARTICLE 2.

La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

ARTICLE 3.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

Mais aujourd’hui il faut constater que la souveraineté n’appartient plus vraiment au peuple mais souvent à la technocratie européenne. Pourtant la souveraineté du peuple ne se divise pas.

Mais aussi l’Union européenne est excusable puisqu’elle tire sa légitimité des traités et décisions prises par ses états membres.

Si le peuple français n’est plus vraiment souverain, la Constitution française qui proclame cette souveraineté est donc désuète ou au moins inadaptée à la situation créée par les pouvoirs concédés par les États membres à l’institution Union Européenne.

Il va falloir vraiment faire des choix sur le devenir de l’Europe et sur son fonctionnement...La crise agricole montre le danger qu'il y a à ne pas prendre de décisions et de laisser l'Europe technocrate décider.

Les pays d'Europe qui ne sont pas encore membres adhérents veulent y entrer et ceux qui sont membres veulent parfois en sortir car la gestion de cette Europe ne les satisfont plus.

 

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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 19:18
GABRIEL ATTAL N’A PAS SU OU PU VRAIMENT TOURNER LA PAGE

 

 

 

 

 

 

GABRIEL ATTAL PRISONNIER DU PASSÉ ET DU PRÉSIDENT MACRON

 

Nous attendions avec patience et anxiété le discours programme dit de « déclaration de politique générale » sans débat du jeune nouveau Premier Ministre Gabriel ATTAL : saura-t-il tourner la page de 7 ans de macronisme dont la majorité des français ostensiblement ne veulent plus ?

 

7 ans d’immobilisme et 7 ans où les faiblesses de la France se sont accrues : santé, sécurité, dette, éducation, justice...jusqu’à devenir insupportables,

7 ans de promesses non tenues,

7 ans d’une politique politicienne dont les objectifs sont restés dans une nébuleuse qui n’a jamais été mobilisatrice, enthousiasmante, porteuse d’avenir, réparatrice de décennies de laxisme,

7 ans d’indécisions, d’annonces d’« En marche avant »et qui sombrent « en marche arrière »

7 ans d’un règne solitaire stérile.

 

LE PASSÉ ET LE PASSIF PRÉSENTS DANS CE DISCOURS ET DE BONNES ANNONCES ANTI-CRISES SANS ENVISAGER L’AVENIR

Dans ce message à l’Assemblée Nationale et au Pays de ce 30 janvier 2024 le Premier Ministre n’a pu se détacher du passé de ces 7 années du règne du Président MACRON ...Veut-il jouer la continuité...sans une majorité pour le soutenir ?

La tradition républicaine fait que ce discours fixe les grandes orientations du programme du nouveau Premier Ministre qui regarde devant et pas le regard fixé sur le rétroviseur.

Les français attendaient du changement, un nouvel élan.

Au lieu de cela, ils ont entendu dans une large partie du propos une incantation du passé récent comme s’il voulait exorciser une période maudite : Gilets Jaunes, Retraites, dette, crise agricole

Le programme ATTAL : le voici résumé en une phrase :

« Méthodiquement, nous allons répondre aux crises (…) par des actes rapides et concrets »,

Dénoueur de crise...Ce n’est pas cela que la France attend d’un Chef du Gouvernement car « répondre aux crises » même rapidement et concrètement, cela veut dire subir avant de réagir alors que tout un chacun sait que GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR ! Ce n’est pas subir.

Cette annonce du Premier Ministre veut dire aussi que Gouverner le pays « c’est expédier les affaires courantes » en attendant des crises pour agir...quelle erreur : si le 1er Ministre est là pour exécuter les caprices et foucades du Président ? La France n’a pas besoin de Premier Ministre !...Passons au Régime Présidentiel pur et dur avec tous les risques que cela peut présenter !

La France sur la base de ce discours ne sera pas réconciliée avec le régime MACRON.

Il faudrait que Gabriel ATTAL, avec sa forte popularité, puisse « déverrouiller » une situation où la présence d’Emmanuel MACRON fait de lui un prisonnier exécutant et non un moteur ?

Emmanuel MACRON a bien montré depuis 2017 que c'est que c'est lui qui a toujours ...comment le Chef du Gouvernement Gabriel ATTAL pourra-t-il raison prendre les bonnes décisions qu'Emmanuel MACRON n'a pas voulu prendre ? Nous l'espérons sans y croire.

Et s’il y avait une rupture rapide dans le couple Emmanuel MACRON et Gabriel ATTAL, ce dernier pourra-t-il prendre le pouvoir de répondre aux aspirations complexes des français dans un pays bloqué et divisé par ses structures, par sa dette, par ses services publics en faillite ? Gabriel ATTAL,  l'homme providentiel ?...en 2017, les français ont élu un autre homme providentiel qui s'appelait Emmanuel MACRON qui leur avait promis la lune.

 

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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 17:01
LA COMPÉTENCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL MISE EN CAUSE

LA COMPÉTENCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL MISE EN CAUSE

 

 

 

 

 

UNE DÉCISION QUI AFFAIBLIT ENCORE LE PARLEMENT DONC LA DÉMOCRATIE

 

QUI FAIT LA LOI ?

 

Suite de

https://www.olonnes.com/2024/01/une-loi-votee-promulguee-mais-caviardee-par-le-conseil-constitutionnel.html

Nous espérons que notre analyse des événements liés à l’élaboration de cette loi « immigration » pourra éclairer nos concitoyens sur une situation qui devient une crise politique et institutionnelle.

 

Si l’on prend les textes, il y a bien ambiguïté et donc possibilités de conflits dans les compétences en France pour faire la loi entre l’initiative du Chef du Gouvernement (exécutif) et initiative du Parlement (législatif).

Avec la Constitution de 1958 tout va bien...tant que le Président dispose de la majorité particulièrement à l’Assemblée Nationale mais si cette situation n’est pas réalisée c’est la « cohabitation » qui s’instaure et son risque de conflit législatif contre exécutif ...ainsi va la démocratie française !

Si l’on prend l’esprit de la Constitution pour l’élaboration et l’adoption d’une loi la prééminence du Parlement, émanation du peuple souverain est indubitable et, de cela, le Conseil Constitutionnel en a fait fi dans sa décision du 25 janvier 2024 concernant la loi d’immigration.

 

LA LOI AU PARCOURS CHAOTIQUE

Reprenons le débat au Sénat

https://www.dailymotion.com/video/x8peepa

Le Sénat a débuté lundi 6 novembre 2023 l'examen du projet de loi immigration.

À la tribune, la sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie a accusé Gérald Darmanin de "ne pas être prêt". Elle a épinglé le "parcours chaotique du texte", puisqu’il a été déposé au Sénat en février 2022, examiné en commission des lois mais finalement désinscrit de l’ordre du jour après le séisme social et politique provoqué par la réforme des retraites. "Le gouvernement a déposé 28 amendements sans avis du Conseil d’État, sans étude d’impact. Aujourd’hui, à l’évidence, la succession des annonces montre que le texte n’est pas abouti", a estimé la socialiste.

 

CONFLIT DE COMPÉTENCE

Pour l’élaboration des lois, la Constitution de 1958 par son article 39 laisse la porte ouverte à un possible conflit de compétences entre le pouvoir exécutif (Président de la République et Gouvernement) et le pouvoir législatif (Parlement).

Rappelons que pour distinguer l’origine d’un texte présenté pour discussion et adoption  au Parlement : il y a deux formules :

  • un projet de loi qui émane du Gouvernement
  • une proposition de loi qui émane des membres du Parlement (Sénat et Chambre des Députés)

Les articles 2 et 3 de la Constitution sont sans ambigüité : le « pouvoir » appartient au peuple souverain et « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». La logique en démocratie est donc que l’origine des textes devait être majoritairement parlementaire. C'est loin d'être le cas !

 

 

Article 39 de la Constitution : risque de conflit exécutif législatif

« L'initiative des lois appartient concurremment au Premier ministre et aux membres du Parlement. »

Remarquons déjà que le Président de la République n’a pas constitutionnellement d’initiative pour légiférer...c’est le gouvernement qui a cette compétence...sauf que le Président de la République « nomme » le Premier Ministre qui « dirige l’action du gouvernement »et le Président de la République « préside le Conseil des ministres ».

Article 41 de la Constitution

S'il apparaît au cours de la procédure législative qu'une proposition ou un amendement n'est pas du domaine de la loi ou est contraire à une délégation accordée en vertu de l'article 38, le Gouvernement ou le président de l'assemblée saisie peut opposer l'irrecevabilité.

En cas de désaccord entre le Gouvernement et le président de l'assemblée intéressée, le Conseil constitutionnel, à la demande de l'un ou de l'autre, statue dans un délai de huit jours.

 

CONCLUSION : LE PRÉSIDENT MACRON, AVEC LA COMPLICITÉ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DÉTRUIT LA LOI IMMIGRATION ET L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION

Tout allait à nouveau à peu près bien en décembre 2023 quand Gouvernement et Parlement après négociations avaient abouti à un accord qui a débouché sur le vote de la loi.

Tout a chaviré quand, passant au-dessus de cet accord qui avait abouti au vote de la loi, le Président MACRON a décidé avec la complicité de quelques élus de saisir le Conseil Constitutionnel alors que la Première Ministre était démissionnaire.

Nous estimons donc que la manœuvre du Président de la République constitue un précédent grave.

Nous espérons que cet abus de procédure étant une atteinte grave à la vie démocratique de la France ne constituera pas une jurisprudence et suggérons que le peuple français qui tient à sa démocratie puisse par référendum demander une modification de la Constitution qui redonnerait clairement sa suprématie à l’assemblée nationale pour l’adoption des lois.

 

Quelques extraits de la décision du Conseil Constitutionnel

Texte intégral

https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2024/2023863DC.htm

Extraits

86. Dès lors, sans que le Conseil constitutionnel ne préjuge de la conformité du contenu de ces dispositions aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu de constater que, adoptées selon une procédure contraire à la Constitution, elles lui sont donc contraires.

 

- Sur la place de l’article 44 :

158. L’article 44 modifie l’article L. 222‑5 du code de l’action sociale et des familles afin de prévoir une exception à l’obligation de prise en charge par les services départementaux, dans le cadre d’un contrat jeune majeur, des majeurs de vingt et un ans précédemment confiés à l’aide sociale à l’enfance, lorsqu’ils ont fait l’objet d’une décision portant obligation de quitter le territoire français.

159.  Les députés requérants soutiennent que cet article n’aurait pas sa place dans la loi au motif qu’il aurait été introduit en première lecture selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution.

160. Introduites en première lecture, ces dispositions ne peuvent être regardées comme dépourvues de lien, même indirect, avec celles précitées de l’article 10 du projet de loi initial. Le grief tiré de la méconnaissance du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution doit donc être écarté.

161. Il en résulte que l’article 44 (de la loi) a été adopté selon une procédure conforme à la Constitution

 

- Sur la place de l’article 45  (de la constitution de 1958):

162. L’article 45 modifie l’article L. 221‑2‑4 du code de l’action sociale et des familles afin de prévoir que l’évaluation de la situation d’une personne se déclarant mineure et privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille est réalisée sur la base d’un cahier des charges national défini en concertation avec les départements.

163. Les députés requérants soutiennent que cet article n’aurait pas sa place dans la loi au motif qu’il aurait été introduit en première lecture selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution.

164. Introduites en première lecture, ces dispositions relatives au régime d’aide et d’action sociales dont bénéficient certaines catégories de personnes vulnérables ne présentent de lien, même indirect, avec aucune des dispositions qui figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat.

165. Dès lors, sans que le Conseil constitutionnel ne préjuge de la conformité du contenu de ces dispositions aux autres exigences constitutionnelles, il y a lieu de constater que, adoptées selon une procédure contraire à la Constitution, elles lui sont donc contraires.

 

 

ARTICLE 45 de la Constitution sur lequel le Conseil Constitutionnel s’est fondé pour « caviarder » la loi

 

Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement dans les deux assemblées du Parlement en vue de l'adoption d'un texte identique. Sans préjudice de l'application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu'il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis.

Lorsque, par suite d'un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou, si le Gouvernement a décidé d'engager la procédure accélérée sans que les Conférences des présidents s'y soient conjointement opposées, après une seule lecture par chacune d'entre elles, le Premier ministre ou, pour une proposition de loi, les présidents des deux assemblées agissant conjointement, ont la faculté de provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion.

 

NOTRE POINT DE VUE

 

Nous ne pouvons pas être d’accord sur l’interprétation faite par le Conseil Constitutionnel qui, dans sa décision, a fait fi des débats et décisions du Parlement pour l’adoption des amendements.

Il ne peut être acceptable de « juger » que ces amendements adoptés par la Parlement et introduits dans le texte de loi étaient soi-disant sans aucun rapport avec l’objet de la loi (article 45 de la Constitution) qui était pourtant bien une loi dont l'objet était l’immigration ! La décision du Conseil Cpnstitutionnel n’est pas une décision prise purement en droit pur et dur concernant la constitutionnalité du texte de loi voté.

C’est une décision prise en fonction d’évènements où la politique et le politique interfèrent malencontreusement. Ceci explique la raison de la faiblesse de l’argumentation juridique de cette décision.

La juridiction du Conseil Constitutionnel fut créée pour dire le droit et non pour entrer dans la bataille politique.

On peut aller plus loin pour affirmer que la décision du Conseil Constitutionnel est elle-même inconstitutionnelle car contraire aux principes fondamentaux du droit constitutionnel qui consacre la suprématie du peuple souverain représenté par le Parlement qui « fait la loi » au nom du peuple français. Le Conseil Constitutionnel n’a pas à faire la loi.

 

Notons aussi que dans sa décision le Conseil Constitutionnel s’appuie sur des textes qui consacrent la suprématie du droit européen (supranational) sur le droit national français : en fondement de sa décision le Conseil Constitutionnel invoque clairement ses sources :

 

  • la convention d’application de l’accord de Schengen du 14 juin 1985, signée le 19 juin 1990 ;
  • le règlement (UE) 2016/399 du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2016 concernant un code de l’Union relatif au régime de franchissement des frontières par les personnes (code frontières Schengen) ;
  • la directive n° 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant des normes pour l’accueil des personnes demandant la protection internationale

 

Il faudra bien un jour que les membres de l’Union Européenne qui n’est aujourd’hui qu’une institution évoluent en précisant leurs pouvoirs par rapport à la souveraineté des États Membres...le sujet sera abordé lors des futures élections du Parlement européen en juin prochain et il l’est déjà actuellement avec la crise agricole.

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28 janvier 2024 7 28 /01 /janvier /2024 21:34
LA FRANCE ATTEND DES ACTES

LA FRANCE ATTEND DES ACTES

 

 

 

 

 

LE TEMPS PERDU NE SE RATTRAPE JAMAIS, LE SALUT EST DANS LA FUITE

Le jeune Premier Ministre Gabriel ATTAL, le Président Emmanuel MACRON courent...ils courent tellement que, par exemple, la loi Immigration est signé MACRON « fait à New-Dehli ! » au Pays de la non-violence de GANDHI. Loin de la France en crise.

Nous sommes en crise et, depuis 7 ans,  dès qu’il y a manifestation et crise, depuis les Gilets Jaunes, le Président MACRON ne prend pas le chemin de Varennes (fuite maladroite du roi Louis XVI en 1792) mais, il s’enferme dans sa résidence de la  LANTERNE ou bien il part avec sa Cour en Algérie, en Espagne, en Inde...en attendant que cela se passe.

Mais qu’a donc réalisé concrètement notre Président depuis 2017 hormis des promesses, des réformes transformées en réformettes inutiles et complexifiantes de la gestion de l’État et des institutions ?

Sept ans de règne, de promesses, de discours, de voyages cela n’a fait qu’amplifier les problèmes : dette, hôpital, éducation, pouvoir d’achat, sécurité...même ceux qui ne disent jamais rien sont obligés de descendre dans la rue pour espérer avoir des miettes.

Avec l’énergie du désespoir, ils sont comme nous tous, conscients que les caisses sont vides, que la France n’est plus maîtresse de son destin suite au laxisme de ses dirigeants impuissants à se faire entendre à Bruxelles et dans les autres instances internationales. La « France Nouvelle » de Monsieur MACRON n’existe plus mais elle n'a jamais existé que dans les promesses macroniennes.

Ces 7 années perdues à ne rien faire pour relancer la « France Nouvelle », comme promis, ce sont 7 années d’occasions manquées et l’accélération de la déchéance de la France.

Ce n’est pas parce que les français sont frondeurs et réticents aux changements que ses dirigeants doivent ne pas agir au lieu de papillonner pour ne pas prendre les décisions qui s’imposent et même réaliser leurs promesses qu’ils ont été capables de faire !

Dans ces fuites présidentielles devant les situations de crise, il y a certes un certain réalisme : la reconnaissance de son impuissance par Emmanuel MACRON de faire bouger les choses en France. Il est certes victime de l’héritage qu’il a reçu en se faisant élire : 50 ans de laxisme (Mitterrand, Hollande, Chirac, Giscard d'Estaing ...). Ce n’est pas une raison, comme le fit ostensiblement, le Président HOLLANDE de ne rien tenter pour vraiment redresser la France ensauvagée, en déclassement,...

 

L’ERREUR DU PRÉSIDENT : L’INTELLIGENCE AU POUVOIR ET L’ABUS DE FAIBLESSE DU PEUPLE SOUVERAIN

S’entourant de gens intelligents comme lui, ensemble, avec cet entourage, ils ont décidé d’un seul objectif : rester au pouvoir jusqu’au bout, le plus longtemps possible...cette position dominante attire quelques sympathies ambitieuses remerciées par quelques honneurs et quelques espoirs de s’enrichir et d’enrichir quelques proches. L'expression de l'intelligence n'est pas uniquement dans les belles paroles. Elle doit s'exprimer dans des actes qui découlent des décisions prises. Le Président a-t-il du mal à décider ?

Le Président utilise donc tout son potentiel intellectuel non pas à régler les problèmes essentiels pour les citoyens qui sont inclus dans cette notion vitale qu’est l’intérêt général de la Nation.

Les moyens de cette politique marcronienne sont illustrés par :

  • une politique politicienne qui attire toujours certains élus plus ambitieux mais sans réel programme et qu’il pourra éjecter selon son bon plaisir,
  • les manœuvres politiciennes  comme il l’a fait pour la loi « immigration » affaiblissant le Parlement et décrédibilisant la démocratie,
  • l’affaiblissement des structures comme les corps intermédiaires ( partis politiques, syndicats..) pourtant absolument nécessaires à la vie en société mais qui ont le tort aux yeux du Président d’une part, par leur indépendance, d’échapper à son autorité et autoritarisme et d’autre part, d’être capables de résistance à ses projets et ambitions,
  • l’abus de faiblesse du peuple souverain endormi, anesthésié, écœuré qui n’osera peut-être pas le chasser du Palais à la pointe des baïonnettes ou à la plume des bulletins de vote dont il craint, à juste titre, le verdict populaire qui lui ferait perdre son autorité et son cher pouvoir,
  • l'incapacité présidentielle à écouter son peuple comme l'atteste sa conduite lors du Grand Débat...

Notons bien que ces moyens servent tous très négativement le devenir de la France.

 

TOURNONS LA PAGE ! « LA France NOUVELLE » AVEC DES HOMMES ET DES FEMMES NOUVEAUX DIGNES DE LA CONFIANCE DU PEUPLE

Certes, la France a le Président qu’elle se mérite puisque le peuple souverain l’a même réélu mais le Président devrait maintenant mettre son intelligence vraiment au service de la France en consultant les français pour une transition qui se fasse rapidement en douceur et en toute transparence.

Les français sont las de la politique politicienne, des mensonges, des inégalités injustifiées...

Travailler pour l’État qui ne sait que dépenser toujours plus cela n’a jamais motivé un peuple même si son génie créatif et sa patience font l’envie du monde entier.

Mais pour bien tourner cette page il faudra que le peuple se choisisse des dirigeants à qui il pourra confiance. Il ne faudra surtout pas faire du neuf avec du vieux si nous voulons que soit redonné au peuple français le sens de la confiance qu’il doit avoir en ses dirigeants qu’il se choisit démocratiquement.

 

 

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27 janvier 2024 6 27 /01 /janvier /2024 18:48
LA COMPOSITION ACTUELLE DES NEUF MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

LA COMPOSITION ACTUELLE DES NEUF MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

 

 

 

 

 

LE COUP DE FORCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET LES FAUTES INEXCUSABLES DE PROCÉDURE DES MEMBRES DU PARLEMENT

 

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Revenons sur cette institution nouvelle de la Cinquième République voulue par les rédacteurs de la Constitution de 1958 (article 56 et suivants). C'est une juridiction d'exception.

https://www.publicsenat.fr/actualites/institutions/conseil-constitutionnel-qui-sont-ses-membres-et-comment-fonctionne-t-il

Elle est composée de 9 membres « nommés » pas nécessairement élus du peuple souverain.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/les-membres

 

LA LOI IMMIGRATION...UNE LOI GRUYÈRE

Pour les curieux voir la publication du texte de loi promulgué ce jour en ci-dessous  

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049040245

Ce jour 27 janvier 2024 a donc été promulguée la loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration.

Ce texte d’une soixante de pages reflète bien les errances d’un projet de loi qui n’est plus qu’une mauvaise copie du texte voté par le Parlement amputée, censurée par le décision du Conseil Constitutionnel du 25 janvier 2024.

 

RAPPELS : UN LONG ET HASARDEUX CHEMINEMENT D’UN TEXTE TRÈS ATTENDU

Un parcours qui a duré un an ! 1er février 2023- 27 janvier 2024

Projet présenté en conseil des ministres le 1er février 2023

Vote de l’Assemblée Nationale du 11 décembre 2023 qui rejette le projet gouvernemental qui ne reprenait pas en compte tous les amendements adoptés (version Sénat).

Vote du 19 décembre 2023 après les marchandages et compromis en commissions

Décision du Conseil Constitutionnel le 25 janvier 2024

Le coup de force du Conseil Constitutionnel et du Président de la République qui, avec les mesures censurées par le Conseil constitutionnel, génère une loi qui n’est pas la loi votée par le Parlement.

Le Conseil Constitutionnel a censuré pour motif de forme 32 articles (en tant que "cavaliers législatifs" : (articles sans lien suffisant avec le texte initial) et 3 articles sur le fond (en partie ou en entier).

Ces dispositions censurées, introduites en quasi-totalité par le Sénat, portaient notamment sur : 

  • l'instauration de quotas migratoires ;  
  • l'exigence d'une durée de séjour régulier imposé aux étrangers pour l'accès à certaines allocations (aides personnelles au logement -APL, allocations familiales...) ;  
  • le durcissement du regroupement familial ; 
  • les restrictions sur l'accès au séjour des étrangers malades ;
  • le dépôt d'une "caution de retour" pour les étudiants étrangers ; 
  • le rétablissement du délit de séjour irrégulier ;
  • les conditions d'accès à la nationalité française des jeunes nés en France de parents étrangers ; 
  • la prise d'empreintes digitales d'un étranger clandestin sans son consentement ;
  • les conditions d’hébergement d’urgence des étrangers visés par une mesure d’éloignement ;
  • la prise en compte dans l’attribution de l'aide publique au développement du degré de coopération des États étrangers en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.

 

La loi n° 2024-42 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration a donc été promulguée le 27 janvier 2024. Elle a été publiée au Journal officiel du 27 janvier 2024. Le titre reste le même que le projet de loi gouvernemental mais est très différent de la loi effctivement votée par le Parlement !

 

A SUIVRE...

 

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26 janvier 2024 5 26 /01 /janvier /2024 19:49
LOI IMMIGRATION DITE LOI POUR CONTRÔLER L’IMMIGRATION, AMÉLIORER L’INTÉGRATION

 

 

 

 

 

 

LA LOI VOTÉE PAR LA REPRÉSENTATION NATIONALE CENSURÉE

 

 

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL CENSURE PARTIELLEMENT LA LOI QUI SERA CEPENDANT PROMULGABLE... EN PARTIE

 

Rappelons qu’il s’agit du projet de loi adopté en décembre 2023 par le Parlement dite LOI POUR CONTRÔLER L’IMMIGRATION, AMÉLIORER L’INTÉGRATION qui a été censurée par le Conseil Constitutionnel. Ce n'est pas une loi cadre sur l'immigration.

Cette décision rendue publique le 25 janvier 2024 a de quoi surprendre voire choquer le citoyen tant quant à sa forme avec des motivations très succinctes que, par son fond, qui transforme sa mission essentielle de juge de la constitutionnalité des lois et règlements en juge du départage des conflits entre l’exécutif et le législatif. Étrange situation !

 

UNE LOI CENSURÉE PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL MAIS PROMULGABLE

La loi déférée au Conseil Constitutionnel, qui comporte quatre-vingt-six articles répartis en huit titres, a pour origine le projet de loi (donc texte d’origine gouvernementale) déposé le 1er février 2023 sur le bureau du Sénat qui avait été la  première assemblée saisie pour débattre du projet  gouvernemental. Le projet initial comportait seulement vingt-sept articles répartis en six titres. Il a ainsi grossi suite aux débats au Parlement.

Au moins ce qu’on peut reconnaitre positivement, c’est la célérité à mettre en ligne le texte intégral de la décision du Conseil Constitutionnel....ce qui permet de se faire une opinion personnelle de cette décision qui ne comporte pas moins de 276 paragraphes en réponse aux saisines du Président de la République, de la Présidente de l’Assemblée Nationale et de membres des groupes parlementaires.

Ainsi, le Conseil constitutionnel a censuré 32 « cavaliers » (textes qui, aux dires des Sages, sont sans liens fondamentaux avec l’objet même de la loi : des poussins dans une couvée de canetons qui font des cavaliers !).

Trois autres articles sont censurés pour une cause de fond.

Après cette décision, le Président Emmanuel Macron pourrait donc promulguer une partie de son « projet » soit environ 60% des articles initiaux.

 

LE PARLEMENT NE SERT PLUS À RIEN. LA VOLONTÉ DU PEUPLE FRANÇAIS N’EST PAS PRISE EN COMPTE

En effet, nous allons le voir ce sont les textes amendés par le Parlement qui sont censurés par le Conseil Constitutionnel et exclus de la loi votée ainsi après des mois et des heures de discussions, marchandages. Mais n'oublions pas que le Parlement est composé des élus du peuple souverain qui délègue ses pouvoirs à quelques-uns des siens pour légiférer en son nom. Le Parlement après les 49 3 à répétition voit son pouvoir rogné grâce à une habile manœuvre de l'exécutif...la démocratie parlementaire en France est en soiffrance.

Maintenant, si le gouvernement et le Président décident la promulgation de la loi votée ce sera seulement une loi nouvelle amputée des articles ou parties d’articles qui ont été votées par le Parlement et censurés par le Conseil Conqstitiutionnel.

Ainsi ce serait une loi qui pourrait satisfaire l’ego du Ministre de l’Intérieur mais qui ne répond absolument plus aux espoirs d’une majorité des français (60 % d’après les sondages) qui voudrait une loi sécuritaire qui les protège contre une immigration irrégulière invasive.

Dans notre prochaine parution nous allons vous livrer nos réflexions justement sur le contenu de la décision du Conseil Constitutionnel et peut-être  sur ce qui sera avalisé et promulgué donc rendu exécutoire par décision du Président de la République.

 

À SUIVRE...

 

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