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7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 18:35
CE MATIN-LÀ, LE PARKING DU CENTRE VILLE AFFICHAIT COMPLET !...CE CHAUFFEUR CHAUFFARD QUI PREND OSTENSIBLEMENT DEUX PLACES EST VRAIMENT UN GOUJAT !

CE MATIN-LÀ, LE PARKING DU CENTRE VILLE AFFICHAIT COMPLET !...CE CHAUFFEUR CHAUFFARD QUI PREND OSTENSIBLEMENT DEUX PLACES EST VRAIMENT UN GOUJAT !

 

 

 

 

 

 

INCIVISME, INCIVILITÉS..ENSEMBLE COMBATTONS-LES...UN SOUHAIT POUR EN 2024

 

L'incivilité est un comportement caractérisé d'un individu qui ne respecte pas, comme le montre la photo ci-dessus, les règles de la vie en société comme la politesse, le respect d'autrui, la courtoisie...

L'incivilité relevée sur cette photo a eu pour conséquence pour le "jeune conducteur" qui a eu le réflexe de prendre cette photo qu'il n'a pu trouver de place dans "son parking" habituel et qu'il a dû en ressortir ?

Ainsi, il n'a pu accéder à la formation où il devait se rendre.

Ce type de comportement du conducteur incivil est maintenant, en 2024, intégré dans les causes de "l'insécurité" subie et croissante qui parfois tourne mal.

En effet, c'est une attitude qui est juridiquement et aussi sur le plan sociologique  considérée comme une provocation...avec les conséquences que cela peut avoir dans les relations humaines qui peuvent vite devenir violentes !

 

Nous sommes encore dans la période des voeux ...alors... souhaitons que le respect d'autrui soit une valeur reconnue et inscrite dans le programme du nouveau Ministre de l'Éducation. pour le mieux vivre ensemble.

 

 

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31 décembre 2023 7 31 /12 /décembre /2023 17:21

 

 

 

 

 

Avec nos meilleurs vœux pour 2024

 

 

2023 ANNUS HORRIBILIS...mais 2023 est derrière nous...

LES ÉMEUTES DE JUIN 2023

LES ÉMEUTES DE JUIN 2023

 

 

 

 

2024, ANNUS MIRABILIS, est devant nous avec l’espoir

 

AVEC NOS MEILLEURS VOEUX

La rose perd quelques pétales mais, demain, en 2024, le rosier nous offrira des fleurs toujours plus belles.

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26 décembre 2023 2 26 /12 /décembre /2023 19:31
LE DRAPEAU D'UN ÉTAT QUI N'EXISTE PAS JURIDIQUEMENT

LE DRAPEAU D'UN ÉTAT QUI N'EXISTE PAS JURIDIQUEMENT

 

 

 

 

 

 

 

DÉJÀ, AVANT  1980, ISRAËL ÉTAIT UNE POUDRIÈRE

 

Par un matin très frais, veille de Noël, notre charmante invitante et guide de ce périple que nous fîmes en Israël, dans les années 80, nous a déposé sur l’esplanade déserte du village de Bethléem.

En cette semaine de Noël, la ville recevait ses premiers flocons de neige.

Mais il n’y avait pas que le climat qui était glacial.

Soudain, une vielle dame courbée par les ans s’est aventurée sur cette grande place et nous avons cru que c’était Marie, mère de Jésus, qui allait faire ses courses !

Mais Bethléem était déjà « par mesure de sécurité » une ville morte.

C’était il y a plus de 40 ans !

Et déjà, c’était une bourgade déserte...c’était déjà une journée « off » où par crainte de manifestations, l’Armée israélienne fermait l’accès à ce lieu de pèlerinage où se pressaient jusqu’à 1 million de visiteurs par an.

Les nombreuses boutiques de souvenirs et autres objets de piété pour pèlerins étaient vides. Fatalistes, les marchands du temple attendaient le potentiel client qui ne viendra pas. Pourtant Bethléem était une ville à majorité chrétienne où les pèlerins chrétiens venus de tous les continents convergeaient particulièrement aux temps de Noël vers la grotte où est présumé être né Jésus.

1980, c’était déjà la fin de l’époque des Golda MEIR première Ministre (1969 1974), David BEN GOURION (Premier Ministre 1955 1963), Moshe DAYAN (guerre des 6 jours 1967), Yitzhak RABIN Premier Ministre assassiné en 1995 qui rappelle déjà le difficile équilibre dans cette partie du monde.

Pourtant le monde avait admiré la création de l’État d’Israël, la création des kibboutz, l’essor économique et une certaine cohabitation entre les populations juives et musulmanes.

Nous pouvons dire que ce séjour en Israël nous a laissé un arrière-goût amer. L’épisode de Bethléem ville interdite, ville fermée ne fut qu’un incident parmi tant d’autres. Nous avons subi dans les villes comme Jérusalem l’arrogance de certains et l’extrême pauvreté d’autres. Jérusalem a été auto proclamée capitale alors que Palestiniens et Israéliens n’ont pu s’entendre sur le statut de la ville et les murs de la honte, miradors, Cheiks-Points fleurissent...la guerre, les révoltes et autres massacres sont bien installées.

 

IL APPARTIENT À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DE RÉPARER SES IMPRÉVOYANCES

La création d’Israël a été imaginée, après la guerre, comme un symbole de terre de Paix, de cohabitation de religions qui s’étaient opposées est devenue une terre de haines et de guerres. Bethléem est transformée en « prison » comme le rapporte la presse en France.

La Communauté Internationale a été incapable d’endiguer la bêtise et la méchanceté qui ont ravagé ce Pays riche par son passé et ruiné par son présent.

C’est cette conclusion que nous voulions vous faire partager par un vécu qui fut pour nous douloureux et comme un présage de l’inéluctable avec l’espoir que cette Communauté Internationale qui a créé ISRAËL enfin prenne ses responsabilités pour faire cesser les malheurs et rétablir une juste paix.

 

Nous recommandons ce lien où, en 1967, le Général de Gaulle donne sa vision terriblement pessimiste du devenir d’Israël :

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i19073228/charles-de-gaulle-et-la-situation-au-proche-orient

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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 17:18
LE VOTE SYMBOLE DE DÉMOCRATIE ?

LE VOTE SYMBOLE DE DÉMOCRATIE ?

 

 

 

 

 

 

 

LE PEUPLE DÉLÈGUE SON POUVOIR À DES INSTITUTIONS ET DONC À DES HOMMES QUI PEUVENT ABUSER DE LEUR DÉLÉGATION

Suite de

https://www.olonnes.com/2023/12/reflexions-sur-societe-et-regimes-politiques.html

 

Nous avons planté le décor de la France démocratique en crise suite justement aux problèmes que les citoyens rencontrent sur les présumées conséquences non seulement de l’immigration, mais aussi de l’insécurité, de l’inflation, de l’énergie, de la santé, de l’éducation, du pouvoir d’achat...

Le bon peuple français a l’impression qu’il n’est ni écouté ni entendu et c’est pourtant, en théorie, lui qui détient le pouvoir !

L'article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 stipule que  « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum »

Mais chacun sait qu’à partir du moment où le « dirigeant » cède une parcelle de pouvoir, il encourt le risque naturel de voir ce bénéficiaire de cette parcelle d’un peu de pouvoir chercher à en acquérir plus ! C'est donc bien que l'équilibre entre le pouvoir détenu par des dirigeants d'une collectivité et ses sujets citoyens n'est pas une évidence et peut tourner à l'épreuve de force.

Cette notion abstraite et très théorique de « souveraineté nationale » du peuple ne peut servir de base sérieuse au fondement d’un régime...le peuple est obligé de déléguer son pouvoir à des représentants. Ainsi, se génèrent obligatoirement les « partis » « corps intermédiaires » entre le peuple et le pouvoir qui eux-mêmes finissent par détenir un réel pouvoir...ne serait-ce que celui de présenter des listes de candidats aux élections...ce n’est plus le citoyen français qui se choisit ses représentants mais ce sont des appareils, des institutions qui peuvent devenir plus puissantes que le pouvoir en place qui, lui, se trouve parcellisé, fractionné, contrôlé...

Jean-Jacques ROUSSEAU, dans son contrat social (1762), débute ainsi « Lʼhomme est né libre, et partout il est dans les fers» ...il veut tenter de remettre l’homme individu prioritaire par rapport aux institutions : liberté individuelle contre LA LIBERTÉ !

Il constate qu’il faut cependant savoir accepter le « contrat social » entre collectivité et individu. Il s’agit d’un acte volontaire, qui assure liberté et égalité en échange de l'abandon d’une partie de ses droits à la communauté : « Enfin, chacun se donnant à tous ne se donne à personne »...c’est la vision optimiste de l’auteur face à son propre constat que l’homme est partout « dans les fers ».

C’est clair, l’homme citoyen peut abandonner une part de ses libertés si la collectivité lui garantit une certaine liberté et l’égalité. La démocratie défend les libertés pas LA LIBERTÉ pure et dure qui débouche sur l'anarchie et la loi du plus fort.

C’est cependant accorder beaucoup de crédit au pouvoir de l’homme politique sur l’homme citoyen. C’est aussi prendre au mot la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Regardons concrètement cette présentation de l'exercice d'un régime démocratique face à la situation que nous vivons sur le thème de l’immigration. Les français attendent des actes forts sans trop savoir ce qui sera réalisable : régularisations, frontières fermées, quotas, sort des immigrés en situation irrégulière...

Selon un récent sondage CSA, 80% des répondants estiment qu'il ne faut pas accueillir plus de migrants en France...difficile de passer outre à cette volonté du peuple !

 

11 DÉCEMBRE 2023 : LES DÉPUTÉS, REPRÉSENTANTS DU PEUPLE, ONT REPRIS SYMBOLIQUEMENT LE POUVOIR

Cette menace de reprise du pouvoir par les députés dont il ne faut pas grossir l’importance n’est en réalité, qu’une simple reprise de prérogatives de la Chambre des Députés sur une seule procédure : rejeter un projet de loi. Cette reprise de pouvoir du législateur est symbolique mais cela ouvre une crise politique réelle car c’est l’autorité de l’Exécutif qui a été mise en cause par le pouvoir législatif lassé par exemple de l’usage abusif du 49 3. Le bras de fer va se poursuivre sans que le peuple puisse en deviner l’issue et sans être convié au débat... sauf renversement de situation.

Ceci aussi nous permet de confirmer nos alertes concernant le rôle du Président de la République : c’est constitutionnellement un arbitre suprême chargé de garantir le bon fonctionnement des institutions et des Services Publics. À vouloir toujours avoir un œil sur tous les sujets, l’essentiel comme l’accessoire, le Président MACRON, suivant le penchant de ses prédécesseurs, participe à la dévalorisation de la fonction avec la Présidentialisation contraire à la Constitution où la France demeure sous un régime parlementaire et non Présidentiel,!

Avec la pratique actuelle maintenant, il suffit alors d’une étincelle, comme ce projet de loi immigration, pour que l’autorité du Président soit mise en cause.

Même si les députés (pouvoir législatif) qui ont voté le rejet n’ont pas repris en main tous les pouvoirs du « législateur » ils ont envoyé un signal fort au Chef de l’État et à « son » gouvernement (pouvoir exécutif) sur le mécontentement qui règne au sein du peuple français. Nous pouvons donc dire que cette démonstration atteste bien d’une vie démocratique en France où pouvoir exécutif, pouvoir législatif et pouvoir judiciaire sont séparés ...ce qui illustre la séparation des pouvoirs et où la notion de pouvoir et contre-pouvoir sont la garantie des libertés individuelles  ...ce sont des signes de vie d’un régime démocratique encore bien vivant !

Le texte gouvernemental initial sur l'immigration avait été revu et amendé par les sénateurs. Mais le Gouvernement a envoyé ce texte aux oubliettes pour reprendre SON texte et le présenter aux députés. Mais ce texte ne plaisait pas non plus à la majorité des députés ...c’était leur droit et leur devoir surtout quand on voit le résultat du sondage cité ci-dessus.

On peut craindre que le mépris affiché par le Président MACRON sur ce vote ne soit pas un bon présage pour l’avenir d’une loi qu’il faudra bien faire un jour pour répondre à la majorité des français et pour le bon fonctionnement de la démocratie à la française.

Maintenant, c’est dans la sortie de cette crise que l’on pourra juger de la vivacité de cette démocratie tant du côté des dirigeants que de celui du peuple.

 

À SUIVRE : LE DEVENIR DE LA DÉMOCRATIE

 

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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 17:40
L'ASSEMBLÉE NATIONALE QUI A VU LES DÉPUTÉS S'UNIR DANS LA DÉSUNION SUR UN SUJET BRÛLANT

L'ASSEMBLÉE NATIONALE QUI A VU LES DÉPUTÉS S'UNIR DANS LA DÉSUNION SUR UN SUJET BRÛLANT

 

 

 

 

 

LA DÉMOCRATIE OU LES DÉMOCRATIES ...UN RÉGIME PARMI TANT D'AUTRES, LE MOINS MAUVAIS ?

 

UN 11 DÉCEMBRE 2023 QUI PEUT ÉBRANLER NOS INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES

Dans ce monde où cohabitent plus de deux cents pays il y a autant de régimes que de pays : monarchie,  empire, démocratie, théocratie, ...et on peut mélanger les régimes ainsi la monarchie anglaise est une démocratie ! Mais les institutions ne valent que par les hommes qui les servent !

La diversité des régimes politiques est telle que les classements des régimes sont innombrables et sans cesse ils sont remis en cause.

Dans le climat de crise que traverse la France nous projetions de faire des parutions sur la DÉMOCRATIE pour tenter de défendre un Régime considéré comme le moins mauvais.

Winston CHURCHILL n’avait-il pas dit “La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes »

 Nous vous convions donc à redécouvrir la démocratie au moment où, en France, on peut se poser la question des avantages et inconvénients de la démocratie après cette journée du 11 décembre 2023 où la démocratie ne s’est peut-être certainement pas présentée sous son meilleur jour puisque comme l'a titré "LES ÉCHOS"..."tous perdants !"

Par 270 voix pour la motion de rejet du texte gouvernemental  donc contre le projet de loi, l’Assemblée Nationale a rejeté toute discussion sur le projet de loi immigration...rappelons que « projet » signifie que l’initiative de ce texte est gouvernementale sinon on aurait dû parler de « proposition de loi » si elle provenait du Parlement (Sénat et ou de l’Assemblée Nationale). Cela a de l'importance...car en rejetant le projet ce n'est pas que le texte qui est rejeté mais c'est aussi une motion de défiance vis-à-vis des auteurs du texte et même vis-à vis du Chef de l'État.

Toujours est-il que des parlementaires de gauche, droite, centre et des extrêmes se sont unis pour rejeter un projet de loi qui pourtant est de première importance pour l’avenir de la France : une union CONTRE qui est quand même politiquement parlant une UNION CONTRE NATURE ! ...Est-ce vraiment cela que le peuple voulait ?

 

UNE SOCIÉTÉ NE PEUT SE PASSER DE RÈGLES CONTRAIGNANTES ÉDICTÉES PAR LE POUVOIR...L’IMPASSE DU 11 DÉCEMBRE 2023

Il y a un principe de base : il n’y a pas de société sans règles et dès qu’un groupe se fait jour une hiérarchie spontanément se crée puis des règles du « vivre ensemble » sont établies ; ceux qui ne respectent pas les règles sont sanctionnés...au nom de la cohésion du groupe...mais c’est la hiérarchie spontanée ou institutionnalisée qui va édicter et imposer les règles et leur respect.

Il est quand même étonnant de voir que, dans l’éducation des plus jeunes, il n’y ait pas un chapitre obligatoire bien illustré et obligatoire sensibilisant à cet aspect naturel et obligatoire de la vie en société ...il faut des règles pour vivre ensemble : il faut les connaitre, les respecter, accepter qu’elles évoluent ....même dans la cour de récréation, il y aura toujours un caïd...qui devra se soumettre à des obligations. Il ne sera pas au-dessus des lois du vivre ensemble.

On voit bien ainsi qu’à défaut de règles connues, c’est l’anarchie, ce sont des émeutes comme en juin et juillet 2023 où des mineurs irresponsables ont cassé, pillé, incendié des écoles, des bâtiments publics et privés...des moments où il faut regretter que les règles qui régissent la vie commune ne soient plus respectées à ce point et que même le bien commun soit détruit.

Donc, partout où il y a société, groupe, collectivité ....il y aura des « législateurs », des sujets et des institutions créées avec des règles que le législateur établit et doit imposer à tous les membres du groupe. Nos révolutionnaires en 1789 ont gravé dans le marbre de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen cette limitation aux libertés  :

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5

La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

La démocratie désigne donc un système politique dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple directement ou indirectement.

On présente souvent la démocratie en utilisant la citation d’Abraham Lincoln : « La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ;

La démocratie, c’est de l’histoire ancienne ; le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.

Petit rappel succinct sur la démocratie :

https://youmatter.world/fr/definition/democratie-definition-histoire-principes-enjeux/

Le concept de démocratie a donc des origines anciennes remontant au moins aux sociétés de la Grèce antique? Cela ne l'empêche pas d'être fragile et il faut veiller pour défendre le régime le moins mauvais !

Est-ce que le vote de ce 11 décembre 2023 qui est, au moins dans sa formulation, une initiative écologique est susceptible d’ébranler le régime démocratique français en donnant aux députés (pouvoir législatif) le droit de défier le pouvoir exécutif ?

Ce vote illustre donc bien une des faiblesses du système puisque le pouvoir exécutif (représenté par le chef de l’État élu démocratiquement et par « son gouvernement » ) voit son trône ébranlé par une coalition hétéroclitique de députés, élus démocratiquement, aussi.

Cette coalition serait dans la plus totale incapacité de gouverner le pays !L'exercice du pouvoir en démocratie n'est pas toujours chose simple.

 

À SUIVRE ...L’AVENIR DE LA DÉMOCRATIE   

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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 19:02
L'ELYSÉE

L'ELYSÉE

 

 

 

 

 LA LAÏCITÉ : LA DÉMARCHE DU PRÉSIDENT MACRON EST VRAIMENT DIFFICILE À COMPRENDRE

 

Emmanuel MACRON ...2017 : mon contrat avec la nation page 3 : « Si vous me faites confiance, je n’entends pas , en tant que Président, intervenir sur tout et partout »

« Laïcité » encore un thème dont Emmanuel MACRON n’écoutant que ses pulsions, son instinct et ses intuitions se saisit comme il l’a fait depuis 6 ans sur bien d’autres sujets qui n’étaient pas naturellement et constitutionnellement de sa compétence.

Ainsi, il est intervenu tous azimuts en plus du domaine de la politique étrangère devenu par tradition « gaullienne » un champ réservé aux Présidents de la Cinquième République.

Mais il y a eu aussi les interventions macroniennes contradictoires lors de la crise sanitaire, sur le nucléaire, en matière scolaire, en matière sociétale comme sur la dépendance, en matière de sécurité intérieure ... tout cela, au gré des événements, des coups de cœur ou des coups de communication.

Il laisse l'impression qu'il est le Ministre de tout...mais alors pourquoi un Gouvernement  ? C'est "son " gouvernement ...ce que la Constitution ne prévoit pas .

La rapidité des réactions présidentielles nuit au bon fonctionnement institutionnel des Services Publics...les dossiers paraissent a postériori trop souvent mal préparés mettant en relief les défaillances des propositions présidentielles parfois et souvent abandonnées souvent sanctionnées par la Cour des Comptes, le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’État. Les initiatives présidentielles ainsi hâtives ne mettent pas en évidence leurs côtés positifs tandis que les marche avant et arrière présidentielles jettent le trouble sur sa gestion de l'État.

Ceci n’empêche pas notre Président de dire publiquement dans son discours au Conseil Constitutionnel qu’ « on ne révise pas la Constitution sous le coup de l’émotion, pour répondre à des modes ou pour la beauté du geste", déclare le président Emmanuel Macron alors qu'il donne l'impression d'agir sans prendre assez de recul et qu'il souhaite depuis le début de son premier mandat régulièrement vouloir réformer la Constitution !

C’est pourtant la nature de l’homme que les français se sont choisis en 2017 en désespoir de cause. Ils ont élu un homme inconnu, providentiel qui s’était engagé « à bâtir une France Nouvelle » dont, en 2023, on ne distingue pas vraiment encore les contours avec précision.

Le citoyen moyen ne peut ainsi plus comprendre aisément son Président.

 

LA LAÏCITÉ EN QUESTION À PROPOS DE LA FÊTE JUIVE DE LA LUMIÈRE D’HANOUKA À L’ÉLYSÉE

Allumer des bougies à l’Élysée est-ce un acte religieux qui va à l’encontre du principe du respect de la laïcité ?

La laïcité, c’est la liberté de croire, de ne pas croire, de ne plus croire ou de changer de religion. Cette notion est définie par la loi de 1905 et elle est inscrite dans la Constitution. Elle garantit la liberté de conscience, assure aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions, la garantie du libre exercice des cultes et l’absence de culte officiel ...c’est la neutralité de l’État vis-à-des religions.

Compte tenu de la définition de la laïcité ci-dessus, les réactions des médias furent pour le moins parfois un peu outrancières. Certes, une cérémonie a bien eu lieu à l’Élysée où le Président de la République se voyait remettre le prix Lord Jakobovits, récompensant la lutte contre l'antisémitisme par les représentants de la Conférence des rabbins européens. Il y avait bien des symboles de la religion juive  dans cette cérémonie comme le symbole des bougies, du chandelier...

Maisn de plus, le contexte de la guerre Israël-Hamas vient compliquer la situation.

Le Président a tenu à faire la mise au point suivante : « La laïcité, ça n'est pas effacer les religions ou s'ingérer dans la religion, mais se demander, quelle que soit la religion de chacun, que les citoyens respectent absolument les lois de la République, c'est ça, ni plus ni moins »

Mais, il y a des précédents nombreux de la présence de Présidents de la République plus ou moins à titre personnel dans des manifestations religieuses.

Or, l’extrême tension qui règne actuellement suite aux guerres en UKRAINE, en ISRAËL...les attentats en France, la peur des Juifs vivant en France... les photos de la cérémonie à l’Élysée ne pouvaient que créer un certain émoi voire être considérée comme une certaine forme de provocation.

Ainsi, un événement qui, pour nous, n’en est pas un, est devenu un sujet de polémique assez virulente. Disons que le Président de la République doit bien peser toutes les conséquences de ses actes et prises de position. Il peut paraitre avoir été «  léger » ou « provocateur »en laissant cette manifestation se dérouler à l’Élysée.

Ceci illustre bien le degré de tension sournoise dans lequel la France vit et la perception très trouble que les citoyens ont de leur Président qui a quitté son rôle constitutionnel d’arbitre pour devenir un acteur politicien cible privilégié des critiques justifiées ou injustifiées.

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 19:32
LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

LA CONSTITUTION NE DOIT PAS DEVENIR UN FOURRE-TOUT

 

 

 

 

 

 

LE DROIT CONSTITUTIONNEL A UNE PLACE FONDAMENTALE DANS LE MONDE JURIDIQUE ET DANS LA VIE CITOYENNE

 

Nos lecteurs ont coutume de nous voir sans cesse faire référence à la Constitution et au droit constitutionnel pour tenter d’expliquer des situations et notre façon d’appréhender les situations qui peuvent choquer les citoyens peu familiarisés avec l’importance d’avoir une Constitution même si elle est imparfaite.

Parmi les multiples définitions du droit constitutionnel, il en existe une qui est simpliste, qui ne gêne personne : c’est le droit qui découle de la constitution du Pays ! Mais ceci est loin d’expliciter l’étendue de ce droit et son pouvoir protecteur des libertés citoyennes.

Ce droit fréquemment remis en cause pourrait paraître figé voire rétrograde, passéiste ou conservateur mais qui, en réalité, est un droit évolutif qui devient même un « envahisseur » juridique car il devient une référence incontournable et en principe respecté de tout l’environnement juridique de tout appareil étatique moderne.

Il a imposé sa crédibilité car il fait référence à des textes ou une jurisprudence qui ne doivent pas être écrits de manière circonstanciée, cogités à la hâte suite à une proposition spontanée ou à des faits du prince. Le droit constitutionnel tel que nous l’imaginons est trop sérieux pour être le fruit de foucades de dirigeants « si tôt adopté si tôt modifié  !».

À partir du moment où les constitutions furent écrites et se multiplièrent comme ce fut le cas en Europe à partir du début du dix-neuvième siècle le droit constitutionnel devint la branche fondamentale du droit public c’est-à-dire du droit de l’֤État. Sa définition s’élargissait au fil du temps encadrant juridiquement le fonctionnement de l’ensemble des institutions.

 Il concerne à ce titre l’ensemble des institutions grâce auxquelles le pouvoir s’établit, s’exerce, et se transmet dans l’État.

D'une part, en effet, la notion de droit constitutionnel déborde largement la notion de constitution, dans la mesure où un certain nombre de dispositions juridiques, essentielles pour le fonctionnement de l’État, ne se trouvent pas dans un texte constitutionnel écrit.

"À la limite, il existe des pays, d'ailleurs parfaitement modernes et démocratiques – la Grande-Bretagne est le plus souvent citée à cet égard – qui n'ont pas de « constitution » au sens juridique précis du terme : cela n'implique évidemment pas qu'ils n'aient pas de droit constitutionnel.

À l'inverse, la notion de droit constitutionnel est parfois plus restreinte que celle de constitution. Car il est des hypothèses où, pour des raisons politiques, les auteurs des constitutions y incluent des règles auxquelles ils veulent donner une valeur juridique particulièrement élevée sans que, pour autant, ces règles concernent le fonctionnement de l'État et des pouvoirs publics : le droit constitutionnel perdraitainsi toute unité intellectuelle si de telles règles en faisaient partie. « ref : Universalis.fr »

 

Le droit constitutionnel est donc la partie du droit public qui traite des règles relatives à l'organisation et au fonctionnement de l'État, du Gouvernement, du Parlement, des juridictions et institutions publiques. Suivant les écrits des philosophes comme MONTESQUIEU le droit constitutionnel organise la séparation des pouvoirs et précise la façon dont les citoyens participent à l’exercice du pouvoir. Il étudie, décrit et explique les aspects juridiques qui permettent à la vie politique d'une société de s'organiser, de même pour les principes qui fondent les droits fondamentaux des citoyens.

 

DE L’IMPORTANCE DU DROIT CONSTITUTIONNEL ...LA DETTE PUBLIQUE EN ALLEMAGNE ET EN FRANCE

La Constitution apparaît maintenant comme un rempart contre l’arbitraire et autres déviances du pouvoir politique. C’est, bien sûr, l’élément de référence du droit constitutionnel. Mais elle est envahie par de très ou trop nombreuses dispositions juridiques concernant le fonctionnement des institutions publiques qui se trouvent aussi dans les lois, règlements, jurisprudence et même dans les traités et le droit international.

Il y a donc un danger de la dilution du droit constitutionnel dans le magma des règles nouvelles et parfois contradictoires mais nous espérons que le Droit Constitutionnel et la Constitution de 1958 demeureront les références intouchables des principes fondamentaux du droit français.

Les observateurs ont été surpris d’apprendre que le Chancelier allemand Olaf SCHOLZ ait été mis en difficultés pour une sombre histoire de 60 milliards d’euros, cagnotte des restes des engagements budgétaires pris lors de l’épidémie de COVID. Le Chancelier voulait affecter cette somme pour financer des investissements de son programme écologique.

Mais l’Allemagne est dotée d’une Cour Constitutionnelle Fédérale modèle du genre dont les juges sont des professionnels du droit et dont l’indépendance est particulièrement encadrée.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/presentation-de-la-cour-constitutionnelle-federale-d-allemagne

La Cour a estimé que cette manipulation du Chancelier était contraire à une norme qui limite le déficit public à 0,35 % du PIB allemand ! et que le Gouvernement allemand ne pouvait avec ces investissements de la coalition au pouvoir déroger à la règle constitutionnelle et a imposé que la règle constitutionnelle vertueuse du plafonnement de la dette publique s’impose.

Nous n’imaginons pas « notre » Conseil Constitutionnel, si la France avait une norme incluse dans la Constitution plafonnant les déficits budgétaires, déclaré le projet de budget 2024 inconstitutionnel !

Nous pourrions en fonction de cette norme constitutionnelle vertueuse allemande imaginer combien la gestion des finances publiques, en France, en 2023, serait aisée et sécurisante. Nous éviterions d’être un pays réprimandé par l’Europe et pour ses manquements à ses engagements internationaux

C’est dire la puissance et l’efficacité que peut avoir un droit constitutionnel préservant, par exemple, l’avenir des finances publiques et les débordements d’un exécutif qui dépense « quoi qu’il en coûte » plus qu’il ne gagne...l

La France a un ratio d’endettement qui atteint un niveau de 112% du PIB et l’Allemagne a le même ratio au niveau de 65 %...

Gouverner, c’est prévoir en Allemagne,

 Gouverner, c’est dépenser en France...jusqu’au jour insupportable où la dette française sera écrasante !

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 17:31
LA GUERRE L'ENNEMIE MORTELLE DE L'HOMME

LA GUERRE L'ENNEMIE MORTELLE DE L'HOMME

 

 

 

 

 

L'ENNEMI DE L'HOMME : LA GUERRE, FLÉAU MILLÉNAIRE

En ce 11 novembre, se célèbre les cérémonies de la fin de de la Première Guerre Mondiale.

La guerre est une institution qui date de la nuit des temps. Les historiens chercheurs retiennent que c’est au néolithique, environ 9 000 ans avant J.-C, avec l’apparition de la sédentarisation, de l’agriculture et de l’élevage, que les bagarres se transforment en batailles rangées. Les moissons et les troupeaux sont désormais des richesses à protéger… ou à dérober aux autres.

 

2023 LA GUERRE, CETTE IGNOMINIE, EST INSTALLÉE EN CE MONDE

Individuellement, en notre for intérieur, chacun condamne la guerre, juste, injuste, c’est toujours un drame, une horreur à bannir.

Après les épreuves des guerres nommées Première puis Seconde guerre mondiale l’Homo Sapiens pouvait penser et dire « plus jamais ! »

Mais nous savons par expérience que rien n’arrête la malédiction...la guerre est un mal incurable de l’humanité qui est condamnée à vivre avec.

 

2023, L’ÉCHEC DES THÉRAPIES CONTRE LA GUERRE

La faillite de l’ONU, institution devenue fantomatique, elle fut créée en 1945 et elle coûte une fortune à ce pauvre monde...elle est condamnée pour son inaction et son inefficacité redoutable lors de conflits locaux, internationaux.
L’homme sait faire la guerre il ne sait pas encore faire régner la paix en ce monde. Quel paradoxe honteux couvert du sang de millions d’hommes, femmes et enfants tous innocents. Et les assassins ne sont même pas châtiés !
L’ONU demeure même incapable d’impulser des règles communes raisonnables pour lutter contre les méfaits du changement climatique. Elle n’a pas su empêcher la guerre entre russes et ukrainiens.
Elle est sans voix sur la barbarie du Hamas le 7 octobres 2023 comme elle l’est dans les conflits au Darfour depuis 20 ans, en Érythrée et toutes autres guerres larvées comme en Syrie, au Yemen, au Pakistan, en Chine...
LE GOUVERNEMENT DU MONDE PASSE PAR LA RÉSURGENCE DE LA CIVILISATION OCCIDENTALE ET CELLE DES DÉMOCRATIES
Une description sommaire de ce monde où la puissance des démocraties occidentales s’efface laissant la place aux fous de guerre.
L’ONU et l’Occident qui ont porté le drapeau de la paix dans le monde ont depuis 50 ans abdiqué laissant le navire de la paix sombrer.
La déconfiture des démocraties et ses affaiblissements congénitaux qui se confirment de jour en jour avec la montée en puissance des fous de la guerre amateurs de sang que sont l’Iran et ses fous de dieux et la Russie de Poutine...et encore plus près de chez nous...les tentations des extrémistes qui resurgissent à la faveur du laxisme mondial et autres wokismes qui en veulent souvent à mort à la civilisation occidentale.
Or, seule celle-ci peut vaincre le démon de la guerre qui sourit aux apprentis fous de guerre et de fanatisme meurtrier.
En France, cette fin 2023 offre le spectacle désastreux d’une démocratie décadente avec une droite aveugle la plus bête du monde qui se déchire dans des batailles d’egos stériles même quand il faut s’unir pour manifester contre l’antisémitisme et contre la barbarie et une gauche NUPES impuissante, divisée encore plus aveugle que la droite !
N’y aurait-il que le VATICAN qui puisse désormais avoir la force de prêcher la paix mais sans pouvoir l’imposer ?
Face à l’Iran, à la islamisme destructeur de civilisation, à la Chine belliqueuse et conquérante et face à la folie poutinienne, réarmons moralement et physiquement une Europe des démocraties pour imposer au monde le dialogue et la paix.
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