DÉJÀ, AVANT 1980, ISRAËL ÉTAIT UNE POUDRIÈRE
Par un matin très frais, veille de Noël, notre charmante invitante et guide de ce périple que nous fîmes en Israël, dans les années 80, nous a déposé sur l’esplanade déserte du village de Bethléem.
En cette semaine de Noël, la ville recevait ses premiers flocons de neige.
Mais il n’y avait pas que le climat qui était glacial.
Soudain, une vielle dame courbée par les ans s’est aventurée sur cette grande place et nous avons cru que c’était Marie, mère de Jésus, qui allait faire ses courses !
Mais Bethléem était déjà « par mesure de sécurité » une ville morte.
C’était il y a plus de 40 ans !
Et déjà, c’était une bourgade déserte...c’était déjà une journée « off » où par crainte de manifestations, l’Armée israélienne fermait l’accès à ce lieu de pèlerinage où se pressaient jusqu’à 1 million de visiteurs par an.
Les nombreuses boutiques de souvenirs et autres objets de piété pour pèlerins étaient vides. Fatalistes, les marchands du temple attendaient le potentiel client qui ne viendra pas. Pourtant Bethléem était une ville à majorité chrétienne où les pèlerins chrétiens venus de tous les continents convergeaient particulièrement aux temps de Noël vers la grotte où est présumé être né Jésus.
1980, c’était déjà la fin de l’époque des Golda MEIR première Ministre (1969 1974), David BEN GOURION (Premier Ministre 1955 1963), Moshe DAYAN (guerre des 6 jours 1967), Yitzhak RABIN Premier Ministre assassiné en 1995 qui rappelle déjà le difficile équilibre dans cette partie du monde.
Pourtant le monde avait admiré la création de l’État d’Israël, la création des kibboutz, l’essor économique et une certaine cohabitation entre les populations juives et musulmanes.
Nous pouvons dire que ce séjour en Israël nous a laissé un arrière-goût amer. L’épisode de Bethléem ville interdite, ville fermée ne fut qu’un incident parmi tant d’autres. Nous avons subi dans les villes comme Jérusalem l’arrogance de certains et l’extrême pauvreté d’autres. Jérusalem a été auto proclamée capitale alors que Palestiniens et Israéliens n’ont pu s’entendre sur le statut de la ville et les murs de la honte, miradors, Cheiks-Points fleurissent...la guerre, les révoltes et autres massacres sont bien installées.
IL APPARTIENT À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DE RÉPARER SES IMPRÉVOYANCES
La création d’Israël a été imaginée, après la guerre, comme un symbole de terre de Paix, de cohabitation de religions qui s’étaient opposées est devenue une terre de haines et de guerres. Bethléem est transformée en « prison » comme le rapporte la presse en France.
La Communauté Internationale a été incapable d’endiguer la bêtise et la méchanceté qui ont ravagé ce Pays riche par son passé et ruiné par son présent.
C’est cette conclusion que nous voulions vous faire partager par un vécu qui fut pour nous douloureux et comme un présage de l’inéluctable avec l’espoir que cette Communauté Internationale qui a créé ISRAËL enfin prenne ses responsabilités pour faire cesser les malheurs et rétablir une juste paix.
Nous recommandons ce lien où, en 1967, le Général de Gaulle donne sa vision terriblement pessimiste du devenir d’Israël :