UN MODE D'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE : LA"VOTATION" OU CONSULTATION LOCALE
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https://www.olonnes.com/2022/02/votation-aux-sables-d-olonne-a-partir-de-demain-25-fevrier-2022.html
LES SABLES D'OLONNE VIVENT UNE CONSULTATION CITOYENNE LOCALE : LA MUNICIPALITÉ DEMANDE SON AVIS À LA POPULATION SABLAISE SUR LE DOSSIER DE LA STATUE SAINT MICHEL
Il ne faut donc pas confondre "consultation locale" et "référendum": le résultat de la première est un simple avis, le résultat du second est une décision qui s'impose.
Certes, on a coutume de parler de votation mais c'est en Suisse que vit la votation...En effet, en Suisse, le terme "votations" désigne les référendum d’initiative populaire qui sont organisés trois ou quatre fois par an sur des questions relatives à la politique fédérale, cantonale ou communale. Les autorités sont alors dans l'obligation d'appliquer le résultat de la votation.
Rien à voir avec ce qui se passe en France où le législateur limite toujours la portée et les possibilités d'initiative de référendum et consultations populaires qui sous tendent donc que le résultat du vote s'impose.
Par contre, la consultation citoyenne locale est prévue par la loi (loi du 13 août 2004) et elle est très fréquemment utilisée.
Sa définition est simple et ouverte : il y a "consultation citoyenne" lorsqu'un élu, un groupe d'élus, une collectivité ou même l'Etat, demande l'avis d'une partie ou de l'ensemble de ses administrés sur un sujet précis, afin de connaître leur opinion, leurs attentes, leurs besoins. C'est simplement bien un "avis" qui est demandé.
UNE MAUVAISE ACTION IRRESPONSABLE ET SECTAIRE DE LA "LIBRE PENSÉE"
Certes, par les temps qui courent, pour la Municipalité des Sables d'Olonne, il y a autre chose à faire que de se pencher sur le sexe des anges et des archanges.
Pourtant, c'est ce à quoi la Fédération de la Vendée de la Libre Pensée oblige la ville des Sables d'Olonne à faire suite à sa saisine du Tribunal Administratif de Nantes pour demander le déboulonnage de cette œuvre d'art qu'est la statue de Saint Michel érigée, en 2018, sur le parvis de l'Église Saint Michel, après une longue pérégrination.
Réactiver ce qui fut au début du vingt-et-unième siècle une véritable guerre est faire preuve de sectarisme et d’irresponsabilité.
En effet, un très large consensus pourtant s'était révélé pour que cette statue soit implantée sur son site actuel d'où la Justice veut la déboulonner.
Cela n'était pas du goût de quelques libres penseurs vendéens qui, de plus, ne sont pas sablais. Ils se sont attaqués à cette œuvre d'art qui avait trouvé sa place sous le règne de l'Ancien Maire sans que personne personne ne s'y oppose....
Paradoxe : le site mis en cause aujourd'hui fait partie du domaine public parce qu'il fut récemment cédé au domaine public de la commune par le diocèse pour sécuriser les abords de l'Église et le carrefour dangereux !
On peut, à juste titre et sans remettre en cause cette première décision (donc réformable) de la Justice, compte tenu du passé de la statue patronne du quartier Saint Michel et de l'Église et de l'antériorité du site attenant à l'Église et se demander sérieusement ce qui a pu dicter cette décision de Justice.
Mais alors qu'est venue donc faire la Justice pour réussir à générer ce qui devient une belle polémique inutile et d'un autre temps ? Nous n'avons pas trouvé une réponse satisfaisante dans le texte du jugement.
Il fallait donc que la vox populi tranche en toute sérénité...sablais... allez voter ! merci pour la quiétude que nous retrouverons après ce vote !
À SUIVRE..
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