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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 12:44
LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

LE TRAVAIL EST UN DROIT, UN BONHEUR ?

 

 

 

 

LE TRAVAIL EST UN BESOIN ET MÊME UN DROIT

 

Il peut même être un bonheur.

La crise sanitaire a révélé des interrogations sur la valeur travail et a fait éclore des prises de position irresponsables qu’il ne faut pas laisser passer.

Il y a des principes intangibles tel que le travail crée de la richesse, il crée la liberté.  L’homme était soumis à la nature, à ses caprices, c’est bien le travail de l’homme qui a libéré l’homme.

Il faut rappeler le PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DE incorporé dans notre Constitution de 1958

Art.5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé,
dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

Art.8. Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination
collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

Art.11. (La loi) Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans
l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables
d’existence

 

RÉFLEXIONS SUR LE RAPPORT DE L’HOMME AVEC LE TRAVAIL APRÈS LA CRISE SANITAIRE

Opposer travail et liberté, c’est l’expression de la démagogie de bas étage dont il faut laisser la paternité aux irresponsables.

 Mais de là à dire que le travail rend l’individu libre il n’y a qu’un pas qu’il faut faire avec beaucoup de prudence. Quand un individu était envoyé aux « travaux forcées » ce n’était pas lui procurer de la liberté !

Oui, le travail rend libre à deux conditions : que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

L’opposé du travail est l’oisiveté, mère de tous les vices...vendre l’oisiveté comme mode de vie comme but est une escroquerie.

 Il faut être professeur d’économie comme Sandrine ROUSSEAU, Europe Écologie Les Verts pour oser dire que « le travail est une valeur de droite » et revendiquer le « droit à la paresse , c’est peut-être une revendication que la liberté d’expression permet de clamer, mais c’est surtout l’expression d’une irresponsabilité monstrueuse. Le travail est une valeur commune, un droit et peut-être un devoir.

Cela va plus loin car vraiment il faut faire de la politique de Comptoir du Café du Commerce pour oser penser et dire aussi que les jeunes particulièrement sont atteints d’une épidémie de flemme.

Il y a des malades, des fainéants par nature mais, par exemple, n’oublions pas que toutes les études sur les chômeurs prouvent que parmi les maux sociétaux un des pires est le chômage, la privation d’emploi et donc de travail.

D’ailleurs quand un individu a fauté on l’enferme en prison. Donc, on le prive de sa liberté et de travail...mais pour le réhabiliter il lui est ouvert possibilité de travailler en prison.

Pour rendre le travail plus attractif, il faut pouvoir améliorer la place du travail dans la vie, les conditions de travail mais avec prudence. La France n’est pas une île et laisser partir le travail à l’extérieur se révèle la pire des bêtises : c’est priver la France d’emplois, la priver de biens essentiels comme les médicaments.

OUI, le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.

 Les études sur la privation d’emploi sont claires :

« LE TRAVAIL EST DONC UNE POSSIBILITÉ D’ACCOMPLISSEMENT DE SOI.
EN ÊTRE PRIVÉ BRUTALEMENT, C’EST RUINER LE CHEMIN DE CET ACCOMPLISSEMENT »  Christophe Dejours, médecin psychiatre et psychanalyste, fondateur de la psychodynamique du travail

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