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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 13:13
Symbole des prud'hommes : la conciliation devant le juge qui aurait mérité un coup de pouce ...oubliée par Mr MACRON Symbole des prud'hommes : la conciliation devant le juge qui aurait mérité un coup de pouce ...oubliée par Mr MACRON

Symbole des prud'hommes : la conciliation devant le juge qui aurait mérité un coup de pouce ...oubliée par Mr MACRON

RÉFLEXIONS ESTIVALES

LOI MACRON SUR LA RÉFORME DES PRUD'HOMMES

Suite de

http://www.olonnes.com/2015/08/la-ve-republique-est-elle-reformable-et-faut-il-la-reformer-et-comment.html

 

Afin d'illustrer notre propos sur le "travail" parfois nul (il faut oser l'écrire) du législateur sur des textes mal préparés par le gouvernement (95 % des textes votés sonr d'origine gouvernementale...la part d'initiative des parlementaires n'est donc que de 5% ; c'est peu mais mieux qu'au niveau local ou par principe aucun texte proposé par l'opposition n'est transformé en délibération !)

Voici  un exemple concret : la loi MACRON et la réforme des Prud'hommes

Nous avons déjà écrit tout le mal que nous pensions de ce texte mal préparé, fait sans concertation sérieuse par des équipes partisanes alors qu'il s'agit de la JUSTICE de tous les français.

http://www.olonnes.com/2015/02/les-prud-hommes-menaces-la-loi-macron-veut-changer-leur-mode-de-fonctionnement.html

 

PRUD'HOMMES : UN TEXTE BACLÉ FAIT SANS CONCERTATION

 

Il faut clamer la vérité sur ce projet de réforme particulièrement mal ficelé. Tout n'est pas parfait dans le fonctionnement actuel des conseils de prud'hommes ; des réformes sur certains points peuvent (devaient) améliorer leur fonctionnement mais de là à pondre un texte scandaleux dans son fondement même (sans parler de sa forme).

Les auteurs de ce texte malgré tout le respect qu'on leur doit font preuve d'incompétence et d'une méconnaissance totale du droit social et du fonctionnement des conseils de prud'hommes actuels.

Il existe un Conseil Supérieur de la Prud'homie instance où tous les partenaires concernés siègent. Il a été consulté en novembre 2014 sur un texte déjà présenté au Conseil d'État. Le dialogue restait ouvert pour la CFDT, les autres partenaires n'ont pas digéré le mode de concertation et ont émis des avis trés négatifs...qu'on retrouve en partie dans la Décision du Conseil Constitutionnel ! C'est  pour cela que nous nous permettons de critiquer vertement ce texte et sa méthode d'élaboration et d'adoption.

 

UNE LOI DONT LES AUTEURS BRILLENT PAR LEUR SUFFISANCE ET LEUR MÉCONNAISANCE COUPABLE DU SUJET

 

Ils ne doivent jamais avoir été acteurs d'une instance devant le Conseil des Prud'hommes ni avoir assisté à des audiences...ont-ils eu à connaître d'un conflit employeur salarié? Ont-ils eu à gérer des salariés ?...

Ils feraient mieux de se préoccuper de la gestion des ressources humaines par l'État Patron pour ses fonctionnaires et assimilés...un scandale permanent, des CDD renouvelés générant la précarité que les mêmes condamnent pour le secteur privé ! Des inégalités de traitement, des primes données sur lesquelles ne pèsent pas toutes les charges sociales et qui n'ouvrent pas de droits pour les retraites, le règlement des conflits par les grèves, des jugements de Tribunaux Administratifs qui consacrent des situations scandaleuses...

Le texte de la loi MACRON basé pour ses motivations sur des statistiques fausses est plein de banalités, d'a priori graves comme la partialité des conseillers prud'homaux, Notre expérience nous autorise à le clamer  : c'est faux, injuste et injurieux pour les juges conseillers prud'homaux qui sont depuis des siècles des bénévoles taillables et corvéables à merci !

Cette loi MACRON, dans sa partie prud'hommes, est un pur produit de technocrates incompétents et méprisants (terme relevé dans les réactions au sein du Conseil Supérieur de la Prud'homie) pour les acteurs passés et présents des conseils de prud'hommes.

 

UNE ERREUR GROSSIÈRE SUR LES INDEMNITÈS EN CAS DE LICENCIEMENT FAUTIF

C'est ce qui aurait dû devenir l’article L 1235-1 du Code du travail, que : « Le juge peut prendre en compte un référentiel indicatif établi, après avis du Conseil supérieur de la prud’homie, selon les modalités prévues par décret en Conseil d’État. Ce référentiel fixe le montant de l’indemnité susceptible d’être allouée, en fonction notamment de l’ancienneté, de l’âge et de la situation du demandeur par rapport à l’emploi, sans préjudice des indemnités légales, conventionnelles ou contractuelles. Si les parties en font conjointement la demande, l’indemnité est fixée par la seule application de ce référentiel. »

 

Un pur produit de la technocratie :

- que le Ministre a inclus dans le projet de loi MACRON concernant " la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques "...les auteurs ont donc eu du mal à justifier l'inclusion de ce projet sur les prud'hommes dans cette loi qui traite d'autre chose que la JUSTICE . Le Conseil Constitutionnel a été attentif à cet aspect fourre-tout de la loi MACRON et l'a sanctionné.

- contraire à la législation internationale OIT,

- inclus dans un texte sans vraie concertation; est-ce par crainte de voir syndicats d'employeurs et de salariés donner un avis défavorable au texte ?

- ne collant pas à la réalité juridique et à ses exigences

les citoyens n'étaient pas égaux devant la loi,

les dommages et intérêts suite à un licenciement jugé sans fondement sérieux ne sont pas une pénalité type amende. Ils sont octroyés par le juge en fonction du préjudice financier et moral subi par le salarié et non en fonction de la taille de l'entreprise et de l'ancienneté du salarié. C'est un préjudice intuitu personae qui s'ajoute à l'indemnité de licenciement dont les minima sont en général fixés dans les conventions collectives. Ce sont donc deux condamnations de nature différentes de l'employeur jugé défaillant.

- il est d'ailleurs intéressant de noter que le texte aurait un caractère facultatif : "le juge peut prendre en compte un référentiel  "indicatif" et si le juge ne veut pas ?  et si l'indicatif ne lui sied pas ? ce sera une incertitude juridique de plus que le justiciable devra subir. Si ,cela est facultatif : à quoi sert une loi ?

- enfin pour  pour simplifier (???) il est ajouté "si les parties en font conjointement la demande..."

Donc un texte complexe manquant de clarté et qui aurait eu pour seul avantage, dans l'immédiat, de complexifier le droit du travail.

 

 

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement !...pourquoi faire simple...?

 

Au moins ce texte ne brille pas par sa clarté donc il n'a pas été bien conçu.

 Cela n'a pas empêché les parlementaires de le voter avec l'appui et la contrainte de l'article 49 § 3.

Ce texte ne pouvait résister à l'analyse du Conseil Constitutionnel qui l'a annulé.

 

 

 

 

 

Référentiel tel qu'il a été présenté

Entreprise de moins de 20 salariés

Ancienneté du salarié dans l’entreprise moins que 2 ans : maximum : 3 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise de 2 ans à moins de 10 ans : minimum 2 mois et maximum 6 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise 10 ans et plus : minimum : 2 mois et maximum : 12 mois

 

Entreprise de 20 à 299 salariés

Ancienneté du salarié dans l’entreprise moins que 2 ans : maximum : 4 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise de 2 ans à moins de 10 ans : minimum 4 mois et maximum 10 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise 10 ans et plus : minimum : 4 mois et maximum : 20 mois

 

Entreprise à partir de 300 salariés

Ancienneté du salarié dans l’entreprise moins que 2 ans : maximum : 4 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise de 2 ans à moins de 10 ans : minimum 6 mois et maximum 12 mois

Ancienneté du salarié dans l’entreprise 10 ans et plus : minimum : 6 mois et maximum : 27 mois

 

 

 

Á SUIVRE : LES AUTRES ABERRATIONS DES TEXTES DE LA LOI MACRON SUR LA RÉFORME DES PRUD'HOMMES

 

-

 

 

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 11:41
Le millefeuille ne cesse de grossir

Le millefeuille ne cesse de grossir

Réflexions estivales extraites de "Démocratie en péril " de GHISLAINE BOURLAND : Le regard d’une citoyenne engagée

 

Vous retrouverez des thèmes qui nous sont chers ; c'est bien de ne pas se sentir seuls mais ce n'est pas suffisant : faudra-t-il attendre que France soit au fond du trou pour que la FRANCE et les français réagissent. Les prochaines élections sont en 2017 : c'est encore loin.

 

LES ETUDES ALIBI, LES ETUDES INUTILES

"Des communes se laissent endormir par des cabinets spécialisés en aménagement et en développement. Ceux-ci vendent, à prix d’or, à travers le pays des schémas quasi-identiques, ignorant les spécifiés, le savoir-faire et les traditions propres à un territoire. Fort heureusement dans un sens, dommageable dans un autre, leurs projets rutilants sur le papier ne voient pas tous le jour. Ainsi, des études lancées au gré des envies des édiles s’amoncellent sur des rayons d’archives municipales. Elles représentent à elles-seules de rondelettes sommes gaspillées."

 

Á CHÂTEAU D'OLONNE en VENDEE : il faut construire une nouvelle mairie. Les archives étaient difficilement accessibles...à cause, en partie, des études empilées, cachées (comme celles de la ferme de VILLENEUVE et du Centre ville...)

 

LE MILLE FEUILLE CATASTROPHIQUE

"Là où un seul niveau de collectivités pourrait participer au financement d’un projet, plusieurs s’en mêlent.

Chacun s’occupe d’un petit bout lui tenant lieu de puissance. L’enchevêtrement des compétences et le saupoudrage financier qui en résulte nuisent à une efficacité publique.

Une matière grise administrative lourde supplante la décision politique.

Les critères d’obtention de subventions modèlent les investissements et augmentent les prix.

Le millefeuille territorial, dénoncé de longue date, rend l’action publique onéreuse et opaque. Des marqueurs d’incohérence se situent à tous les niveaux. Qui fait quoi ? Qui décide quoi ? Ce n’est jamais vraiment clair.

 

Selon Robert Hertzog, « la multiplicité des couches administratives et des centres de pouvoir financiers confiés à des "entrepreneurs politiques", génère ipso facto d’importants gaspillages, fruit d’une concurrence entre les acteurs locaux ; chacun d’entre eux ayant des clientèles politiques à satisfaire »."

 

FINANCES LOCALES COMMUNALES ET INTERCOMMUNAUTAIRES

"En 2015, le pouvoir sanctionne l’obstination territoriale.

Une véritable cure d’austérité se décline au moins jusqu’en 2017. 11 milliards d’euros en moins.

Des élus de tous bords poussent des cris d’orfraie.

Comme dans la fable de Monsieur Jean de La Fontaine, nos cigales se trouvent fort dépourvues face à la bise qui survient.

Par la faute de maires durs d’oreille et butés, toutes les communes vont devoir surmonter une perte financière conséquente.

Des marges de manœuvre existent cependant.

Elles exigent intelligence de comportement, audace et imagination.

Elles réclament la suppression du faste, du superflu, du futile et de l’inutile. Adieu belles études et cérémonies à tout-va, abonnements divers, publications hautes en couleur, etc. "

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 21:48
DEMOCRATIE LOCALE ET DEMOCRATIE EN PERIL

RÉFLEXIONS SUR LA DÉMOCRATIE LOCALE ...et la démocratie tout court en France

 

Avec les peurs nées de la "menace " d'une vraie réforme territoriale on a vu les groupes de pression d'élus et d'apparatchiks monter au créneau : surtout ne touchez pas à nos pouvoirs, à nos prébendes, à notre territoire, à nos indemnités, à notre écharpe, à notre carrière politique...

Ici, comme ailleurs, on voit les citoyens se lancer dans une course à l'investiture, s'engager dans un parti  non par conviction mais par ambition, sans pudeur,  pour figurer sur les listes qu'ils espèrent gagnantes au moins pour eux, renoncer à leurs idées personnelles voire à leur honnêteté intellectuelle.

Quelle triste spectacle, quelle affreuse comédie tragique qunad on voit le résultat où dans tant de dossiers l'incompétence triomphe au frais des contribuables.

Le résultat de la réforme territoriale est encore une fois que la réforme tant annoncée depuis 2012 se termine comme les précédentes en réformette et comme nous le verrons dans un prochain article avec la loi NOTRe le mille-feuille a pris quelques feuilles supplémentaires : une honte pour un pays qui se déclare encore une fois impossible à réformer.

Comme nous l'avons fait pour les ouvrages de l'élu socialiste (apparenté maintenant) René DOSIERE nous ne pouvons que vous recommander cette lecture d'été saine de cette militante, Ghislaine BOURLAND, UMP, tête de liste aux municipales, élue locale de 2001 à 2008,

http://7ecrit.com/livre/democratie-en-peril-le-regard-dune-citoyenne-engagee

 

DEMOCRATIE EN PERIL...dont nous vous faisons part de la présentation :

 

Avec pour toile de fond son expérience d’élue locale, l’auteure dépeint une république aux mains de castes de notables.

Une aristocratie nuisible, tout aussi responsable que les énarques parisiens du dégoût des citoyens pour la politique et de la montée des extrêmes.

Une France souffrante, riche de talents et de ressources, qui peut encore surprendre.

Une démocratie où le mépris envers l’électorat, envers le militantisme, atteint son paroxysme.

Nous pouvons nous en détourner totalement, l’achever ou la sauver. A nous de faire le bon choix, de faire preuve de clairvoyance civique.

 

Faut-il avoir beaucoup de courage ou d'inconscience pour oser poursuivre un combat que, par lassitude, les français abandonnent : celui de la restauration de la démocratie en commençant pas la démocratie locale, de la méritocratie, du triomphe de l'intérêt général sur l'intérêt particulier ?

 

 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 14:39

fonction publique

 

En mars 2014; les  maires, élus ou réélus,  vont devoir gérer près de 2 millions de salariés. Les élus ne sont, en général, pas préparés professionnellement à cette gestion des ressources humaines.

Il en est pour preuve la "valse" anormale du personnel municipal avant et après les élections. Par exemple, aux Sables d'Olonne, on a vu en fin 2012 et 2013, période de fin de mandat,  le départ des principaux cadres de la mairie: directions, office de tourisme, institut sports océan... à la Communauté de Communes des Olonnes CCO, à la mairie de Château d'Olonne, aux Sables d'Olonne...le "turn over" élevé de l'encadrement devrait interroger les élus. Il nous manque l'information sur Olonne-sur-Mer pour compléter le tableau au Pays des Olonnes.

Un cadre pour une collectivité c'est un investissement humain important. Il a appris son métier et  son "territoire". Il a le devoir de conseiller les élus surtout avec la complexification des réglementations. Il a un devoir d'alerte. Il doit être protégé pour que la gestion des collectivités territoriales soit elle-même protégée.

 

Les collectivités locales, particulièrement les maires,  sont employeurs de près de 2 millions de salariés,

 

aussi nous leur livrons cette information :

 

 

 

"Fonction publique: un homme mis en examen pour un pamphlet

 

Un fonctionnaire de la mairie de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) a été mis en examen après la publication en 2011 d'un pamphlet sur la fonction publique, a-t-on appris auprès de son avocate.

  Photographe : Jacques Demarthon :: Une agence Pôle Emploi à Pontault-Combaultphoto : Jacques Demarthon

La mise en examen de la personne est automatique dans les affaires de diffamation et ne préjuge pas des suites qui seront données au dossier.

 

"J'ai été convoqué par un juge d'instruction de Melun qui m'a dit que j'étais mis en examen", a confirmé à l'AFP ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d'Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé "Abruti de fonctionnaire" dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.

 

La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend "une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante des élus car (l'auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues", a expliqué le maire Monique Delessard.

 

En février 2013, la mairie l'avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.

 

Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer "sur un ton humoristique (...) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard" et dire comment fonctionnent "réellement" les administrations, a-t-il expliqué.

 

Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l'écriture a été un exutoire". "Ça m'a fait du bien, si c'était à refaire je le referais, mais peut-être dans d'autres conditions, après avoir pris du recul", a-t-il ajouté.

 

Dans une autre affaire, une employée au conseil régional d'Aquitaine, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, s'était vu infliger en août 2010 dix mois d'exclusion, dont six avec sursis, pour le même motif après la publication en 2010 de son ouvrage "Absolument dé-bor-dée!", un pamphlet sur la fonction publique qui s'était vendu à 400.000 exemplaires."

 

Si ces fonctionnaires en arrivent à ces exutoires pour exprimer leur malaise c'est que  "le maire ou le président de Conseil Général..."a failli dans l'exercice de ses fonctions.

Quand un maire a à gérer 100, 150 salariés il a une responsabilité énorme et quand l'électeur critique les employés municipaux qui ne font pas ceci ou cela, c'est au maire qu'il doit adresser ses critiques...c'est le "patron " qui est responsable.  

 

 

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 09:08

 

marianne baillonnée-copie-1

 

 

C'est vrai que nous avons été victimes de tentatives pour nous faire taire...car nous avions quelque chose à dire ! que nos lecteurs ne trouvaient pas ailleurs.

Mais l'exercice de la censure, les pressions locales sont une maladie sournoise qui peut gagner du terrain jusque dans les rangs de ceux qui détiennent la majorité.

 Nous avons noté, à Château d'Olonne (VENDEE) lors des derniers conseils municipaux ou des manifestations des associations locales, que des élus notables, membres de la majorité,  ne s'exprimaient plus sur des sujets relevant pourtant de leurs attributions. La presse nous montre des interférences de compétences mystérieuses….

Alors on s’interroge :

quelles sont les causes de ces interférences ?

a-t-on prié les élus compétents de se taire ?

pourquoi ce marquage systématique et pas sportif du tout, des uns par les autres ?

à la lumière de la confirmation de nos informations, des éléments de la majorité municipale ont-ils subitement pris conscience de ce que nous écrivons depuis des années est vrai ?

 La prise de conscience des erreurs de gestion en matière financière, d’environnement, d’urbanisme ou de relations avec les associations, à la veille d'élections municipales (mars 2014) ces erreurs avérées ont-elles ouvert les yeux à ceux qui ne voulaient pas voir et ouvert les oreilles à ceux qui ne voulaient pas nous entendre ?

Des velléités d'indépendance sont-elles la traduction d'ambitions électorales nourries par l’ébranlement de la majorité actuelle ?

Sont-ce des remords tardifs donc des pratiques politiciennes ? à chacun de juger cette situation.

Mais tous ces comportements ne relèvent pas de notre conception de la démocratie locale.

Nous sommes avec des élus au service de leurs concitoyens, à leur écoute, soucieux des deniers publics et du bien-être de tous.

 

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 21:34

 

 

03437.jpg

 

L’expression de la démocratie locale lors des conseils municipaux à Château d’Olonne et certainement ailleurs reste souvent à la porte des  Salles de Conseil Municipal.

Reprenons le texte du rapport du Député Jean-Pierre GIRAN (février 2012) au Président de la République le « fonctionnement de la démocratie locale ».

« En réalité, la pratique politique a souvent transformé le débat espéré en une pantomime où l’opposition n’a le choix qu’entre le mutisme et le harcèlement, le premier étant jugé par les électeurs comme de l’indifférence, le second comme de l’obstruction. L’ordre du jour est en effet presque toujours le monopole de l’exécutif, les questions de l’opposition filtrées et parfois dénigrées, les informations nécessaires au débat dissimulées ou parcimonieusement distillées. »

Ce texte était d’actualité lors du conseil municipal de ce 27 novembre…le Maire a d’ailleurs de manière surprenante  lâché le mot « Chambre d’enregistrement » pour qualifier le travail fait en Conseil Municipal…tAlors tout doit-il se décider en commissions ?  Exit tout débat  en Conseil Municipal en séance publique? Exit le Conseil Muniicpal !

Réponse du maire à l’opposition : vous posez des questions ? Vous devez savoir tout cela car ces questions ont été évoquées en commissions et en plus vous pouvez questionner les services.  Le Maire connaît par avance la réponse de l’opposition :

-          c’est en Conseil Municipal que se prennent  les décisions,

-          l’opposition représentée par un, voire deux membres dans les commissions ne peut pas toujours assister aux commissions et  "l’expédition" des dossiers ne laisse pas assez de temps à leur étude sérieuse,

-          les comptes rendus des commissions ne sont pas adressés à tous les élus,

-          les élus de l’opposition n’ont pas à s’immiscer dans le travail des  services de la commune…il lui fait passer par le Maire et l’expérience a prouvé que pour avoir accès aux dossiers la réponse de celui-ci peut venir des semaines après.

         

Mais la palme de l’indécence dans ce « débat » revient à une conseillère municipale, avocate de son état, ex bâtonnier, qui volait au secours de son Maire. Celui-ci, sur des dossiers un peu tordus, avait effectivement du mal à répondre aux questions soigneusement préparées par l’opposition. Pour cette honorable conseillère, l’opposition devrait poser ses questions par écrit avant le Conseil Municipal. Notre conseillère précise qu’en posant, en séance, comme elle le fait, des questions l’opposition ne respecte pas le « contradictoire ».

 

Madame la conseillère avocate, nous vous renvoyons aux définitions juridiques de base :

Le bon principe du contradictoire (ou principe de la contradiction) est un principe de droit existant dans toute procédure, qu'elle soit civile, administrative, pénale ou disciplinaire, et qui signifie que chacune des parties a été mise en mesure de discuter l'énoncé des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont opposés.

C’est exactement ce que l’opposition demande depuis des années ! Madame la Conseillère, vous comblez d’aise l’opposition puisque vous lui proposez enfin ! de lui donner le temps d’étudier les dossiers.

Mais, problème : c’est le Maire qui bloque le respect du contradictoire : en adressant le mercredi soir l’ordre du jour du Conseil Municipal (environ une vingtaine de points par séance). Celui-ci  aura lieu le mardi suivant. Comment les quelques membres de l’opposition peuvent-ils prendre connaissance des documents, se réunir, faire des recherches, rédiger leurs interventions  pour le mardi ? Comment peuvent-ils poser des questions écrites au Maire dans ces délais ?

Vous oubliez, Madame la conseillère avocate, et cela est très grave, que la première condition du respect du contradictoire est que « le demandeur informe en temps utile le défendeur de ses prétentions ainsi que des moyens de fait, des moyens de droit et des éléments de preuve qui sont invoqués à l'appui des prétentions »

Si vous voulez qu’il en soit ainsi demandez donc à notre  maire qu’il nous envoie les documents dans des délais raisonnables pour que les élus puissent les examiner sérieusement. Il vient encore de nous refuser cela lors de ce débat.

Mais que diriez-vous si les magistrats que vous fréquentez au Palais vous donnaient 4 jours pour prendre connaissance de dossiers aussi complexes et variés, les étudier, et rédiger vos conclusions et présenter celles-ci à votre client…?

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De plus, vous voulez que l’opposition dépose ses questions par écrit avant le Conseil Municipal… pour qu’il n’y ait pas de débat oral ?

Allons, Madame la conseillère avocate, soyez raisonnable, ne mélangez pas les genres en invoquant, bien à tort des règles générales de droit dans une enceinte qui n’est pas le Palais de Justice.

Le maire vous a répondu…les élus continueront à recevoir les ordres du jour et les pièces jointes que le mercredi soir pour les conseils du mardi qui suit et les élus qui veulent étudier sérieusement les dossiers n’auront toujours que 4 jours (et le week-end) pour les étudier et préparer leurs questions.

Ainsi va la démocratie locale quand les maires ne veulent pas jouer le jeu de la transparence, du débat ouvert où l’opposition pourrait apporter positivement sa pierre à l’édifice de l’intérêt général.

 

 

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