RÉFLEXIONS SUR LA DÉMOCRATIE LOCALE ...et la démocratie tout court en France
Avec les peurs nées de la "menace " d'une vraie réforme territoriale on a vu les groupes de pression d'élus et d'apparatchiks monter au créneau : surtout ne touchez pas à nos pouvoirs, à nos prébendes, à notre territoire, à nos indemnités, à notre écharpe, à notre carrière politique...
Ici, comme ailleurs, on voit les citoyens se lancer dans une course à l'investiture, s'engager dans un parti non par conviction mais par ambition, sans pudeur, pour figurer sur les listes qu'ils espèrent gagnantes au moins pour eux, renoncer à leurs idées personnelles voire à leur honnêteté intellectuelle.
Quelle triste spectacle, quelle affreuse comédie tragique qunad on voit le résultat où dans tant de dossiers l'incompétence triomphe au frais des contribuables.
Le résultat de la réforme territoriale est encore une fois que la réforme tant annoncée depuis 2012 se termine comme les précédentes en réformette et comme nous le verrons dans un prochain article avec la loi NOTRe le mille-feuille a pris quelques feuilles supplémentaires : une honte pour un pays qui se déclare encore une fois impossible à réformer.
Comme nous l'avons fait pour les ouvrages de l'élu socialiste (apparenté maintenant) René DOSIERE nous ne pouvons que vous recommander cette lecture d'été saine de cette militante, Ghislaine BOURLAND, UMP, tête de liste aux municipales, élue locale de 2001 à 2008,
http://7ecrit.com/livre/democratie-en-peril-le-regard-dune-citoyenne-engagee
DEMOCRATIE EN PERIL...dont nous vous faisons part de la présentation :
Avec pour toile de fond son expérience d’élue locale, l’auteure dépeint une république aux mains de castes de notables.
Une aristocratie nuisible, tout aussi responsable que les énarques parisiens du dégoût des citoyens pour la politique et de la montée des extrêmes.
Une France souffrante, riche de talents et de ressources, qui peut encore surprendre.
Une démocratie où le mépris envers l’électorat, envers le militantisme, atteint son paroxysme.
Nous pouvons nous en détourner totalement, l’achever ou la sauver. A nous de faire le bon choix, de faire preuve de clairvoyance civique.
Faut-il avoir beaucoup de courage ou d'inconscience pour oser poursuivre un combat que, par lassitude, les français abandonnent : celui de la restauration de la démocratie en commençant pas la démocratie locale, de la méritocratie, du triomphe de l'intérêt général sur l'intérêt particulier ?