En mars 2014; les maires, élus ou réélus, vont devoir gérer près de 2 millions de salariés. Les élus ne sont, en général, pas préparés professionnellement à cette gestion des ressources humaines.
Il en est pour preuve la "valse" anormale du personnel municipal avant et après les élections. Par exemple, aux Sables d'Olonne, on a vu en fin 2012 et 2013, période de fin de mandat, le départ des principaux cadres de la mairie: directions, office de tourisme, institut sports océan... à la Communauté de Communes des Olonnes CCO, à la mairie de Château d'Olonne, aux Sables d'Olonne...le "turn over" élevé de l'encadrement devrait interroger les élus. Il nous manque l'information sur Olonne-sur-Mer pour compléter le tableau au Pays des Olonnes.
Un cadre pour une collectivité c'est un investissement humain important. Il a appris son métier et son "territoire". Il a le devoir de conseiller les élus surtout avec la complexification des réglementations. Il a un devoir d'alerte. Il doit être protégé pour que la gestion des collectivités territoriales soit elle-même protégée.
Les collectivités locales, particulièrement les maires, sont employeurs de près de 2 millions de salariés,
aussi nous leur livrons cette information :
"Fonction publique: un homme mis en examen pour un pamphlet
Un fonctionnaire de la mairie de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) a été mis en examen après la publication en 2011 d'un pamphlet sur la fonction publique, a-t-on appris auprès de son avocate.
La mise en examen de la personne est automatique dans les affaires de diffamation et ne préjuge pas des suites qui seront données au dossier.
"J'ai été convoqué par un juge d'instruction de Melun qui m'a dit que j'étais mis en examen", a confirmé à l'AFP ce cadre de 39 ans qui avait publié en octobre 2011 sous le pseudonyme d'Henri Rouant-Pleuret un livre intitulé "Abruti de fonctionnaire" dans lequel il avait masqué le nom de la municipalité visée.
La ville avait déposé plainte contre X pour diffamation car le livre comprend "une attaque ouverte contre la ville et sa politique, une description médisante des élus car (l'auteur) est injurieux envers ses supérieurs et ses collègues", a expliqué le maire Monique Delessard.
En février 2013, la mairie l'avait déjà mis à pied pour une durée de 18 mois dont 6 avec sursis.
Dans son livre, cet ancien chef de service voulait dénoncer "sur un ton humoristique (...) plusieurs années de harcèlement moral qui se sont finies par une mise au placard" et dire comment fonctionnent "réellement" les administrations, a-t-il expliqué.
Le père de famille, qui dit avoir vendu plus de 5.000 exemplaires de son livre, juge que l'écriture a été un exutoire". "Ça m'a fait du bien, si c'était à refaire je le referais, mais peut-être dans d'autres conditions, après avoir pris du recul", a-t-il ajouté.
Dans une autre affaire, une employée au conseil régional d'Aquitaine, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, s'était vu infliger en août 2010 dix mois d'exclusion, dont six avec sursis, pour le même motif après la publication en 2010 de son ouvrage "Absolument dé-bor-dée!", un pamphlet sur la fonction publique qui s'était vendu à 400.000 exemplaires."
Si ces fonctionnaires en arrivent à ces exutoires pour exprimer leur malaise c'est que "le maire ou le président de Conseil Général..."a failli dans l'exercice de ses fonctions.
Quand un maire a à gérer 100, 150 salariés il a une responsabilité énorme et quand l'électeur critique les employés municipaux qui ne font pas ceci ou cela, c'est au maire qu'il doit adresser ses critiques...c'est le "patron " qui est responsable.