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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 23:48
La pépinière d'entreprises accueille le Conseil Communautaire...la salle du Conseil contruite au siège, au centre ville, est trop exigûe et inserviable

La pépinière d'entreprises accueille le Conseil Communautaire...la salle du Conseil contruite au siège, au centre ville, est trop exigûe et inserviable

ÉLU : MISSION IMPOSSIBLE ?

DÉLÉGUÉ (E) COMMUNAUTAIRE : UNE FONCTION IMPOSSIBLE À REMPLIR ?

Deux interventions; lors de ce conseil communautaire; ont particulièrement attiré notre attention sur le fonctionnement de la démocratie locale.

Les deux interventions sont celle de Monsieur Gérard MERCIER, élu socialiste des Sables d'Olonne, qui s'en prend à ses collègues qui cumulent les mandats et sont donc conduits à briller par leur absence par exemple en commission. Il a cité une commission importante réduite seulement à deux élus.

La deuxième intervention fut celle Madame Nicole LANDRIEAU (encore !) qui constate cet état de fait et accuse ses collègues de laxisme : moi, j'ai lu tout le dossier, dit-elle,  et vous messieurs, mesdames mes chers collègues, en avez-vous fait autant ?

Enfin, nous avons noté  que, pour ce "petit" conseil communautaire (16 questions seulement !),  le dossier comportait pas moins de deux cents pages : quels sont les élus autour de la table de ce conseil communuataire, ne parlons pas des absents, qui ont vraiment étudié tous les dossiers de cette soirée?

Pourtant des décisions sont parfois très importantes : comme celles des délégations de services publics où la collectivité concède une activité au secteur privé pour 8  voire 12 ans  avec des engagements financiers sur ces périodes qui peuvent correspondre à des millions d'euros et un contrat béton qui peut mettre la collectivité en difficulté financière.

Ce soir, il y avait deux délégations de Service Public :

- la Délégation du Service Public d'Assainissement des eaux usées des communes des Sables d'Olonne, de Château d'Olonne et d'Olonne-sur-Mer attribuée à la SAUR,

- la Délégation du service Public d'Assainissement de traitement des boues issues de la station d'épuration des Olonnes attribuée aussi à la SAUR.

Notre équipe lit chaque année des milliers de pages des rapports des délégataires. Parfois il faut crier casse-cou : les élus mesurent parfois mal les dangers de ces contrats de délégation;

Donc, de notre poste d'observateur parfois acteur, nous sommes informés sur la non maîtrise de ces délégations de service public par les élus. Nous  constatons, dans d'autres collectivités, des situations ubuesques où l'on voit des élus obligés de camoufler leur incompétence passée ...ils ont signé des contrats engageant leur collectivité avec des clauses qui s'avèrent hyper dangereuses en matière de sécurité et/ou financièrement.

Mais ces situations touchent de nombreux dossiers que les élus ont à gérer.

L'EXEMPLE D'ERREURS LOURDES DE CONSÉQUENCES COMMISES PAR LES ÉLUS : LES EMPRUNTS TOXIQUES

Rappelons les fameux "emprunts toxiques" qui ont ruiné certaines collectivités, des hôpitaux...et qui vont coûter aux français in fine entre 10 à 15 milliards d'euros  ...tous les ans une cagnotte au budget de l'État reçoit 30 millions d'euros afin d'atténuer le coût de la "sécurisation des emprunts toxiques". Il a été souscrit par les collectivités plus de 15 milliards d'euros d'emprunts toxiques.

Or, pour racheter son prêt une collectivité devra payer la prime de rachat qui peut égaler le montant du capital restant dû ! ...s'il lui reste 5 millions d'euros de capital à rembourser sur un emprunt toxique la  collectivité pour "sécuriser son emprunt"  (passer à un taux fixe) devra donc débourser 5 millions d'euros supplémentaires pour racheter son emprunt auxquels s'ajoutent donc les  5 millions d'euros de capital restant dû. Ceci est, en principe, négociable.

Par pudeur, nous ne reviendrons pas sur les erreurs qui ont conduit le maire de La Faute-sur-Mer et son adjointe devant les tribunaux suite au drame de XYNTHIA. Mais n'oublions pas cet exemple tragique : une chaîne d'incompétence, d'appât du gain au détriment de la sécurité des citoyens a mené à ce triste bilan dont on ne pourra jamais mesurer l'étendue des dégâts humains..

Ce ne sont pas des propos alarmistes mais simplement une invitation à une réflexion pour faire bouger les choses vers plus de compétence, plus d'investissement personnel des élus, plus de sécurité sur tous les plans.

Cette réflexion c'est l'invitation improvisée qui est faite aux élus lors de ce conseil communautaire de réfléchir quelle gouvernance il faudra mettre en place pour la future Communauté d'Agglomération.

 

LES GARDE-FOU À METTRE EN PLACE  : DU PERSONNEL AGENTS TERRITORIAUX   AU TOP ET DES ÉLUS DISPONIBLES

Les élus ne peuvent être omniscients, il leur faut donc des collaborateurs et des conseils extérieurs au TOP !

C'est la chance que va offrir au personnel de la CCO et de la commune nouvelle fusionnée : de donner des moyens humains et financiers à ces collectivités à hauteur des exigences de dossiers hyper techniques.

S'il y a délégation de Service Public (mandat confié au secteur privé pour remplir une mission de service public) il faut des élus et des personnels, agents territoriaux, d'un nouveau de formation leur permettant de négocier avec des cadres chevronnés de société comme SUEZ, VEOLIA, SAUR...et de suivre l'exécution du contrat.

Ce personnel territorial doit se sentir en phase avec ses élus qui doivent donc être disponibles, capables de s'investir dans leur mission donc disponible.

C'est là où le débat d'hier soir aurait pu devenir intéressant. Madame Nicole LANDRIEAU est partie en guerre contre le statut du président et les petits avantages que prévoient les statuts type de la Société Publique Locale SPL "DESTINATION LES SABLES D'OLONNE" qui aura en charge le tourisme.

Si l'on veut des élus disponibles qui ne soient pas que des retraités ou des figurants il faudra bien un jour, comme en Allemagne, leur donner un statut loin des petits arrangements qui aboutissent à des cumuls d'indemnités pour des élus qui éventuellement n'assument pas ou ne peuvent assumer leurs responsabilités.

L'autre écueil à éviter est celui qui consiste pour l'élu débordé ou incompétent de déléguer aux services leurs pouvoirs et de laisser se créer une technocratie "locale" non maîtrisée par les élus...et là aussi le pire peut arriver.

Une gestion légère de ces gros dossiers de délégation de services publics peut conduire comme cela s'est fait souvent ces dernières années au retour à la Régie : la commune, la collectivité fait tout et l'expérience passée nous a montré à quelles catastrophes cela a pu conduire les collectivités. Si l'on ne veut pas donner à Madame Nicole LANDRIEAU qui est régie 100% il faudra que la Communauté d'Agglomération se dote d'une politique et de moyens pour gérer parfaitement ses délégations de services publics.

La future Communauté d'Agglomération aura à régler ce problème...on a entendu hier soir en conseil communautaire des choses intéressantes esquissées. Il faudra avoir un grand premier Président pour cette Communauté d'Agglomération afin qu'elle démarre d'un bon pas sur des bases saines. Le changement pourra faire du bien.

 En attendant aussi que les élus de la Communauté d'Agglomération soient des élus à part entière donc élus au suffrage direct plus clairement que lors des dernières élections.

 

 

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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 21:10
VIVE LA RENTRÉE 2016 ! DE L'ESPOIR ?

RENTRÉE, SIGNE D’ESPÉRANCE, DE RENOUVEAU MAIS LES NUAGES STAGNENT SUR LA FRANCE

 

Sur le tableau noir pour la rentrée...

 

Dans l'attente de l'homme providentiel

 

ENCORE UNE RENTRÉE MOROSE

 

SUJETS DE MOROSITÉ :

 

- La permanence d’une menace terroriste pèse sur la France et sur le moral des français.

 

- L’accroissement de la dette de la France poursuit son chemin infernal : qui la financera demain ?

 

 - Une croissance qui reste en berne malgré une conjoncture favorable grâce au pétrole dont le coût reste modéré, grâce à une inflation proche de zéro et grâce aux taux d’intérêts au plus bas !

 

- Le chômage, ce cancer qui ronge notre société et dont on dit que le taux décroit selon certains indicateurs qui ne tiennent malheureusement pas compte des envois en stage parking des dizainesde  milliers (voire 500 000 ?)  de demandeurs d’emplois. La France conserve sa médaille d’or du chômage de masse (10 % de la population active).

 

- Un système éducatif en crise permanente et qui a perdu toute crédibilité malgré la qualité reconnue de la majorité des enseignants. C’est le système qui est pourri, pas ses serviteurs souvent aussi zélés que démoralisés, découragés.

 

- Une justice et un système pénitentiaire en déroute et quand un citoyen n’a plus confiance dans la Justice de son pays…

 

- Une France bloquée par le conservatisme, le corporatisme et l’individualisme qui conduisent à l’impossibilité pour l’ÉTAT d’imposer les réformes nécessaires à la France. Ainsi, la loi dite « loi Travail » n’ajoute que des complexifications aux relations de travail et les procédures pour l’imposer en disent long sur les défaillances d’un gouvernement et d’une majorité qui se cherchent et ne se trouvent pas…quant au dialogue social sur cette loi il fut mis entre parenthèses. Ce n’est pas à mettre à l’honneur d’un gouvernement de gauche.

 

- Un début de campagne électorale qui va bloquer encore plus l’appareil étatique avec une pléthore de candidats « des revenants » sans programme novateur et ambitieux capable de réveiller un peuple écœuré de la politique et des politiques.

 

- Une Europe qui désespère plus qu’elle n’enthousiasme le peuple français.

 

- Une France qui a perdu son identité, son idéal...

 

 

PETITE ANNONCE ATTENDUE SUR LE " BON COIN"

 

"FRANCE RECHERCHE HOMME OU FEMME PROVIDENTIEL, si possible vrai démocrate..."

 

Et, en conclusion, une rentrée 2016 pour des français qui ont le moral dans les chaussettes, n’investissent pas et  ne veulent plus croire aux promesses et à la valeur travail…

Ils attendent en vain l’homme nouveau providentiel en qui ils pourraient accorder espoir et confiance.

Pour l’instant aucun prétendant candidat n’ose faire adopter comme devise cette citation de Louis XVI

“Un souverain ne saurait rien faire de plus utile que d'inspirer à sa nation une grande idée d'elle-même.”

 

Pourtant les français doivent se réveiller, se rebeller, se mobiliser pour imposer une France qui gagne…et balayer les vieux chevaux de retour qui n'ont montré ces 30 dernières années que leur incapacité à gouverner.

 

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 08:33
Marianne en danger

Marianne en danger

UN GRAND VAINQUEUR POUR L'ÉLECTION PARTIELLE DE LOIRE ATLANTIQUE : LES ABSTENTIONNISTES : CE N'EST PAS UN BON SIGNE

 

ÉLECTION DU REMPLACANT DE JEAN6MARC AYRAULT

 

Au premier tour 74,51 % des électeurs avaient boudé les urnes.

Au deuxième tour, ce dimanche 24 avril 2016, est élue pour remplacer Jean-Marc AYRAULT la socialiste Karine DANIEL avec 55,44 % des voix exprimées et un taux d'absentéisme identique à celui du premier tour environ 75%.

Ainsi, il y aura à la Chambre des Députés une élue qui aura obtenu son siège avec les faveurs de seulement 13 % des électeurs inscrits de sa circonscription.

 

En plus, du perdant le candidat des Républicains, il y a un super perdant la démocratie. Que représente une élue au rabais, que représente une élection où 75 % des électeurs tournent le dos aux bureaux de vote ?

Un non-vote sanction : la représentation nationale est boudée par la NATION. Le bulletin de vote n'a plus la côte.

Oui, il y a bien un danger pour la démocratie en France aujourd'hui : qu'elle soit locale ou nationale.

C'est un signal fort des électeurs de Loire-Atlantique aux partis, aux élus et à la NATION.

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:11
2009 : au Pays d'Olonne une consultation d'origine locale eut lieu sur la fusion ( sauf à Château d'Olonne)

2009 : au Pays d'Olonne une consultation d'origine locale eut lieu sur la fusion ( sauf à Château d'Olonne)

UNE MODE DE CONSULTATION POPULAIRE ANTI DÉMOCRATIQUE

 

 

CONSULTATION LOCALE SUR DES PROJETS SUSCEPTIBLES D'AVOIR UNE INCIDENCE SUR L'ENVIRONNEMENT

Il y a du Notre Dame des Landes dans l'air : il s'agit d'un texte de circonstance et l'on sait ce que ce type de texte peut comporter comme danger.

Il n'empêche que tout ce qui peut rendre plus participative la vie démocratique locale est bon à prendre sous conditions...

Avec ce texte aurait-on eu à quelques encablures du littoral et de la retenue d'eau potable de Finfarine une porcherie industrielle ?...ce maintenant connu n'aurait malheureusement rien changé.

 

A l'issue du Conseil des Ministres de ce mercredi 20 avril 2016 le communiqué suivant a été publié :

"Le Premier ministre a présenté une ordonnance relative à la consultation locale sur les projets susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement.

Ce texte crée une nouvelle modalité d’association des citoyens à la prise de décision publique en ce qui concerne les projets d’infrastructures ou d’équipements pouvant affecter leur cadre de vie.

Il permettra à l’État, lorsqu’il envisage de délivrer une autorisation nécessaire à la réalisation d’un projet de cette nature, de recueillir l’avis des citoyens les plus directement concernés.

Toutes les personnes inscrites sur les listes électorales des communes comprises dans une aire déterminée en tenant compte des incidences du projet sur l’environnement seront appelées à participer à cette consultation.

Elles feront connaître leur avis sur le projet en répondant par "oui " ou par "non" à une question qui sera fixée par décret.

Un dossier d’information présentant de façon claire et objective le projet et ses impacts sera élaboré par la Commission nationale du débat public, autorité administrative indépendante. Il sera mis à la disposition des électeurs par voie électronique, un point d’accès étant disponible dans chacune des communes concernées. Les maires organiseront la consultation selon les modalités prévues par le code électoral. Son coût sera pris en charge par l’État.

Cette nouvelle procédure sera mise en œuvre une première fois pour consulter les électeurs du département de la Loire-Atlantique sur le projet de transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique sur le site Notre-Dame-des-Landes."

 

UN TEXTE DE CIRCONSTANCE : LES DICTATEURS ONT SOUVENT ASSIS LEUR POUVOIR SUR DES RÉFÉRENDUM ! DONC UNE PROCÉDURE DÉMOCRATIQUE PEUT ÊTRE DÉTOURNÉE...À D'AUTRES FINS !

 

Désormais le texte de l'ordonnance est paru et l'illusion d'un texte ouvrant la démocratie directe s'est envolée.

L'essentiel du texte figure désormais dans le Code de l'environnement dans l'article ci-dessous:

"Art. L. 123-20.-L’Etat peut consulter les électeurs d’une aire territoriale déterminée afin de recueillir leur avis sur un projet d’infrastructure ou d’équipement susceptible d’avoir une incidence sur l’environnement dont la réalisation est subordonnée à la délivrance d’une autorisation relevant de sa compétence, y compris après une déclaration d’utilité publique. "

L'État ne pouvait faire une consultation locale sans l'aval des exécutifs locaux concernés donc il utilise le procédé de l'ordonnance pimenté d'un décret : des actes administratifs qui sortent du cadre légal et constitutionnel pour une cause circonstanciée.

 

UN OBJECTIF POLITIQUE

Donc il fallait tordre les textes dans la précipitation non pas dans un but d'instaurer une forme de démocratie directe mais dans le seul but de résoudre un problème politique au sein de la majorité gouvernementale : en clair mettre les ANTI AÉROPORT en difficultés.

 

UN OBJECTIF TRÈS LIMITÉ

Imposer une consultation sur un seul type de projet : il faut qu'il concerne l'environnement,

Que ce projet soit de la compétence de l'État,

La consultation n'aura aucun valeur décisionnelle...que ce soit OUI ou NON...l'État ne sera pas engagé par le résultat du vote-consultation.

 

UNE ORDONNANCE QUI FAIT FI DE LA DÉCENTRALISATION, DES DÉCISIONS DE JUSTICE ET DE LA PROCÉDURE D'ENQUÊTE PUBLIQUE DUP

C'est l'État qui fixe unilatéralement le secteur de territoire qui aura le droit de s'exprimer...le rôle des élus locaux passe à la trappe !...il faut faire vite : le calendrier électoral prime sur tout ! y compris les lois sur la décentralisation.

Des dizaines de décisions ont été actées en Justice...dans la douleur...cette consultation peut-elle les envoyer au rancart ? Cette fois, c'est l'État qui se moque de ses juges.

L'Aéroport a fait l'objet d'une procédure de déclaration d'utilité publique : les citoyens se sont prononcés à partir des règles que fixe l'État pour une DUP...cette procédure de consultation peut allier à l'encontre de la DUP. Même si nous connaissons la portée relative des DUP et l'art des pouvoirs publics et des élus de détourner la procédure DUP pour ne pas dire de la truander : comment ne pas condamner cette consultation qui bafoue des règles légales en vigueur ?

 

NOUS ESPÉRIONS UN PAS EN AVANT DANS LA DÉMOCRATIE DIRECTE ET DANS L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE LOCALE : NOUS CONTATONS UNE PROCÉDURE DÉCEVANTE...qu'en diront le Conseil Constitutionnel et les juridictions europénnes s'ils sont saisis ?

 

 

 

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 10:45
TROP DE SÉNATEURS, TROP DE DÉPUTÉS, TROP D'ÉLUS ?

PLÉTHORE D'ÉLUS EN FRANCE

 

Il faut oser poser le problème du nombre d'élus tant au niveau le plus élevé, le Parlement, qu'à celui de l'échelon de base, la commune.

600 000 élus au total

577 députés

348 sénateurs

1 747 conseillers régionaux

4 042 conseillers départementaux

 

LE NOMBRE D'ÉLUS N'AMÉLIORE PAS LA QUALITÉ DU TRAVAIL LÉGISLATIF ET L'EXPRESSION DE LA DÉMOCRATIE

Le résultat : on peut en conclure qu'il y a pléthore d'élus pour le pire et non pour le meilleur.

Il y a pléthore d'élus qui travaillent mal. Les lois impréparées ou mal préparées, complexes, incompréhensibles, contradictoires.

Ne vaudrait-il pas mieux de vrais députés à "temps plein" avec un seul mandat local au lieu de 900 parlementaires qui présentent le triste spectacle soit d'hémicycles vides soit d'hémicycles bien remplis (la télévision est la, il faut se montrer !)pour les questions au gouvernement qui tournent au pugilat, à la démagogie, au théâtre de boulevard.

Au niveau des communes : trop souvent les conseils municipaux sont désertés par les citoyens, désertés par certains élus eux-mêmes. Pourquoi ?

Les conseils municipaux sont ennuyeux comme peuvent l'être des débats sans débat d'une chambre d'enregistrement où sont débités des projets de délibérations étudiés par 2 ou 3 élus tandis que les autres donnent le spectacle triste de l'ennui ou pire celui du désintérêt affiché puisqu'ils tapotent sur leurs tablettes et portables ! ...Certains commencent leur nuit !

 

C'est toute le mode de fonctionnement de notre démocratie qui est à revoir. Pour l'heure les citoyens vivent un simulacre de démocratie.

 

UNE SOLUTIOIN PROPOSEE PAR JACQUES ATTALI

"Jacques Attali propose de passer à "50 sénateurs, 200 députés, un mandat présidentiel unique à sept ans, et réduire le nombre de communes de façon à ce que les communes de moins de 2.000 habitants soient regroupées". L'ancien conseiller de François Mitterrand voudrait aussi "créer les conditions pour que personne ne puisse avoir deux mandats de suite, de façon à créer les conditions d'un renouvellement de la classe politique française", qu'il juge "verrouillée".

Le Sénat italien vient de décider de sa quasi-disparition, à l'initiative du Premier ministre italien. En France, on n'en parle même pas et on continue cet incroyable gaspillage de superposition de collectivités territoriales, dont le métier consiste forcément à dépenser, puisqu'elles sont là pour faire quelque chose". Les budgets prioritaires doivent être selon lui la défense, la police, la justice "qui est dans un état épouvantable".

CHICHE !...Y aura-t-il un candidat à l'élection présidentielle de l'an prochain pour reprendre cette proposition ?

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 19:20
L'assemblée nationale

L'assemblée nationale

UNE EXCELLENTE RÉFLEXION QUI NOUS EST TRANSMISE... POUR SAUVER LA DÉMOCRATIE

 

"La cooptation des candidats et la professionnalisation de la politique : chance ou menace pour la démocratie ?

 

Dans sa rubrique Perspectives de l'Express du 3 février 2016, Jacques ATTALI met particulièrement à mal la classe politique française.

Avec un titre sans équivoque

 

« MESSIEURS LES ÉLUS, DÉGAGEZ !»

 

il met en relief le cancer franco français de la politique qui veut que les élus, notamment les parlementaires, soient le plus souvent reconduits 3, 4, ou 5 fois dans leurs mandats.

Et M. ATTALI n'hésite pas à lier cette longévité dans la carrière politique avec la détermination trop fréquente et à tous les niveaux des élus pour : <<satisfaire des groupes de pression les plus véhéments et les plus enracinés de leurs circonscriptions, sans se préoccuper de l'intérêt général du pays et moins encore de celui des générations suivantes>>.

Et lorsque enfin ils se décident à passer la main c'est le plus souvent pour coopter son « poulain » le mieux placé pour lui succéder.

Difficile d'être plus clair et ceci suffit à expliquer la baisse de confiance des élus et des partis politiques dans l'opinion.

Et même les battus ne sont pas en reste, car contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays voisins, une fois battu, un élu ne change que très rarement d'orientation.

On essaie de se caser ou de le caser dans une ou des structures annexes à l'utilité souvent douteuse dont notre République déborde en attendant des nouveaux scrutins pour tenter à nouveau sa chance.

 

Les conséquences de cette situation sont tout simplement dramatiques

notamment pour les femmes toujours faiblement représentées malgré les règles de quotas qui ne portent que sur les candidatures et les jeunes intéressés par la politique lesquels, faute de place dans les partis traditionnels, pourraient être tentés par les partis extrémistes, seuls en mesure de leur offrir une disponibilité en circonscriptions.

 

LA SOLUTION : Elle est simple et connue de tous.

Il suffit que l'on vote une loi limitant à deux dans le temps le nombre de mandats de tout parlementaire et, pourquoi pas, d'étendre cette limitation à tout élu exerçant une fonction exécutive dans les régions, départements et communes de plus de 2 500 habitants.

A charge pour les partis d'organiser légalement des primaires locales pour désigner les nouveaux candidats.

Imaginons le bouleversement de la vie politique !

Selon les experts, plus de la moitié des parlementaires actuels dégageraient.

Mais ne rêvons pas !!!

Cette réforme n'a pratiquement aucune chance d'être votée par les parlementaires avant les prochaines présidentielles ni même après.

 

L'abolition des privilèges n'est pas pour demain dans notre pays.

Concrètement, il faut nous faire à l'idée que les grandes et vraies réformes qui font dramatiquement défaut à notre pays ne sont pas pour demain.

Ou alors, toujours selon M. ATTALI, <<réfléchir à d'autres solutions de changer la Constitution sans l'accord de ceux dont les intérêts sont menacés. Dans l'état actuel du droit, il ne reste plus, pour y parvenir, que le coup d’État, comme en 1958. Les élus seront-ils assez responsables pour l'éviter au pays>>.

En conclusion, n'est-ce pas tout notre système politique qui est à revoir en urgence ?

 

L'alternance droite/gauche a montré toutes ses limites.

L'heure est à un nouveau système dans lequel, l'élu, débarrassé de l'emprise envahissante de l'électeur se ferait plus proche du citoyen.

Déjà ancienne du fait de son auteur trop tôt disparu cette citation signée Coluche se fait toujours d'actualité et nous offre une piste intéressante : “<<La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? >>

 

Les Français prendront-ils conscience de ce malaise et du nécessaire remède ?

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:00
DÉMOCRATIE LOCALE : EN 2016, QU'EN RESTE-T-IL ?

MONSIEUR BROVELLI, PROFESSEUR HONORAIRE, VOUS VOUS TROMPEZ DE CIBLE: LA VRAIE QUESTION EST QU'EST DEVENUE LA DÉMOCRATIE LOCALE ?

 

Vous trouverez ci-dessous extraite d'Ouest France l'opinion d'un universitaire qui nous choque par son parti pris et surtout par son manque de sens du vécu de la démocratie locale.

 

Il est aisé de condamner doctement les tentatives de réformes ou réformettes territoriales en France.

"Mais les avantages de la proximité sont irremplaçables pour le contrôle citoyen et démocratique, sur les élus et l'administration locale. " écrit l'auteur de cette opinion, Gérard BROVELLI..

Il faudra que ce docte ex professeur nous explique comment aujourd'hui le citoyen peut concrétement contrôler les élus et l'administration locale ?

A-t-il suivi le procès XYNTHIA qui démontre de manière très, très douloureuse les dysfonctionnements de la démocratie locale : préfets aux abonnés absents, maires et ses complices potentats incontrôlés ?

Le contrôle sur les actes des élus est certes nécessaire mais concrètement impossible, irréaliste, irréalisable avec la législation et dans le contexte institutionnel actuels.

Depuis combien de temps cet ex-enseignant n'a-t-il pas les pieds dans un conseil municipal ?

Connaît-il le droit des oppositions élues d'émettre des avis sur des décisions de la majorité, d'attaquer ces décisions même si elles sont entachées d'illégalité ...?

Devant cette situation du citoyen "pot de terre" contre les élus "pots de fer" combien ont abandonné tout combat perdu d'avance. Les citoyens sont dégoutés, écœurés, trahis par leurs élus. "Voter pourquoi ?" Devient LA QUESTION.

C'est là le cœur du problème, c'est là que notre auteur docte devrait chercher les solutions du retour à la démocratie locale vivante et vivace et non s'attaquer à des tentatives vouées à l'échec de réformes  territoriales.

Les pouvoirs régaliens des maires échappent à tout contrôle : les préfets victimes des lois sur la décentralisation sont démotivés et privés de moyens...que ce bienveillant enseignant fasse un tour dans les conseils municipaux de nos communes. Il verra et appréciera ce qui reste de la démocratie locale : RIEN...ou presque.

600 000 élus ...mais sur 600 000 élus combien d'actifs et combien d'inactifs ou privés du droit d'agir, d'écrire voire de penser...

Ce n'est pas le nombre d'élus qui compte, c'est leur pouvoir de participer aux décisions, le droit de s'exprimer, le droit d'émettre des avis et non de subir le pouvoir d'un exécutif qui exerce "son" pouvoir sans contre-pouvoir (les maires, présidents de communautés, conseil départemental...)

Á cela, ajoutons que la presse est trop souvent dans l'obligation de favoriser le pouvoir local et ne fait donc qu'accentuer la disparition de la démocratie locale.

 

Il n'y a plus de vraie démocratie locale particulièrement au niveau de la cellule de base qu'est la commune donc au niveau municipal : redonnons le pouvoir au peuple, aux oppositions, à tous les élus.

Le mandat que donnent les électeurs à ceux qu'ils élisent n'est qu'un mandat dont l'exercice doit être contrôlé. Comme il ne l'est pas toutes les dérives de dictatures locales sont permises.

D'abord oeuvrons pour redonner ses lettres de noblesse à l'expression de la démocratie locale pour redonner goût au citoyen de participe à la vie de sa cité.

 

 

 

 

Tribune de Gérard Brovelli est maître de conférence honoraire à l'université de Nantes.(OUEST FRANCE)

"Avec les trois lois de réforme territoriale votées en 2014 et 2015, s'amorce sans doute un changement radical dans la vie démocratiquelocale. Notre modèle se fondait sur l'organisation républicaine, née en 1789 et consolidée au début de la Troisième République. Il avait beaucoup évolué dans la seconde moitié du XXe siècle en faisant une place plus grande aux collectivités décentralisées, mais il continuait de reposer sur la commune, siège principal des services publics de proximité et lieu d'exercice de la démocratie locale. La vivacité de cette démocratie-là tient en peu de chiffres : plus de 530 000 élus communaux en 2014, et presqu'autant de citoyens prêts à prendre le relais ; un électeur sur cent est conseiller municipal. C'est sur cette réalité que se fondent l'exercice du pouvoir démocratique et l'apprentissage du débat sur la chose publique. La particularité française de « l'émiettement communal », tant critiquée par la bureaucratie d'État, a été, en réalité, la source principale de notre vie démocratique. Elle présente certes des inconvénients, notamment en termes de moyens mobilisables, d'efficacité et de coordination (en fait largement atténués par l'intercommunalité). Mais les avantages de la proximité sont irremplaçables pour le contrôle citoyen et démocratique, sur les élus et l'administration locale. Avec les réformes votées, ce modèle va profondément changer, sans que cela donne lieu à un véritable débat politique d'orientation. Qu'ont en commun le renforcement des métropoles (loi Maptam de janvier 2014), les super-régions (loi de janvier 2015), les grandes intercommunalités à 15 000 habitants au moins (loi d'août 2015) et l'incitation de l'État au regroupement communal ? Toutes éloignent les électeurs des centres de décision et professionnalisent davantage les élus. Elles témoignent aussi de l'abandon de la notion d'administration territoriale telle qu'elle s'est développée depuis plusieurs décennies. Car cette concentration des pouvoirs de décision au sein de collectivités plus grandes va s'accompagner du développement d'administrations locales plus puissantes et plus éloignées des citoyens : seuls des élus professionnels pourront exercer correctement leur mandat de supervision. « La victoire du courant technocratique » En quoi les services des métropoles sont-ils accessibles et contrôlés par les citoyens ? En quoi une commune fusionnée de 15 000 ou 20 000 habitants en milieu non urbain apportera-t-elle un meilleur service ? En quoi les services d'une région grande comme l'Autriche seront-ils proches des citoyens et même des élus ? Quels que soient les mérites de la démocratie participative, elle ne remplacera jamais le contrôle de proximité des citoyens sur l'administration locale. Dans dix ou vingt ans, les Français ne connaîtront pas plus le nom de leurs responsables locaux qu'ils ne connaissent aujourd'hui leur président de conseil départemental, et l'on s'étonnera sans doute du déclin de la participation démocratique. Depuis un demi-siècle, deux courants s'affrontent sur la réforme de l'administration décentralisée. L'un, technocratique, privilégie l'efficacité gestionnaire. L'autre, démocratique, privilégie la proximité. Avec les idées de la nouvelle gestion publique qui guident toutes les réformes en cours, le premier courant est en passe de triompher. "

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 19:34
SAUVER LA DÉMOCRATIE LOCALE EN RÉEL DANGER

LE POUVOIR ET L'AURA DES ÉLUS LOCAUX DOIVENT ÊTRE PROTEGÉS EN REDONNANT DU POUVOIR AUX CITOYENS ET EN RENFORÇANT LES CONTRE-POUVOIRS

 

Assister aux conseils municipaux amène à faire trop souvent le constat d'un système bloqué, le constat de l'impuissance des oppositions, le constat d'un antagonisme majorité opposition qui est contraire à l'intérêt général.

Avant de parler de réformes des collectivités locales ou pire de réformettes, nos élus parlementaires devraient parler des droits et devoirs des élus  locaux et revoir leurs statuts y compris le statut des oppositions et particulièrement le rapport majorité opposition surtout au niveau des cellules de bases que sont les conseils municipaux, conseils communautaires et conseils d'agglomération, départementaux...

 

La situation actuelle est malsaine et les causes de cette situation nombreuses :

1) le pouvoir de tutelle du préfet a disparu. Les préfets ne peuvent et ne veulent plus s'opposer à des décisions d'élus locaux même illégales comme la vente des terrains à la ferme de VILLENEUVE à Château d'Olonne, la porcherie de POIROUX où le préfet se déjuge, le lotissement des grands TERRAGES à Château d'Olonne site antérieurement inconstructible...Le maire a un pouvoir sans contre-pouvoir.
 C'est la porte ouverte à tous les abus et à toutes les tentations.

 

2) les recours des citoyens devant les tribunaux contre l'arbitraire ou la simple illégalité se heurtent à la faiblesse des institutions judiciaires tant devant les tribunaux de l'ordre judicaire (pénal particulièrement) que devant les juridictions administratives,

Déjà l'accès donné aux citoyens à ces tribunaux est très délicate. Le citoyen "s'écrase" terrifié par l'idée d'entamer une procédure. La justice en France est dite gratuite mais les frais de justice et les complexités des procédures obligent le citoyen à s'entourer d'avocats, d'experts et à avancer des sommes que le justiciable n'a pas. L'autre partie, une commune représentée par son amire, par exemple, voit ses frais pris en charge par le contribuable.

Le pot de terre

On a d'un côté un citoyen qui s'estime lésé par une décision mais qui craint à juste titre  les risques de mesures de rétorsion, représailles...de la part de son maire par exemple,

 

Le pot de fer

De l'autre, il y a un maire qui a ses frais de justice pris par le contribuable et ne cherche pas le compromis puisqu'il n'assume aucun risque dans une procédure, et que non seulement les magistrats sont favorables aux élus...mais en plus si le citoyen fait valoir son bon droit...c'est encore le contribuable qui va payer la condamnation de la commune !

 

COMMENT SAUVER LA DÉMOCRATIE LOCALE

Quelques propositions :

- revoir le mode électoral : avec un vote où la majorité avec 50% des voix (parfois moins)  a plus de 20 élus la ou les oppositions n'ont que 8 ou 9 élus  : un peu plus de proportionnelle est nécessaire et équitable,

- donner un statut à l'opposition, lui donner des responsabilités dans les commissions proportionnelles aux voix recueillies. C'est ce qui se pratique au Parlement et à l'étranger. Combien d'erreurs graves sont commises dans les communes par des décisions prises sans vraie concertation et aprés mises en garde de l'opposition,

- redonner aux préfets une forme de contrôle de légalité et un droit d'interpellation du préfet par l'opposition,

- améliorer le droit d'accés de tous les élus et des citoyens aux documents administratifs, supprimer le délai de deux mois que le maire institue pour répondre aux demandes de documents administratifs. Ceci paralyse voire interdit toute procédure contre des actes illégaux,

- obtenir une accélération des procédures devant les tribunaux administratifs et l'application stricte des règles qui protègent les droits des citoyens et sanctionnent les élus responsables de fautes reconnues,

interdire  les cumuls  de mandats en nombre mais aussi en durée et en même temps améliorer les statuts personnels des élus locaux surtout des responsables de l'exécutif (maires, présidents...) dans les villes et communautés moyennes et grandes.

 

Ces mesures  ne sont qu'une esquisse de ce qui doit être fait d'urgence pour que les citoyens reprennent confiance dans leurs élus et dans leur pouvoir de citoyen et dans le pouvoir que leur donne le bulletin de vote.

 

C'est simple, pas cher et urgent !

 

 

 

 

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