CORSE : ENCORE UN VOYAGE D'UN PRÉSIDENT MACRON QUI SE CONCLUT PAR EST UN FIASCO
L’article 1 de la Constitution de 1958 consacre l’« indivisibilité » de la France. « La République française est indivisible, laïque, démocratique et sociale »
La Corse est certes une île mais ce sont avant tout deux départements français.
Ainsi, nous nous sommes étonnés de la prise de position du Président Emmanuel MACRON, garant de l'intégralité de la Constitution, le jeudi 28 septembre 2023 devant l’Assemblée territoriale corse où il a prononcé en fin de son long discours le mot « autonomie » !
On ne peut pas dire que les commentateurs se soient beaucoup investis dans l’exégèse de ce discours comme si cela n’avait aucune importance et nous serions heureux de savoir ce que les français ont pu retenir de cette expédition !
Pour nombre de français, il y a la certitude fondée que la France est une et indivisible.
Que serait la France sans ses départements corses, sans l’île qui a donné à la Nation NAPOLÉON BONAPARTE et tant de victoires et d'hommes célèbres ?
Ce 28 septembre 2028, NAPOLÉON a dû se retourner dans son tombeau aux des Invalides...faudra-t-il au nom de l’autonomie corse rendre à la « nouvelle nation corse » le corps de son héros emblématique Napoléon ?
UN PRÉSIDENT CENTRALISATEUR, JACOBIN QUI DIT AIMER LA France ET PRÊCHE POUR SON DÉMANTÈLEMENT
Voici le texte (lien ci-dessous )lu par le Président qui trace le cursus qui mènerait à l’autonomie dont les contours ont été définis de manière aussi pompeuse que compliquée.
Le Président voudrait « Bâtir un le référentiel qui soit pleinement Corse celui de la Corse dans la République ».
Il poursuit ainsi :
«Au fond, ayons l’audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République ...
...cette autonomie doit être le moyen pour construire ensemble l’avenir sans désengagement de l’État ce ne sera pas une autonomie contre l’État, une autonome sans l’État, mais une autonomie pour la Corse et dans la République. »
« Autonomie » signifie-t-il indépendance ? Il faudra que le Président MACRON s’explique sur cette nuance entre autonomie et indépendance et sur le chemin sinueux qui y mène. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement !
Le Président juge sa démarche « Compatible avec le mot et l’esprit de la Constitution »
C’est lui qui le dit...nous, on doute fortement ...comme on doute aussi que les sénateurs et les députés réunis en Congrès acceptent une modification à la Constitution pour bâtir cette autonomie alambiquée.
Et qu’en pense la majorité française des corses qui sagement préfère rester française ?
Et qu’en penseront les français ?
La seule réponse claire à cette proposition est celle des indépendantistes qui a été faite non sans bruits puisque le dimanche 1er octobre, la Corse a résonné du son de dizaines d’attentats aux explosifs « une nuit bleue » comme au bon vieux temps du FLNC !
LE BRUIT DES ATTENTATS FACE AU SILENCE DES MÉDIAS
Nous avons été particulièrement attentifs aux réactions de la presse et des chaînes de télévision sur cette réponse violente des indépendantistes. Qui a lu ou vu des reportages sur les immeubles qui ont sauté ?
Le silence assourdissant de la presse est éloquent : un silence aux ordres ! Un silence désapprobateur ?
Ce silence est corroboré par le flou sur le nombre exact d’attentats (22?) et les sites...on ne sait seulement qu’il n’y a pas eu de victimes ! D’habitude, les services de police et gendarmerie dressent un état des lieux...là...le silence.
UN COUP DE BLUFF DU PRÉSIDENT MACRON...UN ESPOIR DE FAIRE UN RÉFÉRENDUM OU AU MINIMUM UNE MODIFICATION À LA CONSTITUTION?
Le Président veut qu’on parle de lui, donc il a monté un coup comme pour faire oublier ses échecs personnels par exemple sur la sécurité à Marseille ou plutôt l’insécurité, l’insécurité aussi dans les banlieues, l'Hôpital, la crise sanitaire, l'Afrique...
Mais, on ne joue pas avec l’indivisibilité constitutionnelle de la France.
Ce nouveau voyage présidentiel comme ceux en Algérie, en Russie...de plus, pour la Corse, se clôt par une réponse violente, le feu d’artifices des indépendantistes qui signent par cette action leur NON aux propositions alambiquées d’autonomie pour leur île.
Mais surtout, après la Corse, pourquoi pas la Bretagne, le Pays basque, la Vendée, la Franche Comté, Nice... ?
Ce serait peut-être une occasion de répondre à l’exigence de l’article 1 de la Constitution : une France décentralisée.
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »
Ce serait terrible de voir la décentralisation découler de l'abandon de la Corse ! Quelle initiative périlleuse est prise par le Président de tous les français même les corses !
commenter cet article …