LES DISGRÂCES DES 100 JOURS
Les « Cent-Jours » sont à l'origine la période de l'histoire de France comprise entre le retour en France de l'empereur Napoléon Iᵉʳ, le 1ᵉʳ mars 1815, et la dissolution de la Commission Napoléon II, chargée du pouvoir exécutif après la seconde abdication de Napoléon Iᵉʳ, le 7 juillet 1815.
Les 100 jours sont donc placés plutôt sous des auspices catastrophiques ou au moins peu glorieuses.
Donc fêter la fin d’une période néfaste comme celle de la crise interminable 2023 de la réforme des retraites en annonçant l’entrée dans une période de Cent jours est du genre provocateur.
Les Cent Jours version Emmanuel MACRON débutent avec sa déclaration du 17 avril 2023 sur l’annonce de l’«apaisement » après les éclats massifs de la colère populaire sur la réforme des retraites et ils auraient dû s’achever le 14 juillet 2023 sur un bilan de triomphe et du changement de politique à la tête de l’֤État pour la renaissance d’une France qu’il avait promis de redresser.
Mais pourquoi donc le Président de la République a-t-il choisi ce titre des « 100 jours » pour illustrer son action, ses échecs et son inaction?
Il emprunte à l’histoire des faits qui ne sont pas glorieux, est-ce pour exorciser le sort ou pour provoquer ?
Nous attendions donc ce 14 juillet avec impatience et un peu d’inquiétude.
LES 100 JOURS D’EMMANUEL MACRON : VACANCES DU POUVOIR ET VACANCES PRÉSIDENTIELLES ET NATIONALES
Après la révolte des banlieues qui était le contraire de l’apaisement nous attendions donc ce bilan des 100 jours qui devait se terminer par un feu d’artifice présidentiel
Au lieu d’une fête, ce 14 juillet 2023, nous eûmes droit certes effectivement au feu d’artifice rituel de la Tour Eiffel mais et aussi nous eûmes le Waterloo du bilan des 100 jours sous forme de litanie récitée par le porte-parole du gouvernement Olivier VÉRAN où tout se mélange ; où nous sommes dans ce compte rendu du Conseil es Ministres perdus dans des détails sans importance et des promesses qui n’engagent que ceux qui les entendent.
Vous pouvez en juger avec le texte du compte rendu du Conseil Des Ministres par Olivier VÉRAN :
En réalité, des 100 jours d’Emmanuel MACRON ne resteront dans les mémoires que les images des jours d’émeutes, de vols, de saccages : la chienlit qui s’est exprimée et a pu casser du policier et du gendarme symboles de l’ordre public et les bâtiments publics détruits symboles de la République bafouée ...sans oublier la tentative de meurtre du Maire de La Haÿ les Roses et de sa famille.
Du bilan attendu, de ces 100 jours nous n’avons pu ouïr que le silence présidentiel.
« En marche » sombre dans l’immobilisme.
Les Cent Jours s’achèvent dans le vacarme solitaire des préparatifs des vacances présidentielles.
L’exécutif est totalement défaillant : le Chef de l’État va voyager, la première Ministre est tellement en intérim que son Chef de Cabinet démissionnaire depuis plusieurs semaines n’est même pas remplacé, les Ministres et les membres de leurs cabinets sont en recherches de nouveaux postes...
La France n’est plus gouvernée et peut donc partir tranquille en vacances. C’est bien triste quand même ! du jamais vu ?
Les Cent jours de l'empereur NAPOLÉON et d'Emmanuel MACRON sont des moments de l'histoire de France que nous essayerons de vite oublier.
Dernière minute : Nous apprenons qu' Élisabeth BORNE reste encore Première Ministre "confortée"...elle va proposer au Président des ajustements...sur la ligne politique ? sur les composantes de son gouvernement? ...Est-ce que cela fait sérieux ?...Allons vite "en marche" tous vers l'immobilisme !
En fin de compte, on pourrait se passer de Gouvernement comme certains Pays ont pu le faire. Le Ministre du budget aurait enfin trouver un moyen de faire baisser la dépense publique. Quelle économie !
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