C''était à la veille de l'ouverture de la saison...
N'y-a-t-il pas une ou des questions à se poser sur cette invasion du VERT sur les plages de BRETAGNE, PAYS DE LOIRE...?
Une bonne part de ce VERT partira grâce aux bons soins des services communaux et aux frais du contribuable mais ne faut-il pas aller chercher plus loin les causes de cette invasion pour soigner le mal à la racine et non pour soigner ses conséquences ?
Le varech, fucus et autres laminaires que les tempêtes nous amènent, on connaissait, voire on aimait, mais ce vert là nous n'aimons guère.
ORIGINE DES ALGUES VERTES
3 origines sont reconnues pour leur prolifération :
- Géographie propice à l’apparition des algues vertes : baies fermées ou confinées (Baie de Saint Brieuc ou de Saint-Michel en Grève),
- Température de l’eau et éclairement suffisant : les baies sableuses peu profondes sont ainsi des sites particulièrement favorables au développement des algues vertes,
- La surcharge en azote de l’eau des rivières qui se jettent dans ces baies : l’apport azoté sur les sols a été trop souvent plus important que les possibilités d’absorption réelles des plantes ; le surplus d’azote a ruisselé vers les rivières et a entraîné leur surcharge en azote. Cet azote s’est logiquement retrouvé rejeté en mer ce qui permet aux algues vertes de proliférer.
Les deux premières origines sont naturelles, la dernière est humaine : la surcharge en azote liée à un mode d'agriculture.
POURQUOI POURSUIVRE UN MODE D'EXPLOITATION AGRICOLE NOCIF ?
Ce sont des intérêts et lobbys agroalimentaires qui poussent dans le sens de la fuite en avant ; on a saturé la BRETAGNE, allons sur d'autres terres comme la VENDÉE.
La production porcine est en crise et paradoxalement l'ÉTAT facilite l'extension d'une production excédentaire et allège les contrôles.
L'État français est sous la menace de sanctions très lourdes pour la pollution aux nitrates mais il laisse faire les pollueurs dont il se fait le complice.
D'un côté, l'État laisse polluer les rivières et de l'autre, les Agences de l'Eau, organismes publics, prélèvent sur nos factures d'eau des sommes considérables pour dépolluer !
Le même État devient complice et même acteur d'une crise de la filière porcine...et le contribuable va financer les tentatives de sortie de crise, comme il financera les condamnations de l'État français car l'État c'est nous, les contribuables, qui payerons.
Les algues vertes tuent l'homme, les animaux, le tourisme, L'ÉTAT laisse faire.
Les vendéens doivent rester mobilisés contre cette politique qui cultive non pas notre bonne terre agricole mais les paradoxes évoqués ci-dessus !
NON Á LA PORCHERIE INDUSTRIELLE DE POIROUX, OUI Á UNE AUTRE AGRICULTURE
Le sympathique varech
