LE POIDS FINANCIER DE LA PROTECTION SOCIALE : LE PLF 2025 ET PLFSS 2025
IL faut bien prendre conscience que le Budget de l’État comprend désormais deux parties :
- Le Projet de loi de finances PLF qui propose au Parlement l’ensemble des recettes et dépenses de l’État pour l’année suivante.
- Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale PLFSS qui a pour but de tenter de maitriser les dépenses de la Sécurité sociale au sens large.
Il y a donc en France deux sources légales qui viennent alimenter le déficit budgétaire...et donc la dette .
Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale PLFSS pour 2025 nous annonce déjà que, pour les comptes de 2024, il faut s’attendre déjà à un déficit de 18 milliards d’euros.
Nous pouvons écrire qu’aujourd’hui avec des gouvernants bons gestionnaires en 2024 l’héritage de ces quarante dernières années n’est fait que de dettes et d’humiliations alors qu’il aurait pu ou dû être de prospérité et d’honneur.
Les dettes sont le fruit d’un orgueil démesuré qui voit la France vouloir maintenir contre vents et marées son pseudo modèle social qui n’a plus sa raison d’être en l‘état. Les régimes de protection, de retraite, de sécurité du travail, de protection en matière d’accident du travail et maladies professionnelles n’ont plus les justifications qu’elles pouvaient avoir lors de l’après-guerre.
À force de travailler moins, de dégénérescence de la notion de famille et d’abandon d’une politique familiale la France s'est condamnée à faire marche arrière et elle est obligé à se poser la question du comment faire survivre un « modèle » à bout de souffle et ne pas oublier la notion initiale qui était une démarche nationale de solidarité.
La dégradation des finances publiques impose maintenant aux français une révision peut-être déchirante mais nécessaire de leur modèle : les dépenses à caractère social augmentent et même la Cour des Comptes estime qu’elles ne sont plus maîtrisées.
Or, les recettes de ce budget social étant basées sur les salaires et le poids des régimes spéciaux de retraite maintenus à flot grâce aux milliards de subventions que doit verser l’État donc les citoyens, c'est donc le budget de l’État qui a une source qui vient grossir un déficit budgétaire de l’État déjà insupportable.
Ne pas réagir c’est garantir la fin de la protection sociale à la française. Mais la réaction ne pourra s’effectuer que dans le sang et les larmes c’est-à-dire concrètement par des efforts et sacrifices demandés et fournis par tous les français ...quoi qu’il en coûte !
Notons que ce serait un comble que ce soient les régimes sociaux qui contribuent à mettre en péril l’équilibre des comptes de la nation.
LIMITER LES DÉPENSES DE L’ÉTAT, AUGMENTER SES RECETTES
Quand nos gouvernants sont à la recherche d’une part d’économies sur les dépenses qui figurent au projet budget de l’État 2025 et d’autre part, des recettes nouvelles afin d’obtenir un ensemble qui soit compatible avec les engagements de la France.
En effet, un État-membre de l'Union Européenne ne peut user et abuser des déficits budgétaires qui sont financés par des emprunts qui eux génèrent en se cumulant un endettement qui met en péril les Finances Publiques de l’État considéré et celui de l’Union Européenne et de la crédibilité de la valeur de l'euro.
C’est la règle du traité de MAASTRICHT qui impose un code de bonne conduite avec un déficit maximum de 3 % du PIB et un endettement inférieur à 60 % du PIB...or la France risque pour 2024 d’avoir un déficit qui atteigne les 7 % et un endettement qui lui dépasserait en 2025 les 112% actuels du PIB ! La France est déjà en procédure de déficit excessif.
DES RECETTES NOUVELLES : PRODUCTIVITÉ ET TEMPS DE TRAVAIL
Ainsi parmi les projets présentés de recettes nouvelles figurent l’allongement de la durée du travail avec la création d’un type de journée "solidarité" de 2013
À SUIVRE...
LE TRAVAIL AU SECOURS DE LA MAUVAISE GESTION DES FINANCES PUBLIQUES