IL FAUDRA PAYER DE TOUTES FAÇONS !
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La gestion de l’État, ces 40 dernières années, conduit la France, pays riche, à l’austérité et à une quête de nouvelles recettes quoi qu’il en coute aux citoyens, qui nous le souhaitons, permettront de faire front aux risques et conséquences d’un endettement excessif et aux déficits budgétaires chroniques.
Mais qui dit recettes fiscales nouvelles dit prélèvements fiscaux et sociaux plus élevés, mécontentements, les 9 millions de français pauvres encore plus pauvres...
Et pourtant, l’effacement des traces de 40 ans d’incurie passera inévitablement par des efforts demandés aux citoyens.
Ceux qui vont devoir mettre la main au portefeuille, se serrer la ceinture ne sont pas ceux qui ont commis les fautes de gestion.
Le seul reproche que nous pouvons leur faire, à nous tous citoyens, c’est d’avoir donné leur pouvoir de représentation à des hommes et des femmes qui furent indignes de la confiance du peuple souverain.
PUISQU’IL FAUDRA Y PASSER, IL FAUDRA AUSSI QUE NOS GOUVERNANTS FASSENT EN SORTE QUE L’EFFORT SOIT JUSTEMENT RÉPARTI
Cette juste répartition est imposée par les 3 articles suivants de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Article 12
La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Article 13
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
TRAVAILLER PLUS....CE N’EST PAS EN TRAVAILLANT MOINS QU’UN PAYS S’ENRICHIT
Le salarié français peut d’abord travailler plus (voir ci-dessous les statistiques), puis aussi il peut travailler mieux !
Plus et mieux : ce sont des idées qui fait depuis des années leur chemin ...depuis l’irréaliste « travailler plus pour gagner plus » jusqu’aux idées nouvelles sur travailler autrement, la semaine de 4 jours, le télétravail...
RAPPEL STATISTIQUES TEMPS DE TRAVAIL PAR AN (sources OCDE 2021)
Nombre maximum de jours travaillés en France en 2024 : 227
Nombre d’heures travaillées par an en France : 1490 heures
Nombre d’heures travaillés dans le monde (moyenne mondiale) : 1716 heures
Les extrêmes : le Mexique : 2128 heures travaillées par an
L’Allemagne : 1349 heures travaillées par an
Le travail est enrichissant : cela se découvre dans la notion de productivité qui sert comme unité de mesure pour comparer les capacités des pays .
La productivité : c’est le rapport entre une production et les ressources (travail et capital) mises en œuvre pour l'obtenir.
D’où l’idée simple et simpliste : la France a une richesse inexploitée : la possibilité de travailler plus et même de travailler mieux.
« L’expérience » du passage aux 35 heures en France qui n’a d’ailleurs pas pu être vraiment généralisée a fait perdre de la productivité dans de nombreuses activités.
UNE MESURE PROPOSÉE PAR DES DÉPUTÉS : UNE NOUVELLE JOURNÉE SOLIDARITÉ
Se fondant sur l’autre expérience pérennisée de la journée de solidarité (2004 suite à la canicule de 2003) des députés proposent la création d’une deuxième journée.
Cette mesure présente divers avantages :
- Elle fonctionne depuis plus de 10 ans
- Elle est presque « indolore ». Elle a été généralisée y compris aux pensionnés qui n’ont généralement pas envie de mesurer « leurs pertes de pouvoir d’achat ». Il n'a a pas pour le salarié cette impression de ses démunir en envoyant de l'argent à l'État.
- Les seuls exonérés sont les travailleurs indépendants. Tous les salariés du secteur privé "payent".
Une journée travaillée et non payée au salarié mais versée à l’État c’est quand même 3 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de l’État !
Mais il y a quand même une différence notable avec la « journée de solidarité » qui avait un objet social déterminé qui était le recueil de fonds affectés à une caisse dont les personnes âgées en perte d’autonomie et les handicapés « devaient » bénéficier.
La nouvelle journée travaillée et non payée au salarié a un objectif moins noble...même si le résultat est le même : faire entrer des fonds dans les caisses de l’État. !