Soutenons le sénateur Alain Houpert, privé d'exercice de la médecine temporairement avec sursis en étant "Coupable de courage". Alain Houpert aurait d'ores et déjà décidé de faire appel.
Soutenons la parole continente et sage de cet homme courageux, qui, dans l'exercice de son mandat de Sénateur, a apporté une critique étayée de la politique sanitaire menée par le gouvernement devant les élus de la Nation. Au-delà de la lourdeur sans pareille de cette décision, c'est la voix d'un représentant de la Nation que l'on essaie de contrôler ou de faire taire.
La situation
Suite à trois plaintes déposées contre lui pour ses critiques de la politique sanitaire du gouvernement, la CDOM (chambre disciplinaire de l'ordre des médecins) de Bourgogne-Franche-Comté a sanctionné vendredi 4 novembre Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or (LR) et radiologue, d’une interdiction temporaire d'exercer la médecine.
La première plainte a été déposée par le syndicat de l’Union française pour une médecine libre (présidé par le sulfureux médecin généraliste Jérôme Marty), la seconde par le Conseil départemental de Côte-d’Or de l’Ordre des médecins et quatre médecins, la troisième par le Conseil national de l’Ordre des médecins.
Dans chaque cas, la chambre disciplinaire a donné raison aux plaignants, lors d’une audience qui s’est déroulée le 10 octobre 2022. Le jugement vient d’être rendu public.
Celle-ci a justifié sa décision en dénonçant l'"attitude quasi irresponsable" du radiologue, dont les prises de positions médiatiques n’ont pu "que rajouter à la confusion médiatique de l'époque" et "décrédibiliser fortement les actions entreprises par les autorités sanitaires dans le cadre de la lutte contre une pandémie planétaire", estime la chambre disciplinaire.
Motifs des plaintes
Alain Houpert, Sénateur, dispose donc à ce titre d'un mandat de représentation du peuple, le conseil départemental de Côte-d'Or de l'ordre des médecins et le syndicat de l'Union française pour une médecine libre (UFML) lui reprochent de "diffuser par voie de presse et par publication sur les réseaux sociaux des informations erronées et non éprouvées scientifiquement. Alors que ce dernier dispose de la spécialité de médecin radiologue, il revendique un droit à la prescription d'un protocole de traitement dit précoce pour la Covid, qui ne repose sur aucune donnée acquise de la science médicale et n'émet aucune réserve sur cette initiative prétendument non éprouvée. Le Dr Houpert se livre par ailleurs à une critique systématique des tests dits PCR (Polymerase Chain reaction) qui ne permettraient pas d'estimer effectivement le nombre de « cas positifs » et sur le résultat desquels seraient néanmoins prises des « mesures liberticides » par le gouvernement français ; - dans le même temps, le Dr Houpert mène une campagne stigmatisant l'inutilité et l'inefficacité des vaccins mis à la disposition du public, et protégeant de la propagation du Covid."
- Quant au Conseil national de l’Ordre des médecins, celui-ci attaque “l’intervention du Dr Houpert dans la vidéo intitulée Hold-up [au cours de laquelle il] remet en cause la gestion de la crise sanitaire par les pouvoirs publics et incite les professionnels de santé à ne pas suivre les recommandations relatives à la prise en charge des patients.“
De nombreux soutiens affluent
- Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir, a apporté son soutien “plein et entier“ au sénateur Alain Houpert face à cette “décision honteuse qui s’oppose au bon sens médical“, nous a-t-il confié.
- "Le bon sens est désormais coupable par définition. Le serment d’Hippocrate devient, pour ceux qui choisissent de gagner du fric en baissant leur froc, sermon d’hypocrite", a réagi sur Twitter le journaliste de Sud Radio André Bercoff.
https://twitter.com/andrebercoff/status/1588607003907493888?s=20&t=29O0GwuA-RHlfanATSCB3Q
- "La Police de la Pensée a encore frappé", a dénoncé le chroniqueur Didier Maïsto. "Cette censure est dingue. Un danger pour nos libertés, rien d’autre", s'est alarmé l'éditorialiste Alexis Poulin. "La dictature en marche", a renchéri l'économiste Philippe Herlin. "Stupeur" pour le magistrat Charles Prats, qui s'interroge : "Une instance ordinale pourrait-elle donc museler un parlementaire de la Nation ?"
Au sein du monde politique, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a apporté sur Twitter son "soutien amical" à Alain Houpert :
https://twitter.com/oliviermarleix/status/1588838117976449024?s=20&t=HcmzXfe31WkAuyvY8r8uOw
"Où est encore la liberté de pensée dans notre pays ?", s'est indigné pour sa part Gilles Platret, vice-président des Républicains :
De son côté, la sénatrice LR Laurence Muller-Bronn a dénoncé une "société où le doute n'est plus permis" : "Il n’est absolument plus possible d’avoir une pensée raisonnée, de poser des arguments et des contre-arguments, de les étayer, de peser sa réflexion pour en définir une intime conviction. Non, il faut forcément suivre une ligne, une doxa, un évangile politique", a-t-elle fustigé.
Même posture pour la sénatrice LR Sylviane Noël : "Drôle de démocratie qu'est devenue la France où il n'est plus possible d'exprimer autre chose que la doxa officielle...", a-t-elle déploré. "Tous les médecins parlementaires ont exprimé leurs positions concernant le Covid et il est le seul sanctionné. Pourquoi ?", s'est interrogé la sénatrice LR Sylvie Goy-Chavent, après avoir exprimé sa "solidarité totale". "Notre collègue et ami A. Houpert est probablement coupable d’avoir raison trop tôt et d’avoir eu le courage de le dire !", lui a répondu la sénatrice LR Christine Bonfanti-Dossat.
Des marques de solidarité répercutées par Florian Philippot, président des patriotes, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, Gilbert Collard, eurodéputé Reconquête !, anciennement membre du Rassemblement national, ou encore Stéphane Ravier, sénateur Reconquête, également ancien cadre du RN.
Nous appelons donc les Français à se mobiliser en signant cette pétition en soutien au Sénateur Houpert et nous les invitons par ailleurs à la faire circuler auprès du plus grand nombre.
Pétition basée sur l'article publié dans FranceSoir.fr
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