LES TERRIBLES LEÇONS QU’IL FAUT ABSOLUMENT TIRER DU DRAME NATIONAL DE LA FAILLITE DE L’EDF QUI N’AURAIT JAMAIS DÛ AVOIR LIEU.
LE CONSTAT DE MAUVAISE GESTION PAR L’ÉTAT DE SON PORTE-FEUILLE N’EST PLUS À FAIRE
Le portefeuille géré par l’Agence des Participations de L’État est étendu et très divers. L’Agence est présente dans des secteurs aussi différents que l’aéronautique, la défense, l’énergie, les transports, les services ou l’audiovisuel. Ainsi, il est répertorié 85 entreprises où l'État est engagé dont l’EDF.
https://www.economie.gouv.fr/agence-participations-etat/Les-participations-publiques
La présente parution est un appel à la raison : l’institution État a déjà montré qu’elle est incapable de bien gérer une entreprise du secteur concurrentiel et même une Société Anonyme gérant un ancien Service Public comme l’EDF, la SNCF (statut de Société Anonyme à capitaux publics) et même un Service Public comme l’ÉDUCATION.
Nous devons impérativement contraindre nos gouvernants à ne plus donner des compétences nouvelles à l’État pour éviter que la France ne dépose le bilan pour endettement insupportable et sombre dans la pire crise morale et financière qu’elle ait connue.
CONFIER LA GESTION D’UNE ENTREPRISE À DES POLITICIENS SOUS PRÉTEXTE QU’ILS SONT DIPLÔMÉS OU QU’ILS ONT ÉTÉ ÉLUS EST UNE ERREUR QUI COÛTE CHER À TOUS LES CITOYENS
NON AU COPINAGE
Monsieur Jean CASTEX, ancien 1er Ministre, va donc être nommé Président de la RATP. La commission ad hoc du Parlement n’ose pas donner un avis défavorable à cette nomination. Est-ce comme cela que se recrute un vrai chef d’entreprise responsable ?
À noter que la RATP n’est pas une société classique. Elle bénéficie d’un statut particulier d’Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial EPIC.
Mais chacun sait qu'une entreprise c'est à sa tête un homme ou une femme qui décide et qui s'identifie à son entreprise. Un mauvais choix pour cet homme devient vite catastrophique pour l'entreprise.
Compte tenu de son cursus professionnel, Monsieur Jean CASTEX n’a sur son CV ni les compétences ni l’expérience pour gérer la RATP ni les proches collaborateurs qui forment une équipe dirigeante efficace.
La RATP est une énorme machine parapublique au statut étrange avec 63 000 salariés et un chiffre d’affaires consolidé de 5,85 milliards d’euros qui n’est d’ailleurs pas vraiment significatif compte tenu de la part des recettes non commerciales : subventions d’équilibre, taxes perçues ...
Son successeure à Matignon, Madame Élisabeth BORNE, a beau être polytechnicienne donc présumée très intelligente et « bosseuse » n’a pas non plus la stature pour demain être mise à la tête d’une structure comme la RATP (voir son CV où le nombre de postes qu’elle a occupés donne le tournis, une instabilité incompatible avec la fonction de Président d’un ensemble industriel et commercial dont la réussite ne peut s’inscrire que dans la durée ). Son savoir-faire pourrait être en plus celui de la gestion de sa propre carrière que celle de gérer une entité du secteur public ou para public. Elle a d’autres capacités et compétences que celles qu’il faut pour gérer une groupe industriel important.
On pourrait aussi prendre le cas de personnalités nommées à la tête d’Air France, de la SNCF, de Renault...qui furent des catastrophes pour leurs entreprises et pour la France.
Ce ne sont ni les diplômes ni l’exercice de fonctions au niveau des Services de l’État qui font d’un homme ou d’une femme aussi diplômés qu’ils fussent, un ou une bonne chef d’entreprise.
C’est l’expérience, le sens du management (surtout de la gestion des Ressources Humaines) et savoir s’entourer de collaborateurs efficaces et professionnels pour faire les bons choix et faire avancer l’entreprise.
LE DIPLÔME NE FAIT PAS LE BON CHEF D'ENTREPRISE
Un bon diplôme ne fait donc pas nécessairement un bon chef d’entreprise et ceci condamne le système actuel du copinage et du règne de l’énarchie qu’il faut rayer de la carte de la France pour retrouver le vrai moyen d’avoir des dirigeants des entreprises nationales ayant le réel profil du manager indépendant avec l’équipe qu’il se choisit.
Mais ce sera très difficile pour une entreprise avec un actionnaire principal qui est l’État qui exerce une tutelle à géométrie variable et rend la vie impossible au manager qu’il s’est choisi ...voir les conditions récentes de « départ du patron d’EDF », Jean-Bernard LÉVY.
C'est pour cela qu'il faut prendre conscience qu'il faut mettre fin au système actuel de copinage, de reclassement, de parachutage de politiciens à la tête d'entités industrielles ou commerciales qui ont besoin d'un vrai "chef d'industrie". Nous verrons dans la prochaine production où mène la procédure actuelle
À SUIVRE
L’EXEMPLE TERRIBLE D’EDF