DÉSINFORMATION ET LIBERTÉ D'INFORMATION
Dans la période électorale que nous avons vécue en cette année 2022 la presse a gardé encore sa mauvaise "presse" et le nombre de lecteurs continue à s'éroder.
La liberté d'expression, la liberté de la presse, l’accès à l'information, la clause de conscience du journalisme
(l'article L7112-5 3° du Code du travail)...beaucoup de mots forts furent prononcés et ont caché une réalité d'une information complexe et sombre "on ne vous a pas tout dit".
LA SURVIE DE LA PRESSE
En France, la presse en général et la presse d'opinion en particulier ne vit que grâce aux perfusions sous forme de subventions et autres aides : aides directes aux organes de presse, aides à la distribution, aides à la modernisation, TVA réduite, avantages fiscaux aux journalistes...L'ensemble représente environ un budget annuel estimé à 1 milliard d'euros avec une courbe ascendante impressionnante!
QUI DIT AIDES DIT DÉPENDANCE ET LE FRANÇAIS NE CROIT PLUS EN SA PRESSE SOUS TOUTES SES FORMES
Qui dit aides dit perte de liberté ...quand un organe de presse est dépendant de subventions c'est sa liberté qui est mise en cause et aujourd'hui la presse et les médias en général ont du aligner leur conception de la liberté d'expression en acceptant des compromis et compromissions.
Ajoutons une autre forme de dépendance : le rôle de puissance occulte des GAFA auxquels il faut ajouter au moins Microsoft.
Nous avons attendu que retombe la fièvre électorale très relative pour ces élections de 2022 pour vous livrer cet exemple de désinformation figurant ci-dessous. Exemple choisi et particulièrement choquant quand on le relit avec quelques mois de recul.
De plus, depuis quelques semaines, nous souffrons particulièrement de ce mal où les fais divers, le climat et ses aléas et les suppositions sur ce sujet ressassées comme des certitudes scientifiques nous inondent et occultent peut-être volontairement au moins en partie les vrais problèmes à expliquer aux français comme ceux de l'insécurité, l'inflation et ses vraies causes, les malaises dans l'Éducation et dans la Police (dossier réforme impossible de la Police Judiciaire), l'accueil des immigrés (volontaires ou pas), le déficit budgétaire, le malaise de la politique étrangère française, le malaise dans les Universités où s'affrontent des courants de pensées déstructurants qu'il serait bon d'expliquer, la maladie du système de santé français ...
LA NON INFORMATION DÉSINFORMATION PAR Daniel BALCAEN
Le 27 mars 2022, Éric ZEMMOUR rassemblait plus de 60.000 personnes sur la place du Trocadéro.
De ce rassemblement, les médias n’ont pas retenu le discours de plus d’une heure d’un souffle et d’une hauteur rares. Ils n’ont pas non plus retenu le calme de la foule, l’absence totale de dégradation (aucune voiture brûlée, aucune vitrine brisée, aucun tag sur les murs) ni l’absence totale de violence contre les forces de l’ordre.
Ils n’ont retenu que 10 secondes pendant lesquelles une partie de la foule a scandé « Macron assassin ».
Le 13 avril, quelques dizaines d’étudiants d’extrême-gauche ont envahi la Sorbonne pour protester contre les deux candidats du second tour (le Capitalisme et le Fascisme…). Résultats : des portes défoncées et des tags sur les murs d’un bâtiment historique. Et parmi ces tags un « Buter Macron ». Un appel direct au meurtre donc. Qui n’a pas suscité de réaction de la part des médias ou de la classe politique.
Apparemment, appeler à tuer le Président de la République est beaucoup moins grave que de l’accuser de complicité d’assassinat.
Si les journalistes se demandent pourquoi leur profession est si méprisée par les Français, il y a peut-être là une piste. Notons aussi, parmi les tags, un « Niqué lé flics ».
Thomas d’Aquin, Du Bellay, Ronsard, doivent se retourner dans leurs tombes. Mais il n’est pas certain que ces « étudiants » de gauche sachent qui ils sont.
Publié sur "La Lettre patriote"
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