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11 février 2022 5 11 /02 /février /2022 14:38
SI ON COMPREND : L'ÉMISSAIRE EN MER NE SERVIRA PLUS À RIEN !

SI ON COMPREND : L'ÉMISSAIRE EN MER NE SERVIRA PLUS À RIEN !

 

 

 

AUX SABLES D'OLONNE,  LE DOSSIER JOURDAIN : UNE EXPÉRIMENTATION QUI COULE DE SOURCE ?

 

UNE STATION D’ÉPURATION QUI N’ÉPURE PAS TOUT

 

La station d’épuration des Plesses (petit Plessis) aux Sables d’Olonne en 2020 a reçu environ 7 millions de m3 d’eau (mélange d’eaux pluviales et d’eaux usées) dont seulement 3 millions assujettis à l’assainissement. Elle doit rejeter ainsi en mer entre 3 et 5 millions de m3 d’eaux épurées mais impropres à le consommation faute d’un traitement insuffisant concernant les produits contenant des dérivés azotés et phosphorés. L’eau qui sort de la station est ainsi effectivement impropre à tout usage domestique et agricole.

En effet, à l’époque de sa construction, le problème budgétaire a contraint de faire des choix dont il faut maintenant payer le prix. La conception et la réalisation de l’émissaire en mer qui permet de rejeter cette eau s’est avérée défaillante et le déversement de cette eau a causé et cause encore des dégâts au milieu marin.

L’expérimentation projetée est donc bienvenue...si elle s’avère concluante.

 

ALORS POURQUOI « JOURDAIN » ?

Le Président Yannick MOREAU dans son rôle de défenseur du projet JOURDAIN a bien fait de préciser que le nom de Jourdain donné à cette expérimentation ne fait pas allusion au fleuve israélien mais c’est un hommage à Molière qui, dans sa pièce « le bourgeois gentilhomme », donne le principal rôle justement à Monsieur JOURDAIN qui faisait de la prose sans le savoir donc des choses innées, naturelles.

Pour ceux qui ont pu voir le Jourdain et suivre son cours et son histoire (lac de Tibériade) ont pu constater combien la qualité de l’eau y est dégradée, combien le niveau en est abaissé par les abus d’irrigation...le fleuve Jourdain n’est plus ce qu’il fut !

D’une part, la Vendée manque de ressources en eau potable et d’autre part, en rejette à la mer et ne peut se permettre des périodes de pénurie avec ses conséquences pour la population et l'économie que sont le rationnement, voire des coupures dans la distribution de l’eau potable.

Avec les eaux usées, il faut donc tenter de faire comme le fait Monsieur JOURDAIN avec la prose. Les collectivités sont bien obligées de rejeter dans la nature les eaux usées et soi-disant traitées : dans les ruisseaux, les fleuves...et cette eau est pompée après son parcours naturel et retraitée « naturellement » pour en faire de l’eau potable !

Et si on évitait de rejeter ces eaux usées plus ou moins traitées et qu’on arrivait à les traiter en les prenant à « la source » donc au niveau de la stations d’épuration comme il est indiqué sur le schéma ci-dessus ?

D’abord l’expérimentation envisagée apporterait ainsi au littoral un complément d’eau bienvenu et deuxièmement résout les problèmes qui, par pudeur et prudence, n’ont pas été déballés lors de cette séance du Conseil Communautaire à savoir : le problème de la fiabilité de l’émissaire en mer et le problème d’une eau impure déversée en mer et son impact sur le millier marin que les professionnels ont bien identifié.

À terme ce serait potentiellement 3,5 millions de m3 d’eau potable supplémentaires pour satisfaire les besoins toujours croissants en eau potable particulièrement sur le littoral.

À SUIVRE...

L’EAU POTABLE EN VENDÉE ET LE DÉBAT EN CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE L’AGGLOMÉRATION LES SABLES D’OLONNE

 

 

 

 

YANNICK MOREAU MAIRE PRÉSIDENT DES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION DÉFEND SES PROJETS AVEC DÉTERMINATION ET CONVICTION

YANNICK MOREAU MAIRE PRÉSIDENT DES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION DÉFEND SES PROJETS AVEC DÉTERMINATION ET CONVICTION

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