POUR EN SORTIR : RENDRE AU PEUPLE L'ENVIE D'ÊTRE COURAGEUX
« L'avenir de notre pays est bien plus entre nos mains de citoyens qu'entre celles du locataire de l'Élysée. »
Nous devons une certaine admiration à Jacques ATTALI. Nous n’avons certes pas une estime particulière quand cet homme brillant se perd dans les méandres de la politique mais nous devons reconnaitre que, bien souvent, il affiche la pertinence de ses réflexions comme celles qu’il livre ce jour dans son éditorial des Échos.
Alors que les médias nous imposent de tristes débats et commentaires sur cette élection présidentielle il titre ainsi son éditorial : « Président, un poste de plus en plus symbolique »
« La puissance publique et le pouvoir exécutif en particulier ont de moins en moins de poids dans la gestion des affaires publiques », selon Jacques ATTALI.
Alors que l’on parle de dictature présidentielle, de son omnipotence, il nous dirait presque qu’on peut se passer de Président de la République lui qui en fut le conseil !
LA CITOYENNETÉ DOIT S’EXERCER AUTREMENT
La citoyenneté s’exprime par le droit et le devoir de voter. Mais cette expression de la souveraineté populaire est étouffée par la décadence, l’impertinence des institutions, par leur suprématie, par leur superbe qui échappe à tout contrôle.
L’homme élu à la tête de l’État, aujourd’hui l’est par défaut. Mal élu, il a été jugé meilleur ou moins mauvais que les autres mais il ne peut plus agir et il devrait le savoir. Il ne peut plus rien faire comme nous venons d’en faire les expériences malheureuses avec Emmanuel MACRON qui sombre comme ses prédécesseurs, avec HOLLANDE, SARKOZY, CHIRAC, rejetés, avec un bilan catastrophique et nul. Mais alors où allons-nous avec ce déclin du pays affiché ?
LA BÊTISE DES CHEFS ET LE LÂCHETÉ DES PEUPLES
Mais comme l’écrit magistralement Jacques Attali ; « Les civilisations ne meurent pas de la bêtise des chefs, mais de la lâcheté des peuples ».
Nous, le peuple, nous avons encore tous les moyens de stopper le déclin de la France, d’éviter sa fin.
Et comme le signe si clairement Jacques ATTALI :
« Il suffirait d'avoir de l'intelligence et du courage ».
« D'autres ont compris qu'on n'évitera la catastrophe qui s'annonce qu'en agissant tous ensemble, avant qu'il ne soit trop tard.
Ils ont compris que notre espérance de vie ne dépend pas seulement du budget du ministère, mais aussi de nos comportements physiques et alimentaires ; que la qualité de l'éducation dépend largement de la façon dont nous remplissons notre rôle de parent de grand-parent, et d'étudiant ; que la sauvegarde de notre démocratie dépend du courage quotidien de chacun pour ne pas baisser les yeux devant ceux qui la menacent et pour en défendre les valeurs et les principes, dont celui de la laïcité ; et que la solidarité nationale dépend aussi de la façon dont chacun tendra la main aux autres. »